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Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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Azriel » Screaming, crying, perfect storms

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Lun 29 Nov - 19:59
Nice to meet you, where you been?
I could show you incredible things
Magic, madness, heaven, sin
Hôpital, murs blancs, décor récurrent, comme celui d'une sitcom. Figé, éternel, comme si Astrid était condamné à errer ces murs sans cesse, à toujours finir par s'y retrouver. Comme si quitter la scène ne suffisait pas à quitter le décor, qu'elle finirait toujours par rouvrir la porte, se retrouver dans ce même couloir, ce même bâtiment, ce même quartier.

Hôpital, murs blancs, décor récurrent, pour une fois, Astrid ne l'a pas vraiment cherché, n'a pas voulu atterrir ici. Mauvaise chute dans les escaliers de son immeuble, parce qu'elle a somnolé un instant, que ses jambes ont lâchées. Comme si l'univers cherchait toujours à la ramener ici, peu importe les moyens, que sa place était ici, qu'elle finirait par y rester, pour toujours, par ne plus jamais en sortir.

Corps plus robuste que ce qu'il laisse penser, Astrid n'est resté à l'hôpital qu'une matinée, juste le temps que les médecins s'assurent qu'elle n'avait rien de grave, rien de cassé. Speech du médecin, qui lui rapelle qu'elle doit faire attention, qu'elle devrait essayer d'un peu plus dormir, parce qu'elle sait qu'elle est narcoleptique, qu'elle peut pas se mettre en danger comme ça, que ça se voit qu'elle ne dort pas, qu'elle va finir par se tuer, parce que c'est pas la première fois qu'on la voit ici pour des raisons similaires - la blague, Astrid a envie de lui dire, la blague. Parce qu'elle dormirait, si elle n'était pas narcoleptique.
La blague.

Hôpital, murs blancs, décor récurrent, et même visage familier.
Astrid est assise sur un banc, devant l'hôpital, attend qu'Artiome vienne la récupérer parce que sa jambe lui fait trop mal pour qu'elle traverse les quartiers, marche jusqu'à chez elle. C'est depuis son banc qu'elle répère Azriel, qu'elle semble voir à chaque fois qu'elle finit à l'hôpital, pour une raison ou pour une autre. Comme si lui aussi était appelé inlassablement par les murs blancs, malgré lui, qu'il avait beau s'extirper, il finissait toujours par être happé par les couloirs sans fins de l'hôpital.
Ils avaient fini par sympathiser, s'assoir ensemble sur le banc devant l'hôpital, parce qu'à force de se croiser si souvent, de voir le même visage au même endroit, on finit par s'y attacher un peu, y trouver du confort, et Astrid imaginaient qu'ils en avaient besoin, ici, du réconfort.

Astrid s'appuie sur le dossier du banc et se penche un peu pour mieux voir Azriel, qui a l'air de quitter l'hôpital, mais pas pour de bon, parce qu'Astrid et Azriel finiront toujours par s'y retrouver. Elle sourit un peu, élève légèrement la voix pour se faire entendre.

C'est dingue que je te croise jamais nulle part, mais à chaque fois que je viens ici, ça loupe pas, t'es là.

below the sun
Callisto Wisteria
actrice & mannequin
Callisto Wisteria
Messages : 95
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Mer 1 Déc - 22:34

screaming, Crying, Perfect Storms! Ft. @Astrid Ångström
Azriel longeait ces couloirs immaculés qu’il connaissait trop bien, propre à tout établissement commun, comme si la logique voudrait qu’on les arpente, peu importe l’endroit désiré. Azriel savait que trop bien ce qui l’attendait, il ressentait toujours ce besoin d’arpenter ces lieux, les rendez-vous s’espaçaient comme elle semblait bien trop souvent se rapprocher. Il était loin d’avoir une vie parfaite, l’enfance qui s’en découlait était un bien triste résultat et à chaque fois qu’on lui demandait de rendre des comptes, il faisait toujours en sorte de dévier le sujet. Azriel n’aimait pas aborder les malheurs de son enfance, ce garçon qui n’avait rien demandé, mais que le destin semblait bien aimer s'acharner contre lui.

Azriel traversait ce couloir sans porter attention au monde qui l’entourait, cette sensation d’être comme tout le monde, ce soulagement de voir qu’après tant d’années plus personne ne faisait attention au jeune musicien qu’il était. Azriel avait fait de son mieux, il maintenant son traitement, il respectait l’ordre des choses, il ne pouvait se permettre un laisser-aller. Des marques sur son corps qui le faisait encore souffrir, les souvenirs d’une vie gâchée par l’oppression parentale qui avait laissé des traces. Il ne pouvait plus rien changer, il devait avant tout continuer à s’accepter, à faire semblant que tout va bien alors que dans son esprit, tout s'entremêlent. Il restait persuadé de ne pas être à la hauteur, d’être celui envers qui ont n’ose pas réellement affronter du regard. La différence entre les regards des autres et son propre jugement. Était toujours aussi déstabilisantes. Seulement, Azriel pouvait compter sur le bon soutien et la compréhension de Vénus Jamieson, son médecin depuis que son prédécesseur avait pris une bonne retraite méritée.  

Son anémie demeurait encore un problème qu’il tentait de régler, mais il devait être suivi le plus souvent possible, il avait refusé une aide psychologique. Azriel s’en sortait bien, malgré tout, il ne pouvait pas rester un long moment sans avoir eu un bilan de santé. Les secondes défilaient, tout autour de lui semblait se mouvoir au ralenti, Azriel finit par avoir ses résultats. Le soulagement de savoir que tout était correct, on lui recommanda de faire attention avant de finalement le laisser retrouver l’air extérieur. Accompagné de son violon en main, il quitta rapidement les lieux, longeant les couloirs sans trop porter attention. C’est finalement un regard sur lui qui le ramena vers la réalité, cette voix qui cherchait à attirer son attention, son iris bleu accrocha finalement le regard familier d’une amie et un sourire illumina légèrement son visage.

- Astrid!  

L’unique personne qui semblait le comprendre dans ce monde, un vent de fraicheur malgré l’obscurité de son univers, son rayon de soleil lorsqu’il avait cette sensation de chute libre. Il avait fini par comprendre que la voir ici était devenue une habitude, un endroit qu’ils fréquentaient régulièrement sans pour autant recevoir le même traitement et encore moins pour des raisons similaires. Toujours accompagné de son violon, Azriel s’avança dans sa direction, il observait la jeune blonde avec attention jusqu’à laisser son regard se poser sur sa jambe.

- À en juger par ta présence, tu t’es encore endormi au mauvais endroit? J'avais un bilan de santé à passer pour... ma maladie... Ça te va si je te tienne compagnie?
.

© ASHLING FOR EPICODE


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Invité
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Lun 27 Déc - 0:08


screaming, crying, perfect storms

 
astrid ϟ  azriel .

Hôpital, murs blancs, décor récurrent, et pourtant un peu moins triste maintenant. Un peu moins fatal, un peu moins lugubre. Astrid avait toujours apprécié la solitude, pourtant. Le silence, la sensation d'être seule au monde - en tout cas elle s'était persuadée qu'elle l'aimait, et l'idée qu'elle y était peut-être simplement habituée et que c'était devenu normal ne lui avait jamais traversé l'esprit. Mais il y avait quelques fois où le silence pesait trop fort, et Astrid ressentait le besoin de se mêler aux autres âmes qui parcouraient ce monde, comme elle. Des fois où elle avait besoin de voir un sourire, d'entendre une voix s'adresser à elle, l'attention se porter sur elle, un bref instant. Que la solitude ne soit plus aussi lourde, qu'elle ne grignote plus autant l'intérieur de son crâne et de son coeur. Qu'elle pense à autre chose, rien qu'une seconde, qu'elle ait l'impression que le monde tourne rond et qu'il soit normal.

Astrid laisse de la place sur le banc, tend sa jambe devant elle pour la laisser se reposer un instant. Elle observe Azriel s'approcher, le voir sourire un peu, comme si lui aussi, avait eu besoin de rencontrer une âme sur le chemin, des lèvres qui s'étirent comme pour lui dire ça ira . Parce qu'elle sait, Astrid, qu'ici, ils ont besoin qu'on leur dire que ça ira. Que la vie ne s'arrête pas aux murs blancs, qu'il y a autre chose derrière la porte, au bout des couloirs, loin des blouses blanches et de l'angoisse.
Elle baisse les yeux vers sa jambe tendue avec un sourire et acquiesce mollement. C'est pas très difficile de savoir ce qui t'est arrivé, Astrid. Une fois qu'on a compris comment tu fonctionnais, on devine facilement que quand t'es ici, c'est souvent parce que t'as fait une mauvaise chute, que tu t'es endormie dans un endroit où il fallait pas, et les gens autour de toi remercie le ciel que t'aies pas le permis, parce que t'en aurais tué, des gens, avec toi.

Ouais, dans les escaliers de mon immeuble... Au moins ça rend la journée un peu moins emmerdante. Et toi, ça va ?

Main qui s'agite, comme pour balayer le sujet, comme si ce n'était pas important. Que malgré le cadre, on ne devait pas en parler, des maux qui rongeaient, qui faisaient mal, qui nous attrapaient toujours par le poignet pour nous rappeler qu'ils étaient là. Comme s'il fallait les oublier, pour une seconde, juste le temps d'une conversation, le temps d'un sourire, de quelque chose de plus agréable que ce que les blouses blanches lisent sur les résultats qu'on attend toute une matinée.
Astrid tapote la place à côté d'elle, glisse ses mains entre ses cuisses, observe un instant. La mine d'Azriel n'a pas l'air particulièrement déconfite, et elle en conclut que de son côté aussi, il n'y a rien qui soit inquiétant, rien qui ne ruine vraiment le moral. Parce qu'elle l'a vu sourire, alors c'est que tout va bien, pas vrai ?
Les yeux se baissent sur le violon, qu'elle regarde longuement. Elle aurait aimé faire de la musique, Astrid, et elle ne sait pas trop ce qui l'a retenu d'apprendre à jouer de la harpe comme elle aurait voulu le faire. Alors ça la rend un peu nostalgique, la vue de l'instrument entre les mains.

Elle aime bien que la solitude se brise, parfois, Astrid. Et pourtant elle est toujours un peu mal à l'aise, en présence des autres. Toujours à se demander ce qu'elle doit dire, comment elle doit le dire. Alors elle sourit un peu maladroitement, désigne l'instrument du doigt et hausse les sourcils.

Il devait aller chez le médecin, aussi ? C'est pour ça qu'il est là ?

Les doigts se serrent, Astrid gratte ses ongles, rit légèrement, un peu bêtement, parce que la blague est idiote, qu'elle se demande si elle va avoir l'air idiote, qu'elle se dit qu'elle n'aurait peut-être pas du la faire, cette blague, de quoi tu vas avoir l'air, Astrid t'imagines si on croit que tu te moques ?

Tu vas en jouer ? Je peux être ton public, si tu veux.




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Callisto Wisteria
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