Sakuraï Vaughan » take you to hell

C’est une nouvelle fleur qui éclot sous une pluie de pétales de cerisier, l’astre lunaire brille de mille éclats alors qu’elle entreprend la nouvelle lune. Sakuraï est un poupon aussi magnifique qu’un bouton d’or, de ses yeux éclatants il voit le monde pour la première fois. Cela s’est passé au mois de mai, les cerisiers sont en fleur, la chaleur gagne peu à peu son chemin. Le couple accueille ce présent à bras ouverts, cet enfant fut désiré depuis si longtemps, rien ne pouvait entraver leur bonheur. Son prénom résonne comme les pétales d’une fleur qui expose sa beauté à chaque printemps, elle va et vient sans que personne ne puisse se rendre compte de la différence. Si sa beauté est reconnue, le bambin ne semble pas comprendre jusqu’à quel point ce nom est symbolique. Cela rattache énormément la jeune mère à son pays, sa culture, alors qu’elle a tout sacrifié afin de vivre sa vie. Évidemment, la famille ne manque jamais de rien, la mère s’occupe d’une entreprise florissante. Sakuraï adore passer des heures à observer les créations de sa génitrice, que ce soit des parfums, des huiles essentielles ou encore des pots parfumés. Et son père? Il le voit très peu, il est constamment en voyage d'affaires, alors il se contente de vivre sa vie, il passe du temps à la boutique de sa mère.

Mais la fleur ne peut pas demeurer éternellement à l’état de bourgeois, il doit prendre son envol comme le feraient les ailes d’un oiseau. Cette plume a besoin de liberté, de vivre autrement qu’entre quatre murs dorés, Sakuraï a conscience des choix qu’il doit accomplir. Pourtant, il grandira beaucoup trop rapidement, contre la volonté de celle qui l’a mis au monde. Durant les vacances d’été, il parcourt d'autres pays, découvre de nouveaux horizons, on lui suggère de prendre davantage ses responsabilités. Parce qu’il est différent, parce qu’il n’a pas le droit à l’erreur, l’échec n’est pas recommandé, il doit prendre conscience des sacrifices de la vie. Son géniteur n’apprécie pas de le voir traîner avec tous ces gens qui ne font pas partie de leur société. Si un fils de riches se doit être parfait, impeccable à tout point de vue, il est aussi de même pour ses fréquentations. Ses études sont instables, il change d’établissement de manière régulière, à 10 ans il ne comprend pas les choix de ses parents. Sakuraï n’assume pas son malheur, il se laisse sombrer dans un déni et une ignorance dont lui seul possède la clé.

L’envol est difficile, l’envie de quelque chose de plus fort prend de plus en plus d’emprise sur sa vie, il ne supporte plus ce quotidien. Sakuraï fut pendant longtemps si bien bridé, enchaîné par la réalité et la perfection de ses parents, qu’il a l‘impression de flotter au moment où il parvient à briser ses chaînes. Le chemin qu’il choisit n’est certes, pas le meilleur moyen d'attirer l’attention, mais Sakuraï adore cette sensation qui traverse son corps. Plus personne ne peut l'arrêter, il parcourt une voie difficile, elle est parsemée de complexité, elle peut décider à tout instant. Il est facile de se perdre en cours de route, cette voie n’est pas faite pour tout le monde, mais Sakuraï aime les sensations qui l'habitent. Au tournant d’une adolescence fragile, il prend d'importants changements qui peuvent s’avérer radicaux. Sakura est jeune et intrépide, il en a besoin, il veut prouver à ses parents qu’il ne sera jamais celui qu’ils veulent tant museler. Sakura a fait son choix, il désire changer et pour ça, il doit sacrifier un peu plus son apparence soignée. Sa longue chevelure claire devient un sublime rose scintillant, comme ces fleurs qui animent tant le regard de sa mère. Son visage se couvre rapidement de ces joyaux qui le fascinent tant, puis à 16 ans, il commence son changement corporel.  Les tatouages sur sa peau se multiplient, au gré de ses envies, tenir compagnie au dragon d’imprégnée sur sa hanche depuis le premier jour.

Puis l’amour est venu se poser sur ses lèvres le premier jour de ses 15 ans, alors que sa peau demeurait encore vierge de marque, alors que l’innocence ne l’avait pas réellement quittée. Seulement, ce fut un amour factice, sans importance, ce type de sentiment qui s’imprègne sur son cœur, qui glisse sur sa peau sans réellement l'abandonner.  Sakuraï comprit qu’il ne ressentait pas le besoin de s'attacher, il lui suffisait d’offrir son corps pour se permettre d’être heureux, apprécié, comblé. Malheureusement, il finit par être apprivoisé, ce chasseur le fascinait, il avait quelque chose sans son regard et sa manière d’être qui attira son attention. Pour la première fois, Sakuraï croyait cet amour éternel, il ne ressentait aucun doute, il croyait que ces sentiments étaient partagés. Pendant un moment il croyait réellement vivre longtemps à ses côtés, planifiant une vie de rêve, lui promettait monts et merveilles. Il demeurait aveuglé par cet amour, il l'entraîna dans les profondeurs de l’adrénaline, acceptait tout ce qu’il lui disait. Si ses parents n’ont jamais vraiment accepté les agissements de leur fils, ils finirent par l’abandonner, traité comme un étranger. La tolérance, le silence, le regard fuyant, les économies, voilà que la demeure familiale se retrouve plongée dans les ténèbres et les nuits froides.

Rares sont les moments où il n'entre pas dans la demeure familiale sans une blessure, visage ravagé par quelques bandages, quelques représailles échangées entre l‘adolescent et l’adulte. Sakuraï avait parfaitement conscience de la déception qu’il pouvait lire dans le regard de ses parents, déçu de son comportement, pourtant il ne pouvait revenir en arrière. Sakuraï refusait de retrouver son rôle de garçon-modèle et parfait, plus rien ne pouvait le faire reculer, pas plus qu’il pouvait délaisser ses soirées nocturnes. Partagé entre les draps de soie de son amant, son copain et des virés en voiture ou en skate défiant toute autorité judiciaire. Cette sensation ne le quittait jamais, pas plus de ce pressentiment qui augmentait de jour en jour, oppressant sa poitrine, les doutes ravageaient son esprit. Puis, son monde s’effondra le jour de son dix-huitième anniversaire, plus rien ne pouvait lui retirer ces images de son esprit. La trahison, la colère, la souffrance, une boucle sans fin, puis un million de pétales de fleurs qui inondaient le sol les jours suivants. Sakuraï ne l’a pas supporté, l’homme qui prétendait l'aimer s’est joué de lui, fracassant son cœur en mille éclats. Cet homme qui osait prétendre l’aimer, prononcer ces mots doux depuis si longtemps, venait de commettre la pire des blasphèmes. La trahison, la tromperie, les secrets, le surprendre dans les bras d’un autre, comme si rien de tout cela ne s’était jamais produit, ignoré ses cris et ses pleurs. Sakuraï n'oubliera jamais son regard ni son sourire, encore moins ce baiser volé à l’amant du jour, depuis combien de temps? combien d’années? Il n’avait pas la force ni le courage de lui demander, il ne restait plus que ces fleurs qu’il crachait, signe de ses sentiments toujours aussi profond et réel.

Il sentait la fin venir, il sentait les effluves parfumés et métalliques se mélanger, une année à souffrir inutilement, puis le néant. Sakuraï ignorait depuis combien de temps il fut plongé dans l’inconscience, mais sa vision du monde changea soudainement. S’il ressentait toujours quelque chose à travers ses sens, de l'intérieur il n'était plus rien, la mort lui va si bien, mourir d’amour.. quelle hypocrisie se disait-il. Si quelque chose avait changé, jamais il ne le montrait, plus jamais il ne laisserait quelqu’un lui dérober ce cristal de glace qui faisait office de cœur. Il était mort et pourtant, il se sentait si vivant depuis longtemps, puis il finit par oublier le visage de ce traitre, de cet homme qui n’avait plus d’importance. Sakuraï ne ressent plus aucune émotion à son égard, aucune affection ni attachement.

Le temps change au gré des saisons, la vie suit son cours et Sakuraï poursuit le cours de son existence comme si rien de tout cela ne s'était jamais produit. Plus les jours passent, plus il accorde de l‘importance à ses projets d’avenir, lui qui n’a jamais cherché à comprendre les fondements d’une éducation convenable. Il comprend rapidement qu’il doit placer un espoir dans cette forme d'espérance qu’il croyait vide de sens, vide de tout intérêt. L’université l’aide à concrétiser divers projets, les voyages se succèdent dans l’espoir de voir naître cette étincelle. Sakuraï entreprend cette poursuite idyllique, comprend certaines choses dont il ignorait tout fondement jusqu’à présent. Des projets plein la tête, l’incertitude de ne pas pouvoir exposer des idées au grand jour, mais une détermination nouvelle brille dans son regard. Le Japon, Londres ou encore la France, ces quelques semaines passées à traverser le monde, les pays, lui permettent d’exposer ouvertement ses ambitions. Certains lui diront que c’est insensé de vouloir ouvrir un établissement immense, d’autres lui diront qu’il est encore trop jeune pour se permettre de telles idées de grandeur. Trop de gens le sous-estime simplement parce qu’il est différent, parce qu’il ne semble pas être ce qu’il reflète en extérieur. Hélas, c’est une mauvaise idée de sous-estimer Sakuraï, s’il est parvenu à son but ultime, c’est parce qu’il en a bien plus dans l’esprit qu’il n’a cessé de montrer jadis.

Auckland demeure son terrain de chasse, l’endroit où il se sent le plus à l’aise, la ville qu’il connaît mieux comme personne. Deux longues années se sont écoulées depuis la mise en place de son projet. Deux années que Sakuraï se dit être l’heureux propriétaire d’un salon de thé et d’un salon de beauté, une immense bâtisse pour deux annexes jumelée. Cela a demandé beaucoup de sacrifices et de temps, l’argent ce n’est pas ce qui lui manque, même s’il est devenu indépendant et qu’il a quitté le manoir familial depuis fort longtemps..

Citation :

en bref:

- Fils unique d’une famille en pleine expansion économique.
- Sa mère a une entreprise de parfumerie, d’huile essentielle et d’ensemble parfumé dont elle est aussi la créatrice.
- Son père est un homme d’affaires, spécialisé dans les finances et le commerce de divers produits (Sakuraï n’a jamais compris son travail et ne cherche pas à comprendre)
- Il a du mal à accepter son mode de vie sociale, ses études ont toujours été une priorité sur les relations sociales.
- Il en vient à changer énormément d’établissement scolaire, privé pour certains, Sakuraï à très peu d’amis durant son enfance.
- C’est à partir de 10-12 ans qu’il commence à changer, il désire sa liberté et fréquente de plus en plus les jeunes de son âge.
- Il n’est pas très réputé pour s’entourer de gens très fréquentables, développant une forme de rébellion assez tôt.
- Ses parents sont de plus en plus absents, de la maison, de sa vie, ils finissent par abandonner les diverses tentatives de le ramener sur le droit chemin.
- À 15 ans, Sakuraï entreprend son premier changement physique, il laisse tomber sa chevelure naturelle pour une teinte rosée.
- Il n’a jamais touché à la drogue ou la cigarette, par contre il apprécie assez le goût de l‘alcool contre ses lèvres, qui descend le long de sa gorge en laissant une traînée brûlante.
- Il se crée un petit groupe d’amis avec qui il traîne depuis qu’il a brisé ses chaînes invisibles.
- Il n’est jamais réellement tombé amoureux.. jusqu’à lui, ce garçon qui attise une admiration et une fascination, sa manière d’être et de parler, ses regards et ses belles paroles.
- Il l’aime énormément, il l’aime à en crever, il l’aime éperdument, le même qui finira par le trahir, le quitter pour un autre, l'abandonner sans le moindre remords.
- Malgré tout, il l’aime toujours, ses sentiments sont toujours aussi intenses et sans fond, il sombre dans ce vide, il tombe malade au moment où les premières fleurs se déversent. Sakuraï laisse son amour perdu l'emporter avec lui, l’éteindre à petit feu jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, plus de fleurs, plus de sang.
- Sakurai ne ressent plus le moindre sentiment amoureux, alors il enchaîne rapidement avec des aventures, des coups d’un soir, les amants sont nombreux à succomber à son charme et son lit. Il fait semblant, cache sa souffrance, dissimule la froideur de son cœur maintenant de pierre.
- Il voyage beaucoup pour développer ses compétences, ils trouvent plusieurs sources d’inspiration afin de développer son projet dans la vie active.
- Il cuisine lui-même les quelques petites pâtisseries pour son salon de thé, comme dans ses souvenirs, comme ses moments passés à Londres et à Paris.
- Il aimerait croire que l’amour véritable, l’âme-soeur existe, mais ce serait se mentir à lui-même, l’amour est éphémère, elle fait mal, elle est banale à ses yeux.. mais pour combien de temps?
- 2 ans se sont passés depuis l’ouverture de son établissement, annexé, réuni et il se plaît bien, d’être son propre patron.
- Il fait lui-même ses vêtements et sa publicité… mais shut! c’est un secret.
- Lorsqu’il ne porte pas ses lentilles colorées, c’est orné d’une paire de lunettes qu’il porte au travail ou en ville.

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COEUR DETRUIT
» <b>celibataire</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u68">sakuraï Vaughan</a>

bonjour par ici!! alors il s'agit d'un double-compte, mais aussi d'une refonte. et c'est avec beaucoup de réflexion que j'ai finalement choisi un autre perso que j'avais déja en tête.. même si j'aime beaucoup Yuta, je ne suis pas assez inspirer niveau histoire, du coup, j'espère que mon petit cherry vous plaira