Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
B L O O M into me
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !
l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps. l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie. et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement. vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore. et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle. auckland. juillet 2023, hiver. Lire la suite
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Au bref silence qu'avait instauré les premières notes de musique s'élevant dans la salle des fêtes, avait succédé les éclats de rire. Les premiers binômes s'étaient risqués sur la piste de danse sous les regards curieux et amusés des autres participants. La seconde partie de la soirée s'annonçait sous le signe de la danse. Aussi quand ce qui ressemblait à une seconde sorcière lui ravit son partenaire, Naoki ne s'interposa pas. Chacun était libre de passer les prochaines heures comme il l'entendait après tout. Qui était-il pour empêcher Philip de s'amuser ? Personne. Un simple inconnu. Et le japonais devait reconnaître que la vision du duo de sorcières l'amusait tout particulièrement. Dans la diversité des costumes représentés ce soir, apercevoir un tel binôme relevait de l'inattendu.
Sourire aux lèvres, Naoki se résolut à se servir un verre en attendant que son partenaire lui revienne. Peu désireux de consommer de l'alcool, il parcourut longuement le buffet du regard, jusqu'à jeter son dévolu sur une bouteille en apparence sans risques pour lui : la jolie couleur orangée qui dormait sous le verre laissant penser à un jus de fruits tout ce qu'il y avait de plus inoffensif. Le japonais s'en remplit un verre avant de se retourner en direction du cœur de la pièce, observant les danseurs. Dire qu'il avait réussi à perdre de vue le T-Rex, un petit miracle en soi. Tandis qu'il portait le gobelet en plastique à ses lèvres, son attention fut soudain attirée par une tache foncée sur son poignet, que le glissement de la manche de son kimono avait nonchalamment révélée.
Le liquide n'atteignit jamais ses lèvres. Le verre alla s'écraser au sol, répandant son contenu sur celui-ci, sans que son propriétaire ne réagisse pour autant. Horrifié, Naoki fixait désespérément le tatouage qui ornait à présent l'intérieur de son poignet, comme si cela permettrait de le faire disparaître à tout jamais. Tout mais pas ça. Pas encore. Le japonais mit quelques secondes à réaliser qu'il s'était retenu de respirer. Il ferma brièvement les yeux, espérant ne pas revoir l'élégante et étrange fleur qui marquait désormais sa peau. En vain. Naoki s'empressa de camoufler celle-ci en rabattant sa manche sur son poignet. Ce qui avait paru durer une éternité à ses yeux se résuma en réalisé à quelques secondes. Pourtant, lorsqu'il sentit quelque chose d'humide heurter sa chaussure, le japonais baissa les yeux pour découvrir la flaque qui s'élargissait à vue d’œil.
Ravalant ses excuses, le jeune homme ne perdit pas une seconde de plus pour venir s'accroupir, la main tendue en direction du gobelet orphelin, quand une autre surgit soudain dans son champ de vision. Quelqu'un avait visiblement eu la même idée que lui. Naoki releva la tête, prêt à s'excuser pour sa maladresse quand il s'interrompit. Un masque de lapin ? Ce n'était pas effrayant, plutôt mignon et pourtant... Le japonais n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui le dérangeait. Peut-être était-ce le fait qu'un tel masque n'avait rien à voir avec le thème de la soirée ? Ou alors parce qu'il faisait passer son porteur pour un pervers ? Allez savoir... Naoki mit plusieurs secondes avant de se reprendre, se raclant la gorge :
« Excusez-moi, il s'agit de mon verre... »
Puis après une brève pause.
« Vous ne sauriez pas où je peux trouver de quoi essuyer ça ? » finit-il par demander en désignant la flaque orangée.
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Lun 1 Nov - 16:30
Tu ne savais clairement pas ce qui te prenait d’un coup. Est-ce que tu avais pris le punch de trop après avoir quitté Leigh ? Tu en avais bien l’impression parce que quand tu aperçois Naoki au buffet (tu connaissais son costume et les cheveux vert et sa taille te convainquait que ce n’était pas Izumi si jamais il était à la fête), tu sembles le voir avec les lunettes roses de l’amour et le flou d’appareil photo qui t’empêche de voir ce qui se passent dans les angles les plus éloignés de ta vision. Tu as le cœur qui palpite un peu trop au point que tu sens les pulsations dans ton cou. Le pire restait cette envie irrépressible de te diriger vers lui en espérant y passer une partie de la soirée.
Tu secoues la tête, ne croyant même pas tes pensées.
Rationalisons, rationalisons, Charlie. C’est l’alcool. Définitivement l’alcool qui te rend trop joyeux, trop amical, trop…
Et tu es déjà arrivé au niveau de Naoki, et d’un inconnu au masque de lapin très laid, sans même t’en rendre compte, dans ce qui semblait une affaire de gobelet renversé. Aucune réflexion n’atteint ton cerveau quand tu attrapes une pile de serviettes en papier et que tu t’accroupis avec eux pour essuyer leurs bêtises. « Ah là là là in-cor-rigi-ble ! » Tu lances à l’attention du masque de renard avec un sourire. Tu ne savais plus s’il savait quel était ton costume, mais il devrait reconnaitre ta voix pour l’entendre beaucoup trop souvent à l’appartement. Ni une ni deux, l’essuyage était terminé. En même temps tu avais pris une GROSSE pile de serviettes.
L’autres personne se relève avec toi. « Désolé. » Tu ne savais même pas qui avait commencé mais tu t’en foutais. « Attends, j’te sers un verre. » Ce que tu fais rapidement en pensant très fort allez zhou, va-t-en stp. Ce que le gars ne tarde pas à faire, en râlant un peu. « Encore désolé ! »
Ouf.
« Tu avais pris quoi avant de tout mettre par terre ? »
Tu sers deux autres verres même si t’es pas sûr de ton coup, un peu anxieux même, mais tu savais à peu près le cacher. Tu te tournes vers Naoki, lui tend son verre avec un grand sourire, puis poser les serviettes usées en boule quelque part sur la table.
« Qu’est-ce que tu fais tout seul ? Tu n’as pas de partenaire de soirée ? » Tu sirotes ton verre, autant le boire doucement, tu es suffisamment pompette pour l’instant. Même au point que ton cerveau de joue clairement des tours. Stupide brain.
« D’ailleurs ça va, tu n’as pas trop pourri ton kimono ? Ça serait dommage, il est plutôt joli et en plus il te va bien. »
Nouvelle gorgée de boisson. Tu te sens tellement anxieux que ton aise est à la limite de l’artificiel. Mais pas grave, il n’y a que toi qui le sait.
Allez Cha, on fait la conversation. Mais qu’est-ce que tu pouvais bien lui raconter ?
« T’as vu Jupiter sur la piste de danse tout à l’heure ? J’ai failli mourir de rire, il était trop ridicule. » Tu te tournes vers le japonais. Dommage, avec le masque tu ne pouvais pas voir ses expressions, et tu avais un peu peur de l’ennuyer. « T’es déjà allé faire un tour sur la piste ? » Tu te rends compte ce que tu viens de dire et tu te dépêches de te rattraper. « C’est pas une invitation hein. Juste de la curiosité. »
Ok stop Cerveau faut que tu arrêtes de parler maintenant. Stop.
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Lun 1 Nov - 22:37
Sa question ne trouva pas de réponse. Au lieu de cela, une voix étonnamment familière s'éleva, proche de ses oreilles. Naoki écarquilla les yeux en dévisageant l'individu qui se cachait derrière le masque de lapin. Cette voix... Ce ne pouvait pas être... ? En même temps, venant de lui... Quel dommage qu'il n'avait pas son attention portée sur le visage de l'autre à l'instant où la voix avait retenti. Peut-être que s'il avait vu ses lèvres remuer... Du mouvement à ses côtés lui fit soudain tourner la tête. Le japonais se sentit de plus en plus désolé de contraindre autant de monde à se préoccuper ainsi de sa maladresse. Mais cette fois, les excuses ne franchirent pas ses lèvres. Malgré le maquillage qui colorait ses traits, impossible pour lui de ne pas reconnaître Charlie. Il avait que trop souvent entendu la voix de ce dernier au sein de l'appartement pour ne pas déceler son faciès par-dessous les couches de couleurs diverses. De toutes les personnes participant à l'événement, il fallait que ce soit lui. Pourquoi fallait-il que ce soit lui ?
Son attention soudain étonnamment toute absorbée par les allées et venues des serviettes dans la flaque orangée, absorbant celle-ci en quelques secondes, Naoki se redressa également en voyant les deux autres faire pareil du coin de l’œil. A ce instant, il mourrait d'envie de disparaître sous terre et se surprit presque à espérer que le sol s'ouvre sous ses pieds pour lui offrir cette possibilité. La question accentua encore davantage son sentiment de culpabilité et il balbutia vaguement le nom d'un jus de fruits. Pas certain que Charlie ait compris que que ce soit de sa réponse avec la musique qui régnait dans la salle des fêtes. Sans se décourager pour autant, il leur servit deux verres, son choix ayant probablement été guidé par la couleur de la flaque qu'il venait d'essuyer. A tous les coups, l'autre allait lui faire une remarque sur sa maladresse, rire de celle-ci. C'était bien son genre après tout.
« Mon partenaire ? Oh... Si bien sûr, je l'ai retrouvé. Mais on est venu lui proposer d'aller danser je crois. » se justifia-t-il en reportant son regard sur la piste.
A vrai dire, il n'en était pas trop sûr. Une personne avait bien abordé Philip. Pour le reste, le japonais n'avait pas cherché à protester, conscient de ne pas être d'une compagnie des plus agréables. Et dans le fond, si l'autre avait trouvé le courage de proposer à la petite sorcière de danser avec lui, cela convenait parfaitement à Naoki. Il ne s'imaginait pas un seul instant à se déhancher lui-même au milieu de tous ces inconnus. Et toi alors ? Tu n'es pas en train de faire l'idiot avec Jupiter ? Ou même Leina ? Tous les trois, vous devez être des habitués de ce genre de soirée...
« Quoi ? »
Cela lui avait échappé. Avait-il bien entendu ? Etait-ce un compliment ? Non... Sans doute que ses oreilles devaient lui jouer un tour.
« Euh, merci... Ton déguisement est pas mal non plus. »
Sans doute que sa répartie manquait un peu de sincérité mais le japonais avait l'esprit ailleurs. Il se retenait de vérifier si la marque florale se trouvait toujours à son poignet. Sa vision le hantait et il avait même l'impression que la surface de sa peau le démangeait à cet endroit. Comme une brûlure. Ou alors ce n'était que son imagination, rien de plus. Malaisant silence qui s'installa entre eux malgré le bruit ambiant qui les enveloppait. Le japonais était à des kilomètres de suspecter la raison derrière l'approche de Charlie. Surtout que ce dernier s'obstinait à vouloir relancer la conversation alors que lui-même gardait ostensiblement les lèvres accrochées au bord gondolé du gobelet en plastique.
« Non, je l'ai perdu de vue au cours de la soirée... »
Dire qu'il s'en était félicité sur le moment. A présent, il regrettait de n'avoir pas eu l'occasion de voir ce spectacle O combien ridicule, il n'en doutait pas – contrairement au fait que l'on puisse réussir à danser prisonnier d'un tel costume – lequel l'aurait peut-être dissuadé de porter le verre à ses lèvres puis de remarquer le tatouage... Naoki était certain de ne pas l'avoir sur lui avant de partir pour la salle de fêtes. Cela voulait dire que la personne se trouvait dans la pièce ? Comment savoir ? Comment s'en assurer avant que l'irréparable ne se produise ? Il n'entendit pas l'invitation déguisée de Charlie à aller danser, ni même la tentative de ce dernier pour se rattraper et éviter de se faire griller dans la seconde.
« Désolé, je ne me sens pas bien. » Mensonge. « Je vais prendre l'air. » Et très probablement rentrer aussi. « Tiens, tu n'auras qu'à le finir, je n'y ai pas touché. Merci pour les serviettes. » ajouta-t-il en lui tendant le verre.
Sans même attendre de réponse, le japonais l'abandonna sur place. Que son interlocuteur accepte de se saisir du verre lui importait peu. S'il refusait, le récipient de plastique trouverait sa place sur la table du buffet à défaut du sol. Une fois suffisait. Évitant de son mieux danseurs et participants, Naoki se fraya un chemin à travers la salle des fêtes jusqu'à gagner une porte de service. Il ne perdit pas une seconde de plus et l'ouvrit. L'air tiède de ce début de soirée lui fouetta immédiatement le visage et il regretta que les températures n'aient pas descendu davantage. Le japonais fit quelques pas à l'extérieur, ôtant son masque qui réduisait sa vision. Si la chaleur persistait en cette fin d'année, la luminosité avait quant à elle décliné à cette heure de la journée. Du bruit dans son dos le fit sursauter et il se retourna pour apercevoir la silhouette de Charlie qui se découpait dans la lumière de la porte.
« Charlie ? » La surprise céda bien vite la place à l'agacement. « Pourquoi tu m'as suivi ? Tu n'as pas un ou une partenaire à faire danser ce soir ? »
Et qui te fasse oublier jusqu'à mon existence pour quelques heures.
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Mer 3 Nov - 22:22
Naoki était glacial. Tu en avais un peu l’habitude, mais ce soir, tu avais l’impression que c’était pire. Peut-être y étais-tu devenu plus sensible, comme cela t’importait un peu ce que Naoki pensait de toi. Définitivement, il y avait quelque chose qui n’allait pas chez toi. Tu as l’impression de flotter comme la première fois où tu as apprécié quelqu'un à ce point, au lycée. C’était ton partenaire de chimie. Ce n’était pas resté longtemps, tu t’étais pris un rejet en bonne et due forme dès que tu avais eu l’occasion de tout avouer. Tu pouvais aussi penser à cette fille avec qui tu étais sorti l’espace de quelques mois au début de la fac.
Tu te souviens de ces sensations pendant que Naoki se mure dans le silence ou derrière des réponses courtes sans envie particulière de poursuivre la conversation. C’était définitivement pareil qu’au lycée, pareil qu’à l’université. Tu fermes les yeux quelques secondes quand ton cerveau nomme enfin ce que tu cherchais désespérément à rationaliser depuis tout à l’heure.
Tu étais définitivement amoureux.
Mais tu n’as pas le temps de tergiverser sur la question ni laisser tes pensées réfléchir beaucoup trop, Naoki te quitte en te collant son verre dans les mains, te dit qu’il ne se sent pas bien et tu le regardes fuir vers une issue. Ta gorge se serre. Tu ne le laisseras pas t’échapper si facilement. Tu veux au moins t’assurer que ça va. Tu poses les verres sur la table et te lance à sa poursuite. Tu esquives les invités, les yeux rivés sur la porte qui se referme derrière le kimono.
Tu pousses la porte, passes la tête au dehors. Il est surpris, te parle un peu comme un chien en voulant esquiver ta présence, et tu soupires. Tu cales la porte, entrouverte avec un pavé qui traine non loin.
« J’ai quitté ma partenaire il y a un moment. Elle est très sympa. C’est une fleuriste. » Tu avais même laissé le bouquet de fleurs aux vestiaires. Il ne faudrait pas que tu les oublies en fin de soirée. Ton ton est un peu moins guilleret qu’il y a quelques minutes. Tu observes le visage de Naoki. Tu étais quand même plus à l’aise quand tu pouvais voir le visage des personnes à qui tu parles. A ton tour, tu laisses tomber le masque, que tu gardes dans ta main.
L’air de la nuit, frais par rapport à la chaleur humaine de la salle des fêtes, te fait du bien. Tu as l’impression que ton alcoolémie descend mais tu savais que ce n’était qu’une illusion. Et toute façon, tu n’étais pas encore atteint au point de te rouler par terre. Tu lèves les yeux au ciel. Tu inspires lentement, expire plus longtemps. Tu sens le poids de cette boule dans ton abdomen diminuer un peu, même si ce n’est pas assez. Tu restes silencieux, profite de l’atmosphère qui te parait fraiche sur ton maquillage.
Ta gorge te gratte étrangement. Tu la râcles un peu, brisant le silence entre vous.
Il y a quelque chose qui te gêne.
« Je veux juste m’assurer que ça va, c’est tout. Tu ne me facilites pas la tâche. » Tu dis finalement, calmement. Tu souris un peu vers Naoki. « Mais j’ai quand même l’impression de me prendre un blizzard à chaque fois que j’ouvre la bouche. C’est pas très agréable, même si je suis bien couvert. » Même si Naoki ne t’appréciait pas, ce n’était pas une excuse pour avoir ce comportement qui maintenant te blesse, un peu.
Et cette chose qui te démange. Tu te râcles encore la gorge, concentré, pas vraiment sûr de l’origine de cette gêne que tu cherches tant de bien que mal dans tes souvenirs. Tu t’excuses auprès de Naoki, lui tourne le dos, t’éloigne un peu. Tu veux en finir. Et tu mets ta main devant ta bouche. Tousse. Une légère odeur te chatouille les narines, assèche ta bouche. Tu insistes. Ça finit par sortir. C’est plat contre ta langue. Tu ne reconnais pas cette texture que tu tiens maintenant entre tes doigts.
Tu pâlis.
Putainputainputainputain
Un pétale, violet.
Tu paniques.
Et tu restes planté là, sans rien faire, pendant une trentaine de secondes, les yeux rivés sur le symptôme qui te terrifie. Une sueur froide coule le long de ton dos. Tu repenses à la conversation que tu avais eu avec Leina plusieurs mois auparavant. Maintenant que cela t’arrivait, tu étais terrorisé. Cela n’avait jamais eu le temps, et là, l’angoisse est beaucoup trop soudaine, beaucoup trop forte.
Tu n’arrives pas à gérer.
Tu essuies ta main sur ta robe, un peu vite, un peu trop fort. Ton sang pulse contre ton cou. Tu t’éloignes un peu plus, oublie la présence de Naoki dans la ruelle et essayes de te relaxer par la respiration. Mais ton souffle est trop court Tu manques d’air beaucoup trop vite. Et tu laisses ton corps glisser contre le mur derrière une pile de cartons. Tes mains se lient dans ta nuque quand tu relèves les jambes et pose ton front sur tes genoux. Tu souffles, irrégulier. Tu as l’impression que ton cœur va sortir de ta poitrine et tu essayes de relativiser en te disant que c’est impossible.
Et tu te remets à tousser.
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Lun 8 Nov - 12:04
Pourquoi avoir quitté sa partenaire s'il appréciait sa compagnie ? Naoki ne savait pas s'il avait du mal à comprendre la logique dans les propos du plus jeune en raison de son malaise suite à l'apparition de la marque florale sur l'intérieur de son poignet ou si son interlocuteur se révélait véritablement incohérent pour une raison qui lui échappait complètement. Bien évidemment, il n'avait pas conscience du trouble dans lequel flottait Charlie à la découverte de ses sentiments et était même à les lieues de le supposer venant de ce dernier. Avant qu'il n'ait le temps de recommander au plus jeune d'aller la retrouver au plus vite, que sa compagnie à lui serait bien moins agréable que celle de la fleuriste, Charlie reprit la parole. En entendant les premiers mots qui franchirent les lèvres de ce dernier, le japonais se sentit coupable. Avec un peu de recul, il devait reconnaître que le plus jeune ne s'était pas montré moqueur comme cette fois-là avec la fameuse chaussette, il lui avait même apporté son aide comme le ferait un ami. Naoki s'en voulut presque, réalisant qu'il s'était révélé plus qu'impoli dans les minutes qui avaient suivi l'intervention de Charlie. L'espace d'un bref instant, le japonais songea même à lui révéler la raison de son malaise mais l'autre ne lui en laissa pas le temps.
Un blizzard hein ?
Son regard se fit fuyant. Il ne voulait pas lire la déception dans les yeux de son interlocuteur. Ni même le sourire que ce dernier lui adressait malgré tout. Il avait le sentiment de ne pas le mériter compte tenu de son attitude blessante à l'égard du plus jeune.
« Je suis désolé... »
L'envie de remettre son masque le démangeait mais il savait aussi que le geste paraîtrait encore plus étrange aux yeux de Charlie. Comme une nouvelle tentative pour le fuir.
« Je ne t'ai même pas remercié pour la flaque... C'était impoli de ma part... »
Et maintenant ? Lui communiquer la raison derrière son attitude ? Naoki hésitait. Il ne voulait pas inquiéter ou parler de ce genre de choses.
« Excuse moi. »
Un premier raclement de gorge retentit. Bientôt suivi d'un autre et encore un autre. Interpellé, le japonais se résolut à reporter son attention sur son interlocuteur.
« Charlie... ? »
S'ils s'étaient trouvés près du buffet, sans doute aurait-il pensé que le plus jeune avait avalé de travers. Voyant que la toux ne passait pas, Naoki se résolut à faire un pas en avant.
« Charlie, est-ce que ça va ? »
La toux a cessé mais aucune réponse ne lui parvint pour autant. L'intéressé te tournait toujours le dos, étrangement silencieux. Cela ne lui ressemblait pas. De plus en plus inquiet, Naoki s'approcha de son interlocuteur, tendant la main pour la poser sur l'épaule de ce dernier, histoire de lui rappeler sa présence si besoin. Mais ses doigts n'atteignirent jamais leur destination. La silhouette de Charlie se déroba sous son geste, s'agitant brusquement avant de s'éloigner sans un mot. A présent, le japonais en était certain : quelque chose n'allait pas. Il en oublia même la marque à son poignet et passée la surprise de voir le plus jeune dans cet état, Naoki lui emboîta le pas. Prudemment, il le rejoignit, stupéfait de le découvrir dans cette position. Il ouvrit la bouche, la referma, renouvela l'expérience sans trouver les mots pour autant. Il se sentait ridicule d'essayer de réconforter Charlie. Ils ne se connaissaient pas assez. Combien de fois avait-il esquivé leurs soirées à trois ? Que savait-il réellement de son interlocuteur ? Pas grand-chose. Rien en réalité.
« Charlie ? Est-ce que... tout va bien ? » finit-il par demander maladroitement.
Même ces quelques mots sonnaient de manière pathétique à ses oreilles. La réponse, il la connaissait déjà. Le plus jeune n'allait pas bien, c'était une évidence.
« Est-ce que je peux faire quelque chose ? »
Peut-être avait-il trop bu lors de la soirée ? Ce ne serait pas la première fois après tout. Le trio infernal était des habitués des soirées arrosées même si d'après les dires de Charlie, il demeurait celui qui s'en sortait le mieux avec l'alcool.
« Tu veux que je te ramène de l'eau ? » tenta-t-il malgré tout.
A défaut d'un médicament pour faire passer le malaise, il pouvait au moins lui rapporter un verre d'eau pour l'aider à se sentir mieux.
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Sam 13 Nov - 21:46
Tu entends ton cœur pulser dans tes oreilles. Ce boum boum incessant, cette frappe à ton cou te rendrait presque fou. Tu focalises ton attention dessus. Impuissant, ton esprit se vide comme la réalité disparait et tu subis ce battement sans trouver le moyen de le ralentir.
Cela te file la nausée.
Tu expires longuement le peu d’air que tu arrives à respirer. Tu as chaud. Tu as froid. Et d’un geste tu arraches la perruque de ton costume. Ton front est aussi trempé que ta nuque quand tu relèves la tête et tu essuies ton visage brûlant avec le haut de ta robe sans même faire attention au maquillage que tu transfères sur le tissu.
Le pire de la crise était passée.
Ton esprit revient, ta respiration est moins erratique mais ton cœur bat toujours aussi fort au milieu de tes poumons. Ton cerveau quitte le grand vide dans lequel il s’était réfugié. Ton visage reprend un peu de couleurs. Pendant quelques instants, tu sembles perdu, tu avais oublié que tu avais vainement tenté de te cacher car tu remarques le visage inquiet de Naoki près de toi.
Est-ce que tu vas bien. « Je pète la forme. » Sarcasme évident de cette voix irritée par la toux et accompagné d’une tentative de sourire, clairement forcé. Ce n’était pas dans ton habitude de te montrer dans un moment de faiblesse. Tu détestais ça. Ça fait chier tout le monde, toi en premier. Et peut-être qu’il y avait aussi un zest d’orgueil dans tout ça. Jupiter et Leina ne t’avait jamais vu comme ça, et c’est Naoki qui en subit le privilège. Comme à ton habitude, tu ferais passer ça avec toute la dérision dont tu pouvais faire preuve dans ces moments-là.
Ton sourire est fatigué quand Naoki tente de t’apporter de l’attention, maladroite certes, mais elle te faisait presque plaisir, si ta fierté n’était pas plus grande encore. Ces dernières minutes t’ont semblé une éternité et elles t’avaient épuisé. Tu secoues la tête. Non. Tu ne veux rien. Tu veux juste rester tranquille. Gamin, tu faisais ce genre de crise, pas souvent, mais cela arrivait. Tu as toujours géré ça tout seul : tu allumais la lumière de chevet et prenait un livre en attendant que cela passe. Etrangement, peut-être que tu voulais savoir ce que cela faisait d’avoir quelqu’un pas loin.
Tu l’invites à venir à côté de toi sur le bitume. Je veux juste de que tu restes un peu. Ces mots inhabituels de ta part sont bloqués dans ta gorge alors que tu n’avais qu’une envie, c’est de fuir dans ton appartement pour être seul. Elle te fait un peu mal cette gorge et tu te dis que tu n’avais pas été très malin de forcer ainsi l’apparition de ce pétale qui t’avait mis dans cet état.
Et tu imagines ce que ce serait plus tard, quand cela empirerait.
Il fallait absolument que tu enterres ces sentiments, loin, profond dans ton cerveau pour ne plus y penser, les oublier, et peut-être que cela te guérirait. Tu étais certain que beaucoup avaient essayé, et tu étais presque sûr que cela ne marcherait pas. Dans l’espoir que cette probabilité ne soit pas de 100%, tu tenterais. Peut-être que pour toi, cela fonctionnerait.
Mais tout ça, c’était pour ton toi du futur de demain. Là maintenant, tu étais exténué.
Tu fermes les yeux et appuyant ta tête contre le mur. Ton souffle est un peu plus calme et tu peux enfin respirer correctement par le nez. Et l’odeur de lavande venant de tes poumons te chatouille les narines et tu éternues, une fois, deux fois, trois fois dans ton coude.
Tu expires, longuement, tu as l’impression que ton rythme cardiaque devient moins irrégulier, du moins, tu ne le sens plus aussi fort. Et tu as le goût de lavande dans ta bouche et tu as l’impression qu’elle avait effacé ton haleine de bière.
« J’emprunte ton épaule deux secondes. Promis, après, je te laisse tranquille et je rentre. »
Et tu laisses glisser ta joue sur son épaule, dans un premier contact physique entre vous. Ce n’est pas très confortable, mais tu appréciais simplement de l’avoir près de toi. Et de le savoir contre toi.
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Dim 14 Nov - 15:59
Je pète la forme. Le sarcasme enrobait la moindre des syllabes composant ces quelques mots qui lui étaient adressés. Naoki l'encaissa sans rien répondre. Lui-même avait trouvé sa question idiote compte tenu de la crise de toux dont avait été pris le plus jeune. Il était évident que ce dernier n'allait pas bien mais le japonais n'avait pas trouvé d'autre manière de manifester sa sollicitude. Sollicitude qui avait rapidement mué en inquiétude sincère en voyant que l'état de Charlie ne s'améliorait pas. Alors le jeune homme multiplia les tentatives pour lui venir en aide malgré tout. Malheureusement pour lui, aucune d'entre elles ne s'avéra utile et Naoki était sur le point de proposer d'aller chercher Jupiter ou Leina au choix, conscient que ces deux-là sauraient certainement mieux y faire que lui.
Ses lèvres s'ouvrirent une nouvelle fois mais demeurèrent muettes devant l'invitation de Charlie. Surpris, le japonais s'exécuta cependant sans protester, trop heureux d'obtenir un signe encourageant de la part de son interlocuteur. Son regard se posa sur le plus jeune à chaque nouvelle toux qui agitait ce dernier. L'espace d'un instant, il fut tenté de lui demander s'il fumait pour tousser autant, à s'en faire cracher les poumons. Sur le point de renouveler sa proposition d'aller lui chercher quelque chose à boire pour apaiser sa gorge, laquelle devait être en feu, les mots de Charlie l'interpellèrent. Mais avant qu'il n'ait le temps de réagir, la joue du plus jeune allait trouver son épaule, le forçant à demeurer immobile.
« Ce n'est rien, ça ne me dérange pas... »
C'était la moindre des choses qu'il pouvait faire pour lui non ? Prêter son oreille ou son épaule, quelle différence cela faisait ? Ils restèrent ainsi, sans bouger, pendant de longues minutes. De la porte restée entrouverte, leur parvenaient les bruits de la fête qui se poursuivait. Sans eux. Et curieusement, cela ne semblait déranger ni Charlie, ni lui.
« Au fait... Merci de n'avoir rien dit. Pour mon tatouage. C'était sympa de ta part. »
L'odeur lui parvint progressivement à mesure qu'il parlait. D'abord légère, presque subtile, balayée par celles de l'extérieur, de la nuit, elle gagna en assurance, s'affirmant jusqu'à envahir ses narines. Pour autant, Naoki ne comprenait pas d'où celle-ci pouvait bien provenir. Il crut que ses sens lui jouaient un tour et voulut s'en assurer auprès de son interlocuteur. Comment une telle fleur pouvait-elle se trouver dans le coin ?
« Tu ne trouves pas que ça sent la lavande ? »
Le temps poursuivit sa course et le japonais en avait perdu la notion, ne sachant pas depuis combien de minutes, ils demeuraient ainsi. Non pas que cela le dérangeait mais ils risquaient peut-être d'attraper froid, après avoir connu la chaleur étouffante de la salle des fêtes. Et si Charlie était déjà malade, il était plus prudent de ne pas aggraver son état.
« Tu es sûr que tu ne veux pas que j'aille chercher Jupiter ou même Leina ? Tu ne peux pas rester comme ça dans ton état Charlie. » Puis après une hésitation. « Tu veux rentrer ? Je te raccompagne. J'étais sur le point de partir quand tu m'as rattrapé après tout. »
Se disant, il se relevait déjà, tendant la main à son interlocuteur pour l'inviter à en faire autant.
« Je nous appelle un taxi, ne bouge pas. » ajouta-t-il en sortant son téléphone pour commander une course en quelques clics via une célèbre application, sans même réaliser que plus aucun jeune de la génération de Charlie n'employait ce terme. « Tu préfères aller chez toi ou à l'appart ? »
Ambiguïté bonjour !
Invité
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Dim 14 Nov - 20:08
Ça ne le dérange pas. Tant mieux. Il n’avait pas le choix. Tu étais plutôt soulagé qu’il décide de rester un peu malgré toute la froideur qu’il avait pu manifester avant que la crise d’angoisse ne t’emporte. Tu as toujours l’estomac noué, compressé derrière tes côtes, mais cette gêne ne disparaitra progressivement que dans quelques jours. Avec un peu de chance, après-demain ça ira mieux. Les minutes t’ont semblé des secondes et Naoki te remercie pour n’avoir rien dit sur son tatouage. Tu soupires, calme, les yeux toujours fermés. « C’est normal. Et puis, je t’ai promis que je ne dirais rien. »
Le goût de la lavande est encore perceptible sur ta langue et tu espères que c’est assez subtil pour que Naoki ne le remarque pas. Pourquoi avait-il fallu que ce soit l’une des plantes les plus odorantes du monde. Il faudra que tu trouves un moyen de masquer cette odeur. Tu penses à tes bonbons à la menthe, des bains de bouche, changer de dentifrice. Tu penses même à la cigarette et tu te dis que quitte à ce que tes poumons soient niqué, autant cramer les fleurs avec.
Mais non. Naoki l’avait clairement senti.
Tu te crispes à sa question, relève ta tête pour ne plus le toucher, pour ne plus qu’il sente la tension de ta mâchoire contre son épaule. « Non. » Tu réponds simplement sans même chercher à humer l’air ni à faire une blague comme tu aurais pu normalement le faire. Tu es gêné qu’il ait réussi à le sentir et tu espérais qu’il ne fasse aucun rapprochement avec toi et ton changement soudain de comportement.
Ni avec la marque qui était sans doute apparue sur le poignet de Naoki.
Ton cœur refait un bond. L’adrénaline remonte ta colonne vertébrale La seule pensée de cette marque sur le corps du Japonais associée à l’odeur de lavande te retourne l’estomac.
Tu as à nouveau la nausée.
C’est rien. Il suffit d’oublier. Ça passera, c’est juste physiologique.
Mais la peur te prend à nouveau, moins forte qu’avant. Ton cœur se remet à accélérer malgré tes tentatives de rationaliser la situation. Tu ne voulais certainement pas montrer que tu allais à nouveau mal.
« Non… » Ta voix en trémolo te trahis. Tu t’insultes intérieurement en te râclant la gorge. « Ça va aller, il suffit de les prévenir. » Ils se foutront juste de ta gueule demain, mais tu leur rendrait bien. « Ça va, j’aurais pu rentrer tout seul. (à pieds) » Que Naoki ne se force pas à partir pour toi. Tu oublies un instant que le garçon n’était pas très fêtard et que c’était déjà bien qu’il soit venu.
Il t’aide à te redresser et tu jettes un coup d’œil inquiet vers son poignet. Tes jambes n’ont presque plus de force mais tu te retiens de t’adosser au mur.
Ça va. Ça va.
Tu te penche pour attraper la perruque de ton costume, passe une main dans les cheveux collés sur ton front et la nuque. Sa dernière question te fait sourire, malgré ton état.
« Oh si tu me proposes chez toi, je ne dis pas non, Coquin. » Tu le taquines. « Tu ne me fais pas dormir dans la douche hein. » Non, tu irais dans le lit de Jupiter de toute façon. Ou sur le canapé. Mais le lit de Jupiter serait moins suspect. On ne s’attendrait pas à te trouver ailleurs que sous ses draps.
Tu soupires profondément, espérant faire passer le nœud de ton estomac. Ça te soulage enfin et tu t’éloignes un peu pour pouvoir le faire sans Naoki à côté, le temps d’attendre le VTC. Cinq minutes ne sont pas assez longues pour te soulager entièrement et tu grimpes dans le véhicule après avoir poliment salué le conducteur. Heureusement, la coloc se situait dans le même quartier et le trajet à cette heure de la nuit est calme.
Tu restes silencieux tout le trajet, profitant de la vitre pour y appuyer ta tête. Ton cerveau ne fait qu’un tour quand tu réalises. Tu avais oublié le bouquet de fleurs. Celui que ta partenaire t’avait offert. Tu attrapes ton téléphone, écrit un message à votre groupe commun pour que Leina ou Jupiter y pensent. Tu avais peu d’espoir mais cela valait le coup d’essayer.
Vous arrivez dans l’appartement vide. Tu vires tes baskets, les chaussettes, la robe en traversant le salon (Naoki t’avait déjà vu en boxer de toute façon). Tu jettes la robe dans la chambre de Jupiter au passage et tu t’enfermes dans la salle de bain. Tu avais besoin de souffler, de retirer tout le maquillage, de laver les sueurs froides qui ont ruisselé sur ta peau et dans tes cheveux. Tu profites de l’eau chaude en te disant que cela te ferait du bien. Et tu ne penses à rien d’autres qu’à essayer d’aller mieux.
Quand tu ressors dans un t-shirt que tu laisses constamment là et dans un jogging de Jupiter, ton visage est fatigué, moins expressif qu’à ton habitude.