n d’une réalité sans problème, son regard se pose sur cette nouvelle vie qui commençait à éclore, les pleure éclate avec fracas le silence monotone d’une saison glaciale. Allen pose pour la première fois son regard rempli d’innocence sur ces silhouettes qui le réconforte. Sa présence sur cette toile vierge de toute vie, débute aussi douloureusement que la souffrance d’un travail qui s’envole. La présence de son frère, Kuro, dans sa vie est presque une bénédiction, trop soudaine pour être totalement comprise, la fin d’une solitude qui aurait pu être prolongée si elle n'était pas désirée. Au sein d’une famille chaleureuse, réside toujours ce sentiment d’imposture, des émotions voilées par plusieurs secrets dont il est préférable de laisser dans l’ombre, dissimulé dans les méandres de l’obscurité.
Au sein de la vie active, il y a ceux qui mettent tout sur l’importance d’une vie prospère, d'autres préfèrent négliger la passion et la romance, fuir les responsabilités qui les encombrent à travers un chemin sinueux. Elle aspirait à une vie de famille alors qu’il préférait privilégier une carrière avant d’obtenir le sacrifice de la vie d’adulte. Seulement, Sasorie maintenait en son sein une nouvelle vie à mettre au monde et l’éclat d’une carrière parfaite se fissura à l’annonce précoce d’un statut social qu'il n’aspirait guère. Puis à la fleur de l’âge, la pureté du sang et l’innocence de l’âme eut raison de ses préjugés, préoccupée par le bien-être de cette imposture dans cette vie fracassée, naquit l’amour inconditionnel auquel aspirent tous les nouveaux privilèges d’une parentalité inavouée.
D’une rencontre non désirée, il y a cette attente presque agaçante, le rêve de voir leur famille accueillir un rayon de soleil n’a jamais été aussi douloureux que le jour où ils doivent faire face à l’imprévisible. Un destin ou la face cachée de la lune fait son apparition. Malgré cette espérance presque invisible, Allen est accueilli avec dignité et abondance, l’enfance n’a rien d’exceptionnel. Pourtant, il remplit à la perfection son rôle de l’enfant responsable et indépendant, une forteresse d’illusion et d'insouciance se construit peu à peu autour d’un cœur trop fragile pour être détruit. Il oublie peu à peu son quotidien à travers sa propre réalité, il tente de fuir les difficultés d’une vie de famille, d’un grand-frère au tempérament contradictoire, l’instinct protecteur contre l’indépendance et la distance de ses émotions. Puis, il y a l'arrivée du dernier membre de la famille, Zéphyr est rapidement considéré comme l’ombre qui dissimule l’astre lunaire, cet être si complémentaire à cette lune incomprise.
Allen devient rapidement celui qui s’occupe du dernier, il apprend rapidement les rouages de ces nouvelles responsabilités, il laisse planer ce sentiment de bienveillance qui semble être apprécié par ce nouveau-né. S’il prend plaisir à s’occuper de son jeune frère, Allen se rend compte à quel point jouer ce rôle demande énormément de son temps, sans qu’il puisse changer quoi que ce soit. L’astre a tellement besoin de briller pour survivre, il comprend rapidement que l’obscurité ne pourra jamais surpasser la chaleur de la lumière, il a besoin d’un soleil pour perpétuer son influence. Une présence inespérée entre rapidement dans sa vie, bouleversant son quotidien de manière à chasser rapidement sa solitude qui le plongeait au plus profond de son être. À peine âgé de cinq ans, Elias est un petit garçon plein d’énergie, Allen se rend compte de sa présence, il ressent ces vibrations à travers son être et cette aisance qui accentue leur relation.
Son amitié est précieuse, il savoure chaque instant, il apprend énormément sur lui-même et sur son camarade, aucun secret n’est dissimulé, car entre eux demeure la vérité. C’est de cette vérité que découle un nouveau sentiment, une agréable sensation d’apprentissage et d’intérêt qui est exploitée au maximum. Elias lui fait découvrir des passions, développe des goûts prononcés pour certains centres d’intérêt, entre autres l’art et certains sports. Mais c’est l'arrivée de Raphaël dans sa vie quelque temps après cette première rencontre que Allen officialise cette passion si soudaine pour les relations sociales et le Basketball. Son plaisir de jouer accentue sa polyvalence et son adaptation face à ce sport, Raphaël et Elias perfectionnent ses capacités et son talent tout en jouant sur sa capacité de dissimulation sur le terrain.
Les visites se sont multipliées, la relation accentua le lien qui les unissait, un trio qui passait beaucoup de temps ensemble, apprenant à apprivoiser l’autre avec aisance et conviction. Les passions prennent beaucoup de place dans leurs vies, même si pour certains, les études demeurent secondaires au sein de leur préférence, ils n’en demeuraient pas moins qu’ils se complétaient dans certaines situations. Allen faisait partie de ceux qui appréciaient les études, ouvrir un livre pour se perdre pendant des heures alors que Elias préférait l’évasion et ce monde fictif qui composait le monde littéraire, se laisser aller à diverses passions sans pour autant compter uniquement sur le sport ou les salles de classe. Cependant, Le géant qu’était Raph appréciait davantage s’évader dans diverses pratiques sportives, ayant peu d’intérêt et de complaisance dans le fait d’entretenir de bonnes notes et un niveau respectable, sans doute est simplement le résultat d’une force naturel dans le domaine? Contre toute attente, Allen pouvait observer l’apprentissage et les forces de chacun, il appréciait le travail acharné et la détermination de ses amis.
L’attente fut sans équivoque, l'acharnement payait son dû devant toutes ces années d’efforts, ses aspirations demeurent constantes, mais une nouvelle perspective se présentait à lui. Au-delà de toute espérance, il s’en tire avec des efforts récompensés, un nouveau monde se présentait à lui. Allen était prêt à entreprendre une nouvelle étape dans sa vie, la compagnie de ses amis l'aide énormément à avancer, l’ascension de son aîné lui permet de se rendre compte à quel point il désirait suivre un chemin différent du sien. Des rêves plein la tête, son désir de s’évader et de fuir sa propre réalité augmenta avec sa soif d’entreprendre quelque chose à l’exact opposé de ce qu’on attendait de lui. Entraîné par les belles paroles de son meilleur ami et des convictions libératrices de son ami d’enfance, il se laissa enfin aller dans ses propres désirs, un sentiment qu’il devait tenter quelque chose qui n’aurait pas d’impact sur le reste de sa vie. Allen démontra une grande dextérité lors des essais au club de basket, démontrant ses performances et ses capacités hors normes et unique, tandis qu’il pouvait se permettre de maintenir la ligne entre l’excellence et la normalité qu’entretenaient ses études.
Sa vie de collège est loin de le satisfaire, toute cette tension entre son désir de plaire et la soif indéniable de réussite qu’il ressent à travers les paroles brusques de son géniteur. Allen est confronté au choix douloureux de laisser tomber pour mieux se révéler, sa joie de vivre s'éteint peu à peu face à une présence parentale qui creuse le gouffre qui le sépare du reste du monde. Seulement, cela ne semble pas satisfaire la moindre parcelle de lucidité que son père traîne derrière lui ni du soutien profondément ancré et important dans les yeux de son frère aîné. Zéphyr ne comprend pas tout ce qu’il se passe, Elias le supplie de reprendre contact avec sa propre conscience, cette peur qu’on peut lire à travers son regard laissé à l’abandon et il y a Raphaël. Déchiré par les proportions qu’engendre leur conversation, Les paroles dépassent ses pensées, il ne semble pas se rendre compte de l’impact de sa décision, pourtant il espérait que son choix puisse plaire davantage son père. Allen n’a pas la force nécessaire pour se défaire de cette influence, plus le temps passe et moins il comprend son fonctionnement, il est impuissant face à l’influence de celui qu’il ne reconnaît plus. Son jugement et sa froideur affectent énormément Allen qui sombre peu à peu dans une période très complexe de sa vie.
La cassure est imminente, l’ambiance familiale n’a rien d’un conte de fées, son frère n’a plus donné signe de vie depuis un moment, résilié face au départ précipité de l’aîné et sensible face à la sensibilité du plus jeune, Allen s’occupe beaucoup de son jeune frère qui ne le quitte plus. Puis, il observe la fin d’une histoire, il assiste à une évolution distordue, il encaisse assez difficilement le divorce de ses parents, la violence avec laquelle il assiste à cette ultime dispute qui effacera à jamais cette image d'une vie parfaite. Allen n’a jamais vraiment accepté cette réalité, voir son père quitté la maison pour partir vivre avec sa maitresse, cette femme avec qui il a osé partager une aventure d’adultère. Il aura fallu des explications et l’attente de son meilleur ami et une certaine appréhension et de long mois d’hésitation pour finalement se confier à une personne de confiance.
Cet événement semble peu à peu rapprocher les deux amis, son soutien est d’une importance primordiale face au quotidien qu’il doit accepter malgré sa peine. Raphaël lui fait reprendre graduellement le goût au jeu qu’il apprécie le plus, le basket lui fait oublier lentement cette douleur qui affecte sa mère et de la tension qui règne à la demeure familiale. En parallèle, Allen ne semble pas se rendre compte des changements qu’il procure dans sa vie sociale, il ne semble pas comprendre les regards des gens, il attire le regard pour ceux qui savent ou observer, il ignore les signaux par procuration. S’il ne semble pas comprendre cet intérêt soudain pour sa personne, il fait toutefois face à une certaine folie qui lui vaut plusieurs interrogations et curiosités.
Ses années de collège touchent rapidement à sa fin, l’attente d’une confirmation augmente considérablement le stress qui le ronge de l‘intérieur. Cela engendre certaines décisions qu’il finira par regretter, de ce changement qu’il imaginait être la meilleure solution afin de surpasser sa peur de l’échec. Allen affiche au grand jour sa nouvelle identité, il fait ses adieux à la noirceur naturelle de ses racines pour l’intensité et la pureté d’un bleu étincelant. Le contraste avec sa peau de porcelaine frappe tout sur son passage, les regards subjugués ne passent pas inaperçus, finalement il oublie l’erreur qui s’est produite, cette couleur ne devait pas être celle qu’il avait choisie au départ.
La normalité reprit aussitôt ses droits, il ne laissait plus de place à l’erreur, il reprit rapidement le cours de son quotidien, il s’arrangeait toujours pour obtenir le meilleur résultat possible. Allen finit par oublier ses problèmes familiaux, mais l’impossible semblait produire son effet au moment où son regard se posa sur la silhouette de son jeune frère. Son regard fut empreint à l'incompréhension, le doute subsistait quant au choix jaugé par l’impulsivité de son acte, il ne semblait se rendre compte de l’influence qu’il agissait à l’égard de son frère jusqu’à ce que les paroles de sa mère se fracassent avec brutalité. Entre soupir de soulagement et d’indignation, il ne pouvait que reconnaître que ce choix avait sans doute un bon raisonnement, mais son esprit ne semblait pas comprendre à quel point son influence pouvait avoir des conséquences remplies de regret.
Allen reprit goût à la vie active, son adolescence est submergée par plusieurs talents qui croisent sa route, il profitait de ces moments où tous les clubs étaient appelés à poursuivre leur passion lors des compétitions. Rare sont les moments où Allen reconnaît l’échec, peu de gens se rendent compte à quel point une seule faute peut entraîner une descente qu’il ne pouvait se permettre de connaître. Il ne semble pas se rendre compte de l’effet qu’il procure, des regards chargés d’émotions et de secret qu’il ne remarque pas, Allen n’a jamais été de ceux qui se posaient ce genre de question. L’intérêt que les gens lui portent le déstabilise, les vérités sont exposées sans forcément attendre une réponse de sa part, il ne sait pas comment agir, il ne ressent pas les mêmes émotions que ses camarades. Allen ne compte plus le nombre de rendez-vous qu’il décline, la maladresse se transpose toujours par un manque de vocabulaire ou d’incompréhension. S’il n’aime pas provoquer un espoir invisible, c’est avant tout par crainte d’être rejeté, Allen sait à quel point sa vie personnelle est un véritable fiasco, il n’a pas l’expérience nécessaire pour parvenir à tenir une relation convenable et stable, il n’est jamais réellement tombé amoureux.
Puis, l’échec vient ébranler tout son être, cette désagréable sensation d’avoir failli à sa mission, son équipe ne se rend pas à la finale, pour la première fois il est confronté à ce terrible sentiment qu’il ne mérite pas de ressentir. Allen est confronté à un groupe plus âgé, quelques simples regards et peu de mots suffisent à attirer son attention, mais surtout, son tempérament assez imprévisible. Allen connaît assez bien leurs réputations, il comprend alors qu’il est préférable de ne pas provoquer de vague, son regard perçant et intense ne passe pas inaperçu. Lorsqu’il se retrouve devant ce groupe, il est presque trop tard pour demander de l‘aide, l’isolement fait tout le reste, il soutient son regard, il les confronte sans pour autant provoquer de vague inutile. Allen sait à quel point ils sont fourbes, Seulement, il n’accepte pas leur manière de fonctionner, il déteste leurs jeux sur le terrain et des coups bas lors des matchs. Il passe finalement plusieurs semaines dans l’inconscience, la voix déraille et fissure de Raph ne lui parvient plus, tout autour de nuit n’est qu'obscurité et solitude, la noirceur l’empêche de comprendre la suite des événements.
Pourtant, les événements qu’il a connus ne l’empêchent pas de poursuivre sa passion, au travers de ses retrouvailles avec ses amis, le lien qu’il entretient envers Raphaël lui fait prendre conscience de la proximité qui les relie. Ce serait mentir de dire que son attention ne le laisse pas indifférent, il ne comprend pas tout ce qui se passe en lui, il aura du mal à s’exprimer lorsqu’il se retrouve proche de Raph, de cette confusion dans son esprit à chaque rapprochement, des gestes inappropriés qui provoquent en lui un déséquilibre et qui échappent à toute logique. Il se souvient encore de cette sensation sur sa peau, lorsque ses doigts frôlent son épiderme, laissant derrière lui l'empreinte d’une magnifique fleur.
Allen tente de se faire une raison, bien qu’il ne puisse rien comprendre aux relations amoureuses ni aux émotions qui traversent son cœur. Pour la première fois, il est confronté aux déclarations d’une nouvelle élève, lorsque son regard croise enfin ceux de sa camarade, du temps d’absence qui traverse son esprit avant de réaliser la situation. Cela s'est produit l’année de ses 18 ans, il ne réalise pas encore toute l'ampleur de la situation, parfois il regrette les mots qu’il a prononcés, des pleurs marqués par un visage d’une douce beauté. Allen sait depuis longtemps qu’il est différent, que son cœur n’absorbe pas les mêmes émotions que les autres, que son corps lui fait cruellement défaut. Ce groupe inséparable de lycéen se retrouva dès la première année à l’université d'Auckland, pour Allen c’est l’occasion pour lui d’entrer dans la vie active, de prendre en considération son indépendance, suivie de près par son jeune frère. Les deux frères eurent l’agréable surprise d’apprendre leur lettre d’admission dans cette prestigieuse université. Pour autant, Allen préférait son indépendance et son propre espace de vie, n’ayant pas les économies nécessaires pour prendre un bel appartement en ville, il sacrifia un certain confort pour l’un des appartements du campus. Puis, il prend réellement conscience de ses sentiments pour Raphaël lorsqu’il surprend cette fille s’accrocher à son bras, il ne peut détacher son regard de la scène. Cela provoque en lui un terrible sentiment de trahison et de tristesse, la douleur de cette vision provoque à son tour un flot de pétales quitté son corps et son cœur.
Cette relation avec Raphaël prendra quelques temps avant qu’il puisse lui dire ces trois mots, si important pour le grand bleuté, du temps avant que sa maladie et ses fleurs disparaissent avec un simple “Je t’aime Allen” du temps pour comprendre que ce tatouage appartenait à son meilleur ami. ces événements cessent lorsqu’il comprit enfin ce que lui disait son cœur après tant d'années, la détresse de perdre l’homme qu’il aime l’obligea à se révéler. Seulement, l’échec et le refus n’aura jamais lieu puisqu’il comprend enfin à quel point ses sentiments sont réciproques, lorsque son regard bloqué dans les iris sombres de Raphaël, du contact de son corps contre le sien, de cette chaleur qui envahissait son épiderme. Cette promesse de toujours l’aimer et le chérir au mieux se concrétise avec un tendre baiser, cette souffrance qui arpentait et laisserait son cœur, disparu en même temps que les fleurs de l’un et l’autre. Puis le temps passa avant qu’une autre scène anesthésie ses sens et son esprit, une promesse qu’il ne peut traîner ouvertement, un serment qui doit être officialisé dans un futur proche. Allen peut dire avec certitude qu’il est heureux, il lui fait la promesse de ne jamais se séparer et enlever cette alliance, que cet anneau fait en or blanc d’une simplicité exceptionnelle ne quitterait son annuaire..
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COEUR PRIS
» <b>en couple</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u68">Allen Silver-Vaughan</a>
HELLO! it's me agains... it's my new DC