(terminé) chapiter » baby, i was made to break your heart

la fête. la fête. la fête.
tu ne penses qu'à ça depuis des jours, tu ne parles que de ça depuis des jours. tu as sûrement saoulé tes colocataires. mais ce n'est pas de ta faute ! c'est si difficile de choisir un costume. alors jupiter en a entendu parler tous les jours, toutes les heures du jour et de la nuit.
quel costume porter.
qu'est-ce que tu allais mettre.
comment pouvais-tu être la plus belle de la fête (oui c'est tout ce qui t'intéressait réellement). il faut que tu illumines la piste. toi et tes petits camarades.

c'est important de faire la fête.
c'est important de s'amuser.
c'est tout ce que tu sais faire, de toute manière.

alors pour cette soirée, tu as enfilé ton plus beau costume, tes yeux couverts d'un masque pailleté. tout était parfait.
charlie et jupiter aussi.
jupiter et son costume de t-rex.
charlie et sa robe.

les rois de la soirée, c'était vous.
toi, tu ne t'arrêtes pas de rire. impossible de t'arrêter. c'est que jupiter n'arrive même pas à marcher dans son t-rex gonflable, ce n'est pas possible... et toi, tu as failli couper plus d'une tête avec tes ailes.
mais c'est ça aussi, de faire la fête.

la fête. la fête. la fête. ta tête qui tourne et l'envie de boire à en oublier qui tu es.
un verre. c'est ce dont tu as besoin.
ouais.
mais ça, c'était avant que tu te casses à moitié la bobine sur la queue de jupiter qui traine par terre, parce que tu n'y vois pas grand chose et que tes talons te font mal. C'est Charlie qui te serre d'amortisseur -et tu n'as même pas encore bu. tu rigoles, beaucoup trop. bien sûr que vous attire l'attention -c'est la faute de jupiter, ou probablement celle de charlie, tu ne sais pas trop (mais ce n'est pas toi).

« putain ju, laisse pas traîner ta queue comme ça... » un éclat de rire, « vraiment, toujours au milieu... » et le sous-entendu t'amuse davantage que tu t'en fiche bien de cela, « bon les gars. ce soir, c'est la fête. même pas besoin de sam », bah non, vous vivez à côté. ça c'était le pied. « du coup, chers esclaves, qui va me chercher un verre ? » et tu prétends jeter un sort du bout de ton ongle parfaitement manucuré, par certaine que ça fonctionne, mais qui ne tente rien n'a rien.

La fête.
La musique dans le fond, les éclats de rire et les gens qui s’agglutinent et qui parlent ; qui dansent.
Les éclats de Leina ; son rire cristallin qui pourrait réveiller tout un bâtiment, et Charlie qui a décidé de découvrir la passion féminin pour le rasage.
Et toi, avec un costume qui n’est absolument pas avantageux dans une salle rempli de monde ; rempli de personnes qui bougent, qui marchent, qui se déplacent.
Et toi tel un camion en plein milieu de la route ; tu gênes.
Entre tes petites pattes de T-Rex, ta queue que tu n’arrives pas à contrôler et ta tête qui part dans tous les sens, autant dire que ce n’est pas vraiment la détente ni la joie.
Mais le bonheur, lui, est là.
Entouré de tes amis – meilleurs amis, la plus belle femme du monde et le plus bel homme de l’espace.

Mais il y a trahison ; disgrâce ! « Comment tu peux me demander de faire ça dans mon costume absolument et incroyablement facile pour se déplacer ? » et tu es outré, vraiment. « je n’irais pas sans ma princesse zombie, désolé. » le teint blafard que Leina lui avait concocté et qui était visible sur toutes les parties du corps qu’il montrait te donnait juste envie de passer ton doigt – enfin, ton croc – dessus. Juste pour voir. Si ça s’enlève. Comme la magie, en fait…
Et il passe la tête tout près de toi, dans l’espoir de te voir, et tu ne réponds qu’avec ta tête qui finit par manger celle de Charlie. « on y va comme ça ? » rigoles-tu en vous imaginant devoir marcher à même temps ; le pied droit devant, puis le gauche, 1, 2, 3…
Non, impossible. Mais drôle, cependant. « Bon okay, j’y vais, pfeuh. » et tu essayes d’attraper ta queue avec tes mains de nains pour la récupérer et qu’elle ne gêne personne sur le chemin : c’est un échec.

Alors tu bouges ; tu te moves entre les corps (tu les pousses, en réalité) et tu arrives enfin devant la table aux milles saveurs ; aux milles breuvages. Un verre, deux verres de ponch ; tu viendras plus tard pour le tien, tu n’as pas assez de main pour tout ça. même si tu aurais pu essayer, mais rien que deux…. Cela allait être un challenge.
Tu reviens, la démarche avec toujours autant de grâce qu’un Penguin, auprès de tes deux amis. Les verres à moitiés vides du liquide que tu avais rempli – les gens ne se poussait pas devant ta personne, aussi…
« vous avez intérêt à les apprécier, j’y ai risqué ma vie ok. » beaucoup plus ton égo et ton costume, au vu des traces liquides qui s’y trouve, mais bon…

ils sont idiots. l'un comme l'autre. pas un pour rattraper l'autre, surtout. toi non plus d'ailleurs. tu te. demandes si vous sortez du lot.
non ce n'est pas vraiment une question : jupiter sort du lot, en fait. et tu les vois, ceux qui râlent et froncent les sourcils et soupirent en le voyant se déplacer.
toi. tu rigoles. tu ris aux éclats. tu n'en peux plus de rire. c'est trop. tu t'accroches à Charlie, manquant de lui arracher une oreille avec ton aile, hilare. tu n'en peux plus. c'est trop.

« regarde-le, il a l'air trop bête, c'est trop drôle... » et bien sûr tu te dois d'immortaliser ce moment, ton téléphone en main, jupiter bravant la foule dans un costume t-rex finira probablement sur le net. tu vois déjà la vidéo faire le tour du monde. virale. après ça, la réputation de triple J ne sera plus à faire.
tu as toujours des (fausses) bonnes idées.
« t'es terrible, la flemme sera ta perte chaton. »

quand il revient, tu fais la grimace. « Chéri, je veux bien que t'es un corps de rêve mais boire à même ton torse écailleux, pas encore mon trip.  » tu tentes d'être sérieuse, mais tu n'y arrives vraiment pas. ce n'est pas possible d'en avoir autant de partout... si ?
« C'est sûrement ça la véritable raison de la disparition des dinosaures....... ils pouvaient pas aller se chercher à boire en soirée.... ils sont pas pratiques.  » l'idée te fait rire. n'avaient-ils jamais imaginé une boîte de nuit de dinosaures ? toi, tu y penses, parfois.
parfois.

et tu remercies jupiter pour ce verre à moiti vide d'un baiser sur son museau gonflable. le pauvre lui n'a pas de verre alors apres avoir trinqué (à nous) tu as bu une gorgée et laissé le reste à ton meilleur ami. il n'y avait pas grand chose mais... c'est l'intention qui compte ok ?
« si c'est jupiter qui s'occupe des boissons toute la soirée, on va pas avoir trop mal...  »
c'est peut-être mieux ainsi, et ça te fait rire.

Toujours plus de trahison, toujours plus de disgrâce. La main (la patte) sur le cœur, aussi haut que tu le peux de toute façon avec ce costume, et tu es outré, scandalisé par ce que tu viens d’apprendre. « je vous demande pardon ? Vous m’avez pris en vidéo ? Mais de quel droit ? Mon droit à l’image, où est-il ? ô injustice, ô parjure ! » et tu le jures : si tu n’avais pas ce costume tu aurais pu faire genre tu t’évanouissais comme ça, direct, sur le sol. Mais tu n’imaginais même pas la galère pour te relever, ensuite…

Néanmoins, tu les pardonnes lorsqu’ils t’offrent chacun un bisou ; sur la joue pour Leina, le bisou de bro pour Charlie. Très bien, alors. Le pardon est effectif. « Ah non, je n’y reviens pas. Je galère trop les gars, vraiment. » réponds-tu du tac au tac à la suggestion de Leina comme quoi tu devras y revenir… Jamais de la vie. Tu allais finir par tremper entièrement ton magnifique costume. Comme s’il n’était pas déjà assez mouillé comme ça par les boissons et ta sueur, de toute façon.
« Leina c’est un danger, en vrai. » aussi bien littéralement que figurativement. « tu sais comment elle est en cuisine… avec les couteaux… je suis sûre ses ailes c’est pareil. Quelqu’un va finir aux urgences à ce stade. » rigoles-tu alors que vois les gens qui essaient d’éviter soigneusement votre amie, dans l’espoir de garder et leur verre, et leur yeux.
« et heu, arrêtes de m’aguicher en faisait le tigre stp Cha ? Tu sais que je t’appartiens déjà. » un petit clin d’œil qui accentue tes propos alors qu’à ton tour tu imites ton meilleur ami en faisant un graouh en bougeant ta patte de T-Rex, ce qui ne donne, évidemment pas, le résultat escompté.

« bon, c’est pas tout ça mais on va pas rester là comme ça à boire sagement le peu de liquide magique j’ai pu ramener. » tu regardes Leina, intensément. Comme si tu réfléchissais au meilleur moyen de la demander en mariage… « non, toi t’es trop dangereuse. » tu te tournes finalement vers Charlie ; « et toi, comme toujours, tu es parfait. » lui souris-tu en lui montrant toutes tes dents, le sourire Colgate par excellence.
« princesse zombie (même en connaissant le personne qu’il incarnait, tu avais décidé de rester avec ce surnom), m’accorderiez-vous cette danse ? » et en essayant de faire le prince, de t’incliner tu bouscules à nouveau quelques personnes, la tête ondulant et la queue gênant le passage. Rien de bien inhabituel dans votre vie.

tu n'as pas réellement l'impression d'être dangereuse avec ton costume. tu ne te rends pas bien compte des choses qui t'entourent, de toute manière. et puis, il faut souffrir pour être belle alors pourquoi ne pas faire souffrir les autres aussi ? ces ailes, tu les avais faites toi-même, alors autant les montrer ! « quoooi ? vous n'êtes pas content ???? » et tu fais un tour sur toi-même manquant de tuer deux ou trois personnes au passage, faisant battre les ailes dans ton dos, légèrement. « moi j'ai grave l'impression d'être une winx... » et c'est tout ce qui comptait, non ?

légèrement tu donnes un coup dans l'épaule de jupiter et tu fais la moue. il était bien content quand tu faisais la cuisine, tout de même ! malgré tout ! et pour la peine, bam, un coup d'aile bien fait exprès qui te fait rire, oups, un accident.

tu ne peux pas prendre jupiter au sérieux et voilà que tu te mets à rire de nouveau en les voyant jouer.
jouer est un bien grand mot quand il s'agit plutôt d'un flirt flagrant. mais bon, s'ils ne s'en rendent pas compte, ce n'est pas toi qui va leur dire.
enfin, peut-être qu'ils s'en rendent compte et qu'ils ne veulent juste pas en parler.
qui es-tu pour savoir, au final ?

tu fais l'offusquée quand jupiter te refuse une danse, préférant demander à charlie de le faire. trahison ! disgrâce ! te voilà abandonnée. tant pis, tu profiteras de leur danse pour boire un peu plus encore.
de toute manière, est-ce vraiment une fête si tu ne finis pas debout sur une table ? (aucune idée). « désolée, mais je pense que charlie préfère danser avec moi, en fait. » que tu dis alors en tirant la langue, et tu t'accroches alors à charlie, soudainement, tes bras autour de ses épaules. hors de question que l'on te laisse sur la touche. « si moi je suis dangereuse, tu vas faire tomber tout le monde sur la piste de danse... » et puis bon, soudainement, tu rigoles à nouveau. « ju... » tu as comme un idée. « j'te laisse danser tranquille avec cha si tu fais... comme dans cette vidéo que j'ai vu.... du breakdance.... tu t-dance.... du breakdance en t-rex...» et tu pointes du doigt (toujours accrochée à charlie) le milieu de la piste. « là. » et nulle part autre.

Tu éclates de rire à la proposition de Charlie ; tu imaginais déjà les dégâts dans la cuisine. Leina, bougeant des hanches pour réussir à couper les légumes que vous lui lanceriez, les dits-légumes complètement éclatés sur le sol. Et Naoki, probablement furieux. Non, c’était plutôt une certitude, à ce stade. Il avait beau vous laisser passer beaucoup de chose – que ce soit parce qu’il était arrivé en dernier ou parce qu’il prenait encore ses marques – mais ça, ça. C’était sûr qu’un petit nerf craquerait.
Mais tu ne peux t’en empêcher – Charlie qui rit, Leina qui boude – le monde qui tourne et la joie de vivre présente. Tu les aimes, ces deux idiots. Mais ce sont tes idiots à toi, et pour rien au monde tu ne changerais ça.

Néanmoins, ceci et cela était autre chose. « La trahison, encore, ne passera pas inaperçu, Cha. Te ranger du côté de ce… de cette… femme volante ! Quelle honte, quel pêché ! » et surtout, impossible pour toi de réellement pouvoir faire du breakdance. Pas avec ce costume, non. « et ce n’est pas avec tes mots d’amour d’avant que je vais te pardonner ce culot, sache-le. Même si tu tatoues mon prénom sur tes fesses à toi. Je ne devrais pas avoir à me battre. » et tu essaies – vraiment, tu essaies – de croiser tes bras sur la poitrine, mais il y a trop d’air dans le costume, tes bras sont trop petits pour se faire ce qui doit probablement te donner l’air ridicule ; comme toujours avec ce costume.
Et il rajoute la zumba, en plus. Les bras t’en tomberaient, tu le jures ; « vous voulez juste me voir m’aplatir comme un caca, c’est tout. vous voulez rire de mon malheur, monstre ! » et tu les montres du doigt – ça au moins, tu peux toujours le faire ; mais tu acceptes, à contre cœur. « très bien, bande de vous. Mais j’aurais besoin d’aide. » tu commences à partir, prêt à mettre le feu à la piste de danse. « pour me relever. Vous savez. » qu’au moins ils ne te laissent pas comme une tortue le dos retourné ; à jamais sur le sol, à paraître comme un idiot.

Alors tu y vas ; tel le héros que tu es, bien sûr. Tu te mets au milieu, et tu cries ; « Attention, break dance de T-Rex en approche ! » si ton frère était là, tu serais sûr qu’il crèverait de rire rien qu’à l’idée de te voir essayer.
Mais tu essaies ; et c’est terrible, vraiment. Déjà, tu ne sais pas vraiment danser ; et alors avec le costume en plus, c’est un désastre. Tu finis très vite par terre, à devenir la serpillère de la salle de bal en quelque sorte ; mais tu tournes, encore et encore, les pieds sur le sol et les mains – et la tête, bien sûr. Tu finis pas essayer de faire un grand écart – et c’est une déchirement que tu entends, oh oui, celui-là même qui te dit que ton grand-écart donne probablement une vue parfaite sur ton short à fleurs que tu avais mis en dessous.
Mais ça ne t’arrête pas et tu finis ta prestation, évidemment. Finalement en sueur, les murmures et les rires qui se mettent au-dessus de la musique, tu appelles finalement à l’aide ; « est-ce que j’y ai droit maintenant, à cette danse ?? »

bien sûr que charlie était heureux de voir cet affrontement farouche entre une fée et un dinosaure pour son pauvre corps décédé. après tout, c'est digne d'un des meilleurs film de série z.

la fée papillon contre le t-rex obèse.

dans vos salles incessamment, deux têtes roses en acteurs principaux.
tu irais presque le voir.
et toi tu rigoles quand charlie en rajoute à ton défi absolument idiot -danser de la zumba en plus du breakdance ? qu'il dise directement qu'il veut danser avec toi ! ça ira plus vite ! (c'est ce que tu crois en tout cas). l'idée te plait bien, ton téléphone entre les doigts, prête à filmer cette catastrophe. « tu es un génie, charlie. un génie. 'faut bien qu'il y en ait un avec un gros cerveau, entre nous. heureusement c'est toi. » parce que si c'était jupiter ou toi, vous seriez plus sur des génies du mal.
quoi que, charlie en tient une couche aussi.

haussement d'épaules. « tu trouveras peut-être quelqu'un pour te soulever, qui sait. » clin d'oeil peu farouche. bien sûr que vous alliez l'aider à se relever de la piste. enfin, peut-être. sauf si c'est trop drôle de le voir allongé par terre, comme ça. comme une tortue qui a besoin d'aide.
et ton rire te tue. tu ne t'arrêtes plus. jupiter qui se dandine, jupiter qui crie, jupiter qui danse. tu es en fou rire. tu en pleures. heureusement que ton maquillage est waterproof sinon tu ressemblerais plus à un panda qu'autre chose. tu n'en peux plus, tu as mal au ventre -tu as probablement fait travailler tes abdominaux pour les cinq années à venir. c'est trop drôle. beaucoup trop drôle. tu essuies les larmes aux coins de tes yeux, « Chaton, pleure pas, tu vas ruiner ton maquillage ! » cries-tu as charlie, en posant un doigt sous sa waterline pour retenir les larmes de rire. c'était trop. beaucoup trop.
et vous vouliez boire ? vous n'en aviez même pas besoin.

jupiter crie à l'aide. alors tu tires charlie avec toi, main dans la main, pour aider à relever jupiter. toi d'un côté, charlie de l'autre, « excusez-nous, traction de t-rex, poussez-vous » que tu dis et tu en rigoles. si on ne vous avez pas vu... Ouais, non, impossible.
« c'était encore mieux qu'un épisode de danse avec les stars, ju', je te mets clairement un 10 » et tu tends tes dix doigts pour lui montrer son score. « on danse tous ensemble ? » plutôt qu'un chacun. « il le mérite, non ? » demandes-tu à charlie alors que tu reprends entre tes mains celles de tes meilleurs amis.

Le sacrifice qu’ils font à ton égard te touche – non, c’est faux, surtout si c’est pour te taper la honte la plus grande que tu n’as jamais vécu, là, en plein milieu d’inconnus qui tapent dans leur main comme pour te dire de continuer alors que tu es à terre.
Et alors que tu entends le traction de T-Rex en approche, tu ne peux que répondre, « T-Rex à terre, je répète, T-Rex à terre !! », la tête sur le sol, les fesses encore plus.
Mais Leina est là ; Leina est toujours là, pourquoi tu dis que c’est Charlie qui est toujours là alors que ce n’est qu’un traitre à son nom qui a accepté sans vergogne de t’envoyer à l’abattoir ? Et avec le sourire, en plus ???

Et te voilà de nouveau sur pied ; Leina, douce et merveilleuse Leina, qui propose que vous dansiez tous ensemble – comme le trouple que vous êtes, comme l’amour que vous partagez. Et dire que Charlie insiste sur le fait que tu n’as pas effectué la zumba – tu le jures, il veut se venger de quelque chose ou a décidé de faire son Charlie, ce soir. Comme toujours, en fin de compte. Dès qu’on peut te bully, il y a du monde, de toute façon. Pas que ça change réellement quoi que ce soit, maintenant que tu y penses…
« Notre amour vaincra toujours !! Tu n’arriveras pas à nous briser ainsi, avec ton désir maléfique de me voir danser la zumba !! » comment, cela n’avait aucun sens ? peu importe, vous n’étiez pas là pour avoir des discussions très philosophiques ; entre l’alcool et la folie passagère dû à l’ambiance de la fête, il était quasiment exclu que vous puissiez avoir des questions existentielles.

Et alors que tu vous commenciez à peine à vous trémousser avec Leina – parce que tu peux faire que ça, en réalité, sans gêner tes propres mouvements et gêner ceux des autres – tu laisses un cri strident s’échapper de ta bouche alors que la claque retentit ; et tu es sûr que tout le monde (ou presque, sans aucune exagération jamais) a pu entendre ce magnifique son de douleur. « Cha ??? T’es sérieux là ? » les larmes aux bords des yeux d’avoir subi une telle humiliation (ou plutôt, une douleur surprise, la honte était déjà loin), tu caresses la zone déchiqueté par ton meilleur ami. Ex-meilleur ami. Cela valait le coup d’être rétrogradé.

Mais tu n’as pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit d’autre qu’il baisse légèrement ton short pour montrer à Leina – montrer tes fesses, qu’elle a probablement plus que déjà vu avec tes essayages de ses strings. « Les gars…. » Pas comme si vos quelques voisins de danses vous regarder de manière très étrange. Pas comme si c’était habituel non-plus... « Je vous parle plus, l’abus est présent. » boudes-tu, bien décidé à ne pas lâcher. A ne plus leur adresser la parole alors que tu entends parler de trou-noir…
Sérieusement.
Tu le jures, ce sont les pires.
« Je consens uniquement à vos pardonner si vos embrassez mes deux étoiles qui gravitent autour du trou noir. » magnifique image, bonsoir. Tu étais sûr que ça plairait à Charlie – ou presque, pour peu qu’il explique à Leina comment fonctionner réellement un trou noir en prenant en exemple ton fessier.

une claque retentit, soudaine. elle résonne contre la musique. et toi, surprise, tu laisses échapper un cri. tu ne savais pas si tu avais à faire à une explosion ou réellement la force des biceps de charlie. impressionnée, tu notes pour toi-même de ne jamais embêter charlie. ou de ne jamais jouer à qui est le plus fort. parce que tu ne gagneras très clairement pas. ça devait faire mal ça, ça te fait un peu froncer le nez.
mais en même temps. ça te fait beaucoup rire. parce que le short à fleur à travers le costume de t-rex gonflable, c'est vraiment drôle. et vraiment inattendu. « moi qui avais espéré un string... » tu étais quelque peu déçue du manque d'audace de jupiter pour ce soir.
ou peut-être avait-il été déjà bien trop audacieux ? tu ne sais pas réellement.

il t'appelle pour te parler de tu ne sais trop quoi -l'alcool te monte un peu à la tête et la musique te rend sourde mais il parle de spectacle et toi, le divertissement, tu adores ça.
les fesses de jupiter aussi.
alors quand elles apparaissent devant toi, te voilà qui éclate de rire.
jupiter n'est pas heureux du tout de cela, il râle en haut, là haut, dans sa tête de t-rex. tu ne l'entends pas vraiment non plus, pour dire vrai. il est loin. mais tu éclates de rire. c'est trop. tu ne tiendras pas la soirée comme ça.

et jupiter qui parle d'étoile, tu fais l'offusquée, « à moi ! pauvre demoiselle ! tu demandes ça ! ah ouais !! » et tu ne te laisseras pas faire comme ça, parce que tes doigts viennent attraper la peau de ses fesses pour les pincer. déjà qu'il avait la trace de la main de charlie. « quelle horreur, plutôt embrasser une grenouille ! » et tu rigoles, « ou charlie. » clin d'oeil plaisantin, « un poil mieux que tes couilles... désolée ju' » et tu n'es pas désolée du tout.

Leina s’offusque – ça t’offusque, alors que tu sais très bien qu’elle les aime, tes fesses, surtout dans son string, surtout avec tes talons. « ah bah super, maintenant y a du racisme de fesse !! C’est pas ce que tu disais quand tu me demandais de prendre des photos sexy en string. » tu adores que les gens se retournent s’ils étaient un peu trop proche de vous – tu es un peu obligé d’hurler pour qu’ils t’entendent à travers la musique un peu trop forte – et l’alcool qui monte un peu chez eux, peut-être, avec la chaleur, l’excitation.
Au moins Charlie s’offusque moins que Leina, il semble accepter sa sentence, tu sentirais presque ses lèvres sur ta peau…
Et ce sont ses dents qui rencontrent ta fesse ; une douleur de plus à ajouter à la longue liste de trahison que tu venais de subir ce soir.
« mais j’y crois pas ! Leina d’abord, puis toi maintenant ! mais c’est quoi ces potes en cartons là ! » cela n’enlève rien au fait que tu as toujours le cul à l’air alors que tu te retournes pour les engueuler, comme des malpropres.
« je vous offre une partie intime de moi et vous la rejeter comme ça, aussi violemment ! cette trahison ne sera pas oublier. Jamais. »
Elle le sera, le lendemain même, mais ils n’avaient pas besoin de savoir ça.
« puisque c’est ainsi, je vais aller voir mon partenaire. Peut-être qu’il sera quelqu’un qui m’aimera à ma juste valeur ! » et tu t’en vas, comme un prince ; après avoir remonté ton caleçon, finalement, la trace des dents de Charlie sur une fesses.