 TALLULAH SCARLET what are you, so afraid of, is it love or waisting your time ✿ Nom : Scarlet
✿ Prénom : Tallulah
✿ Date & Lieu de naissance :1 1 Mai Seattle dans l'état de Washington, dans un quartier pas terrible
✿ Âge : 1 9
✿ Nationalité : Américaine
✿ Origines : Françaises ☽ Étasuniennes
✿ Orientation sexuelle : Lesbienne avec une libido pas terrible
✿ Statut civil : Fiancée avec Jules
✿ Statut social : Très vraiment modeste
✿ Profession | Études : Ancienne guitariste maintenant vit aux crochets de Jules
✿ Groupe : Soulmates
✿ Nom de la fleur :La fleur de Lys. Parfum enivrant, douceur écarlate. Qu'elles signent le deuil, comme si elles pouvaient aider à passer au travers. Aller de l'avant. ✿ Ce qu'elle préfère chez elle, physiquement ou non ? : Ses tâches de rousseur et sa carrure en général. Svelte et musclée. Qu'elle en oublierait presque que le reste est pitoyable.
✿ Son moment de la journée préféré ? : Le crépuscule. Quand le soleil s'endort enfin, que la lune s'éveille pour rejoindre les étoiles.
✿ Est-ce qu'elle a une passion dont elle ne parle pas ? : Pas vraiment. Ou peut-être qu'elle aime bien les sciences occultes, mais ça semble un peu bête de crier au voisinage que la Wicca ça a l'air intéressant.
✿ Plutôt du genre à s'endormir directement ou à se faire trois films dans sa tête avant ? : Plutôt du genre à ne pas dormir, à avoir les orbites creusées par la fatigue. Essaie alors de se faire trois films dans la tête, mais ça n'aide pas vraiment.
✿ Comment est son écriture ? : Bancale, raturée bien que lisible.
✿ Gaucher, droitier, ambidextre ? : Droitière avec deux doigts en moins, la mobilité un peu réduite à ce niveau là. Elle se débrouille alors avec la main gauche, un peu difficile.
✿ Quelque chose qu'elle ne supporte pas ? : Le chagrin qui plane au dessus de sa tête comme une épée de Damoclès.
✿ Est-ce que sa vie actuelle lui plaît ? : Tallulah marmonnera que oui, mais le cœur lui criera probablement que non. i love you more then i can explain
and i don’t want you to die but that’s fate
Les circonstances ont fait que, la vie a probablement été plus pénible, à un moment ou un autre. Que les caresses sur la peau pâle n'étaient plus vraiment agréables. Presque aigres, râpeuses, qu'elles faisaient trop mal pour qu'on continue de les accepter, qu'elles doivent maintenant arrêter de s'attarder sur les tâches de rousseur, sur les petites cicatrices d'acné, d'anxiété.
Les pupilles émeraudes ne sont même plus écarlates lorsqu'elles se déposent sur les silhouettes qui s'amarrent devant Tallulah, qu'elles ont l'air trop sombres pour n'en distinguer qu'un fragment de vert, qu'une étincelle de vie. Les paupières sont lourdes, les sourcils souvent affaissés. Que le droit est scindé en deux, parce que Tallulah est un peu maladroite, que les coups sur le visage, ils finissent par le décorer. Qu'elle en aura toujours les stigmates. Balafre légère au dessus de la lèvre, récompense de guerre. Récompense piètre. Pas vraiment attendue.
Que t'es pas vraiment bien lotie Tallulah. Que t'es un peu trop frêle pour ta taille, pas vraiment épaisse, que les muscles se dessinent sur les bras parce qu'ils sont fins, que t'as l'air plus costaude parce que t'as la musculature sèche. Mais t'as pas vraiment autre chose pour toi, il faut le dire. La chevelure n'a jamais dépassé la nuque, les mèches ne se sont jamais effilochés plus bas que l'os qui recourbe en haut de l'échine. Parce que ça n'est pas pratique, de sentir les fils bruns chatouiller les tempes, le nez, la peau. Que la chaleur s'amasse déjà suffisamment en été. Toujours affublée d'une petite queue de cheval mal coiffé, que la moitié des cheveux s'écrasent pour qu'on ne distingue pas les grains de beauté sur l'arrière du cou.
Qu'ils ne soient qu'à toi. Alors le dos se voûte, le poids écrasant du monde qui brise les espoirs, anéantit le semblant de foi qui s'évertue à survivre entre les entrailles.
Qu'il ne reste plus rien entre tes doigts. Que les morsures du froid sont venues croquer l'auriculaire et l'annulaire de ta main droite. Outil de travail que t'as perdu. Qu'il te faudra retrouver par la gauche, d'une manière ou d'une autre. Que ça plombe un peu plus le moral, que ça serre la poitrine encore et encore. Jusqu'à que tu suffoques, Tallulah. Que l'air devienne si infime dans les bronches que t'en crèves. Tatouage qui orne l'avant-bras droit, dissimule une énorme plaie qui ne s'est jamais estompée avec les années. Qu'elle l'a faite recouvrir très tôt, du haut de ses quatorze ans par une copine tatoueuse. Une luciole au milieu de fougères, de feuillage. Signification un peu personnelle. Un peu lunaire. Qu'il n'y a rien à comprendre, rien à en tirer de le savoir.
La volupté des formes sous les paumes ne parvient jamais à combler le vide qui saccage le cœur. L'ennui qui fait tordre l'estomac d'une façon abrupte, trop douloureuse pour qu'on ne parvienne à relever l'échine comme s'il ne s'était rien passé, à l'instant. La cigarette aux lèvres, la fumée qui macère dans les bronches et les doigts de Jules qui frôlent sa peau laiteuse, sa peau un peu abîmée mais douce. Que Tallulah essaie pourtant de ressentir une seule chose à la fois, mais que les émotions s'emmêlent. Le chagrin pleure sur la colère. La colère enrage sur la nostalgie. Et la nostalgie se meure. Souvenances du passé qui remontent aux yeux, qu'elles brûlent, font serrer les paupières parce que ça devient trop difficile, de retenir le flux qui veut se déverser. Comme s'il n'avait jamais pu. Comme si les larmes ne s'étaient jamais échappées de ses prunelles. Que c'était encore la première fois qu'elle pleurait, Tallulah.
Alors comme si c'était obligatoire, qu'elle n'avait pas le choix, Tallulah rouvre l'âme au Monde. Le regarde, le dépeint d'une façon trop tragique, comme si ça n'irait jamais mieux, qu'elle finirait toujours par s'engouffrer dans les abysses infernales de l'océan. Dans les tourments qui taraudent le Monde et ses habitants.
Qu'elle n'est pas vraiment vivante, pas totalement morte, peut-être entre les deux, qu'il n'y a que des choses dérisoires pour ne pas la faire flancher. Doit se rattacher d'une manière ou d'une autre à ce qu'elle peut, qui elle peut.
Et quand la tristesse se met à frapper d'un coup, que l'envie s'essouffle peu à peu, que les muscles ne parviennent plus à suivre, ne peuvent plus soulever la carcasse de Tallulah, qu'elle doit s'en remettre à Jules. Comme un fardeau trop lourd, comme un boulet qu'on traîne à la cheville, qu'elle ne voudrait pas l'infliger, plus le faire sentir. Mais que c'est trop difficile. Qu'elle essaye. Qu'elle peut le promettre, serrer les doigts, jurer sur Dieu.
Pas vraiment susceptible, peut-être un peu. Essaie de ne pas l'être, de rire de tout, d'elle principalement. Mais que c'est pas aisé, de garder la commissure des lèvres très hautes. Désespérance maudite qui étrangle, murmure que c'est terminé, que c'est pas permis d'aller mieux. Mais parfois, dans l'étrangeté de l'Homme. Des sensations plus douces. Les désillusions n'existent plus. Et c'est agréable, de voir autre chose du Monde que le désespoir consumant, les déceptions brutales.
Romantique. Seul espoir qui ne s'est jamais éteint. Continue de brûler ardemment dans les organes, de faire battre la poitrine, se soulève et s'affaisse. Romantique à en crever. Aime aimer. Le faire sentir, essaie, prête à se laisser mourir pour sa moitié. Qu'elle se sente comme l'une des Merveilles du Monde. Que ça ne s'amenuise jamais, que les âmes soient pour toujours en assonance parfaite.
Têtue. Trop peut-être. N'en faire qu'à sa tête, s'évertuer à avoir raison, à ne pas laisser les autres faire faiblir la voix. Cogne et saigne. Jamais la dernière. Peut-être la première. Que ça lui est souvent retombée dessus, à Tallulah. D'être un peu trop flambante, de bouillonner trop vite. De pas savoir retenir les coups comme si elle était faite de chair et d'acier. Que les maux étaient impénétrables. Mais que c'est seulement un autre moyen d'oublier l'affliction qui pourrie dans la tête. Que c'est plus supportable, d'avoir mal à la mâchoire. Têtue et pourtant un peu lâche. Déteste avoir à se prendre la tête avec son entourage, que ça demande trop d'énergie, énergie qu'elle aimerait avoir Tallulah mais qui s'épuise trop vite, se dissipe à la moindre contrariété un peu trop brute.
Loyale et fiable. Marrante quoi qu'un peu cynique. Un peu bourrin sur les bords. Pas foncièrement mauvaise mais qu'elle aimerait que le Monde ressente sa peine. Qu'il plie genou à terre, paume contre le sol et le front qui suinte. La cage thoracique qui s'esquinte à essayer de faire entrer et sortir l'air. Que de son siège d'amertume, les autres pleurent avec elle. Que ce ne sera jamais le cas. Qu'elle sait, Tallulah. Qu'elle n'est pas la plus malheureuse. Que les malheurs ne sont pas comparables. Qu'elle aimerait pourtant, être unique pour qu'on enroule les bras autour de son ossature presque livide, qu'on lui murmure Je te comprends, Tallulah, c'est pas grave, ça ira mieux.
Pas plus haute qu'un mètre soixante-six ☽ Pas plus lourde qu'une soixantaine de kilo' ☽ La chevelure auburn qui s'arrête sous les oreilles, toujours attaché, jamais lâché ☽ Elle se les coupe seule, il y a probablement des mèches un peu plus courtes et d'autres plus longues ☽ Le sourcil opposé au gauche coupé en deux, à l'opposé de la droite une balafre qui entaille la lèvre supérieure ☽ Deux doigts qui manquent à la main droite, l'handicape pour reprendre la guitare, que ça gâche tout ☽ Très douée dans le tir à l'arc, a repris depuis peu à Auckland ☽ Aurait probablement besoin d'un diagnostique psychiatrique, mais n'a pas l'envie de le faire, ni l'argent, n'a pas envie d'emmerder Jules avec ça ☽ Tatouage sur l'avant-bras, d'autres petits stick and poke un peu partout sur le corps ☽ Adepte de converses, porte toujours les mêmes : une paire noire trouée dont la semelle ne va pas tarder à se casser ☽ Toujours un paquet de cigarette dans la poche intérieure de sa veste, un briquet tempête dans l'autre et un peu de beuh au fond du sac ☽ Ne boit cependant pas du tout, peut-être du cidre et des bières de temps en temps ☽ Sa cicatrice au bras s'étend du creux jusqu'à la joncture du poignet et elle provient d'une chute lorsque plus jeune, elle essayait d'échapper à la fureur de sa mère ☽ Poigne de fer dans un gant de velours ☽ Les oreilles très sensibles, souvent un bonnet ou une casquette sur le crâne ☽ N'aime pas la mer, n'aime pas la profondeur qu'on ne peut apercevoir, qui ne devient qu'une masse informe ☽ Sait pas nager non plus, elle a essayé d'apprendre mais ça ne s'est pas bien déroulé, alors elle a abandonné l'idée ☽ Possède un journal intime dans lequel elle note ce qu'il se passe dans la journée ainsi que ses propres musiques ☽ N'a pas un énorme appétit, lui arrive de ne rien manger pendant deux jours jusqu'à que la faim ne grogne dans l'estomac ☽ Parle français ☽ N'a jamais su faire le deuil de son père, toujours bloqué depuis des années dessus ☽
  and i don’t want you to cry go be brave and i don’t want you to lie but can’t blame you
Il fait froid, à Seattle. Il fait terne et c'est le cœur lourd que t'as posé les fleurs sur la tombe à tes pieds, les genoux légèrement fléchis lorsque le bouquet à rejoint le le granit. Les gravures sur la sépulture qui te font serrer les dents, tendent la mâchoire et font froncer les sourcils, que tu veux éviter que les vagues ne mouillent tes joues.
Il fait froid, à Seattle. Jusque dans sa poitrine. Jusque dans les mouvements mécaniques que Tallulah arbore lorsqu'elle relève l'échine, déplie les jambes pour venir rejoindre sa mère. Mère qui pleure. Oncles qui serrent les tantes. Les mains qui s'embrassent, les paumes qui réchauffent les épaules. Et Tallulah elle reste un peu de marbre, face à la situation. Qu'à treize ans, on est pas vraiment prêt à voir partir celui qu'on considère comme un Héros. Qu'on aurait aimé le voir fouler la Terre un peu plus longtemps, s'élever à ses côtés.
Elle inspire brutalement, Tallulah. Les ongles cognent les cordes, les épaules remuent en accord du son qui s'échappe des voix, des instruments, du rythme qui tabasse. La sueur colle au front, la chaleur devient tellement abrasive qu'elle espère presque que le concert se finisse plus tôt.
Tallulah creuse les sillons qui lèsent les lèvres, font mal lorsqu'on appuie dessus un peu trop fort, avec les dents, avec la langue, avec la bouche, avec les phalanges. Puis ça se termine.
L'épiphanie se calme, les ardeurs ne sont plus aussi vives. Et elle descend de son piédestal, Tallulah, rejoint les gens en bas, s'amusent avec eux.
N'a jamais eu une vie trop lourde à porter. Que le quartier de son enfance restera un souvenir agréable à ses oreilles. Qu'en grandissant, elle aurait aimé nouer avec les racines françaises de sa mère, mais qu'elle n'avait pas vraiment envie de retourner en France. Qu'elle n'y trouvait plus rien d'agréable, à retourner dans ceux qui nous a fait tant de mal autrefois. Alors elle a accepté, Tallulah.
Elle a terminé le lycée bien vite. N'a pas cherché à continuer ses études, qu'elle savait déjà ce qu'elle désirait, le but d'une vie. Faire vivre son père à travers ses chansons. Être aussi talentueuse, que les gens ressentent des choses à travers ses musiques à elle, comme eux le ressentaient par les textes de son père. Sa guitare dans la main droite, qu'elle joue depuis enfant, qu'elle a toujours été plus proche de lui que d'elle, d'une certaine manière.
Puis c'est allé bien vite. La maladie l'a emporté. Du jour au lendemain. Sans qu'on ne s'en rende compte. Comme un rêve qui vire au cauchemar.
Comme un cauchemar qui devient réalité. T'as pas su gérer Tallulah. T'as toujours été instable, un peu violente avec les autres. Que les ecchymoses étaient quotidiennes. La tristesse heurtait le cœur, mais qu'en grandissant, tu savais que ça passerait. Mais fallait croire que t'étais pas vraiment douée, pour savoir. Parce que le chagrin s'est accentué, a meurtri le corps, mutilé le cœur. Les espoirs.
Mais t'as eu un second souffle quand t'as aperçu cette rouquine dans le bar. Que ça t'as foudroyé instantanément. Que t'es sortie de l'horreur pendant un instant, un long instant, qui dure et s'étale.
Et ça marche, avec Jules. Elle s'est accrochée Tallulah. En peu de temps, mais elle s'est attachée d'une manière peut-être trop corrosive. Charge Jules de son besoin qu'on s'occupe d'elle lorsque le moral ne lui permet plus de prendre soin de sa propre personne.
Puis Jules doit partir. Un peu abrupt, comme départ. Mais Tallulah a l'impression d'aller mieux. Que le Monde ne cherche plus à la faire fléchir, à lui faire payer. Alors elle organise des vacances tandis que Jules est en Nouvelle-Zélande, qu'elle doit bientôt la rejoindre, qu'elles seront enfin ensembles, dans un mois.
Mais il fallait croire que le Monde en avait décidé autrement. Qu'il était prêt à lui reprendre le cadeau des mains, l'écraser sous ses pieds.
Gelures sur la main, qu'elle ne s'y attendait pas, Tallulah. Mais qu'il a fallu s'y faire, que la peau s'est nécrosée trop vite. Que c'était trop tard. Et les rêves s'effondrent.
Un mois encore. Deux mois. Deux longs mois où Tallulah ne donne de nouvelles à Jules. Qu'elle ignore les appels. Essaie parfois d'aligner les mots sur le téléphone mais que c'est trop difficile.
Mais qu'il faut s'y faire. Tallulah à son avion demain. Qu'elle va atterrir à Auckland. Affronter la réalité. Affronter Jules.
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COEUR A PRENDRE/COEUR PRIS/COEUR DETRUIT » <b>situation amoureuse</b> ✿ <a href="LIEN DU PROFIL">Pseudo</a> DERRIÈRE L'ÉCRAN je ne vous connais pas
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» <b>ELLIE WILLIAMS + THE LAST OF US PART II</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u57">Tallulah Scarlet</a> | Invité Invité  | |
hello mi amor. t'es trop belle <3 hâte de voir ce que ça va donner avec jules.  vous êtes les plus belles. nos premières soulmates en plus,,,,,,,,,,,,,, !!!!! | Judicaël Winiger luthier  | |
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