Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
B L O O M into me
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !
l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps. l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie. et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement. vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore. et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle. auckland. juillet 2023, hiver. Lire la suite
21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
éléphone en main, à regarder encore une fois si c’est bien la bonne heure. sixième fois qu’elle ouvre google map alors que c’est pas la première fois qu’elle vient, qu’elle sait où il est ce foutu hôpital. qu’elle aimerait bien ne pas y aller aujourd’hui, parce que c’était un jour off pour elle. elle relit ce message qui lui confirme qu’elle a bien rendez-vous à onze heures. onze heure et demi elle est en tête à tête avec vani (docteur qu’elle l’appelle).
qu’elle souffle parce que c’est jamais un bon à moment à passer, qu’elle crache de fleurs qu’elle ne s’en pensait capable et qu’elle comprends toujours pas d’où ça vient. persuadée il y a deux mois qu’elle n’aimerait jamais personne, qu’on l’aimerait toujours. qu’elle crache maintenant du laurier et que c’est toxique ce truc. qu’elle à peur des effets, un peu. qu’elle trouve quand même joli le dégradé de son sang sur les fleurs.
— starting to breakdown
a
lors ? » qu’elle demande comme si son docteur pouvait vraiment l’avancer à quelque chose. « on en est où ? »
Lorsque la jeune fille est rentrée, Vani était encore en train de siroter du café pour avaler ses pilules. A un volume moyen bien trop élevé, sans aucun doute. Peut être très proche d’avoir du sang dans son café, ou du café dans le sang. Ses mains tremblent un peu, à peine, tandis que son pied surélevé de son sabot vrombit littéralement sous la table. Devant elle, sur la tablette ouverte et allumée, les radios et le dossier complet de la patiente. La version numérisée bien plus compacte et pratique que les autres.
Elle est si jeune.
Elle ne le dirait pas à voix haute. C’est pas une manière de faire. Parce qu’elle sait qu’elle est jeune, Vani sait qu’elle n’a pas besoin de faire la remarque. Et puis quoi encore ? Lui dire qu’elle aurait du avoir tous les amours du monde devant elle ? Autant lui confier un scalpel directement. Elle sourit en l’accueillant, douce et chaleureuse comme elle a appris à l’être avec les patients. Comme elle a apprit à l’être avec les hommes. Comme elle a apprit à l’être pour ne pas s’attirer d’ennuis ou en déclencher. « On en est où, eh bien on va voir ça, justement. » Elle ne peut retenir un rire, reposant son gobelet et se relevant pour contourner son bureau.
« Je vais te demander de te mettre en t-shirt ou en soutien-gorge, en fonction de ton aisance. » La phrase était dites sans la regarder, tournée vers ses appareils pour les préparer avant de continuer sur le même ton : « Combien de temps qu’on s’est pas vues, toutes les deux ? deux semaines ? Oh, peut-être plus avec les vacances ? » Vani ne prend pas de vacances à proprement parlé : on la force à se reposer sous la forme de menaces jusqu’à ce que le compte d’une semaine prenne fin et qu’on l’autorise à revenir à l’hôpital.
Codé par Charlie Reed
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