B L O O M into me
Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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staffeux
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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Lily-Rose MEYER » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

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Mar 28 Juin - 1:41


LILY-ROSE MEYER

She closes her eyes, and I gaze at her lashes. As long as the distance between us.

✿ Nom : Meyer. Meilleure que rien.
✿ Prénom : Lily-Rose. Le destin paré de fleurs dès le départ.
✿ Date & Lieu de naissance : 22/05/1996, 3h46, Byron Bay, Australie
✿ Âge : vingt-six ans
✿ Nationalité : australienne à l'origine, naturalisée néo-zélandaise
✿ Origines : cambodgiennes
✿ Orientation sexuelle : sapiosexuelle
✿ Statut civil : célibâtarde, un papillon qui se pose de fleur en fleur
✿ Statut social : moyen, ordinaire, oubliable
✿ Profession | Études : actrice ratée, a vivre de petits boulots
✿ Groupe : sick and sad
✿ Nom de la fleur : ironiquement, l'une des fleurs de la vie - le muguet

✿ Ce qu'il préfère chez lui, physiquement ou non ? : ses doigts, quand ils pourléchaient les courbes de sa croupe, possédant même si infimement la soie de sa peau
✿ Son moment de la journée préféré ? : le crépuscule, où le ciel s'embrase et où un nouveau jour s'annonce déjà
✿ Est-ce qu'il a une passion dont il ne parle pas ? : elle, elle et son rire, les éclats de sa voix ricochant dans sa tête en litanies divines
✿ Plutôt du genre à s'endormir directement ou à se faire trois films dans sa tête avant ? : le sommeil facile, la rêverie plus aisée encore, fort du désir de la retrouver dans ces illusions secrètes
✿ Comment est son écriture ? : brouillonne, rapide et fine, toujours en italique
✿ Gaucher, droitier, ambidextre ? : gauchère contrariée
✿ Quelque chose qu'il ne supporte pas ? : la solitude, les gens qui se parfument à outrance, la couleur jaune
✿ Est-ce que sa vie actuelle lui plaît ?  : non, absolument pas non, mais elle tâche de la vivre malgré tout chaque jour pas à pas

She used to call me, now she only calls my name.

As-tu déjà réfléchi à l'effet que tu me fais ? Sais-tu seulement combien t'aimer est terrible ? Je me retrouve là, tous les jours. Les doigts à tapoter sur l'écran griffé. J'envoie ces photos : tantôt une simple tasse de thé, tantôt la couverture d'un ouvrage plus ou moins intéressant. Une trace, un indice, n'importe quoi qui souffle que je suis toujours là. N'importe quoi qui puisse te convaincre, me convaincre, convaincre le monde que j'existe encore. Ce message, comme une bouteille à la mer, que les vagues fracassent sur les rochers du désintérêt. Les vagues de la routine, les vagues de la vie.

routinière - très présente sur les réseaux sociaux - aesthetic whore - fanatique des petits cafés - amatrice de balades

La lessive chaque mercredi et samedi, à une heure et demie, accrochée dans la foulée. Les sous-vêtements d'un côté, les vêtements de l'autre. Quelques de tes affaires, que tu as oublié. Des t-shirts, des gilets. Rien qui ne te manque. Rien dont tu aies remarqué l'absence. Toujours rejointes par de nouvelles quand la tristesse te secoue. Quand c'est à moi de tenir le cap, de tenir ton corps tremblotant. Quand les sanglots t'agitent, de caresser tes joues et sécher tes larmes. Embrasser dans ce goût salé, semer partout au sol ces même affaires oubliables. Oubliables, comme moi. Pour toi le prix de la consolation, pour moi la récompense du simple fait d'avoir su balayer tes affres.

ordonnée - minutieuse - dévouée - attentive - bonne oreille & confidente - conseillère pour trop de gens

Sais-tu seulement combien je t'aime ? Combien je déteste cette vie, qui refuse de me montrer à tes yeux. Sais-tu seulement combien je te déteste ? Combien je rêve de prendre le souffle de ceux qui le mélangent au tien ? Combien je crève de t'appartenir, que tu m'appartiennes en retour ? Sais-tu combien tu m'obsèdes, combien je hais être dans ce corps vide sans toi ? Combien je voudrais me mélanger, me mêler, fusionner avec le tien, devenir une petite part de toi. Une part indissociable, immuablement.

obsédée, obsessionnelle - jalouse & possessive - mélancolique - control freak - passionnée

Mais la vie, en traîtresse au beau sourire et aux plus belles promesses encore, ne m'accordera jamais ce privilège. Je me contente de te croiser, de prendre ce que tu me donnes, de te donner mon tout. De baiser tes pieds, de souffler la mélodie de ton prénom dans mes rêves quand ton absence jette l'hiver dans mes draps. Souvent, je cherche l'été ailleurs. Je me mêle à ceux qui font ce bruit de fond. J'enchaîne les verres jusqu'à ce que ce monde à l'envers tourne comme un carrousel. Je tombe dans les premiers bras qui se tendent vers moi. Et, en suffoquant de dégoût, j'ai l'impression de vivre encore un peu. De n'avoir pas encore tout-à-fait un pied dans la tombe. Que ce monde gris se colore, quelques instants, de quelques teintes pâlottes. Rien comparé à ton arc-en-ciel, à la peinture que tu es seule à savoir renverser sur ma peau. Mais de quoi tenir. De quoi subsister, jusqu'à ce que tu me reviennes.

volage - sociale mais intéressée - souriante - rigolote - incapable de tenir l'alcool - autodestructrice - manipulatrice

Et je possède. Je mords, je griffe, je fais violence comme je me fais violence. Je laisse tout sortir, tout déborder de mes lèvres, à l'instar des clochettes. C'est une allergie. C'est la poussière. C'est la fumée. C'est l'eau ou l'air. C'est toujours une excuse différente. Et, une fois seule, je pleure. Je noie ma vision dans le brouillard des larmes. Je regarde vaguement les pétales de clochettes sur les mouchoirs et je t'appelle, en vain, à tue-tête. Je te supplie, je te murmure, je veux te voir à chaque quinte comme s'il s'agissait de la dernière. Parfois je t'appelle, rien que pour entendre ta voix. Mais tes rires, la cohue de la vie que tu mènes, pleine de surprises excitantes, me font sourire en coin et raccrocher à la première occasion. Je ne sais pas de quoi te parler, et pourtant je veux te parler. Je veux tout t'avouer, mais jamais je n'y arriverai. Je manque d'air, comme je manque de temps. Mais plus encore : Je manque de toi.

C'est ça qui me tuera.
Je l'ai accepté.

menteuse - secrète - menteuse - secrète - menteuse - menteuse - menteuse

Je continue à te croire, à y croire, je continue à tousser, à cracher, à vomir. Mon corps se débarrasse du poison de ton souvenir. Du désir ardent qui m'anime. Je brûle, comme une allumette, jusqu'à l'extinction. Jusqu'aux cendres. Et la solitude m'emmure dans ce souvenir, alors je m'entoure. Je me faufile dans les petits groupes, je tiens des conversations sans intérêt, je souris et je fais mine de rien. Ce monde est vide, si tu n'es pas là. Mais je dois continuer à te chercher, dans tout ceux qui sont encore là à mes côtés. C'est ridicule, absurde, assassin quand ma poitrine s'en serre : Ils ne parlent pas comme toi. Ils n'ont pas les même pensées. Je n'ai pas envie d'apprendre à les connaître, je n'ai pas envie de m'embarrasser à être là pour eux. Je suis une bien piètre connaissance, pire encore je suis une médiocre amie. Je saute sur mon téléphone quand ta sonnerie retentit. Mais je prends tout mon temps pour quoi que ce soit d'autre. Certains ont dû le voir, mais que peuvent-ils y faire ? On m'a déjà dit d'arrêter, de tourner la page, d'avancer. Impossible.

bonne locutrice - intelligente - pleine de connaissances +/- utiles - curieuse des petites choses

J'essaie simplement de vivre en attendant. De laisser sa chance au destin de m'épargner. J'essaie de ne plus y penser quand je me colle devant la télévision, à regarder mollement à la queue leuleu ces épisodes de séries B. M'occuper. Ne pas penser à toi. Manger ces foutues pancakes à la fraise, parce qu'ils rendent bien en photo. Continuer à faire attention à ma ligne, à nourrir tes attentes de moi, en tentant de me convaincre que ce n'est pas ce que ça a l'air d'être.

désespérément solitaire - bonne cuisinière - vieux jeu - vite à bout socialement, à la façon des introvertis - flemmarde

Je tourne, un peu plus vite chaque jour, dans cette chute inarrêtable. Je dégringole du paradis, délaissée par tes bras d'ange. Touchée mortellement par ta grâce. J'attends la fin, je crois. J'attends comme un chat en fin de vie, le moment où il faudra que je parte pour disparaître. Le moment où j'irai où mon cœur voudra, n'importe où qui ne soit pas prêt de toi, pour succomber à mes fantasmes non-assouvis. Une vie vide, une vie bien étrange. Une demie vie. Une demie teinte. J'ai abandonné l'idée de laisser qui que ce soit derrière. Pas de chat, pas de chien, pas même un poisson rouge ou une plante. Personne à abandonner. Et cet espoir, toujours, pourtant. A crier dans le silence, à m'assourdir des pensées rugissantes, pour que quelqu'un me sauve. Mais qui, si ce n'est pas toi ?

amoureuse - amoureuse - amoureuse - amoureuse - amoureuse

● 1m53, toute petite demoiselle - morphologie fine, avec toutefois une poitrine voluptueuse - de beaux yeux marrons pailletés d'éclats dorés - de longs cheveux lisses, chutant jusqu'au bas du dos, d'un châtain moyen - une frange droite qui cherche quotidiennement les ennuis - des sourcils bien épilés, l'esthéticienne est à applaudir - des cils à la frontière de la non-existence, à peine sauvables avec du mascara - un petit nez, légèrement en trompette - de jolies lèvres pulpeuses, rosées des traits faciaux relativement doux et fins, un visage bien féminin - de légères cernes au surplus de sommeil dans les moments de déprime - de minuscules oreilles s'en est risible - de longs doigts très fins, toujours vernis de couleurs claires - un style vestimentaire un peu vintage, ordinaire cela dit, rien qui ne se fasse remarquer : des robes simples, peu de bijoux voire aucun, souvent des chaussures à petit talon pour compenser la taille de naine - un style tantôt softgirl, tantôt vintage



THE HAPPY SPROUT

De bonnes petites cuisses, entourée de la grenouillère bleu pastel. Des bras boudinés, aux mains refermées et serrées. Et de la bave, beaucoup de bave, entre les risettes édentées. A peine trois cheveux blonds sur le caillou. C'est là le bébé que j'ai été. Le bébé adoré de mes parents. Un bébé heureux, dorloté, chouchouté, un bébé auprès duquel gazouiller les fameux "ouhloulou c'est que tu as faim au bidou !" absurdes mais enrobés du miel et du sucre de l'amour gentil.

J'ai grandi dans ce même amour jamais remis en question. Papa et Maman avaient toujours été des parents fantastiques, qui comprenaient très bien mon caractère et la façon appropriée pour m'éduquer. Ils s'étaient toujours arrangés pour poser une journée les jours de mes spectacles scolaires. Maman sautait sur place, applaudissait la moindre de mes apparitions et Papa filmait en criant mon prénom pour m'encourager. J'ai souvent entendu le fameux "C'est notre fille ! Regardez, c'est notre petit bébé !" qu'à la différence de beaucoup de mes camarades je ne me souviens pas avoir jamais mal prit. Je n'avais pas de raison de me sentir ridicule, tout simplement parce que j'avais très vite remarqué que rien n'était aussi simple pour les autres autour de moi. Rien qu'en primaire, beaucoup d'enfants avaient déjà des parents divorcés, l'embarras de la garde partagée et les conflits qui y sont associés.

Moi j'étais couverte de cadeaux à mon anniversaire, à Noël, j'avais de fortes sommes pour mon argent de poche. Papa et Maman vivaient bien, et donc moi aussi. Papa était professeur-chercheur en astrophysique à l'université, et Maman chercheuse de biologie marine. Forcément, le travail aux quatre coins du monde a souvent fait voyagé Maman, mais Papa a toujours su combler son absence. Quand elle était en voyage, nous passions encore plus de temps ensemble, nous faisions la fête à la maison et passions nos soirées à enchaîner les films en mangeant du popcorn. Je ne me suis jamais senti délaissée, ou moins aimée, même quand je pouvais me faire gronder pour mes petites bêtises à la maison ou à l'école. Je n'ai jamais été vraiment "punie" non plus. Je n'ai jamais été consignée à domicile. En même temps, j'ai toujours été une enfant sage et disciplinée. Je comprenais très bien les avantages, et inconvénients le cas échéant, des efforts en communauté. Après tout, très tôt, Papa m'avait expliqué le phénomène des stratégies de colombes et d'aigles. Le comportement humain, la logique, selon lesquels la gentillesse ne pouvait pas être à perte face à la méchanceté et l'égoïsme si au moins deux personnes étaient gentilles. Et, grande surprise : Papa et moi étions deux. Donc personne ne pouvait nous faire du mal !

C'était très certainement sans compter sur l'intervention de la loi de Murphy. Je me souviens, j'avais à peu près onze ans quand ça a commencé. Pour moi c'était une période comme une autre, et j'avais la tête plombée dans les devoirs. J'ai entendu Papa et Maman se crier dessus et, pour être honnête : Je n'en étais pas très étonnée. Il arrive à n'importe qui de se disputer. Ce n'était pas comme si je ne m'étais moi-même jamais accrochée avec l'un ou l'autre, voire même parfois les deux. J'ai pensé que ça allait se résoudre, que c'était l'histoire de quelques heures avant que le jeu ne se calme et qu'ils ne parviennent à revenir à la communication. Mais pour la première fois de ma vie, j'ai entendu la porte claquer. Je suis resté là, de longues minutes, à me demander si c'était un coup de vent, ou si l'un des deux avait bel et bien claqué cette porte. Au bout du compte, je me suis levé, suis sortie de ma chambre, et j'ai trouvé Papa accoudé au comptoir-îlot de la cuisine, silencieux et presque sinistre. En me voyant, il m'a sourit, très tristement. Et, sans trop savoir, je me suis contenté de venir me presser contre lui, en lui murmurant que tout allait s'arranger. Si seulement j'avais été au courant du poison de ces mots.

L'année suivante, Papa et Maman ont divorcé. Et moi, je ne comprenais rien. On a commencé à me parler du format de garde qui m'attirait le plus, mais j'avais l'impression d'avoir la tête sous l'eau et de tout entendre de très loin, des sons distordus qui me faisaient peur. Je peinais à répondre, parfois je me contentais même de simplement hocher la tête. Le choc, certainement. Dans leurs moments de clarté, Papa et Maman me parlaient d'aller voir un psychologue. J'ai accepté à recul, je ne savais même pas vraiment ce que c'était censé être, ou ce que ça allait changer. Alors quand je suis rentré pour la première fois dans ce bureau aux murs un peu grisés, aux objets si bien rangés, j'ai simplement demandé "Vous allez m'aider à trouver comment aider Papa et Maman, pas vrai ?" Naïve. Stupide. La réponse est venue sans attendre, le couperet du "Non Lily-Rose, on va trouver comment t'aider toi". Est-ce que j'allais mal ? J'étais incapable de le dire.

Je ne considérais pas avoir besoin d'aide, en tout cas. Tout ce qui importait, pour moi, c'était Papa et Maman. Notre famille. C'était de les revoir sourire, de les entendre rire à nouveau, quitte à devoir tenir notre famille à bout de bras. Un poids trop lourd pour un si petit corps, mais je l'ignorais. Alors j'étais l'amorce, encore et encore, je parlais de Papa à Maman et de Maman à Papa. Je leur proposais des sorties tous ensemble, qu'ils acceptaient maintenant que j'y repense probablement le cœur gros, simplement pour me faire plaisir. Ils essayaient, je le voyais bien, mais ça ne fonctionnait plus. Alors je crois qu'au fil du temps, je me suis résignée à accepter les choses comme elles étaient. Difficile, toutefois, étant donné que je n'arrivais même pas à imaginer la raison de cette cassure. Je n'ai jamais demandé. Je me suis contenté d'être une bonne fille, de rapporter quelques bonnes notes, de rester au moins dans la moyenne. Quand je ramenais des notes miteuses, je préférais leur dire que j'avais simplement manqué de sommeil avant le contrôle. Et, trop occupés à survivre dans leur malheur, ils ne demandaient rien de plus.

Du jour au lendemain, j'ai arrêté d'aller voir le psy. Deux années de thérapie dans le vide, selon moi. J'aimais bien lui parler, avoir quelqu'un à qui raconter mon quotidien, mais je n'avais pas le sentiment que ces rendez-vous aillent où que ce soit. Je voulais me concentrer sur moi-même, et j'ignorais que c'était très précisément l'œuvre de ce spécialiste. Une thérapie au bonheur ? J'allais très bien, moi. Je me le répétais en boucle, sans cesse. C'était plutôt mes parents qui en avaient besoin, selon moi. Tout était de plus en plus brouillon dans ma tête. Je remarquais des détails sans même vraiment y prêter attention. Je ne sais pas quand j'ai réalisé qu'il y avait trois brosses à dents chez Maman. Je ne sais pas si j'ai compris ce que ça voulait dire. Je ne sais même pas si j'ai compris quand elle a changé de parfum. Je ne sais même pas si j'ai remarqué quand Papa a arrêté de porter ses cravates préférées. Ils changeaient des meubles, petit à petit, bousculaient leurs cercles d'amis.

" Papounet ! Tu te souviens de Daniel ? Il m'a envoyé un message sur Facebook, il dit qu'il va revenir en Australie et qu'il voudrait bien être hébergé ici à Byron !"
"Daniel ? Je ne vois pas vraiment de qui tu parles, ma petite châtaigne."

J'aurais pu lui préciser le nom de famille, les souvenirs qu'ils m'avaient raconté avoir passés avec lui avant ma naissance. Mais j'ai laissé tomber. Je me suis contenté de lui répondre que c'était peut-être plutôt un ami à Maman, et j'ai vu son visage se décomposer pendant une fraction de secondes. Je marchais sur des œufs, tant bien que mal, avec le sentiment dévastateur de faire un génocide de poussins. Le plus étrange c'est que, autour de tout ça, tout paraissait comme figé. Mes amis au collège, mes sorties, même la ville en elle-même paraissait figée. La plage était toujours aussi belle. L'eau toujours aussi claire. Byron Bay, que je n'avais jamais quitté, était la scène de notre drama romantique à deux balles.

A mes quinze ans, tout était pourtant déjà si différent de mes souvenirs d'enfance. Maman sortait avec un type que je n'aimais pas spécialement mais auquel je n'avais pas vraiment quoi que ce soit à reprocher. Un Galaad qui essayait de bien s'entendre avec moi, mais coûte que coûte. C'en était bizarre, parfois. Je n'ai rien dit à Papa. Lui il est resté seul, seul avec moi. Pour le peu qu'on se croisait encore. Il travaillait énormément, et il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il essayait de s'occuper l'esprit tout le temps. J'ai caché les albums, après l'avoir plusieurs fois surprit debout en plein milieu de la nuit à les regarder en silence. Il ne m'a pas demandé, il n'a pas cherché non plus. C'était un dialogue, même si un dialogue muet. Je l'ai convaincu d'essayer de s'inscrire sur des sites de rencontres, il a rit quand je lui en ai parlé et j'ai retrouvé un peu d'espoir. Une idée de mes potes de collège, qui disaient que leurs propres parents passaient leur temps à leur parler "d'amis" qu'ils n'avaient jamais rencontré avant. Ils tournaient autour du pot pour ne pas dire qu'il s'agissait de personnes rencontrées en ligne, mais Papa ne me faisait pas ce genre de cachoteries.

Il a commencé à parler à quelques femmes. Parfois il me montrait les messages, rien de choquant, juste quelques bizarreries dont nous nous moquions comme des gamins. La vie s'est adoucit, et j'avais l'impression de retrouver pour de vrai mon père jovial et taquin. Ils étaient heureux. Chacun de leur côté, certes, mais ils étaient heureux. Et c'était tout ce qui comptait pour moi désormais. Le long fleuve tranquille de la vie avait reprit son cours.

Et puis Maman est tombée enceinte de Galaad. Même si, entre temps, mes parents avaient discuté de leur vie personnelle, que Maman avait parlé de Galaad, l'annonce de cette grossesse nous a fichu une gifle magistrale à tout les deux. J'allais avoir un petit-frère, ou une petite-sœur, seize ans derrière moi. Maman avait déjà trente-sept ans, alors c'était risqué. Risqué à un point plutôt ridicule, même. J'ai mit du temps à avaler la pilule, je regardais son ventre s'arrondir avec perplexité. J'ai décidé de ne pas en parler à Papa, à moins qu'il ne me questionne. Et puis les "Et Maman, Galaad et toi, ça va ?" sont devenus des "Et Maman, Galaad et le bébé, ça va ?". Je savais que Papa ne sous-entendait rien. Mais pour moi ça voulait dire beaucoup quand même. Alors je haussais les épaules, dans un petit sourire, et je lui répondais vaguement que tout le monde allait bien.

Papa a rencontré Ann. La gentille Ann. Ils étaient heureux, et ça se voyait. J'ai rencontré la famille d'Ann, avec laquelle je m'entendais très bien. J'ai rencontré celle de Galaad à la naissance de mon demi-petit-frère Liam. Et puis je l'ai rencontré elle. Une petite-nièce de Galaad, je crois. Je me souviens que je n'ai pas fait attention à l'étiquette, comme on dit. Je me suis perdu dans les vagues de ses cheveux blonds, dans la nature même, recueillie et contenue dans le jade de ses yeux. On est devenues amies, on a continué à se voir. On avait à peu près le même âge, ça ne m'a pas choqué. On prétextait souvent réviser pour les exams pour pouvoir se sauver et passer nos soirées à danser dans le sable. En vérité, ça n'a choqué personne. Ils avaient l'air de le savoir, ça se voyait rien qu'à leur façon de glousser quand on s'excusait pour sortir.

La mort de Papa ça, par contre, ça a choqué tout le monde.
Un accident de voiture, imprévisible.

J'ai démoli la moitié des meubles de l'appartement.
J'ai insulté ma mère, qui ne savait pas par quel bout me tenir.
J'ai giflé Galaad, qui a essayé d'être mon père. Au pire moment.
J'ai couché avec Chloe, en pleurant comme un bébé.
Ann m'a emmené à l'enterrement. Elle a tenu ma main.
J'ai revu tellement de gens. J'ai revu Daniel.
J'ai pensé à Papa et j'ai pleuré.

Je suis tombé. Si bas. Si profondément. Loin du soleil.

Du jour au lendemain, tout avait basculé. Au final, c'était risible, je n'avais réussi à aider et sauver personne. Ann est resté avec moi. Elle a parlé avec ma mère, en lui disant qu'elle allait s'occuper de moi, qu'il valait peut-être mieux qu'elle s'occupe pour sa part plutôt de Liam. Galaad ne m'aimait plus, de toutes façons. S'il m'avait jamais aimé avant. Je l'avais toujours trouvé bizarre, je l'ai dit à Ann et, bon gré mal gré, elle a rigolé en me disant que c'était bien vrai. Que mon père non plus ne l'aimait pas beaucoup. On s'est regardé, un long moment, et on a pleuré encore. Je me souviens de sa petite main parcourue de légères ridules, recroquevillée autour de la mienne aux phalanges blanchies. J'avais le sentiment d'avoir tout perdu, quand bien même Ann était encore là avec moi. J'ai obtenu mes diplômes, la tête plongée dans le coton. On m'a félicité, j'ai souri.

Et puis les années ont recommencé à passer. Chaque année, à l'anniversaire de la mort de Papa, on allait sur sa tombe pour lui déposer des fleurs, lui raconter tout ce qu'on avait fait jusque là. Le 19 Octobre. Un jour comme un autre, pour tellement de personnes. Un jour important pour nous uniquement. On espérait pas vraiment que les fleurs tiennent le coup, pour être honnête. On voulait juste lui parler, ce jour-là plus que n'importe quel autre, et lui dire qu'on allait bien. Pourtant, c'est devenu tellement dur. Trop dur. Et j'ai fini par prendre la fuite. J'ai même fait pire : Je suis partie avec Chloe. Une idée de génie, je sais.

On a beaucoup voyagé, fait un semblant de petit tour du monde. On voulait respirer, arrêter de manquer d'air comme ça. Vivre quelque chose, n'importe quoi. J'ai laissé Byron Bay et son malheur derrière moi. J'ai découvert tellement d'horizons, aux côtés de la jolie blonde. Sous le soleil. Sous la pluie. Sur le sable. Dans l'herbe. A l'arrière des taxi. Dans ces chambres mal agencées d'hôtel. Je pensais que quelque chose naissait. Je me suis trompé. Nous étions à Auckland depuis quelques semaines quand Chloe m'a lancé qu'elle pensait s'installer. Que cette fois-ci c'était la bonne. Qu'elle avait rencontré quelqu'un de bien. Je ne me souviens pas du prénom qu'elle m'a craché au visage, avec son sourire d'ange. J'en avais plus grand chose à faire. On s'est disputé, je suis partie dormir à l'hôtel. Elle m'a appelé dans la nuit, en me suppliant de revenir, et je suis rentré à l'appartement qu'on partageait. Elle m'a enfermée dans sa toile jusqu'aux premières lueurs du jour. Et moi, bête comme mes pieds, je me suis dit que ça valait le coup.

J'ai déménagé. Ann m'a aidé, à distance, à choisir un chouette petit appartement. J'ai dit à Chloe que ce serait mieux pour son couple, qu'il leur fallait de l'espace pour s'épanouir. Pourtant, entre temps, il y avait eu mille occasions de constater que son Jules n'était pas le bon. Tout autant de personnes se glissant dans ses draps, dans ses bras. La réalité était ailleurs : Je ne supportais plus cette envie de vomir quand je les entendais dans la nuit. Elle et tant d'inconnus. Tout le monde, sauf moi. Plutôt crever. Je ne croyais pas si bien dire, eh.

Quelques années plus tard, je suis tombé malade. Je tournais dans mon quotidien, au début je n'ai rien remarqué. Les douleurs musculaires, les pointes dans la poitrine. Je pensais que je perdais ma forme physique, que j'enchaînais les douleurs intercostales. Je pensais que les castings pour des rôles de pacotille me fatiguaient. J'ai toujours voulu être actrice, j'ai toujours été la meilleure aux pièces de théâtre scolaires. J'allais devoir jouer une toute autre comédie.

Vingt-cinq ans révolus, noyée dans la routine, c'est à ce moment-là que j'ai compris que la vie allait se foutre de moi jusqu'à la fin. Et que ladite fin était peut-être plus près de moi que je ne le pensais. J'ai eu une violente crise de toux. Je me souviens à peine des clochettes sur mes mains, noyées dans le rouge, avant que je ne m'effondre sur le carrelage en plein milieu d'un rayonnage de supermarché. Des gens ont crié, mais je les entendais de si loin. Comme sous l'eau. Comme avant. Tout tournait, et tout tournait en rond. J'ai pensé à Papa, j'ai cru que j'allais vraiment mourir. Je me suis dit que c'était peut-être pas si mal, que j'allais le rejoindre et pouvoir tout lui raconter. Etre plus franche avec lui. Lui dire enfin combien je l'aime. Alors j'ai pensé à Chloe. La pauvre Chloe, ma jolie Chloe. J'ai happé l'air, entre mes lèvres ensanglantées, et j'ai fermé les yeux. Je l'ai vu. Comme une valkyrie, nimbée de lumière. Ma divine Chloe.

Je me suis réveillée à l'hôpital. L'infirmière qui ajustait ma perfusion a ouvert de grands yeux en me voyant ouvrir à peine les miens. Elle m'a dit quelque chose, mais je ne l'ai pas entendu. J'étais encore à moitié dans la vase. Quelques jours plus tard, un médecin est venu m'expliquer la situation. Me dire que c'était une maladie encore très mal connue, mais que malheureusement ça n'allait pas aller en s'arrangeant. Que je pouvais vivre avec, mais surtout que j'allais finir par en mourir si personne ne trouvait de vaccin ou même rien que de traitement. Il m'a dit que c'était la maladie d'amour, et je me souviens que je lui ai ri au nez. La fameuse maladie d'amour. Pourtant il était très sérieux. J'ai arrêté de rire. J'ai regardé par la fenêtre. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai pensé à Liam, que je n'avais pas revu depuis si longtemps. J'ai repensé à Galaad et Maman. Et surtout : J'ai pensé à Ann. Sur le moment, ironie du sort, je n'ai pas pensé à Chloe. Et j'ai pleuré. Encore et encore. Ca m'a paru interminable. J'alternais entre ces phases de vide, où j'avais l'impression d'être pratiquement déjà morte, et ces moments où il n'y avait plus que les larmes parce que je savais que c'était incurable encore. On m'a donné tout les détails connus, tout ceux qu'on pouvait me transmettre. Presque rien, en fait.

Je suis rentré chez moi toute seule. Je n'ai rien dit à personne. J'ai continué cette demie vie. J'ai souri, j'ai ri, j'ai baisé, j'ai bu, j'ai travaillé, j'ai dormi. Je me suis mise à tourner dans le vide, jour après jour. Je prenais des rendez-vous auxquels je n'étais même pas sûre de pouvoir aller, en fonction de mon état. Certains jours étaient pire que d'autres. Pire encore ? Chaque jour était ordinaire. Et je le réalisais : Rien ne changeait. Même si j'allais finir par mourir, par avoir le cœur crevé, tout était toujours pareil. Le monde n'allait pas s'arrêter de tourner pour moi. Et pourtant je savais que le mien allait le faire. J'étais terrifiée. Hypnotisée, aussi. Je le suis toujours, aujourd'hui.

Même maintenant que je sais et comprends pourquoi je vais mourir. Pour qui.
C'est la vie, et la mort. Je vais finir par ne plus vivre. Par ne plus aimer.
Comment dire ça à Chloe ? Comment dire ça à Ann ?
Je n'arrive même pas à imaginer comment elles pourraient réagir.

Un serveur passe à ma hauteur, doucement, comme une ombre. Il m'accorde un petit sourire embarrassé et m'annonce que le café va bientôt fermer. Je ri, un minuscule rire, et baisse la tête vers ma tasse de thé froid. Un pourboire glissé dans sa main, et l'addition sur le ticket abandonné sur la table. Je me lève et reprends cette course contre la faucheuse. Elle va attendre que je fasse le tour, je le sais. Pas besoin de courir pour elle : Je suis une proie déjà marquée. C'est pas grave. Je vais sortir, ce soir. Vivre encore un peu, tant que j'en suis capable. Trouver un simulacre d'amour.

Et c'est le pas léger, sur des jambes pourtant si faibles, que je prends la direction de mon appartement. Un petit air de musique dans la tête, des papillons dans le ventre. Du muguet dans les poumons.

Merci de remplir ce champ uniquement si vous avez envie d'être mis dans la liste des coeurs pour être contacté pendant les intrigues, les lancers de dés ou par les autres membres pour des futurs liens, tout en gardant à l'esprit que votre coeur, donc, peut changer à tout instant grâce à la science :
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COEUR PRIS
» <b>célibataire</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u74">Lily-Rose Meyer</a>

DERRIÈRE L'ÉCRAN

coucou vous ! ♡ une petite précision bien utile : je suis autiste. parfois je peux vous paraître très froide ou très ailleurs alors que vraiment c'est pas du tout ce que c'est. si jamais y'a le moindre malaise là-dessus, hésitez pas et venez m'en parler ♡ y'a aussi de fortes chances pour que parfois je demande ce que vos phrases veulent dire, niveau humour, ou le "ton" que vous leur prêtez ! j'espère pas vous avoir fait peur avec ça, hehe, et je vous envoie de géantissimes bécots ♡


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» <b>OC + Kinoebi (artiste)</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u74">Lily-Rose Meyer</a>

Invité
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Mar 28 Juin - 1:54
bienvenue par ici!!! perso très intéressant, déjà australienne de naissance, comme mon petit Kaito et le caractère, j'adore

courage pour la suite
Invité
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Mar 28 Juin - 9:38
hello !!! bienvenue parmi nous <333 tu as une bonne bouille, j'aime bien hihi et j'aime beaucoup ce que je lis déjà Lily-Rose MEYER » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé 3819500984 si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas ! héhé
Leina'ala Kalili
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Leina'ala Kalili
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Mar 28 Juin - 10:53
hello & bienvenue !! Lily-Rose MEYER » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé 11978517

j'm bcp le style de tes ava et de ta fiche olalala.... Lily-Rose MEYER » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé 1623513982

(et déso j'ai dit sur la cb cheveux roses mais j'avais pas encore lu ta fiche je m'en excuse snif)

en tout cas comme dit la maman leina, si jamais tu as des questions nous sommes là pour toi !!

et hâte de lire la suite, ça promet déjà beaucoup hihi Lily-Rose MEYER » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé 971709897
J. Jupiter Jamieson
youtubeur
J. Jupiter Jamieson
Messages : 260
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Mar 28 Juin - 11:33
BIENVENUUUUUUUE
Ta plume est incroyable, j'ai très hâte de connaître l'histoire de Lily-Rose maintenant Lily-Rose MEYER » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé 3499391192
Bon courage pour le reste hihi
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Invité
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Mar 28 Juin - 16:24
oh doux jésus vous êtes tous tellement adorable je fonds Lily-Rose MEYER » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé 3712862095
un gros gros merci au staff, aussi, je combattrai ma timidité si y'a quoi que ce soit !
Invité
Invité
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Jeu 30 Juin - 11:29
VALIDATION


j'ai adoré ta fiche wow !!! ton écriture est si agréable à lire, tout est si bien rythmé, je wow. elle était vraiment vraiment bien ! Lily-Rose MEYER » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé 1623513982 j'adore Lily-Rose, elle me fait un peu de peine snif. Hâte de rp avec toi, en tout cas et de voir ce que tu nous réserves avec ta choupette.
Et sans tarder je t'annonce que tu es validé ! Lily-Rose MEYER » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé 1577134270

Maintenant que tu fais partie intégrante du forum, tu peux aller faire un tour du côté des demandes de RP, si tu cherches des liens précis tu peux aller en faire la demande juste ici, et si tu le souhaites tu peux poster ta fiche de liens, mais surtout, et c'est une obligation, ta fiche de RP qu'il faudra que tu tiennes à jour.

Tu peux également aller faire un tour sur la liste des coeurs à prendre pour demander à démarrer un RP ou te trouver des ami.es/amours, et tu peux également créer ton propre prédéfini juste là !

Aussi, n'oublie pas de remplir ton profil pour faciliter la connaissance avec ton perso. Lily-Rose MEYER » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé 3626442662

Nous espérons que tu te plairas ici dans cette nouvelle petite famille et surtout n'oublies pas de t'amuser ! :<3:
Leslie Hawkins
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Leslie Hawkins
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