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Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
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(terminé) the vanishing of smoke and mirrors ✧ feat. Leina

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Ven 4 Mar - 13:41
Aucune accalmie
Quatre mois sans repos
Naoki
Puis Jupiter

Des réunions en pagaille entre ta tête et ton cœur
Ta tête et tes poumons
Rien n’y avait fait. Chacun faisait comme bon lui semble
Et ça t’épuisait

Alors couché en étoile sur ta couette, le plafond toujours aussi peu intéressant, tu l’avais viré de ta vue. L’écran de ton téléphone ouvert sur les messages, tu avais fini par craquer
Tu ne dormais plus
Tu n’en pouvais plus
Il fallait que ça sorte

Jupiter est là ? J’ai besoin de te parler
Sans lui aux alentours

Le message envoyé à ta meilleure amie, la seule qui serait en mesure de comprendre, la seule en qui tu avais confiance pour en parler
Tu étais certain qu’elle te répondrait un truc du genre « bien sûr chaton, quand tu veux ». C’était aussi le moyen de t’assurer qu’elle n’était pas en train de travailler.

Le temps file sans que tu ne le voies, et la vibration de ton téléphone détourne tes yeux de ce plafond décidément bien ennuyeux. Tu te redresses, la réponse lue, tu sors du lit, esquives les mouchoirs en boules cachant les pétales que tu crachais

Quinze jours de silence radio, un besoin de temps seul
Ils ne devaient pas avoir compris, déjà parce que tu avais pris une césure
Aussi parce que ce serait un peu comme des vacances non ?

Tu marches sur ces trottoirs qui t’ont beaucoup trop vu, montes ces escaliers sans doute usés par tes venues, et tu passes la porte de l’appartement

Silence
Personne
Sans doute était-elle dans sa chambre

Tu toques. On t’invite
T’as une belle sale gueule

Tu t’assoies sur la couette, accoudé sur tes genoux
Le simple fait que cette pièce ne sente pas horriblement la lavande te rassure, que tu ne sois plus tout seul aussi
Tu ne pouvais plus supporter de ne rien dire à personne, de balayer les remarques bienveillantes par des blagues stupides. En disant que tu fais ce que tu veux. Comme si ça n’avait pas d’importance
Alors que tu les inquiètes

« Lei’ »

Ton cœur tambourine. Ta gorge se serre un peu trop

« Je sais que je t’ai dit que j’allais pas m’empêcher de vivre pour ça mais… »

Les mots sont durs à dire. Le souvenir de ses pleurs te prend, et tu sais que ce sera difficile pour elle aussi. L’air est retenu à moitié dans tes poumons alors qu’il n’y avait déjà plus trop de place là-dedans

« Je pensais m’en sortir tout seul, mais c’est de pire en pire »
Tu grimaces, tu te caches

Demander de l’aide, pour toi c’est compliqué. Tu étais persuadé que tu pouvais toujours trouver les solution seul. Une question d’intelligence pas vrai ?

Mais il fallait se rendre à l’évidence
Tu allais devoir ravaler ta fierté

Tu lèves la tête, sans doute avait-elle compris de quoi tu lui parlais
Tu es au bout, tes yeux rougissent
Tu allais aussi devoir ravaler tes larmes

« Leina, je sais pas quoi faire. »

Lui dire que c’est Jupiter, pas maintenant
Elle n’avait peut-être pas besoin de savoir
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Anonymous
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Lun 13 Juin - 16:20


the vanishing of smoke and mirrors

ton portable qui vrombit soudainement contre le bois de ta table de nuit,
tes sourcils qui se froncent,
la réponse qui est évidente.

des nouvelles soudaines, qui te font plaisir, qui t'inquiètent, qui te font te redresser pour ranger ta chambre, rien qu'un peu, la couette que tu tapotes, le bureau tu nettoies d'une assiette (ou deux), d'une tasse, d'un verre, tu ne sais même plus ce que ça fait là, des pinceaux à maquillages (sales) que tu mets dans un pot en jurant que tu les nettoierais plus tard (mensonge), une culotte qui traine ici, elle est propre, ce n'était qu'un essayage, une autre ici, tu doutes de celle-là, peut-être qu'elle était à envoyer ?, tout part dans un coin.

comme si charlie ne savait pas qui tu étais, comme s'il ne savait pas ce que tu faisais, comme s'il ne savait pas que la propreté et toi, ce n'était pas vraiment ça.
charlie que tu n'as pas vu depuis longtemps, charlie qui s'était fait silencieux.
ton charlie que tu avais perdu rien que quelques instants,
qui fuit,
qui ne veut pas voir les autres,
qui ne veut voir que toi,
ton charlie qui sent la détresse.

charlie qui fait comme chez lui, qui prend place sur ton lit, qui n'a peur de rien, qui te fait sourire, qui sent une drôle d'odeur. parfum changé qui t'embaume le nez, nez qui se fronce légèrement, l'odeur était étrange, inhabituelle, comme si charlie avait changé pendant ces quelques jours. la cigarette peut-être, trop forte, autre chose dans le fond que tu ne saurais identifié, ou peut-être que tu joues l'ignorante, tu fais comme si tu ne savais pas.
charlie qui a l'air de ne pas avoir dormi pendant des mois,
qui ne sourit pas,
qui ne rigole pas,
qui ne fait pas une remarque,
qui ne fait aucune plaisanterie,
charlie qui se tait,
dans cette chambre où ne règne pour l'instant que vos pensées.

tu t'inquiètes, tu penses que c'est grave. s'en va-t-il ? doit-il rejoindre ses parents à la ferme ? y rester ? quelqu'un est-il mort (lui) ?

charlie devant lequel tu t'assois. ton prénom entre ses lèvres, tu l'écoutes, ton regard qui l'invite à continuer.
il te laisse bouche bée, il te laisse silencieuse,
tu te tais pour une fois leina,
tu n'as rien à dire.

tes doigts viennent trouver les siens à mesure que les mots s'échappent,
boîte de pandore remplit de vos secrets,
personne pour vous écouter.
tes doigts qui se serrent contre sa peau, qui le tirent doucement pour le rapprocher de toi.

« Oh, chaton... »

les mots te manquent face à ses larmes,
tu es égoïste leina,
tu ne sais pas vraiment faire avec les autres,
tu aimerais,
alors tu le prends dans tes bras,
tu câlines ses larmes,
embrasses son désarroi,
ô charlie.

« calme-toi, chaton, calme-toi... ça va aller, ça va vraiment aller, ok ? »
et pourquoi toi tu devrais mourir, mais pas les autres ? et pourquoi lui devrait aller mais pas toi ?
tu chasses ces idées.

tes doigts dans ses cheveux pour les pousser de son front, tu voudrais dire quelque chose qui le toucherait vraiment, « je suis désolée... » tu ne l'es même pas,
ça arrive,
ce sont des choses qui arrivent,
il faut faire avec,
bien fait disait maman.

« pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ? charlie... » tu ne veux pas pleurer,
tu es forte,
tu ne pleures plus pour ce genre de choses.

« depuis quand, charlie ? depuis quand ça dure ? » l'odeur n'était pas que celle de la cancéreuse, et elle lui bouffait tout autant les poumons. « ils ne le savent pas, les autres ? » et tu ne leur diras rien, « oh charlie... chaton... comment te sens-tu ? »

et ton monde s'écroulait,
parce que les autres autour de toi pouvait mourir,
les autres étaient fragiles,
parce que tu n'étais pas la seule.
égoïste.
tatoue mon souvenir


Leina'ala Kalili
camgirl
Leina'ala Kalili
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Lun 13 Juin - 23:32
Rien n’y fait.
Quand tu la vois en face de toi.
Quand tu la vois répondre à ta détresse par un silence
Que ses doigts se referment sur les tiens qui tremblent
T’as craqué

T’as rien retenu
Ni les larmes sur tes joues
Ni la grimace que tu as fini par cacher contre son épaule

Un besoin de t’accrocher alors que ça fait trop longtemps que tu sombres derrière tes blagues nulles ; que tu supportes les remarques inquiètes quand tu gardes le silence ; quand tu te contiens pour ne pas te trahir quand c’est déjà si ambigu entre lui et toi

Leina qui n’avait peut-être pas besoin de te voir comme ça. Qui n’avait peut-être pas besoin de revivre ça
Leina qui accueille tes larmes contre elle, tes épaules tressaillantes entre ses bras, tes hoquets sur son cœur
Leina qui est là pour toi

Et bon sang ce que tu la serres contre toi

Tu n’entends même pas ces mots censés te rassurer. Tu savais que ça n’irait pas. Pas maintenant. Peut-être jamais. T’es pas une girouette. Tu n’évinces pas les amours comme si ça n’avait jamais important. T’es trop intense.
Tu le payes cher.

La douleur de la séparation.
L’impression que les larmes s’arrêtent comme ton nez coule et que tu renifles en essuyant tes yeux avec ton pull. Toujours présentes, elles sont plus calmes, glissent sur tes joues rouges.
T’as l’impression d’aller mieux, juste un peu. A peine.

Tu pouffes, parce que tu te trouves ridicule. Ton comportement de ces derniers mois, tu le trouves ridicule.

« J’en sais rien. » Tu as la voix enrouée.

Pourquoi tu n’avais rien dit.

Parce que quand c’était Naoki, t’avais rien compris.
Parce que quand c’est Jupiter, c’est différent.

Tu sais tout, ce qui te plait surtout.
Depuis quand ? Depuis trop longtemps.

« Vraiment j’en sais rien Leina. » Tu répêtes. « Trois, quatre mois peut-être ? Six ? »
Les détails du roller-coaster ne sont pas intéressants.

Tu inspires doucement, expire profondément en espérant libérer ta gorge si serrée qu’elle t’empêche de respirer.
Les yeux au plafond, tu essayes de retenir à nouveau les flots. Mais tes larmes ne veulent toujours pas s’arrêter.

Tu secoues la tête. Une main qui passe sur ton visage pour l’essuyer à nouveau. T’es fatigué.
Non. Les autres ne savent pas.
Ils n’ont pas besoin de savoir.

Si tu n’as rien dit à Jupiter, si tu l’avais appelée elle, au secours, c’est que tu avais une bonne raison.
Leina le savait.

Tu ris, amer.
T’as les fleurs qui reviennent. Entières et ouvertes.
Ces fleurs qui te donnent envie de vomir.
Ça t’irrite la gorge alors que tu ne la sens plus.
Ça te pique la langue alors que tu ne goutes plus rien.

Tu les recueilles dans ta main pendant quelques secondes. Grognes quand c’est terminé.
T’as fini par soupirer, las de recueillir ces fleurs beaucoup trop petites dans tes paumes.

« Ah je suis en pleine forme, Je pourrai faire l’ascension de l’Aoraki sans les mains ni les pieds. »
T’es un déchet Charlie.

Même maintenant, tu ne peux pas t’en empêcher. Il fallait que tu couvres ce moment de faiblesse.
Cette fierté Charlie. Tu n’avais pas compris que c’était elle qui avait tout aggravé.

T’as la nausée.
Mais tu les gardes dans ta main pour ne pas en mettre partout.

« Je crois que je ne voulais juste pas vous inquiéter. C’est tout. » Tu finis par avouer. « Mais je sais pertinemment que c’est raté. »
Parce que t’as fini par le faire en commençant à fumer.
Aussi parce que t’avais décidé que ce semestre, tu ne retournerais pas à l’université.

Les larmes ont fini par sécher, ne laissant que tes yeux rouges et les joues tiraillantes de leur passage.
Tu remarques enfin la tâche sur son épaule. Elle était plus grande que ce que tu avais imaginé.

« Désolé. Je pensais pas avoir les chutes du Niagara dans les yeux. » Tu tentes l’humour. A nouveau. Comme si le vilain chagrin était passé.

« C’est pas la fin du monde je sais. » Tu essayes de relativiser en passant ta main libre dans tes cheveux. « Je dois juste m’y faire et espérer qu’on en finisse dans pas trop longtemps. En tout cas, si tu veux de la lavande, je peux t’en faire mais pas sur commande. »

Oui. Que tout redevienne comme avant.
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Mar 14 Juin - 13:21


the vanishing of smoke and mirrors

le temps n'existait plus pour charlie qui ne savais pas et pourtant charlie sait toujours tout, même quand ce n'est pas vrai. tu bois ces mots bien plus intelligents que les tiens, t'imprègnent de ses pensées, de ses idées, tu hoches de la tête pour faire croire que tu as compris mais c'est rarement le cas. charlie ne sait pas et tout te semble perdu, espoir qui vacille, fébrile, menaçant d'imploser.
charlie ne savait plus, il avait oublié, cela faisait déjà bien trop longtemps. des mois qu'il vous ment, qu'il omet, qu'il souffre,
offusquée,
blessée,
attristée,
les émotions en désordre, elles se mélangent, tanguent, tu penses, un peu trop fort, tu penses à tant de choses, des choses que tu as vu, que tu as observé, parce que tu es bête mais pas aveugle, parce que charlie ne souriait pas toujours pareil, parce qu'il avait le regard ailleurs, le regard languissant, mais tu n'as rien dit, parce que tu pensais que c'était mieux ainsi, parce que ce n'était peut-être pas vrai, parce que leina, tu en fais trop encore, mêle toi de ce qui te regarde, pas des autres, c'est pas tes affaires, tais-toi.

mais ce n'est pas grave,
rien n'est grave,
ce n'est pas la fin du monde,
(simplement du sien)
(du votre)
ce n'est pas grave,
rien n'est grave.

et il tousse, charlie,
il toussa sa vie,
il crache,
des fleurs qui sentent fort,
des fleurs qui empestent,
qui te font grimacer,
et ta main se plait à caresser son dos, comme si ça allait l'aider, comme si ça allait le soulager,
c'est un mensonge,
pour toi,
pour lui.
des fleurs qu'il crache, entière, dans le creux de sa main, qui te chagrinent, qui te donnent envie de pleurer, et tu fermes les yeux, tu les serres fort,
fort,
si fort,
des tâches blanches apparaissent.

c'est un cauchemar et tu vas te réveiller.

tu aimerais que ce soit vrai.

et pourquoi charlie, et pourquoi pas quelqu'un d'autre ?
pourquoi est-ce qu'il s'est laissé avoir par cette stupide maladie ?
pourquoi est-ce qu'il s'est laissé avoir par l'amour ?
pourquoi sans réponse parce que ça ne s'explique pas, parce que si on pouvait s'empêcher d'aimer alors toi non plus, peut-être que tu ne serais pas morte, peut-être que tu aurais survécu, peut-être...
et tu changerais le monde à penser si fort.

tu voudrais rire à ses mots mais tu n'y arrives pas, tu tapes légèrement son épaule, réprimande muette parce que toi tu n'as pas envie de rire, parce que ce n'est pas le moment.

« parce que fumer trouze mille paquets de cigarettes par jour là, c'est pas inquiétant... et disparaître comme ça sans laisser de traces c'est pas inquiétant non plus ! pas du tout ! » tu bougonnes, tu ronchonnes, et tu sais que tu ne devrais pas lui en vouloir pour ça mais c'est bien plus fort que toi.
tu ne veux pas l'accabler, tu ne veux pas le faire culpabiliser. « excuse-moi... » murmuré alors qu'à nouveau tu le prends dans tes bras, « je suis contente charlie... » les mots sont maladroits, « que tu sois toujours là... que tu sois venu me voir... » qu'il te fasse confiance. « ça va aller, chaton. » parce que même quand ça ne va pas, on fait aller. on est ce genre de personne n'est-ce pas ? ces personnes qui vont bien même quand rien ne va.
et le monde s'écroule,
doucement,
le temps s'écoule,
lentement.

tu as tout de même un rire qui t'échappe, « ça te ressemble bien... » tu prends entre tes doigts les fleurs violettes, « la lavande... » et tu regardes les fleurs qui viennent d'être crachées. « charlie... » tu as envie de pleurer tu crois,
peut-être que tu n'es pas si forte,
peut-être que tu n'arrives pas à faire semblant.
et tu voudrais le reprendre dans tes bras, encore,
toujours,
le serrer,
fort.

« je sais chaton... c'est difficile... » ça fait mal,
comme une torture,
lente,
insidieuse,
« c'est une idiote... » sourcils froncés, « un idiot ? » tu n'en sais rien
(tu fais semblant)
«  la personne qui ne t'aime pas... une véritable idiote... » tu fais la moue, « mon chaton... » à qui on a brisé le coeur. « tu veux qu'on aille lui casser la gueule ? » parce que tu serais prête à te battre pour lui, parce que tu voudrais le faire rire un petit peu, parce que tu voudrais le retrouver.

« ça te fait peur ? » ce n'est pas vraiment une question, tu n'es pas très forte pour consoler qui que ce soit, tu ne sais pas faire tout ça, jouer à l'épaule qui supporte les autres, alors tu essayes, comme tu peux, « ce n'est pas la fin du monde. mais... comment te sens-tu...? je veux dire... » tu ne sais pas comment poser ta question. « tu en penses quoi ? » tu ne sais pas.
tatoue mon souvenir


Leina'ala Kalili
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Leina'ala Kalili
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Mar 14 Juin - 18:56
Elle t’engueule Leina, et elle a raison.
T’as déconné. Tu t’es laissé aller. T’as disparu et tu aurais pu disparaitre plus longtemps encore.
Mais dans ta détresse, t’as géré comme t’as pu.
T’as pas géré du tout.

Ses excuses, tu ne les acceptes pas.
C’est toi qui devrais t’excuser de lui avoir donné l’impression que tu ne lui faisais pas confiance. Que tu ne leur faisais pas confiance.

T’as juste porté une main dans tes cheveux, encore, en soupirant. Que tu te fais happer par une nouvelle étreinte. Tu te sens stupide de ne pas être venu la voir avant.
Putain d’orgueil mal placé.

Ça va aller
Tu la serres tellement fort contre toi. T’en as tellement besoin de cette présence rassurance, de cette bouée qui te maintient enfin la tête hors de l’eau. Même si c’est maladroit, même si elle ne sait pas quoi dire. Tu t’en fous. Elle n’a pas besoin de trouver les mots.
Avouer une partie de ce qui te ronge te faisait un bien fou
Et franchement, t’aurais pas fait mieux à sa place

Tu ris, un peu. « Ouais, pas le choix. »
On avait pourtant toujours le choix dans la vie non ?
Il parait

Un baiser sur la joue
T’es calmé, du moins un peu
T’as juste mal au crâne maintenant

Libéré de tes pétales, t’es soulagé de ne plus les avoir entre tes mains
Comment ça, ça te va bien ? Ca pue
T’es dubitatif
Tu aurais au moins préféré quelque chose de moins odorant
Mais quitte à éventuellement crever, autant que ca se fasse avec ca qu’avec une effluve de fleur cadavre. Quoique, ca irait bien avec
Ironiquement
Faut croire que t’aimes bien te faire remarquer

T’as détourné le regard.
T’as juste souri tristement
C’est un crétin. Mais un crétin que tu aimes. Tu ne lui en voulais pas de n’avoir rien remarqué, en même temps, c’était un peu le but de tes petites machinations

T’as ri un peu plus franchement. Tu viens d’imaginer Leina avec ses petits bras essayer de casser la gueule de Jupi, et par expérience, tu savais que ce n’était pas près d’arriver. Quoique, un fouettage à coup de collant, ça doit faire mal.

« Nah, pas la peine. La personne n’est pas au courant et c’est mieux ainsi. ‘pis je te vois mal faire du mal à quelqu’un, avec tes bras spaghetti »
Ne pas tout gâcher. Toujours la même musique hein.
Ne pas dévoiler. Même le genre.
Elle n’avait pas besoin de savoir

Ça devait tellement se voir de toute façon. Que c’était différent
Sauf par l’intéressé
Tant mieux

Tu t’essuies les joues par reflexe, aussi parce que les tiraillements te gênent

Si ça te fait peur
Ca te terrifie
Non ce n’est pas la fin du monde et peut-être que ça t’épargnera les drama amoureux à l’avenir
On pouvait apprécier quelqu’un sans amour, alors pourquoi ne plus pouvoir aimer t’angoissait ainsi
Leina y arrivait bien. Pleins de gens y arrivaient bien.

« J’en pense que soit ça passe, soit je vais m’étouffer dans pas longtemps mais …. » Tu regardes tes mains. « … mais tu vis bien sans, alors pourquoi pas moi après tout. »

Tu réfléchis.

« Mais peut-être que si je me prends un bon râteau, ça passerait ? »
Peut-être que tu devais justement tout casser pour ne pas crever.
Peut-être que tu devrais simplement être égoïste comme tu sais si bien l’être.

Tu es silencieux. Peut-être une bonne dizaine de secondes pendant lesquelles tu joues avec tes doigts.
L’idée de te plait pas.

Et tu redresses la tête

« Ça fait mal ? Quand ca arrive »
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Mar 28 Juin - 22:00


the vanishing of smoke and mirrors

il te voit mal faire du mal avec quelque et l'idée t'amuse aussi. mais c'est qu'il ignore à quel point tu peux être vilain, charlie, il ignore à quel point tu peux donner des coups, à quel point tu peux être sans merci enfin, tu ne sais pas, tu crois, tu as les mots venins, les mots qui blessent alors s'il  le fallait, tu ferais mal, tu ferais très mal.
mais charlie a dit non, alors tu te calmes, alors tu fais semblant d'être faible (tu l'es), alors tu fais comme si de rien était. charlie n'a pas besoin que tu donnes des coups, il a simplement besoin de tes mots, que tu le rassures, que tu le consoles.

c'est mieux que la personne ne sache pas ; peut-être. tu aurais aimé qu'elle ne sache pas non plus.
mourir dans l'ignorance ; mourir sans souffrance.

tu viens prendre ses mains qu'il n'a de cesse de fixer, presque honteux. tu tiens ses doigts, tu les tiens fort, parce que toi, tu n'es pas un exemple, parce que toi tu n'es pas heureuse d'être comme ça, parce que toi tu le vis mal, parce que toi, tu fais comme si tout allait. mais tu ne peux pas lui dire ça. tu ne peux pas lui dire comme ça. « t'es fort, chaton, t'es fort. bien sûr que tu peux y arriver... » ce n'est rien, ne plus aimer. ce n'est pas essentiel, l'amour.
ce n'est pas comme si le monde nous définissait par nos relations ; et peut-être que ça allait changer.
il est fort parce qu'il y arrivera. et tu hausses les épaules, tu ne sais pas. tu en es morte, toi, du râteau, mais tu te tais. « tu ne sauras pas si tu n'essayes pas... » mais tu ne veux pas qu'il essaye, mais ça te fait peur, mais tu serres ses mains, « ça ne m'a pas vraiment aidé, moi... » mais c'est une autre chose ; braver l'interdit.

il est plein de questions, charlie, il ne sait pas, charlie. tu ne sais pas non plus. tu as essayé d'oublier. tu as posé ta tête contre son épaule maintenant, tu le prends dans tes bras, charlie, tu le serres. tu veux le rassurer, lui dire que tout va aller. « tu veux la version honnête  ou celle qui te rassure ? » parce qu'il t'en voudrait de lui avoir menti, tu le sais.

« c'est rapide. et douloureux. ça fait... ça fait mal. » c'est comme si les fleurs étaient à nouveau dans ta gorge, c'est comme si tu sentais la douleur des pétales contre ta langue, qui t'empêche de respirer. « j'ai tâché mes draps... j'ai... ça ne s'arrêtait plus. c'était étrange. les fleurs... elles étaient là, après. comme si je m'étais endormie... la gorge qui faisait mal... » c'est étrange à expliquer, la première fois que tu en parles, la première fois que tu mets des mots sur cette chose.

« ça fait mal, chaton. et ça fait mal de ne plus aimer... », oui,
tu souffres.
tatoue mon souvenir


Leina'ala Kalili
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Leina'ala Kalili
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Lun 11 Juil - 13:44
Cette chaleur qui entoure tes mains peut-être un peu trop glacées, tu l’apprécies, elle te rassure
L’odeur peut-être un peu moins, mais tu caches ta nausée comme ton estomac qui se noue d’angoisse

Tu vas y arriver
Oui peut-être
Pour l’instant, t’en as pas l’impression

Tu ne sauras pas si tu n’essayes pas
T’as pas envie d’essayer, pas quand tu sais que ce sera douloureux
Et Leina te prévient que ça ne sert à rien de toute façon

Tu inspires lentement, expires plus longuement encore
T’es pas bien, mais même encore là, tu essayes de faire bonne figure
Pas sûr que ça fonctionne

Tu ne veux pas la version courte. A quoi ça sert de te ménager, tu préférais largement la vérité. Même si elle ne va pas te plaire, même si elle va te terrifier. T’es pas à une attaque de panique près. T’es pas certain non plus que son câlin fasse baisser la tension, alors tu la serres fort dans cet espoir, et t’es déçu quand elle s’en va. T’en avais encore besoin, mais tu te contenteras de sa joue contre ton épaule

T’as juste écouté
T’as juste à nouveau pleuré
Parce que t’es fragile là, Cha’

Autant entendre la vérité qui fait mal, autant savoir que ça va faire mal
Tu ne seras pas préparé, mais t’y attendras
Et qu’est-ce que tu t’en veux de l’avoir obligé à réveiller ces souvenirs
Ta Leina, qui t’a précédé

Tu entoures doucement ses épaules de ton bras, la serres contre toi comme tu peux
Un baiser sur le haut de la tête, un « pardon » soufflé contre ses cheveux
Tu ne sais plus. Tu ne sais plus si tu aurais dû venir, si tu aurais dû lui réinfliger cette douleur

Mais tu n’en pouvais plus de crier à l’aide en silence

T’as fini la joue contre sa tête et t’as contemplé le silence sans rien y voir. Ta tête qui part en expédition, tes pensées qui s’emmêlent dans leurs fils à en trébucher, jusqu’à ce que tes propres mots finissent par tomber

« C’est Jupiter. »

T’as rien dit de plus. T’as fixé le vide en face de toi en mesurant tes paroles. Et bon sang qu’est-ce que ça te libère de l’avouer.

Parce que tu lui fais confiance.
Parce qu’elle est ta meilleure amie.
Parce que tu aurais dû lui dire

Tu la libères de ton bras. T’as honte de lui avoir caché. Alors tu ne la regardes même pas, t’as juste à nouveau essuyé tes larmes, reniflé un coup.
Elle comprenait maintenant pourquoi tu ne pouvais rien dire

« Mais tu l’avais sans doute vu »

Elle avait peut-être enfin des réponses sur tes changements de comportements si elle les avait remarqués. Parce que parfois, tu relâchais ta vigilance. Parce que souvent, c’était ambigüe entre toi et Jupi’. Parce que maintenant tu prenais peut-être un peu trop de plaisir à certaines de vos bêtises, et trop à cœur vos sous-entendus

« Tu es la seule à le savoir »

Et elle sera la seule à le savoir

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Lun 11 Juil - 17:58


the vanishing of smoke and mirrors

Tu n'es pas heureuse Leina,
c'est difficile de sourire,
de parler.
Ca se coince dans ta gorge, étrange sensation que tu ne pensais plus vivre un jour ; tu as du mal à respirer, ce sont les sanglots qui aujourd'hui t'étouffe. Et tu voudrais lui dire, à charlie, que tout est beau, tout est rose, tout est magnifique -oui, que même si l'amour n'est plus, non, ça ne fait pas mal, non il n'y a pas de soucis, bien sûr que non cracher ses poumons ne fait pas mal. Une partie de plaisir, peut-être, même. Mais tu ne peux pas lui mentir, alors vous pleurez -ta douleur passée, sa souffrance présente. Vous pleurez,
comme des enfants,
à qui on enlève quelque chose,
à qui le coeur manque,
à qui on a menti,
déçus,
fatigués,
à se demander pourquoi.
pourquoi moi ?

Malheureux, tu le serres, doucement, contre toi, profites de son étreinte, douce, un peu étrange, un peu intime,
pleine de désespoir,
pleine de questions.

A nouveau, le silence se dessine autour de vous, ce n'est pas à ton habitude, mais aujourd'hui, tu fais un effort, aujourd'hui tu es une véritable adulte, aujourd'hui tu comprends que c'est compliqué de parler, compliqué de dire quelque chose, qu'il n'a pas forcément envie, qu'il ne trouve pas les mots. Tu comprends parce que tu es passée par-là, toi aussi, un peu égoïste, peut-être que tu ferais semblant si toi, tu n'avais pas souffert.

Le silence se brise,
ton coeur aussi.
(à nouveau).

jupiter, qu'il te dit. Tu voudrais faire la sourdre, comme si tu n'avais pas entendu, prétendre qu'il n'en était rien. Jupiter ? tu en connais des millions, des jupiter, alors peut-être que ce n'est pas le votre, peut-être que ce n'est pas le tien, de jupiter, celui qui te fait rire, celui qui panse un peu ton coeur chaque jour, celui à qui tu n'as jamais dit que tu ne pouvais plus aimer. Jupiter, lui, qui est un peu idiot, qui sourit souvent, tout le temps, qui te fait sourire aussi, qui te fait briller. Jupiter, pour qui tu es une canne, pour qui tu es un soutien, sur lequel tu peux prendre appuies. Jupiter.
Ce Jupiter.
Bien sûr, que l'on peut tomber amoureux de Jupiter.
Bien sûr, que l'on doit tomber amoureux de Jupiter.
Et peut-être que tu te serais battu avec Charlie, si tu avais pu aimer. Peut-être qu'il t'aurait tué, toi aussi.

C'est Jupiter, et tu ne peux rien dire. Tu ne sais pas quoi dire. C'est difficile de trouver les bons mots, cette fois-ci. C'est étrange, parce que tu sais toujours quoi dire.
Et charlie pense trop en bien de toi, tu ne vois que ce qui t'intéresse, et tu l'avais vu oui peut-être, mais tu n'avais jamais pensé à ça, tu ne t'en serais jamais doutée, tu voulais peut-être pas le voir.
Tout te semblait compliqué.

Enfant, tu voudrais détester charlie, pour briser une amitié, parce qu'il se rend malade pour un idiot, parce que ce ne sera plus comme avant (et peut-être aurait-il dû te laisser dans l'ignorance). Et tu sens les larmes monter, tu ne peux plus les contrôler,
r a z d e m a r r é e
.

Tu pleures, tu pleures énormément,
tu pleures ça te rend moche,
tu pleures,
tu pleures,
tu pleures,
tu pleures,
tu pleures.

Et tu reprends charlie dans tes bras, sans rien dire,
et tu pleures sur son épaule,
et tu ne sais toujours pas quoi dire,
alors tu pleures,
parce que ça te fait peur,
parce que c'est compliqué,
parce que c'est étrange,
parce que tu sais qu'il est condamné.

difficile de te calmer, tu ne sais pas combien de temps passe avant que tu te calmes, que les larmes ne soient plus, qu'il ne reste plus qu'un nez rouge et des grands yeux brillants, fatigués d'avoir autant pleuré.

« Merci, Chaton... » sanglotants, un peu douloureux, les mots passent enfin la barrière de tes lèvres, articulés difficilement. « Merci de me faire confiance... » parce que tu ne sais pas quoi dire, parce que c'est déplacé de demander,
quand,
comment,
pourquoi.
Peut-être qu'il est trop tôt, pour ça, aussi.

« heureusement, ce n'est pas moi, hein... » léger coup dans son épaule, comme une plaisanterie, pour alléger l'atmosphère pesante. « c'est parce que c'est lui, que tu ne veux rien dire...? » parce que ce serait, peut-être, prendre trop de risques. « tu sais, ju, si tu lui dis pas les choses, parfois, il ne les comprend pas... » mais jupiter, il n'est pas amoureux de charlie,
tu le sais.

« chaton, tu veux rester ici, avec moi ? » dans tes bras. « pour ce soir, au moins. » et ça fait peur, n'est-ce pas. « tu vas rentrer chez tes parents ? » tu ne veux pas qu'il s'en aille, non. « charlie, tu veux que je vienne chez toi ? rien qu'un peu, tu sais, si tu ne veux pas être seul... » pour mourir, pour t'étouffer, pour souffrir, « si tu as peur, cha, je peux être là, un peu, quelques affaires, un sac, je le fais maintenant ! » et tu t'es levée sans même avoir de réponse, pour prendre un sac qui trainait, des boules d'affaires, tant pis, tu ferais la lessive là-bas, « un mot, et je viens. » parce que tu n'hésiteras jamais pour charlie ; il est ton meilleur ami.
tatoue mon souvenir


Leina'ala Kalili
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Leina'ala Kalili
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Mar 19 Juil - 22:52
Le silence accompagne tes mots.
Tu ne t’attendais ni à une question ni à une réponse tout de suite si ce n’était jamais.
Il n’y avait rien à ajouter. C’était comme ça.

Mais tu espérais qu’elle dise quelque chose mais ce sont des larmes que tu vois.

Elle te répond dans les pleurs, elle t’entoure dans les pleurs.
Et toi tu ne comprends pas cette réaction.

C’est si soudain, si démesuré
Alors que tu ne peux rien faire de plus que la soutenir, la serrer fort en te disant que c’était toi qui étais censé être à nouveau dans cet état

T’as retenu cette boule dans ta gorge, t’as juste attendu que ça passe
T’as seulement entendu ce remerciement dont tu ne sais pas quoi faire, parce qu’il n’y avait pas de quoi te remercier. Venir la voir pour tes problèmes ne devrait pas l’étonner
Encore une fois… tu n’appliques pas ce que tu prêches

Une tape sur l’épaule et elle te fait sourire, un peu.
Heureusement que ce n’était pas elle.
Ça aurait pu, tu n’en savais rien, tu ne contrôles pas ces choses-là.
Comme tu n’as pas contrôlé pour Jupiter.

Tu passes une main dans tes cheveux en soupirant.

« Je sais qu’il ne se rend compte de rien parfois. Mais je ne veux pas casser tout ce qu’on a tous les trois. » Ok, t’as peut-être un peu mis les deux pieds dedans maintenant. « Bon là c’est trop tard, mais je te fais confiance pour ne rien dire. »

Tu aurais presque envie de t’excuser, encore.

Mais Leina, elle s’emporte. Elle est déjà une tornade qui attrape tout sur son passage pour fourrer. Trop gentille, tu l’adores. Mais tu ne tenais pas spécialement à ce qu’elle te voit comme ça.
Tu te lèves et lui attrapes doucement le bras.

« Non, Leina, stop. C’est pas nécessaire, on sait pas quand ça arrivera de toute façon. » Oui tu auras peur à ce moment-là, mais vraiment, vraiment tu ne voulais pas qu’elle subisse ça. « Je préférerais rester ici, au moins pour ce soir. »

Et puis, passer la soirée en une autre compagnie que ton téléphone ou ton pc te ferait du bien et tu le sais.
Même si Jupiter sera sans doute-là. Tu ne le fuyais pas de toute façon, cela ne servirait à rien. Et puis ta petite comédie était bien huilée depuis le temps.
Ça sera une soirée comme une autre. A cette différence près.

« Je ne pensais pas que ça te mettrait dans cet état. Si j’avais su… »

J’aurais été plus délicat
J’aurais fait attention
J’aurais été moins cash

« Tu veux qu’on se mange de la glace devant Love Actually ? » Tu souris, parce que dire une belle connerie fait relâcher la tension, même si ça peut paraître de mauvais goût. « Ou un film de superhéros, je sais pas. »

Tant que tu te mets sous un plaid pour une soirée relax, tout te va.
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Mar 19 Juil - 23:40


the vanishing of smoke and mirrors

Il t'arrête dans ta frénésie soudaine ; il coupe court à ta folie, cesse tes mouvements, te fait taire et tu te retourne,
vide,
en le regardant.

il te fait de la peine, charlie,
il te blesse un peu, charlie,
il te tord le coeur, charlie ; ce coeur qui ne ressent plus rien, c'est étrange, d'avoir mal ici,
et pourtant ; parce que d'une certaine manière, charlie, refuse ton aide,
encore,
il ne veut pas de toi,
rejetée mais tu n'as pas le droit de te fâcher, leina,
ne soit pas égoïste, leina,
ne soit pas comme une enfant,
tu dois dire oui à ses choix,
dire oui à ses mots,
hocher de la tête, poser les affaires, qu'elles retrouvent le sol qu'elles jonchaient,
là,
comme ça,
pauvre tas acidulé.

il préférait rester ici, qu'il te dit, et tu voudrais sourire, rien qu'un peu, à ses mots, mais tu n'y arrives pas vraiment - allez leina, rien qu'un effort, tout petit, de rien du tout. mais il tire une nouvelle flèche, « ah... oui... désolée... » parce que tu es toujours trop excitées, parce que tu veux trop en faire,
toujours,
exubérante.

mais tu acceptes, enfantine, la proposition d'un film ; ton petit message de ne pas vous déranger sur la porte qui t'amuse une fois revenue avec deux pots de glace (un chacun, avais-tu dit), et pourquoi pas deux films aussi.

une bonne soirée ;
une soirée pour oublier.
tatoue mon souvenir


Leina'ala Kalili
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