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Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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Angel » Say you'll meet me again

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Mer 24 Nov - 0:15
You'll see me in hindsight
Tangled up with you all night
Burnin' it down
Soleil qui meurt, s'éteint à vue d'oeil, se perd à l'horizon, embrasse l'océan au loin avant de disparaître complètement, et Astrid attend, qu'on ne le voit plus, le soleil qui brille trop.

Elle adore fermer la boutique, Astrid. Les clients sont moins nombreux à mesure que les aiguilles courent sur l'horloge - de manière générale, les clients sont rares, parce que la boutique est minuscule, qu'elle n'intéresse qu'une poignée de personnes et qu'elle n'est pas vraiment visible, au milieu des magasins plus tape à l'oeil, ceux qui tentent d'attirer les touristes comme les habitants, ceux qui habillent les devantures, cherchent les locaux les plus grands pour accueillir les foules. Au contraire, la librairie est bien terne à côté des centres commerciaux trop extravagants, exigüe, à telle point qu'Astrid, aussi fine soit-elle, a parfois du mal à s'y déplacer sans se cogner un peu partout - mais ça, c'est peut-être aussi simplement qu'elle ne fait pas attention, que ses pieds avancent parfois sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, et qu'elle a la fâcheuse tendance de trébucher un peu tout le temps.

Pourtant, Astrid se sent aussi bien dans la librairie que dans sa propre chambre. Elle se retrouve dans le bazar ambiant, trouve facilement le réconfort dans les vitrines qui abritent les pierres, dans les remous de la mer qu'elle peut voir de loin, derrière les vitres de la boutique.

Astrid s'était sentie seule, mais s'était interdit d'envoyer un message à Artiome, parce que ça ne l'aidait pas, qu'elle en avait bien conscience, et que même si elle avait du mal, elle était bien décidée à tourner la page, s'accrocher à l'infime espoir qu'elle peut arrêter d'aimer et se sauver, au final. Cesser de se laisser couler, changer le cours du temps, peut-être, changer le destin, ce que la vie semblait lui avoir réserver - et si ça devait passer par s'éloigner un peu, alors soit.
Mais Astrid n'y voyait pas que des mauvais côtés, elle n'y voyait pas que des mauvaises choses. N'avait pas que pleuré durant le processus, parce qu'Astrid s'était un peu ouverte, s'était fait des amis, et avait bien du admettre que parfois elle se sentait mieux que quand elle restait seule dans sa chambre à ruminer, broyer du noir et zapper éternellement entre les mêmes films, les mêmes musiques tristes qui la réconfortent pourtant.

Angel était de ces personnes qui avaient fait du bien à Astrid, de celles qui la faisaient sourire quand elle les regardait de loin, quand elle s'amusait dans son coin de ce qu'elles disaient. Angel était tellement différent d'Astrid qu'elle avait l'impression de retrouver des morceaux d'elle qu'elle croyait perdus, qu'elle avait l'impression de sourire plus aisément, de rire plus facilement.
Angel était de ces personnes que le soleil avait enlacés et bénis et qu'Astrid enviait en secret, qu'elle aimait observer et analyser, comme pour mieux les imiter par la suite, faire comme si, elle aussi, avait été embrassée par le soleil, comme s'il l'avait choisi comme une de ses enfants, quand bien même elle savait que c'était faux, et que ça avait fini par lui aller.

Et petit à petit, Astrid avait fini par composer son numéro plus facilement quand elle avait besoin de se changer les idées. Parfois, c'était par simple envie de le voir, et ça la surprenait un petit peu, sans que ça la dérange pour autant.

Comme la boutique fermait, que le temps était bon, qu'Astrid était de bonne humeur - qu'Astrid avait envie de voir Angel, au fond - elle lui avait envoyé un message, lui avait demandé s'il pouvait passer, avait proposé qu'ils aillent se promener, peut-être manger une glace le long de la plage, n'importe quoi, Astrid s'en fichait un peu, qu'ils pouvaient même rester dans la boutique, mais elle doutait qu'Angel l'apprécie, cet endroit étroit et sombre qui étouffe la lumière qu'il dégage.
Elle attendait, appuyée contre le comptoir, les mains qui tripotent la laine abîmée d'un gilet deux fois trop grand pour elle, les yeux qui fixent l'entrée, s'allument un peu quand la porte s'ouvre, et Astrid sourit, se sent tout de suite moins seule.

T'as vu, il fait pas trop chaud, aujourd'hui.

Astrid est nulle pour faire la conversation, pour l'engager, la tenir. Astrid a du mal à ne pas avoir l'air mal à l'aise, alors même qu'elle ne se sent pas vraiment gênée. Elle se sent un peu bête, en revanche, mais tant pis.


below the sun
Callisto Wisteria
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Dim 28 Nov - 4:12

Say you'll me again
Les vagues vont et viennent, engloutissent tes pieds à chaque nouvelle poussée, tu sens l'eau salée ruisseler sur ta peau, entraîner le sable qu'elle vient de déposer, entends l'écume s'évaporer jusqu'à être une nouvelle fois balayée. Le soleil tire sa révérence, inonde l'horizon de couleurs rassurantes, apaisantes, et tu souris comme un crétin, parce que t'es juste heureux, apprécies ce petit spectacle simple de la vie.

Le vent se lève, soulève le bas de ton pull pour découvrir une parcelle de ta peau, t'arrache un frisson quand il balaie tes cheveux dorés encore mouillés, parce que t'as fini ton entraînement y a pas si longtemps, que t'en a profité pour prendre une douche avant de rentrer mais t'as vu ce coucher de soleil, comme si il t'appelait, alors t'étais obligé de t'arrêter.

T'étends les bras de chaque côté, penche la tête en arrière pour fermer les yeux et juste respirer. Une grande inspiration pour ensuite crier à pleins poumons comme si t'avais quelqu'un à encourager ou quelque chose à fêter, mais c'est juste que t'en a besoin, ça fait du bien, ce qui disent le contraire n'ont jamais essayé.

T'es conscient que t'as attiré l'attention Angie, des quelques pauvres passants qui ont du sursauter face à un éventuel danger, mais toi tu ris légèrement, bouge enfin tes pieds qui commencent à geler. Et ça attire ton attention, une petite chose brillante que tu te penche pour ramasser. Ça ressemble à un verre poli par la mer et les années, une petite pierre bleuté sûrement sans grand intérêt, mais c'est beau. Tu le soulève face à l'horizon, ferme un œil pour mieux l'observer et remarquer qu'il semble capter les derniers rayons du soleil pour les refléter et les transformer en spectre lumineux.

Vibration contre ta cuisse qui te coupe de ta contemplation, t'étais prêt à libérer ton trésor, le rendre à l'océan, mais tu vois le numéro et le message s'afficher et ça te donne une autre idée.

Le tintement familier de la clochette annonce ton arrivée, t'as ce sourire si facile qui étire tes traits quand tu vois la blonde dont le regard semble reprendre un peu de vitalité, comme si t'arrivais a lui partager cette lumière, celle qui t'anime quand t'es de bonne humeur.

- Et c'est pour ça que tu portes ce pull ?

Parce que c'est une horreur, t'étais presque certain de t'y habituer à force mais c'est plus fort que toi, t'as juste envie de brûler l'entièreté de sa garde robe, parce qu'une femme d'une telle beauté devrait savoir se mettre en valeur pas enfiler des fringues qui sont littéralement un crime contre l'humanité.

- Ferme les yeux.

Tu sais pas pourquoi tu fais ça, ni même à quoi tu joues avec elle, parce que c'est pas ton genre, toi t'es plutôt fille stupide, celles qui s'intéressent plus au physique et à l'apparence qu'à tout ce touche à l'humanité, mais Astrid elle a tout de suite éveillé ton intérêt, un défi à relever, une ligne que t'as pas traversée.

T'attends qu'elle s'exécute pour t'approcher et saisir délicatement sa main pour ne pas l'effrayer.

- Détends-toi... Je vais pas te manger.

Un rire léger ponctue ta phrase, parce que t'es obligé de la taquiner elle qui a toujours l'air si coincée.

Tes doigts effleurent les siens, ouvre délicatement sa main pour y déposer le morceau bleuté au creux de celle-ci. Et tu souris, lui dit que c'est bon elle peut regarder.

- Ça m'a fait penser à toi, parce que tu portes toujours ces bijoux avec des cristaux ou je sais pas quoi alors j'me suis dit que tu pourrais le transformer.

T'as toujours sa main posée dans la tienne et ton regard n'as pas quitté le sien, deux camaïeux de bleu, toi profond et apaisant comme celui de l'océan, elle glacial et perçant, une étendue de glace dont on oserait s'approcher par peur de la voir se briser.

- Il s'accorde avec tes yeux

Le contact est brisé, sa main libérée quand tu te redresses pour repousser tes mèches encore mouillés derrières tes oreilles et tu fais un peu de place sur le bureau, écarte quelques bouquin pour t'y installer.

- Alors comme ça je te manquais ? Ou t'as juste besoin de quelqu'un pour ranger.

Parce que ça arrivait que tu veuilles l'aider, sauf que tu passes ton temps à te marrer face au titres des livres, que tu peux pas t'empêcher de la taquiner et l'empêcher de travailler et au final quand tu pars c'est comme si t'avais rien fait.


( Pando )
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Lun 29 Nov - 20:00
You'll see me in hindsight
Tangled up with you all night
Burnin' it down
Dégoût qu'on lit dans les prunelles bleues qui passent la porte, désespoir de voir qu'Astrid s'acharne à enfiler les mêmes fringues qu'il a plus d'une fois qualifié " d'abomination ", alors même qu'Astrid elle les aimait bien, ses pulls un peu affreux - elle devait bien admettre qu'ils n'étaient pas à la pointe de la mode, qu'ils étaient même carrément viellots. Mais elle les aimait bien. Et pourtant ça la fait rire, le regard qui coule vers le pull, qui soupire presque, comme pour dire t'es pas croyable.
Astrid baisse son menton pour le regarder, tirer dessus pour en voir les motifs et sourit.

Oh t'abuses, il est joli, lui. Les autres je veux bien, mais lui il est chouette...

Doigts qui lâchent la laine du pull, s'appuient sur le meuble derrière elle.
Angel apaisant, comme quand on tire les rideaux tôt le matin pour vori que le soleil est déjà bien haut, que le ciel est dégagé, et qu'il brille tellement fort qu'on peut sentir ses caresses à travers la fenêtre. Angel rassurant, comme les couchers de soleil, quand le temps s'arrête un instant, qu'il n'y a plus que ce moment, que le présent, le ciel qui se teinte de rose et de violet, le soleil qui embrasse la mer à l'horizon. Astrid oublie ses démons pendant un instant, ce qui faisait que son cœur semblait serré en permanence, comme s'il n'arrivait plus à pomper le sang, l'oxygène, la vie correctement.
Tout est normal, pendant un moment, comme s'il lui disait ça va aller, et qu'elle y croyait vraiment, que ça irait bien.

... Tu vas le déchirer ? Le tâcher pour que je le mette plus jamais ?

Rires enfantins, regard qui le toise un moment, comme pour deviner ce qu'il attend, ce qu'il veut faire. Regard qui papillonne encore un instant avant de se fermer, d'attendre patiemment de voir ce qui va se passer, dans quel état va être son pull.
Pourtant rien ne se passe du côté du vêtement. Astrid attend, mais elle ne sent pas la laine bouger, ne sent pas une main s'en emparer. La main vient chercher ses doigts plutôt, et ça la surprend, sur le moment. Muscles qui se tendent une fraction de secondes, sourcil qui tressaute un instant, nouveau rire qui s'échappe en l'écoutant, et Astrid ouvre sa main correctement.

On sait jamais, avec les types comme toi.

Fraîcheur au creux de sa paume, poids léger qui s'y repose, gouttelettes d'eau qu'elle sent glisser le long de sa peau, finir leur course sur le sol, et quand Astrid rouvre les yeux, le bleu de la pierre attire ses pupilles immédiatement.
Elle lève sa paume un peu, à hauteur d'yeux, pour regarder la pierre est les faisceaux que la lumière semble en arracher. L'eau de la mer qui la fait briller un peu, comme une fine couche de cire qui viendrait l'embellir un peu plus, la faire scintiller un peu plus sous les yeux qui la détaillent.
Petit pincement au cœur, sourire qu'elle n'arrive pas à retenir. Regard qui vient soutenir un instant celui d'Angel, et elle doit pincer ses lèvres pour ne pas sourire trop fort, ne pas avoir l'air trop bête, peut-être, elle ne sait pas trop ce qu'elle essaie de cacher.

Etreinte des doigts qui s'éloigne, laisse à Astrid l'occasion de se détendre un peu, de pouvoir regarder vraiment la pierre, plus les yeux amusés qui la fixaient. Elle essaie de voir ce qu'elle peut en faire, ce qui la mettra le plus en valeur, la pierre qui brille autant, et elle se détourne vers Angel, qui a trouvé sa place sur le bureau.

Je peux en faire un bracelet... Je peux en faire deux, en fait, je peux la tailler pour en faire deux petites pierres... Si t'en veux un.

Hésitation dans la voir, pourtant visage illuminé, souriant, rieur. Astrid pose délicatement la pierre sur le bureau, pivote pour faire face à Angel. Détaille la boutique autour d'elle, les sourcils haussés, l'air de dire que c'est rangé, qu'il n'y a vraiment pas besoin de rangement. Du moins, à ses yeux, c'est son idée d'une pièce bien rangée.

Si je voulais ranger c'est pas toi que j'aurais appelé...Je sais pas, je me suis dit qu'on pouvait aller faire un tour, aller à la plage, se baigner, je sais pas trop... Sauf si t'as si envie de ranger que ça, je t'en empêche pas.
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Callisto Wisteria
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Jeu 2 Déc - 3:07

Say you'll me again
 Elle essaie de s'empêcher de sourire, de se contenir et t'as qu'une envie c'est l'en empêcher, tu comprends pas toi qui réagit en permanence avec passion, qui te laisse guider par tes émotions. T'as envie de lui dire de rire, de sourire autant qu'il lui plaît, qu'à chaque fois que ses lèvres s'étirent c'est la pièce qui s'illumine parce qu'elle est comme ça Astrid, elle a cette beauté cachée, cette douceur à attendrir les cœurs.

Mais tu dis rien, tu t'retiens, laisse le beau parleur de côté parce qu'elle t'as pas envie de la blesser, t'as pas envie de briser ce que vous avez. Qu'est-ce que c'est d'ailleurs ? Tu sais pas trop, t'as pas compris pourquoi t'aimes tant la côtoyer, c'est comme si elle semblait appaiser quelque chose en toi et d'un côté t'as envie de la pousser, de briser cette carapace qui la retient, de percer ses secrets, c'est peut-être ça qui te fait rester, tanguer sur cette ligne invisible que t'as toujours pas franchie.

- Deux bracelets ça sera parfait, je pourrais l'emporter avec moi pour les compétitions, comme un porte bonheur tu vois ?

Douceur dans la voix, celle que tu réserves à ceux qui comptes pour toi, et tu souris une nouvelle fois, sachant très bien ce que tu sous-entend, qu'une part d'elle serait avec toi. Puis elle détourne les yeux, traîne le regard sur la boutique t'arranchant un rire après sa remarque.

- D'accord un point pour toi ! Mais je suis blessé par ton manque de confiance en moi !

Expression faussement outrée, une main contre le torse, mais le même sourire amusé qui étire tes traits. Tu quittes ton perchoir, saute à pieds joints et repousses quelques mèches humides derrières tes oreilles.

- Allez viens sortons d'ici ! On va aller chercher des glaces et on improvisera

Parce que t'es pas du genre à planifier tu te laisse porter, guidé par tes envies, tes pulsions. La clochette retentie une nouvelle fois lorsque tu ouvre la porte et tu la maintient, fait une petite courette en indiquant la sortie à la blonde.

- Madame, après vous

Tu relèves la tête, souris une nouvelle fois parce que tu ne peux pas t'en empêcher t'as besoin de faire le crétin à ses côtés avec l'espoir de lui arracher un autre sourire, un rire, de voir cette lueur de vie eclairer ses prunelles bleutés.

Elle ferme la boutique, toi toujours à ses côtés, attendant patiemment, le regard porté sur les inconnus longeant les bords de plage. Puis t'entends les clés tinter, se frotter entre elle quand elle les ranges. Petit mouvement de bras dans sa direction, invitation silencieuse à s'y accrocher pour commencer à marcher tout en l'entraînant sur l'autre trottoir, vous rapprocher du sable blanc.

- Comment s'est passée ta journée ? Des nouveaux clients étranges en quêtes de romans oubliés ou juste des petits curieux ?

T'aimes l'entendre te raconter ses journées, t'as l'impression de côtoyer un autre monde, l'opposé du tien, comme si elle vivait dans une bulle que tu risquerais de percer si tu venais à te laisser tenter.

Premier arrêt devant le petit glacier ambulant, tu la laisse décider pendant que tu sais déjà ce que tu prends, une boule fraise dans un cornet, quelque chose de fruité, de doux et sucré. Les deux glaces sont réglées, hors de question de la laisser payer, et après avoir salué le vendeur tu te  diriges vers la plage, libéré d'Astrid, tu escalades le petit muret en veillant à ne pas faire tomber ton cornet et saute dans le sable.

Ta main libre tendue vers la jeune femme, pour qu'elle la prenne ou te confie sa glace le temps de passer et une fois que c'est fait tu met ton propre cornet dans ta bouche, tente de le coincer  entre tes dents sans le briser pendant que tu te démène pour te débarrasser de tes chaussures et chaussettes et retrousser le bas de ton jean.

La glace fond rapidement, obligé d'essuyer le coin de tes lèvres en riant légèrement, tente de rattraper le carnage en te dépêchant de la déguster tout en faisant un signe de tête en direction des chaussures d'Astrid.

- Enlève ça, faut que tu puisses sentir le sable sous tes pieds sinon ça n'a aucun intérêt !

T'as l'impression que c'est thérapeutique la mer, une expérience à part entière dont tu t'es jamais laissé, l'air iodé, la mélodie des vagues venant s'échouer, le sable qui s'affaissent sous tes pieds.

Mais t'es d'humeur joueur alors quand elle s'apprête à reprendre un peu de sa glace tu pousses doucement le dessous de sa main, juste assez pour qu'un peu de crème se dépose sur le bout de son nez. Et ça te fait rire, tu profites de sa surprise pour te tirer, te met à courir comme un débile dans une démarche étrange à cause du sable qui ralenti tes pas jusqu'à arriver dans l'eau salée.

Elle remonte jusqu'à tes chevilles, trempe le tissus de ton jean à chaque nouvelle vague, le temps de te retourner à la recherche d'Astrid, sans te soucier d'avoir perdu la moitié de ta crème glacée dans ta course.


( Pando )
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Lun 27 Déc - 1:32


say you'll meet me again

 
astrid ϟ  angel .

C'est doux, d'un coup, dans la boutique. Comme si le soleil n'était pas couché, qu'il était venu les rejoindre, s'assoir avec eux, rire avec eux, dire t'as raison, Angel, il est vraiment affreux son pull, et ça lui change, à Astrid, des petites voix qui disent des choses un peu moins agréables, celles qui la rendent incertaines et maladroites, celles qui la retiennent tellement fort qu'Astrid a fini par ne même plus savoir comment on réagit, comment on rit, comment on sourit vraiment.

Et pourtant, Angel, ça l'empêche pas, lui, de rire, de sourire, de pousser tes lèvres à faire de même, encore et toujours, chaque fois qu'il se retrouve dans la même pièce que toi.
Astrid elle s'est toujours demandée comment ils en étaient venus à se voir, à se parler, à savoir que l'autre existe - comment Angel, en est venu à poser ses yeux sur Astrid et décider que ouais, tu peux passer la voir après le taff, ouais, ça vaut le coup de l'appeler, de sortir avec elle, d'aller manger une glace, d'essayer de lui faire enfiler des fringues qu'elle n'a clairement pas l'habitude de mettre. Parce que les types comme Angel, Astrid les regarde de loin, les observe, essaie vainement de recopier leurs mouvements, leurs sourires, la façon dont ils se détachent du monde, celle dont le soleil les baigne, les chérit et les enlace, comme si, en faisant semblant, elle aussi, elle allait briller aussi fort. Les types comme Angel ils regardent pas Astrid, parce qu'elle se tient pas sous la lumière, sous le soleil. Elle s'en cache, l'imite de loin, s'étonne d'être dans l'ombre et se complaît à y être tout à la fois.

Et pourtant, Angel, il est là, il partage son coin de lumière avec Astrid. Et ça l'émerveille toujours un peu, que les autres puisse regarder dans sa direction, la voir et marcher vers elle. Que les autres puisse lui demander un porte-bonheur, veuille partager un bracelet avec elle.
Un truc anodin, un truc tout bête.
Un vieux bracelet, une pierre polie par la mer, un fil usé et un peu trop épais.
Mais qu'on gardera à la main droite, qu'on sentira glisser sur le poignet quand on lèvera la main, qu'on regardera et on se souviendra de la fois où le Soleil, Angel et Astrid se sont retrouvés dans la petite boutique et ont décidé de partager un bracelet.

Je t'en ferai un, alors... Tu verras, tu tomberas plus jamais sur tes patins, après. Ne me remercie pas.

Astrid elle pouffe, elle rit, parce que ça lui a toujours paru la meilleure façon de réagir, de cacher un peu son visage rouge parce qu'elle ne sait pas comment on gère les émotions et les pensées qui se bousculent, qu'à force de rester dans sa zone de confort, dans sa bulle, dans sa chambre, Astrid elle a oublié comment c'était, hors de la bulle.
Astrid récupère ses affaires, les clés de la boutique, son gilet, tous les trucs inutiles qu'elle sort de son tote bag sans même savoir pourquoi. Elle vérifie la caisse, elle vérifie que la porte arrière est fermée, et en sortant, elle ne peut pas vraiment s'empêcher de ricaner, de  bousculer le pitre à la tête blonde qui vient de se pencher, qui a la tête dans le vide et le bras tendu vers la porte, parce qu'elle a fini, à force, par prendre l'habitude de rire quand y a Angel dans le coin, qu'elle l'entend à l'autre bout de la pièce raconter les inepties qu'il trouve, on ne sait comment, au fin fond de son cerveau.

T'es vraiment un clown, hein... Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?

Ça sonne comme un reproche, pourtant Astrid sourit si fort qu'Angel devinera bien que ça n'en est pas un, qu'Astrid, elle se sent bien, qu'Angel fasse le pitre, qu'il se moque du pull qu'elle a trouvé en friperie et qui appartenait sûrement à une mamie, il y a des années. Ça la fait rire, Astrid, de l'entendre soupirer, dire que putain Astrid t'abuses, il est encore pire que ceux que j'ai déjà vu, tu fais aucun effort. Et ça la fait rire de se tenir devant son armoire, quand elle est censée aller le voir, et de chercher le pull qui le fera soupirer le plus fort.

C'est toujours les mêmes qui viennent. Mais y a ce type trop bizarre qui est venu juste avant que je ferme. Genre, blond, un peu nain comme ça, surexcité comme un gamin, je sais pas si tu vois...

Yeux qui grossissent, qui fixent Angel, et Astrid aurait aimé rester sérieuse, mais son sourire la trahit, l'empêche de rester stoïque, et elle attrape une des fameuses mèches blondes pour la regarder, voir qu'elle est encore un peu humide.

Tu vas tomber malade, si tu te promènes tout trempé comme ça...

Le bras se lève, et Astrid enroule le sien autour, un peu timidement, un peu incertaine. Pourtant ce n'est pas un geste nouveau, parce qu'Angel est pas du genre distant, du genre à rester de son côté, dans son coin, à toi te laisser du tien. Mais voilà, Astrid, y a des choses qui ne changeront pas.

Le Soleil, Angel, et Astrid, bras dessus, bras dessous, glace à la main, pieds nus sur la plage après avoir escaladé le petit muret qui séparait le trottoir du sable. La glace fraise d'Angel fond sur ses doigts, Astrid prend le temps de sentir le parfum vanille de la sienne - en tout cas, elle prendrait le temps, si Angel n'était pas un clown, qu'Astrid n'avait pas eu le nez dans sa glace, qu'elle n'avait pas du trottiner pour le rejoindre, sentir la glace glisser sur ses doigts, la voir tanguer sur le cornet et être obligée de la mettre presque toute entière entre ses lèvres pour ne pas trop en perdre.

Oh t'as quel âge, c'est grave !

Ça sonne comme un reproche, et pourtant Astrid elle rit, encore. C'est bête, vous êtes si grands, et pourtant Astrid se sent si petite, comme si elle vivait l'enfance qu'elle n'avait pas eu, les jeux dans la rue, les petits pieds qui courent après les ballons, qui se bousculent, qui se cachent. Sa jupe traîne dans l'eau, elle aura froid en rentrant, et pourtant elle garde ses pieds fermement ancrés dans le sable, laisse les vagues les fouetter, et elle tend sa jambe pour pousser un peu Angel.

Dix balles que je tiens plus longtemps en apnée que toi. Non pas dix balles, ta glace.




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