Gilean Davies
As they laughed I wanted to join, but I forgot the tune and felt awkward so...
✿ Nom : Davies.
✿ Prénom : Gilean.
✿ Date & Lieu de naissance : Le 24 Novembre 1992 à Auckland.
✿ Âge : 29 ans.
✿ Nationalité : Néo Zélandais.
✿ Origines : Néo Zélandaises.
✿ Orientation sexuelle : Pansexuel.
✿ Statut civil : Célibataire.
✿ Statut social : Moyen.
✿ Profession | Études : Boulanger.
✿ Groupe : Heart of stone.
✿ Nom de la fleur : Lycoris rouge.
✿ Ce qu'il préfère chez lui, physiquement ou non ? : Ses yeux, l'hétérochromie attire l'attention et lui sied plutôt bien. Il aimait son rire, avant.
✿ Son moment de la journée préféré ? : 7h du matin, lorsque les premiers clients entrent dans la boulangerie, se remplissant les poumons de l'odeur du pain frais.
✿ Est-ce qu'il a une passion dont il ne parle pas ? : Les jeux vidéos. Il est trèèèèès mauvais mais il adore les FPS.
✿ Plutôt du genre à s'endormir directement ou à se faire trois films dans sa tête avant ? : Ses journées sont bien remplies alors tout juste la tête a-t-elle touché l'oreiller qu'il s'endort comme un bébé.
✿ Comment est son écriture ? : En cursive, terriblement brouillon, les lettres s'entassent sans ordre et il en échange parfois l'une ou l'autre. Mais il écrit en scripte lorsqu'il veut vraiment être compris et là, on pourrait croire à un texte imprimé.
✿ Gaucher, droitier, ambidextre ? : Ambidextre terriblement habile. En boulangerie, il faut savoir se servir de ses deux mains.
✿ Quelque chose qu'il ne supporte pas ? : Les fruits de mer. Ca pue, c'est gluant, ça sent la mer. Non, vraiment, il ne supporte pas les fruits de mer. Ah! Sauf la bisque de homard.
✿ Est-ce que sa vie actuelle lui plaît ? : Il n'est pas comblé, mais il n'est pas malheureux. Il n'a peut être plus la capacité d'aimer mais ça ne veut pas dire qu'il n'en n'est pas triste pour autant.
I can never know if they lie, I have to watch their lips so closely I can never see their eyes.
Bienveillant – Curieux – Nerveux – Doux – Timide – Loyal – Impatient – Nonchalant – Serviable - Généreux - Effacé - Humble - Rêveur - Prudent – Peu sûr de lui – Rancunier – Tactile – Chaleureux – Imposant – Pas toujours honnête - Appliqué - Indécis - Jaloux – Protecteur – Tendre – Secret
Il est un livre dont on aurait oublié des mots ici et là, qui ne ferait parfois aucun sens mais qu’on aurait tout de même envie de lire. Une présence tout autant rassurante, familiale, aussi chaude qu’un feu dans l’âtre un soir de Janvier particulièrement piquant qu’une menace froide et sans partage si l’on menace ce à quoi il tient. Il aurait la réputation d’un homme calme et gentil, toujours prêt à donner un panier garni à une personne dans le besoin se présentant à la boulangerie dans l’espoir d’obtenir de l’aide. Il serait connu pour ses sourires doux et ses airs de pacificateurs, préférant taire ses mécontentements plutôt que d’entrer en conflit pour des broutilles, on ne l’a d’ailleurs jamais vu s’énerver avec d’autre pour des raisons personnelles. Il serait aussi celui qui viendrait à l’esprit lorsqu’on imagine une main réconfortante sur le bas du dos ou une douce étreinte après une peine de cœur puisqu’il passe son temps à laisser traîner ses mains sur ses proches à la moindre occasion, avide de chaleur humaine.
Mais il parait qu’il toise froidement ceux qui menacent son bonheur et ceux qui le composent, refusant de céder face à quelqu’un qui pourrait faire du mal à ses proches. On dirait aussi qu’il a le secret tenace et que personne ne sait exactement tout ce qui est à savoir de lui puisqu’il se contente souvent de sourires énigmatiques. Et il y a la rumeur qui dit qu’il lancerait parfois des regards envieux aux groupes d’amis qui rient sans un souci, révélant leurs gorges vulnérables comme une provocation. Il y en a même qui le penseraient désinvolte, incapable de s’impliquer totalement, de se passionner corps et âme.
NB: Gil est sourd, mais pas muet! Il a perdu l’ouïe il y a un an et demi suite à un accident de voiture mais a été habitué à parler tout au long de sa vie. Sa voix se teinte parfois de trémolos maladroits puisqu’il ne s’entend plus et il rit de façon dissonante, enfin... quand il rit. On pourrait penser qu'il cache si bien sa 'récente' surdité que personne n'est au courant mais les rumeurs ayant suivi son accident se sont répandues comme une traînée de poudre et presque tout Auckland sait. Il n'a pas du tout honte de cette déficience. Il a juste honte des écarts de sa voix autrefois grave, douce et très appréciée, ce qui fait qu'il l'utilise de moins en moins s'il a le choix.
1m97 – 99 kg – Cheveux noirs, courts, avec un undercut au dessus de l’oreille - Yeux vairons. Le gauche est marron, le droit bleu - Cicatrice sur le front, l’oeil et la joue droite – Bien bâti, musclé, pas trop – Style vestimentaire maladroit, sauf pour les vestes – Porte souvent des casquettes – Nez droit, lèvres pleines – Constellation de grains de beauté sur le dos – Pas de tatouages – Oreille droite percée, il porte un cristal bleu pendant - Mâchoire prononcée, forte – Cicatrices de brûlures aux deux jambes
LE TITRE DE TON HISTOIRE
Mes premiers souvenirs sont ceux de mon père, plié au-dessus de la cuvette des toilettes, secoué par les hauts-le-cœurs annonciateurs d’une maladie encore bien trop méconnue, encerclé par une myriade de Gypsophiles tachés de carmin. Il me regardait du coin de l’oeil et tentait de rassurer le gamin de cinq ans que j’étais entre deux terribles quintes de toux, comme si j’étais assez stupide pour y croire. A ce moment-là, il y avait encore une étincelle chaude dans ses yeux marrons, comme une étreinte muette qui se plongeait sans réserve dans le bleu glacé de mon œil droit, dévorant l’impossible ressemblance au regard également glacial de ma mère. Ils s’étaient aimés, nul doute là-dessus, puis elle s’est épuisée, préférant laisser derrière elle la famille qui venait tout juste de voir le jour avec mon arrivée au profit d’une aventure avec une autre femme. Et mon père s’est accroché pendant des mois, semant ici et là quelques Gypsophiles orphelins... Jusqu’à déclarer forfait. Lorsqu’il a rouvert les yeux, après être mort une première fois, il a directement fui la glace de mon œil maternel, et dès lors, plus une fois je n’ai décelé la chaleur de son regard dans le mien.
“L’amour, c’est triste, mon ange. C’est la promesse de s’aimer toujours et un matin, ta main est vide.” C’était ce qu’il préférait dire. Quand on regardait la télévision, écoutait la radio, se promenait dans la rue ou lorsque je parlais de mes amis, d’à quel point ils étaient cool... La vérité, l’histoire qui transpirait de ces mots me prenait aux tripes et j’ai fini par y croire moi aussi à force de voir ce grand homme désormais dépourvu de la capacité d’aimer. Alors quand on venait me voir pour m’avouer des sentiments qui ne seraient que des mensonges, je me contentais de sourire et de m’excuser de ne pouvoir réciproquer leur affection. Et un jour, il est apparu : un lycoris, s’épanouissant sur mon poignet comme une cellule cancéreuse prend ses aises dans un poumon sain. A l’époque, plus personne ne venait me déclarer sa flamme, j’étais connu comme incapable d’aimer et on avait simplement abandonné l’idée de me “sauver”. Je n’avais que des amis, de très bons amis, et Félyx. J’aurais du savoir, à la façon dont ses yeux se plongeaient dans les miens... J’avais déjà vu ça, quelqu’un qui s’abandonnait corps et âme à tout ce que mes iris pourraient lui infliger, mais je n’étais pas assez intelligent pour faire le lien.
C’est arrivé sans que je ne puisse rien faire, une nouvelle cuvette, une personne penchée par-dessus, occupée à cracher des pétales par poignées, une mer de Lycoris d’un rouge vermeil étalée à ses pieds. Bien entendu. Il me regardait comme mon père. J’aurais pu l’aimer en retour, me forcer, essayer tout au moins, mais rien n’y faisait, je ne parvenais simplement pas à l’aimer comme ça. Et un jour, à son tour, la lumière au fond de son regard s’est éteinte comme celle de mon père. Félyx ne m’en a jamais voulu pour cela, il a toujours souri et avoué qu’il était juste soulagé qu’on ait pu rester l’un avec l’autre et je ne pouvais qu’admirer sa formidable douceur. Ce qui est amusant, c’est que le destin se moque complètement de ce qu’on peut vouloir et qu’un jour, alors qu’on fêtait juste mon anniversaire avec quelques bières, je l’ai vu rire si fort que l’intégralité de sa gorgée lui est revenue par le nez... Et mon cœur a tressauté. Il s’est emballé et malgré l’air moite de l’été, mes joues se sont empourprées. C’était juste... Passager, moi, je n’aimais pas.
Sauf que cette fois, je l’aimais. La maladie savait qu’il ne pourrait jamais me rendre cette affection particulière. Et entre mes éclats de rire asphyxiée par une toux gênante le premier pétale a trouvé son chemin jusqu’à ma gorge, éclatant au grand jour juste devant ses yeux. Il a attrapé le long appendice vermeil, l’a observé et après un regard à son propre poignet, ses yeux se sont emplis d’un désespoir absolument simplement magnifique. Il était triste pour moi, et la quinte de toux qui suivit engagea deux autres pétales sans pitié. Il n’y avait rien à faire, son cœur s’était figé il y avait des mois de cela et bien que je sois au courant de cela, mon propre palpitant ne pouvait se taire en sa présence, m’entraînant dans la formidable danse de l’amour et de la douleur. Je souffrais. Mais je voulais souffrir encore plus, l’emmener dans de superbes restaurants, l’observer rire sur les montagnes russes, sentir la chaleur de sa peau contre la mienne en ignorant la pitié dans ses yeux.
Il y a un peu plus de deux ans, on rentrait d’une escapade en préparation des fêtes de fin d’années, la voiture sentait encore le vin chaud et résonnait des rires de Félyx. C’était moi qui conduisait et alors qu’il se contentait de laisser ses doigts flirter avec le vent au-delà de la fenêtre, je ne pouvais que le regarder du coin de l’oeil. La quinte est arrivée sans prévenir, secouant tout mon corps, prenant toute mon énergie. Bien entendu, j’ai essayé désespérément de garder le contrôle de la voiture, mais la maintenir sur la route me coûtait toute mon attention et Félyx lui paniquait pour ma propre santé... Alors le semi-remorque qui arrivait au carrefour d’après, ni lui, ni moi ne l’avons vu. Je ne sais pas quand je suis mort. Si c’était juste avant que la carlingue s’écrase comme un carton, si c’était alors que mon crâne éclatait contre la fenêtre ou bien si c’était après, alors que les flammes dévoraient doucement mes jambes et que le sang cascadait sur mon visage. Mais à mon réveil, j’étais né à nouveau.
Dans ce monde, plus un son, tout juste un bruit très brouillon et limité, comme si tout était terriblement éloigné de moi et se mélangeait sans rime ou raison. Sourd. Incapable d’aimer. Meurtrier. Seul. Félyx n’avait pas eu ma chance dans l’accident et s’était retrouvé presque broyé par la violence du choc, et je ne parvenais pas à ressentir la terreur dévastatrice, la douleur insurmontable que j’aurais dû. Bien entendu, quelques sanglots avaient secoué mes épaules, mais la tristesse n’était pas celle qu’on aurait attendu de la part d’un homme ayant perdu la personne la plus importante à ses yeux... Dès lors, les rumeurs s’élancèrent sans un instant de répit, j’aurais tué Félyx parce qu’il m’avait infligé Hanahaki. J’aurais essayé de me suicider en emportant Félyx pour qu’il ne puisse jamais guérir et aimer un autre. Je ferais semblant d’être sourd pour qu’on s’apitoie sur mon sort. Quel ramassis de conneries.
Et puis, comme la vie ne s’interrompt pas même si notre cœur s’éteint, je me suis relevé, j’ai appris la langue des signes et je me suis habitué à lire sur les lèvres des docteurs, des infirmiers, de mon père, de mes amis. Puis sur celle de mes collègues, des clients, des passants. Aurait-on pu m’aider à retrouver mon ouïe? Bien entendu. Avais-je le droit de prétendre à ce genre de rédemption alors que j’avais dérobé la vie d’une personne aussi formidable que Félyx. Bien sûr que non.
Depuis, les jours se traînent, se ressemble, la pluis glisse sur mon visage mais ne fait plus de bruit sur ma fenêtre.
Récap!
1995- La mère de Gil quitte son père, ils se retrouvent à deux, son père développe la Hanahaki.
1998- Le père de Gil ‘meurt’ à cause de la Hanahaki.
2009- Félyx, le meilleur ami de Gil déclare la Hanahaki à son encontre.
2010- Gilean entre en apprentissage de boulangerie.
2011- Gil apprend que Félyx est à l’origine du Lycoris qu’il a sur le poignet. 3 mois plus tard, Félyx ‘meurt’.
2013- Gil est engagé dans une boulangerie de la ville.
Février 2017- Gil ouvre sa propre boulangerie qui devient vite populaire.
Novembre 2017- Gil tombe amoureux de Félyx. Celui-ci l’apprend directement.
Décembre 2019- Gil et Félyx ont un accident de voiture. Gil ‘meurt’, mais Félyx, lui, meurt.
Mars 2020- Gil se réveille et apprend pour sa surdité. Il refuse les aides médicales.
Août 2021- Gil reprend sa boulangerie plus ou moins populaire.
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COEUR DETRUIT
» <b>Célibataire</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u50">Gilean Davies</a>
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Hihi! J'ai 29 ans, j'habite l'île de France et je suis obsessed depuis des années par la Hanahaki! Du coup découvrir votre forum c'était mon bonheur de début décembre! En espérant que Gil vous plaira!
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» <b>YU HAI + OC BY ETCETERA</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u50">Gilean Davies</a>