Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
B L O O M into me
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !
l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps. l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie. et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement. vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore. et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle. auckland. juillet 2023, hiver. Lire la suite
21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
l'alcool a avalé les peines tout englouti et que le monde est plus beau tout de suite
Sa mâchoire peine à se faire sentir, ses phalanges craquent et il attrape Ash' par la nuque, l'attire vers lui et laisse son bras se suspendre par dessus son épaule, le regarde en souriant. Bon copain, très bon copain, plus copain que la plupart des copains. Son meilleur pote entre autre. Font la paire même s'il a l'impression de devenir plus idiot chaque fois qu'il voit le blond. Comme s'il portait sur lui la stupidité même. Qu'au fond, il ne peut pas lui en vouloir, de lui faire respirer un air plus frais, moins nauséabond. Son pouce s'agite dans le vide, pointe finalement du doigt l'épicerie dont les néons lui brûlent les yeux, grimace un peu et laisse sa tête pendre vers l'arrière tout en maintenant la couronne en plastique fraîchement voler dans la chambre des gamines de son collègue qui sont probablement chez leur mère, et heureusement pour elles. Qu'à l'instant-même, avec une couronne sur le crâne, une toque sur celui d'Astrid et Ashton avec son bandeau sur le front, ils ressemblent franchement aux alcoolos du dimanche, ceux qu'on connaît trop bien, dont on reconnaît les voix.
Oh merde sérieux, ça arrache. J'ai soif et j'ai grave la dalle.
Vient retrouver une position naturelle, doit encore se cambrer vers l'avant pour voir Astrid de l'autre côté, suspendue au bras libre d'Ash. Vérifie qu'elle va bien, qu'elle ne s'est pas écroulé sans qu'ils ne s'en aperçoivent. Qu'ils auraient l'air idiot, s'ils devaient rebrousser chemin pour trouver la jeune femme. Mais elle est bien là, le rouge aux joues, le sourire qui éborgnerait presque quelqu'un. Puis qu'est-ce qu'il fait chaud. Moins qu'à l'intérieur de la fête où ils se trouvaient il y a encore quelques minutes. Une soirée organisé par des collègues au russe et à l'américain, un truc amusant, détente où ils ont bu plus que de raison, regretteront probablement le lendemain, lorsque les veines dégonfleront, que l'ardeur ne fera plus taire les maux, qu'ils reviendront s'installer sur leur chaise de jardin. Artiome tire sur sa chemise blanche ouverte jusque sous le torse, lâche son ami et pénètre dans le magasin, se dirige vers les énormes frigidaires gardant les bouteilles au frais, s'empare de plusieurs bières qu'il tient dans le creux d'un de ses bras recroquevillé contre sa poitrine, de l'autre vient attraper des paquets de chips, n'importe lesquels. Puis il revient vers ses amis, essaie d'avoir l'air droit dans ses baskets, renifle, se penche par dessus les épaules.
Prend une bouteille de vodka là. Celle-là Ash, elle elle est dég'.
Avec son menton il essaie de montrer au jeune homme qui n'a pas les yeux en face des trous la bouteille, mais même lui a du mal à distinguer la différence. Essaie de se repérer à la couleur des logos, des typographies, mais s'il ne plisse pas suffisamment les yeux, les bouteilles sont les mêmes.
Alfie Lewis
animateur & vendeur
Messages : 141
Jeu 25 Nov - 18:43
You tryna cast spells on a bitch with potions
Astrid avait franchement hésité à sortir de sa chambre pour aller à la soirée dont Artiome lui avait parlé. S'enfermer devant la télé et regarder Twilight une énième fois avait semblé, pendant un moment, être une meilleure idée, parce qu'il y aurait trop de monde, qu'Artiome, connaissant tout le monde, serait trop sollicité et qu'elle, trop anxieuse, aurait fini par passer sa soirée aux toilettes, les écouteurs dans les oreilles.
Astrid avait fini par accepter, cependant ; parce qu'Artiome, parce qu'Ashton, parce que l'alcool. Parce qu'elle sait qu'elle peut avoir mal au coeur quand ils sont là, que même si sourire autant fait mal aux joues, tire sur la peau et donne des crampes, Astrid elle a l'impression que la vie est belle, que sa vie est belle, et qu'elle pourrait pas être plus heureuse.
Les verres, les bouteilles qui avaient défilés avaient tellement achevé Astrid qu'elle ne se souvient même pas d'une portion de la soirée ; elle est certaine d'avoir dormi - ou de s'être effondrée plutôt - dans les escaliers, à un moment, et lorsqu'elle est redevenue lucide, sûrement une ou deux bonnes heures plus tard, elle avait perdu ses chaussures, ne les avait pas retrouvé, avait une toque sur la tête, dont l'origine était inconnue, et ils avaient quitté le logement du fameux collègue des deux garçons et titubaient dehors.
Lucide, bien grand mot, puisqu'Astrid sentait encore tellement les effets de l'alcool qu'elle ne marchait pas droit du tout, qu'elle avait du s'accrocher à Ashton parce qu'elle se sentait glisser, et que son visage était brûlant. Et pourtant, Astrid se sentait tellement bien qu'un rien la faisait éclater de rire, très fort, comme si elle se foutait du monde autour, des passants qui leur jetaient des regards perplexe, parce qu'Ashton a l'air complètement débile, avec sa cravate lâchement attachée autour de sa tête, qu'Artiome n'a pas l'air plus intelligent avec sa couronne, et qu'Astrid a l'air d'une illuminée. Et pourtant, comme si aucun des trois adultes n'avait de raison ou même un semblant d'intelligence, lorsqu'ils entrèrent dans l'épicerie qu'Artiome avait repéré, c'est vers le rayon des boissons qu'ils s'étaient immédiatement dirigés, comme s'ils n'en avaient pas assez dans le sang, comme s'ils n'étaient pas au bord du coma éthylique, comme si Astrid n'avait pas un gros bleu sur la clavicule, les yeux explosés et les pommettes rouge vif.
Elle déambule dans la petite épicerie, comme perdue, comme si elle découvrait le lieu, laisse les garçons décider quelles boissons les intéresse - Astrid a glissé une bouteille de whisky version miniature dans sa toque, n'a pas été repérée et en est bien contente même si ça pèse sur sa tête - et s'arrête dans le rayon cosmétique, qu'elle fixe longuement avant de s'emparer d'une teinture sans vraiment en voir la couleur. Elle cligne des yeux, retour auprès d'Artiome et d'Ashton en reniflant et regarde les boissons dans leur bras.
Non mais il est trop éclaté, lui. Attends...
Astrid s'assied en tailleur pour analyser les bouteilles les plus basses, en attrape deux au hasard, qui n'ont pas l'air mieux que la bouteille dans les bras d'Ashton qui ne lui avait pas convenue, et penche la tête en arrière en levant ses bras difficilement pour qu'ils les récupèrent.
Voilà, ça.. C'est bien, ça. Oh mais on met des tagadas dedans, attends lève moi...
Astrid s'accroche aux jambes derrière elle pour se lever sur ses cuisses un peu trop frêles, cherche du regard les bonbons malgré le flou permanent, se glisse jusqu'au rayon, s'empare d'un sachet de bonbons, réfléchit longtemps, très longtemps. Finit par retirer sa toque, prendre la petite flasque qu'elle avait caché pour leur tendre et fait les gros yeux.
Faites du bruit, j'ouvre le sachet je mets les bonbons dans la toque.
Callisto Wisteria
actrice & mannequin
Messages : 95
Ven 26 Nov - 4:24
let's get drunk and make mistakes
Tu te penches quelques instants vers Astrid, une flambée d'alcool luisait dans ses yeux quand son visage congestionné se coupait d’un rire idiot que tu ne tardes pas à rejoindre. Et tu te tournes vers Artiome avec l’air de dire que tu le suivras jusqu’au bout du monde.
Cette fête avait atteint son point le plus intense ; celui où tu te retrouves sur la table, ivre et abruti par la succession de boissons englouties, à danser, chanter, crier, à amuser la galerie. À boire, toujours et encore plus. À rire, comme un gamin surexcité par les evenements. À être un petit spectacle à toi tout seul. Pourtant tu n’es pas seul cette fois, une paire d’idiots tout aussi saoul t’accompagne dans ces folies nocturnes, et comme si ça suffisait pas, vous vous retrouvez chez cet épicier de nuit qui semble d’ors et déjà irrité par votre bruyante présence.
Vous voulez que j’vous dise ? Quand on te connaît un tant soi peu, on comprend immédiatement qu’aucune once d’intelligence ne se reflètera en ces futures paroles. Alors on peut soupirer, s’éloigner, tenter de fuir, mais en réalité il est déjà trop tard. Plus personne ne sait faire du bon alcool d’nos jours… Avec une expertise aussi ridicule que sortie de nul part, tu te permets de râler un peu sans vraiment trop savoir pourquoi. Et c’est avec l’air idiot, encore plus qu’à ton habitude, et le bout du nez rougit par l’alcool que tu observes les bouteilles avec grande minutie. Et ça te prend pas mal de temps de décider, comme si le poids du monde reposait sur ce choix. Heureusement, le jeune brun et la petite blonde t'aiguillent en te sortant accessoirement de ta torpeur.
Les esprits repris, tu ouvres bien grands les yeux lorsque tu entends les paroles d’Astrid, des tagadas, dans l’alcool. Cette fille est géniale, et si savante. Presque ému par ces saintes paroles, tu l’observes en bafouillant un peu. Woaaah.. trop forte..Woooahhh.. J’aurai jamais pensé. Ce qui est drôle c’est que t’avais déjà goûté au mélange, et ce plusieurs fois, mais t’es loin d’être en état de te rappeler de quoi que ce soit.
À peine relevée grâce au support que lui apportent tes gambettes, la blonde décide de te charger d’une mission dès plus importantes. Je suis né pour ce moment. Arty, couvre mes arrières. Par couvrir tes arrières, tu entendais qu’il te rejoigne dans cette embarrassante mise en scène.
D’un pas bien décidé, tu approches rapidement l’épicier planqué derrière sa caisse. Puis tu le fixe de longues secondes, le sérieux au visage, avant d’approcher l’une des bouteilles que tu tiens vers tes lèvres comme s'il s'agissait d'un microphone.
(TW : j'ai edit le post sans le vouloir et j'ai supp la fin bref cest moi gogolita mais en gros Ashton rap et c'est bien gênant pour artiome et le caissier.)
Invité
Invité
Ven 26 Nov - 21:52
Așa că bye bye
les flots abattent les rancœurs il n'y a plus rien que les feux de joies qui réchauffent les cœurs
Sibyllin qui tinte à l'oreille d'Artiome. Le blondinet s'émeut encore d'idioties. Que de sa langue ne pend que la stupidité même. Et puis à son tour sa colocataire en fait des siennes. Ne comprend pas, doit froncer les sourcils, le nez, observe se recroqueviller sur elle-même Astrid. Sa chevelure blonde qui se déploie sur son échine, touche presque le sol. Et Artiome il sent la douille. Même avec l'ivresse qui le rend borgne. Même avec les œillères. Maintient avec difficulté les sachets dans ses doigts, qu'Ashton est tellement à la ramasse qu'il ne l'aidera pas et que de toute façon Astrid s'est décidée qu'elle volerait des bonbons. Que c'est comme ça, pas autrement, qu'ils n'y changeront rien. Prêt à hurler, Artiome serre la mâchoire, pince sa lèvre inférieure avec ses dents et regarde ses amis. Il est sûr que le caissier en a déjà assez, qu'il veut simplement pouvoir faire son boulot mal payé sans que des abrutis ne le fassent chier, et pourtant, c'est ce qu'ils font, Astrid, Ashton et Artiome. Le triple A. Les trois Abrutis.
Mais ça va pas ? T'as de la monnaie dans ta poche, arrête de faire la miséreuse...
Et qu'Artiome prononce ses mots. Qu'Ashton les démantèle aussi vite lorsqu'il s'écrit. S'approche avec son compère du comptoir, dépose les friandises et les boissons tout en passant ses yeux du type en face à Ashton. Et là, Artiome, tu comprends dans quelle merde il va te foutre. Les dents qui s'égrisent presque les unes contre les autres. Gêne. Si la honte avait un visage, elle aurait celui d'Artiome. Qu'il a envie d'exploser. Mais ça lui fait mal au cœur, de voir son ami se donner avec tant de fougue et de n'avoir en retour que des œillades anxieuses. La paume du russe glisse d'une épaule à l'autre, le serre contre lui et à son tour laisse sa voix s'élever, pose sa main de libre sur le comptoir tout en se penchant, un immense sourire qui illumine son visage.
C'est son anniversaire. Faut chanter avec nous monsieur. C'est pas tous les jours qu'on fait 25 ans !
Voix charmante, attitude avenante. Le type est un peu plus relax, ils ne sont pas méchants, pas désagréables, un peu amochés par l'ambroisie, c'est certain. De sa poche il extirpe son portable, ouvre l'application de musique dans laquelle il lance Make your own kind of music et s'échauffe un peu la voix. Gratte la gorge. Riper les cordes vocales. La mélodie s'élève, Artiome serre son ami contre lui et chante. Assez bas, au départ, tout doucement, pointe son index vers le caissier qui semble se prendre lui aussi au jeu. Remue les épaules, le torse, se poste en face d'Ashton. Laisse les échos devenir plus fort. A complètement oublié Astrid derrière eux.
Alfie Lewis
animateur & vendeur
Messages : 141
Dim 28 Nov - 1:57
You tryna cast spells on a bitch with potions
Artiome, faut toujours qu’il soit trop sérieux, toujours qu’il joue le papa, le type responsable, comme si on en avait besoin d’un type responsable, comme s’il était même plus responsable qu’eux. Alors qu’Artiome il est au moins autant amoché qu’eux, qu’il a les mêmes yeux complètement éclatés et le même visage rouge écarlate. Mais non. Monsieur Artiome, il doit toujours jouer le grand garçon, comme si c’était plus fort que lui, et Astrid penche la tête en arrière pour le fixer, les sourcils haussés. Ne voit pas le problème dans le fait de voler des bonbons, comme si l’épicerie allait en mourir, comme si les Enfers allaient s’ouvrir sous ses pieds à l’instant, et elle écarte les mains, comme pour lui montrer que non, y a aucun anges déchus pour venir la chercher et l’emmener dans les tréfonds de la Terre. Juste trois idiots qui se fixent.
Lénine est pas mort pour que tu sois un esclave du capitalisme. Enfin, tu fais ce que tu veux hein, mais moi vivante… J’ai même pas de poches, Artiome ?
Elle secoue la tête vivement pour appuyer ses propos, dire qu’elle, non, jamais une enfant du capitalisme, plutôt mourir. Patiente, les regarde s’éloigner, le sourire aux lèvres. Regrette de ne pas participer aux chants, de ne pas aller crier elle aussi, étreindre la honte comme une vieille amie. Regrette de ne pas voir le visage couvert de gêne d’Artiome, le sourire d’Ashton tandis qu’il s’égosille. Mais Astrid a une mission plus importante, et elle ouvre rapidement le sachet pour glisser les bonbons dans sa toque. Fait de même avec un autre paquet, les glisse sous les étagères en regardant autour d’elle.
Tourne les talons, s’apprête à se diriger vers la caisse. Et finalement fait demi-tour en ricanant, retourne vers les bonbons, attrape quelques sachets et les glisse sous son tee-shirt, dans son soutien-gorge. Cache sa poitrine bien plus rembourrée qu’il y a deux minutes avec ses mèches blondes, erre un peu dans les rayons en chantant, pour se laisser le temps d’écouter les idiots chanter près de la caisse, saisit une paire de ciseaux, erre encore un peu, attrape une bougie et finit par rejoindre les Abrutis, pose sur le comptoir la teinture qu’elle a prise, la paire de ciseaux, agite la bougie sous le nez d’Ashton en éclatant de rire et la laisse tomber avec le reste de ses articles.
Bon anniversaire Ash-ton !!
Le caissier a l’air dépité alors qu’il passe la scannette le long des codes barres. Astrid, alors même qu’elle tangue quand même beaucoup, est souriante - beaucoup moins quand elle se rappelle que son porte-feuille est avec les sachets de bonbons, dans son soutien-gorge, et elle se détourne vers ses acolytes, le regard appuyé, pour leur dire putain je peux pas sortir mes sous??
Lèvres qui se pincent, se retiennent de rire, cherchent à ne pas laisser l’ivresse du moment l’emporter, le fou rire la gagner et Astrid baisse les yeux pour rire en silence, les épaules qui s’agitent un peu, Astrid qui se recule un peu comme pour qu’on entende un peu moins le bruit des sachets sous son tee-shirt, pivote pour regarder ailleurs. Artiome va la tuer, elle le sent, le regard accusateur, le regard pas content du papa qui doit réparer les conneries d’Astrid. Mais tant pis, elle est trop heureuse ce soir, Artiome peut bien la fusiller du regard.
Callisto Wisteria
actrice & mannequin
Messages : 95
Dim 28 Nov - 4:33
let's get drunk and make mistakes
Résistant aux jugements et insensible à la honte, tu n’en es plus à ton coup d’essai. Tandis qu’Artiome sauve la mise – comme à son habitude, à l’aide de son charisme implacable, l’attitude du pauvre salarié se détend progressivement. Comme rassuré par son assurance aussi enivrée qu’enivrante. Alors Ashton, tu te tais quelques instants, tendant l’oreille pour ne manquer aucun mot de ton ami, les yeux écarquillés en sa direction.
Vous vous en êtes souvenus ? Anniversaire factice dont l’authenticité t'échappe presque. et une inspiration exagérée, traduction de ta surprise, lorsque les premières notes de musique se font entendre. Oh mon dieu c’est ma musique.
Le bras glissé au-dessus de l’épaule du brun, ton corps bascule légèrement de droite à gauche, comme bercé par la mélodie. d’une voix qui vous unissait, tu fredonnes ces douces paroles pour, plus tard, gueuler le refrain. regards complices échangés avec ton ami, et cette impression – influée par l’alcool, que vous tournez dans un film.
Puis, comme la cerise sur le gâteau, astrid t’apporte cette bougie. quel ange. un souffle t’échappe, comme par réflexe, sur la mèche encore neuve de l’objet. mais le résultat reste le même, la bougie est éteinte, alors tu as désormais vingt-cinq ans. comme depuis des mois déjà. Alors Astrid, on n’a plus une thune ? bon, je te paye et tu sais quoi ? j’vais même rajouter cinq dollars pour les bonbons que t’as vo- coupé par les phalanges d’artiome qui aplatissent tes lèvres, ton esprit se floute. impossible de comprendre ce que ce geste traduit, alors tu attends un peu et termine par retrouver le droit à la parole après qu’il ait, une fois encore, arrangé les choses. insouciance tenace.
une fois la monnaie échangée, tu prends le temps de remercier chaleureusement votre public qui semble soulagé de votre départ. Aller, on rentre à la maison. sous-entendu ; la leur. une main tendue vers astrid pour lui porter main forte dans le port de son attirail, et aussi parce que la faim le creuse depuis un moment déjà. mais tu remarques cette petite boite, rare article a avoir été obtenu honnêtement. Je m'occupe de ta teinture dès qu'on arrive, d'accord ? annoncé avec une témérité écrasante et cette confiance en soi (très) mal placée. la soirée allait se faire longue, et les erreurs nombreuses.
Invité
Invité
Dim 28 Nov - 23:18
Eenie meenie miney mo
Eclaté. C'est le mot pour décrire l'état d'Artiome. Qu'il a bu plus que de raison, que d'ordinaire, il ne se laisse pas submerger par les flots qui déferlent dans les gosiers. Pas autant. Pas si souvent. Peut-être si, en réalité. Qu'en ce moment, ces derniers jours, ces derniers mois, Ashton et Artiome se sont déchainés. Qu'ils devraient se calmer, que c'est pas bon pour la santé d'Artiome, celle qui cultive. Qu'il a l'impression de tout lâcher, lorsque son ami est là. Ses yeux suivent les mouvements bancals d'Ashton, lui sourit et l'enlace doucement.
Bien-sûr mon pote. On fête pas son anniversaire tous les jours.
Clin d'oeil, soulève le bras pour laisser Astrid courir à eux, déposer ce qu'elle veut acheter, mettre dans la boisson. Qu'il a l'impression Artiome, que le mot C.O.U.P.A.B.L.E est inscrit au rouge sur les fronts des trois abrutis. Qu'il a chaud, Artiome. N'est pas particulièrement stressé, que son ventre ne se tord pas sous la pression, mais que là, lorsqu'il lève la tête, fronce le nez et doit plaquer ses phalanges vivement par dessus le menton d'Ashton, bloquer le flot de paroles constants qui s'écoulent. Ashton, qu'est-ce que tu parles, parfois, il faudrait songer à se taire. Parfois.
Bonne fin de nuit.
Enième clin d'œil, Artiome laisse Ashton payer, lui rendra la monnaie par le biais du café du lendemain, qu'ils vont probablement se croiser au taf' dans les jours qui viennent. Qui arrivent. C'est certain. Qu'ils vont déblatérer à propos des corps lourds à porter, qui se plaignent des douleurs, de la vie trop amer. Et qu'eux, devront hocher la tête, les rassurer. Compliqué. C'est trop, compliqué. Suit la marche derrière Astrid et Ashton, reste légèrement en retrait, les sachets dans les deux mains, il s'arrête enfin le russe, arque un sourcil.
On va pas à l'appartement. On va sur la plage, regarde, t'as l'eau gratuite Astrid.
Immense sourire, son bras qui se soulève pour s'affaisser à même son épaule et la fait se pencher pour que les bonbons tombent à même le sachet, parmi les gobelets qu'Artiome à peut-être glissé discrètement dans la capuche du gilet autour de sa taille. Que même Ashton n'a pas remarqué, discrétion absolue, il a appris des plus grandes. Astrid.
T'es sûr ? Va pas la rendre chauve, t'imagines... On va devoir te cracher sur la tête pour te lustrer la boule.
Retient un rire. Retient. N'y arrive pas, il relâche la pression sur les épaules de la blonde qui ne le sera bientôt plus et marche à même le sable qui ne traverse pas ses chaussures pour le moment, mais que ça ne saurait tarder. Sautille un peu et fait signe à ses compagnons de marcher dans ses pas, que ça sera plus simple. Qu'ils ont beau être au plus près des vagues là, les lampadaires parviennent toujours à mener la lumière jusqu'à eux, que les étoiles et la lune elles aussi, se sont décidés à être clémentes, de ne pas les laisser dans la pénombre, dans la noirceur. Puis il se pose Artiome, étire le rachis et ouvre les bouteilles, dégaine les gobelets. Il fait chaud. Caniculaire presque. Qu'on remercie les vents marins de venir cogner sur les peaux nues.
Tiens Astrid, Ash. J'espère que les poissons aussi, ils auront les cheveux bruns après quand t'iras les laver dans la mer. On se baigne après au fait ?
Pompier. Ambulancier. Pourtant si enfantins, si irresponsables. Mais qu'Artiome se sent malgré tout quelque part lucide, qu'il ne quittera pas Astrid des mains, qu'elle restera contre lui, blottit, contre Ashton, mais qu'elle n'ira jamais s'égarer seule entre les vagues. Donne les verres, plus de coca que de whisky pour Astrid, plus que whisky que de coca pour Ashton et pour lui, uniquement du whisky.
Alfie Lewis
animateur & vendeur
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Ven 3 Déc - 19:40
You tryna cast spells on a bitch with potions
Incompréhension dans le regard d'Astrid, qui suit l'échange de monnaie des yeux, dans l'espoir de réussir à comprendre, de voir si Ashton avait vraiment payé ce qu'elle avait volé - ce qu'elle trouverait dramatique, ce que Lénine trouverait dramatique, selon elle. Elle essaie de calculer, la monnaie qu'Ashton a donné, les pièces qu'il récupère, mais elle est incapable de compter, incapable de concentrer son attention sur les pièces. Elle attend simplement qu'ils quittent le magasin, salue le caissier qui a l'air plus que soulagé qu'ils ne s'attardent pas plus sous ses yeux, et se tourne vers Ashton, la tête penchée, les mains sur la toque qu'elle tient pour qu'elle ne glisse pas, ne tombe pas, et les bonbons avec.
T'as vraiment donné cinq balles en plus ? Je suis dans la légalité maintenant, du coup ?
Main qui couvre sa bouche, surprise qui se mêle au désespoir de ne pas être l'ennemie du capitalisme ce soir, de le voir gagner. S'arrête, se retourne, regarde Artiome un moment, réfléchit et acquiesce après avoir jeté un oeil à Ashton, qui semble vouloir s'occuper lui-même de la chevelure d'Astrid.
Oh... Pas con...
Ignore le sel de la mer qui va bousiller ses cheveux plus que la colo, ignore qu'Ashton n'est clairement pas en état de s'occuper de ses cheveux, qu'elle le regrettera demain, parce qu'elle adore la blondeur de ses cheveux, leur longueur, et qu'elle n'a jamais cédé au caprice de les colorer, de les couper, parce qu'elle les trouvait trop jolis comme ça. Se penche en avant en riant, tient la toque fermement et la retire délicatement avant de la renverser dans le sac, regarder les bonbons roses s'échouer entre les bouteilles. Glisse ses mains dans son tee-shirt pour en retirer les sachets de bonbons, les faire tomber dans le sac, en donner à Ashton, doit se tenir le ventre, parce que les éclats de rire lui font mal, qu'elle a du mal à tenir debout, qu'elle doit s'accrocher à la chemise la plus proche pour se relever. Non, le capitalisme, n'aura pas gagné ce soir, Artiome est plus fort, et Astrid ça lui fait briller les yeux.
T'es vraiment crado hein...
Mains qui tirent la chemise pour se redresser, jambes qui suivent péniblement Artiome, se laissent tomber dans le sable, yeux qui détaillent la boîte, les instructions qu'elle a du mal à assimiler parce que son cerveau est tout embué. Elle se penche vers le blond, la voix basse, les yeux écarquillés, désigne la mer du menton, demande on va pas les buter, les poissons, avec la colo ? Prend son verre, réfléchit fort, tend les ciseaux pour les donner à Ashton, ses jambes pour les poser sur celles d'Artiome et acquiesce. Sort son téléphone, dissimulé contre sa hanche, lance une musique au hasard et le laisse tomber dans le sable, la tête dans les nuages, les yeux fermés.
J'aimerais bien aller me baigner, ouais... De toute façon on va aller couper dans l'eau, non ? On va pas foutre des cheveux partout dans le sable, peut-être vous êtes cracras mais pas moi...
Astrid sourit, attrape un gobelet, des bouteilles au hasard qu'elle mélange dans le gobelet, des bonbons qu'elle glisse dedans et lève le verre en l'air, les yeux qui passent d'Ashton à Artiome, d'Artiome à Ashton.
Qui veut goûter ?
Callisto Wisteria
actrice & mannequin
Messages : 95
Ven 10 Déc - 0:44
let's get drunk and make mistakes
On va devoir te cracher sur la tête pour te lustrer la boule.
Une inspiration suivie d’un regard échangé lourd d’émotions. ashton ne se retient pas, jamais, surtout pas dans ce genre de situation. l’hilarante image qu’artiome vient de décrire ne le laisse pas indifférent ; il explose de rire. il tombe, se roule par terre et rit aux éclats. une larme s’échappe même de son regard humide, et une fois au sol il tente de se calmer. astrid, chauve… et il repart, mais se lève pour rapidement rattraper ses deux compères, toujours à rire comme l’idiot qu’il est. l’alcool est probablement impliquée dans cette hilarité, mais rien n’est moins sûr.
après avoir calmé ses éclats de rires presque exagérés, ashton retire ses chaussures avant de se mettre à courir sur le sable. car il adore la sensation du sable sous ses pieds, et qu’il est tard, que le sable est loin d’être brûlant comme lors de certaines journées ensoleillées, alors il doit en profiter. c’est plutôt malin en fait, le sable ne se faufilera pas dans ses chaussettes, mais l’aspect utilitaire ne lui a pas effleuré l’esprit une seule seconde. puis il se met à courir, les bras tendus des deux côtés, comme s’il allait s’envoler. mais il revient pour ses amis, incapable de les abandonner derrière lui. comme pour le récompenser, astrid lui offre des sucreries tandis qu’il reprend bruyamment sa respiration, tout en tendant l’oreille pour entendre ce qu’artiome dit. il vous demande si vous comptez vous baigner, tu l’observe, torse-nu, la chemise déjà perdue dans les étendues de sable qui vous entourent, la cravate toujours bien attachée à la cervelle. c’est sûrement suffisant pour lui répondre que oui, en effet, vous allez vous baigner. toi le premier et au risque de te noyer.
puis en observant la concentration qui se lit sur le doux visage d’astrid, le blond se souvient finalement du plan initial : celui où il doit prendre en charge ses jolis cheveux d’or. alors il récupère de nouveau tout ce qu’elle lui tend, l’alcool, les friandises, le ciseau. bien qu’il soit particulièrement dangereux de lui mettre cet objet entre les mains, qu’il vaille mieux en proposer à un enfant hyperactif plutôt qu’à lui, il les accepte et tente avec difficulté de placer ses doigts comme il se doit. de son autre main, il tient le verre qu'astrid leur avait proposé, verre qu’il boit d’une seule traite. ashton est doué pour les culs-sec. les bonbons, quant à eux, lui restent dans la bouche, gonflant ses joues désormais pleines.
cette merde était excellente ! et le sucre l’agite d’avantage, comme si ça ne suffisait pas. allez, le dernier arrivé à l’eau est un gros loser qui fouette grave ! sans même observer si les deux autres suivent, ashton se remet à courir en direction de l’eau. les ciseaux encore à la main. il tombe, se rattrape, évite de peu la perte d’un œil et accélère de nouveau jusqu’à ce que ses pieds se trouvent froidement accueillis par l’eau. venez, elle est super bonne en plus.
il les attends tandis que les timides vagues accompagnent ses genoux, puis il tend les mains vers astrid. je vais bien m'occuper de votre cas, mademoiselle. les yeux qui changent de cible, j’aurai besoin de mon assistant coiffeur. un sourire accordé à artiome qui l’incite aussi à le rejoindre.
pour finir, il coupe. timidement au départ, puis l’effet de l’alcool se fait de nouveau ressentir et un petit trou se forme. trou qui permettra aux deux garçons d’avoir une belle vue sur la peau du crâne de la blonde. alors ahston ne dit plus mot et observe artiome avec le regard qu’il avait l’habitude de lui offrir lorsqu’il venait de faire une connerie, très fréquemment donc.
mais il faut cacher la misère, alors le blond termine par ajuster quelques mèches pour reboucher cette faille. On ne le voit qu’à peine, mais il lui est impossible d’empêcher l’air frais de glisser sur sa peau.
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