B L O O M into me
Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
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slam ; risédronate

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Lun 4 Juil - 21:20
risédronate
  • Everybody's got a thing but some don't know how to handle it
  • always reachin' out in vain just takin' the things not worth having
  • L’hôpital ou chez lui ; le choix était tout fait.
    « Chez vous. Pas besoin de plus de honte que ça. »
    Tu pars devant ; il te suit. Parfait.
    Vous sortez finalement de la patinoire ; endroit infernal dans lequel tu ne remettras plus les pieds – à moins d’y être contrainte et forcée.
    Surtout forcée.
    « On va prendre ma moto. Vous n’avez pas peur, j’espère ? »
    Petit rictus ; tu te demandes s’il a seulement fait ou était avec quelqu’un qui en avait fait.
    Et tu n’attends pas – qu’il te réponde, qu’il objecte – non, rien du tout.
    Tu te rends vers ta moto ; là où tu l’as garé, un peu plus loin, juste à côté.
    Quelques minutes à pieds ; et ta cheville, tu sens que ça ne va pas passer.
    Mais ça ira.
    Ce n’est pas cassé.
    C’est le principal.

    Arrivée devant la bête merveilleusement noire et grise foncée, tu ouvres le coffre pour en sortir le seul et unique casque ; tu le lui tends, expliquant ;
    « Pas la peine que j’en mette un avec ce nez cassé, ça va plus m’emmerder qu’autre chose pour respirer. »
    Et il valait mieux que ce soit qui soit blessé en cas d’accident plutôt que lui – niveau conscience.
    Et ta main se tend ; tu vas récupérer la canne.
    « Non pas que je veuille m’en débarrasser malgré la blessure infligée, mais vous ne serez pas à l’aise si vous la garder ainsi. »
    Tu avais de quoi la mettre comme il fallait ; le long de la moto, juste au-dessus des pédales, là où tu pouvais accrocher divers choses.
    « C’est simple ; vous vous accrochez à moi. Vous avez peur ? Vous fermez les yeux. Sinon, profitez du paysage. Ou de la vitesse, au choix. Et indiquez moi où vous habitez, surtout. »
    Tu tires une dernière fois que tes gants en cuirs ; ajustes ta veste et regardes la carte – tu connaissais bien le quartier, aucun souci.
    Aucun problème, pas besoin de GPS, rien du tout.
    « Allez en route cowboy. »
    Lui lances-tu, déjà sur la moto, prête à démarrer ; ce qui ne tarde pas à arriver, dès lors que tu sens ses bras autour de toi.
    « Agrippez-vous. »
    Et c’est la moto qui démarre ; le moteur qui vrombie ;
    Et tu vibres avec lui.
    Tu ne fais qu’avec la moto ; ta moto ; ta liberté.
    Tu vas vite – tout dans le respect des vitesses ; tu n’es pas seule, après tout, tu fais plus attention que d’habitude ; tu es plus attentive à l’environnement, aux gens.
    Tu tournes ; encore un peu ; encore une fois – et finalement, l’adresse se dessine devant toi. Tu t’arrêtes dans un parking à proximité ; vous marcherez un peu, mais tu n’as pas vraiment le choix.
    Finalement garée ; le moteur s’arrête, le vibrement avec.
    « Le Prince est arrivé. »
    Fais-tu remarquer en te retournant vers lui ; sourire en coin.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
    Messages : 93
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    Jeu 21 Juil - 14:58
    Slam & Gwen
    risédronate
    panique

    En route, cowboy.
    Et quelle route. Il ne la cerne pas, ne sait pas s'il devrait chercher à comprendre ce qui se passe dans ses pensées. Lui-même, se perd petit à petit dans les siennes. En temps normal, il aurait déjà râlé. La sécurité routière. Les accidents. Un seul casque. Ce n'est peut-être même pas très légal d'être deux personnes sur une moto.

    Mais elle a accepté de se laisser soigner. Chez lui. Alors il ne s'en plaint pas. Il ne s'en rend même pas encore compte. Il lui a donné son adresse, s'est laissé voler sa canne. Et assis derrière elle, c'était à peine s'il osait se tenir contre sa taille.

    Alors le temps, il ne le vit guère passer, tout comme ce trajet. Trop occupé à se demander comment se tenir. Comment soigner un nez casser, voir pire. Si son appartement n'est pas trop en chantier.
    Bien sûr que si, il l'est.

    Il l'est depuis des années.

    Et pourtant, il se doit de la guider vers celui-ci. Il laisse couler les différents surnoms qu'elle lui offre. Ils ne doivent pas vouloir dire grands choses. Il pourrait pourtant répondre. Chevalier. Princesse. Dragon. Mais il n'en est pas encore là. Il offre juste un demi-sourire en récupérant sa canne, puis fait un signe de tête dans la direction où ils doivent se diriger.

    C'est par ici, mademoiselle Bowers.

    Mademoiselle princesse Bowers. Cette même mademoiselle Bowers qui aurait difficilement pu louper le bâtiment, qui se dressait fièrement, voir trop haut. Parce que la hauteur, c'est le calme. Une porte à la réflexion. Treizième étage, c'était son idée. Celle du fantôme qui hante encore les lieux.

    Pincement au cœur.

    L'hôpital aurait été bien meilleur.
    Sans photos, sans travaux. Sans ce vide qui meuble pour accompagner les feuilles et tableaux. Mais tant pis.

    Alors il avance. Ne sait pas s'il est condamné.

    Rassurez-vous, il y a un ascenseur.

    Il ose le préciser, tout en poussant la porte d'entrée. Tout semble trop propre. Trop bien entendu. Il a toujours cette impression, cette sensation, que c'est trop joli pour lui. Elle le pensera probablement aussi.
    Dernier cadeau, maudit.
    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
    Messages : 69
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    Dim 31 Juil - 5:51
    risédronate
  • Everybody's got a thing but some don't know how to handle it
  • always reachin' out in vain just takin' the things not worth having
  • Tu le suis ; lui, dans les lieux lui sont familiers.
    Tu sens que tu détonnes ; tu sens que tu n’es pas vraiment à ta place.
    Devant le bâtiment, tes yeux caressent les murs discrètement ; inconsciemment ils tombent sur la jambe de Goldwin, puis suivent les escaliers que tu vois alors qu'il ouvre la porte.
    Il t’attrape ; te rassure.
    Il y a un escalier.
    « Je n’étais pas inquiète, Dr. Si vous aviez choisi de vivre ici sans qu’il n’y ait d’ascenseur, je suis sûre que vous auriez eu une bonne raison. »
    Et tu n’étais vraiment pas inquiète.
    C’était son choix (son malheur)
    (son bonheur), qui sait.

    Tu le suis jusque dans l’ascenseur, jusqu’au bouton qu’il presse ; 13, que tu lis.
    Chiffre porte bonheur pour certains ; porte malheur pour d’autre.
    Tu ne dis rien ; la douleur lancinante de ton nez te rappelle qu’il y a plus urgent qu’un commentaire déplaçé que tu souhaiterais faire.
    Et ta jambe sur laquelle tu t’appuies te fait te rappeler de cette merveilleuse cheville qui existe en ton sein.
    Parfait.
    Tu soufflerais presque ; tu te retiens.
    L’ascenseur s’ouvre – tu suis le Dr, à nouveau.
    Tu détestes ça – être dépendante de quelqu’un ainsi.
    Même dans un endroit inconnu ; même dans un endroit labyrinthique.
    Tu n’aimes pas ça – être redevable, presque.
    Tu ne veux pas avoir de dettes.
    Jamais.
    Envers qui que ce soit.

    Il ouvre finalement la porte de l’appartement ; tu entres, hésitant quelque instant.
    Endroit trop intime ; trop intime pour vous
    Pour ce que vous êtes
    (pour ce que vous n’êtes pas)
    Et tu restes debout dans l’entrée ; tu as peur de déranger dans cet endroit
    Inconnu
    Etrange
    Tu as peur de détonner alors que c’est lui qui t’a invité
    Mais tu ne sais pas
    Tu n’as pas l’habitude
    (tu ne veux pas rester là)
    « Vous auriez de la glace pour le nez ? »
    Parce que ça te pèse de rester là à ne rien faire
    Là les bras ballant
    Alors que tu empêches tes yeux de courir sur l’espace privé de Goldwin.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
    Messages : 93
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    Lun 15 Aoû - 10:14
    Slam & Gwen
    risédronate
    panique

    Il datait d'avant, cet appartement, avant la douleur. De cette jambe mal soignée, mal traitée, qui lui rappelle sans hésiter qu'il y avait eu un avant. Plus tendre, plus doux. Un avant
    (avec elle).
    Quelque chose de vivant.

    Dont il ne veut pas parler, qu'il ne souhaite pas citer.
    Que tout le monde sait,
    il en persuadé.

    Car les peines des autres se déplacent si vite dans la bouche d'autrui. On parle, parle, sans jamais se retenir.
    Elle est morte, il ne reste que lui.
    Mort aussi.

    Alors il fait comme si elle savait déjà. Comme si le jugement d'autrui était déjà arrivé à ses oreilles. Il ne veut pas se justifier. Ne pas parler de ce don odieux, sur un testament hideux.

    Il rentre, dépasse la jeune femme et s'engouffre dans ce petit couloir, qui tout de suite emmène à la salle de vie. Et quelle vie de merde. Il s'en rend à moitié compte, Slam, qui se noie dans son travail. Il y a ce vieux tableau blanc très scolaire qui s'installe devant la fenêtre, comme pour cacher la lumière du jour. Des feuilles qui traînent partout, par ci, par là.
    Tant de cas, morts, à peine vivant. Qu'il veut comprendre.
    Parce qu'il ne comprend pas tout.
    Que c'est un joli échappatoire.
    Qu'il aurait peut-être aimé l'aimer.
    Sincèrement.

    Ne restez pas sur le pas de la porte, Gwendoline.

    Parce qu'il n'y a rien pour s'asseoir. Pour vérifier tout cela. Parce que ce n'est pas poli. Et qu'au fond, il se dit, aussi, qu'elle aura peut-être envie de s'enfuir. De disparaître.
    De ne même pas la voir partir.

    Il n'y pense pas. Retient aussi ce mauvais réflexe d'allumer la télévision, pour mettre un bruit de fond. Rendre plus vivant ce lieu triste. Il serre sa canne en main, pour ne pas agripper la télécommande. Se dirige vers la cuisine, pour trouver des glaçons. Déformation professionnelle, il en a toujours une poche au congélateur.
    Elle se moquera sûrement de lui.
    Il n'y pense pas.
    Cela ne serait pas grave.
    Pas tant que cela.

    Il soupire pendant qu'il est seul.
    Puis retourne vers le salon, où il espère qu'elle a trouvé un endroit où s'asseoir.
    Parmi tout ce chantier. Le merdier qu'est sa vie, qu'il se dit.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
    Messages : 69
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    Mar 16 Aoû - 22:45
    risédronate
  • Everybody's got a thing but some don't know how to handle it
  • always reachin' out in vain just takin' the things not worth having
  • Et il utilise ton prénom pour te dire de rentrer ; il utilise ton prénom pour la première fois et tu ne sais pas.
    Tu ne sais pas comment réagir ; que dire ; première fois qu’il dit ton prénom et c’est en entier, en entier entre ses lèvres, consonance étrange ; personne étrangère.
    Prénom en entier et tu ne sais pas ça sonne bizarre, tu ne t’y attendais pas ; surprise dissonante, qui t’assommerait presque ; et tu ne réagis pas.
    Pas vraiment ; terrifiée sans l’être qu’il utilise ton prénom ; il a le droit, après tout ; c’est ton chef de service, après tout ; le médecin que tu épaules, celui que tu es amené à suivre pendant quelques temps.
    Et tu ne réagis pas ; personne ne dit jamais vraiment ton prénom en entier – trop long, trop de syllabes, trop de lettres à prononcer ; ce n’est que Gwen, toujours Gwen, ou Bowers, parce que c’est plus simple, c’est plus court.
    Alors tu ne sais pas ; tu lèves un sourcil, sûrement, tu attends qu’il reviennent ; sagement, avec la glace, avant de dire quoi que ce soit.
    Tu te remets de tes émotions avant de parler ; surprise trop grande pour être avaler facilement.
    Vous n’en étiez pas là si vite ; il n’était encore que Goldwin, tu n’étais que Mademoiselle Bowers et voilà que tu retrouves être Gwendoline.
    Pas Gwen.
    Pas Bowers.
    Gwendoline.

    « le fait de se tomber dessus nous fait devenir intime, Goldwin ? »
    Sarcastique ; parce que tu ne sais que réagir ainsi ; amusée, l’air que tu te donnes alors que tu as du mal à digérer l’information ; sourire aux coins, alors que ta tête essaie encore de comprendre ce qu’il s’est passé.
    Et tu restes debout malgré tout ; tu lui prends la poche de glace qu’il a entre les mains et tu la poses sur le nez.
    Et tu ne retiens un petit sifflement de douleur ; un petit sifflement qui dit bien tout ce qu’il y a à savoir ; il est cassé, très probablement
    « ça vous embêterait de vérifier pour moi les pronostics de mon nez ? »
    Juste pour avoir un avis extérieur ; juste pour se rassurer (s’effrayer).
    Et tu t’imagines avec un plâtre sur le nez ; tu t’imagines l’allure que tu auras, la facilité pour respirer, évidemment.
    Tu t’imagines Goldwin t’appelant par ton prénom pour te le mettre dessus, ce plâtre.
    Et tu en blanchirais presque.
    (et tu ne sais pas pourquoi)
    (ça t’effraie autant)
    (qu’il soit le seul à t’appeler ainsi)
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
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    Mer 17 Aoû - 15:30
    Slam & Gwen
    risédronate
    panique

    Cela avait été naturel. Sans réfléchir. Sans s'en rendre compte. Mais ce n'était pas bien. Ce n'était pas une raison pour que les choses fonctionnent. Il y avait des limites. Des barrières, dressées pour de bonnes raisons. Et il les avait renversé, sans s'en rendre compte. Naturellement. Si simplement.
    Si décevant.

    Il entend le sarcasme dans son salon. Et son ventre se retourne. Baisse les yeux, couard. Comme s'il l'avait piégé. Un appartement, un prénom, et puis quoi ? Une honte qui ronge. La gorge qui se noue, serrée serrée. Parce qu'elle n'est là que pour son nez. Et elle lui fait bien remarquer.

    Il doit se reprendre.
    Il est temps de grandir.

    Il agit comme un adulte responsable; c'est-à-dire qu'il ne réagit pas. Ignore la première remarque, préfère se pencher comme il peut en avant, sans se débarrasser de cette maudite (violente) canne.

    Je vois devoir le manipuler quelques instants pour vérifier, Bowers.

    Bowers. Cela lui fait mal, mais probablement moins que le nez. Il n'a pas besoin d'y aller trop fort. Il y a trois façons de casser un nez, et il est pratiquement sûr que sa canne en maîtrise au moins une. La preuve ici. Alors il fait attention, il essaie de faire cela bien, comme il peut, parce que forcément elle se tient encore debout. Elle ne s'assoit jamais. Elle n'est pas là pour // rester.

    Un diagnostique, elle sera partie.

    Ainsi va la vie.

    C'est cassé, pas de doute. Je peux faire en sorte de le maintenir en place, afin que l'os se ressoude proprement. Tout du moins, il faudra prendre quelques instants demain pour demander un second avis à des collègues mieux qualifiés.

    Au travail. Des collègues, oui. Sans parler de la façon dont cela s'est produit.
    Il n'y a pas de risques, il en est sûr.
    Certains même.

    Pincement.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
    Messages : 69
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    Mer 17 Aoû - 16:57
    risédronate
  • Everybody's got a thing but some don't know how to handle it
  • always reachin' out in vain just takin' the things not worth having
  • Et il ne répond pas : fait comme s’il n’avait pas entendu. Il te tourne le dos, baisse la tête , te laisse la glace ; geste mécanique ; comme s’il avait honte ; comme si tu l’avais pris sur le fait.
    Et ça te gêne, ça t’embête ; tu ne veux pas être la source de problème, tu ne veux pas avoir de problème
    (au boulot comme dans la vie privée)
    Et il se reprend ; Bowers qui sonne de nouveau, étranger presque, tu regrettes à moitié le Gwendoline qui résonnait entre ses lèvres ; et tu ne sais pas, c’est comme un pas en arrière et ça ne devrait pas te déranger, ça devrait t’arranger.
    (ça te dérange)
    (qu’il se soit repris)
    (qu’il redise Bowers, d’un ton froid)
    « Vous l’avez déjà dit une fois, vous pouvez le refaire, vous savez. Mon prénom ne mord pas, vous l’avez bien vu. »
    Tu essaies de faire attraction de ton esprit qui t’alarme ; pourquoi tu dis ça, pourquoi tu lui permets, lui, de t’appeler comme ça ; pourquoi ça te dérange le bowers qui résonne comme du fer alors que le gwendoline sonnait comme une mélodie.
    Et tu le laisses faire ; appuyer comme il faut là où il faut pour voir ton nez ; vérifier son état – cassé, tu le sais, sentence qui arrive ; aucune surprise ; juste un soupir, las, jugement à jamais.
    « s’il vous plait, faites. Que je sois remise sur pied rapidement. »
    Et tu ne sais pas vraiment si tu demanderas aux collègues ; il sait ce qu’il fait, Goldwin, ça se voit, ça se sent ; tu l’as déjà vu à l’œuvre ; avec les patients, avec toi ; tu sais qu’il est doué dans son travail, que c’est sa vie, son enfant ; tu as confiance en lui.
    Tu en as confiance en lui et tu ne sais pas d’où ça sort.
    (presque peur d’avoir confiance)
    (presque peur de le trop le connaître)
    Et c’est déjà trop d’être venue chez lui ; d’être entré dans son intimité.
    Tes yeux qui s’empêchent le plus possible de regarder, d’observer ; curiosité humaine, tu sais que quelques détails seront gravés dans ton esprit.

    « Vous avez ce qui faut ici pour me mettre tout ça ? »
    Que tu en finisses ; que la douleur s’arrête
    (celle du corps)
    (celle de tes pensées)
    « Je peux suivre les antidouleur habituels, je suppose ? »
    Parce que tu as mal, tu aimerais que ça cesse, que ton esprit te laisse en paix, que ton corps se repose.
    Trop de choses en une journée ; juste à cause d’un « repos mérité » qu’ils voulaient te donner ; et voilà où tu en étais.
    Avec un nez cassé et une cheville sûrement pas mieux (juste foulée, probablement)
    Avec toi chez lui, lui qui t’appelle par ton prénom, lui qui revient sur ses pas (et tu veux t’en aller, ne pas y penser).
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
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    Mer 17 Aoû - 17:19
    Slam & Gwen
    risédronate
    panique

    Elle sait; a compris si vite; est si douée.
    C'est
    parfait
    dérangeant.

    Trop silencieux, trop prévisible, trop noyé, trop étrange; trop. Sous trop de choses, trop de mots, de maux, d'idées. Qui restent en suspend dans le temps.

    Parce qu'il ne sait pas
    quoi répondre
    quoi dire
    quoi faire
    quoi sentir
    quoi nommer

    Pourtant il sait.

    C'est son métier, de soigner, d'être droit, professionnel, carré. C'est son travail. Sa vie. Son être. Tout ce qu'il lui reste. Sa canne. Ce qu'il reste vraiment. Plus rien. Pas même la mort. Un putain d'appartement. Tout ce qu'il reste. Et il s'en
    fout

    Depuis combien de temps ? Cela ne doit pas être si récent. Improbable, impensable. Non - il n'y croit pas.

    Slam est
    quelque part
    perdu
    persuadé que le temps a cessé d'exister.

    Il a du mal à assumer; pire à comprendre. Il n'a pas envie de sourire. Pas envie de rire. Il en crève d'envie, oui. De narguer l'autorisation qu'il ne veut pas accepter. De se moquer de cette blessure. D'accepter que quelque chose vive ici. Silencieux comme un mort, il agit.

    S'éloigne,
    respire,
    veut se gifler baffer frapper,
    récupère le nécessaire.

    hurler
    hurler
    hurler

    N'en fait rien. Se déshumanise. Sait si bien le faire. S'éloigne. Déconnecte; au centre de son monde; de rien.

    Cela ne devrait pas prendre trop de temps.

    Nettoyer, désinfecter, refroidir, protéger, bloquer bloquer bloquer; cacher ce petit nez
    ad
    Pensée qui se coince s'étouffe se voit noyer.

    Il temps de quoi faire passer la douleur, une bouteille d'eau aussi. Mécaniquement. Ailleurs.
    Regard qui ne l'a toujours pas vu elle, Gwendoline, mais une patiente.

    Il lui dira probablement bientôt soignez-vous bien puis au revoir.

    Mais il y a quelque chose
    quelque chose

    un truc

    qu'il ne veut pas
    qu'il ne connait pas

    pas là

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
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    Mer 17 Aoû - 18:12
    risédronate
  • Everybody's got a thing but some don't know how to handle it
  • always reachin' out in vain just takin' the things not worth having
  • Le silence est presque étouffant ; aucune réponse de sa part ; aucune réaction ; il marche mécaniquement, comme il fait au travail.
    Et tu réalises ; tu réalises qu’il essaie de ne pas réagir ; qu’il te traite comme une patiente, qu’il se met en mode Dr Goldwin ; qu’il est intouchable.
    Presque envie de soupirer
    Presque lasser
    (tu aimerais au moins qu’il te réponde)
    (mais tu n’en fais rien)
    Tu le laisses faire ; tu le laisses agir.
    Etre le médecin qu’il est
    Etre le médecin qu’il est pour toi, actuellement
    Tu le laisses faire les gestes qu’il répète sans cesse ; ceux que tu vois tous les jours
    Ceux que tu regardes, à chaque fois, en attendant les ordres, le diagnostic
    Il te met ce qu’il sur le nez ; tu as une tâche blanche devant tes yeux.
    (gênant, moche, désagréable)

    Et c’est fini ; c’est tout mis ; tu respires de nouveau, au moins l’os n’était pas de travers s’il a mis directement ce qu’il fallait
    au moins tu n’as pas eu à souffrir plus
    tu devais juste
    faire acte de patience.
    (avec ton nez)
    (avec goldwin)
    « Merci, Goldwin. » que tu remercies quand même, pour t’avoir soigné ; le stricte minimum, mais tu ne peux rien faire d’autre, de toute façon.
    (et tu n’iras pas à l’hôpital pour ça)
    Et tu te tiens là ; c’est fini ; tu vas partir ; tu as l’impression d’étouffer ; l’air s’est gonflé d’un silence étrange
    d’une pression étrange
    il est temps que tu t’en ailles
    tu n’as rien à faire là
    (tu n’aurais jamais rien à faire là)

    « je vous vois au bureau demain ? » que tu demandes sans vraiment espérer de réponse ; il sera là, tu le sais.
    Et tu tournes les talons ; prête à partir, mais il manque quelque chose, parce que tu t’en veux, quand même ; parce que tu te sens coupable, quand même, quand tu le vois boitiller ;
    « Je m’excuse de cette journée déplaisante. »
    Parce qu’il n’avait pas dû apprécier les chutes ; n’avait pas dû apprécier de s’occuper de toi alors que tu es grande ; que tu es qualifiée.
    « Et des blessures. J’espère que vos jambes ne m’en voudront pas trop. »
    Qu’il se remettra vite ; qu’il reprendra sa canne (coupable de tous tes maux)
    qu’il remarchera
    que le silence disparaîtra
    que tu redeviendras juste Bowers, poli mais pas étranger.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
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    Mer 24 Aoû - 22:37
    Slam & Gwen
    risédronate
    panique

    Et son silence la met dehors, lui demande de partir; ordonne. Pourtant, il souhaiterait qu'une conversation découle. Qu'elle reste, qu'elle lui parle.
    Parce qu'il ne la connaît pas vraiment. Il aimerait qu'elle lui raconte moult choses, qu'ils arrêtent de s'appeler monsieur, madame. Faire un pas en avant. Il en est bien incapable. Encore moins ici.
    Il se sent coupable, Slam, à deux doigts de s'excuser auprès d'une morte. Mais il ne dit rien, car Gwendoline est encore ici, à lui dire merci. A s'inquiéter pour lui, alors qu'il ne montre pas de douleurs. Pourtant, oui, sa jambe lui fait mal, mais il l'oublie.

    Il se perd quelque part, Slam. Sans trop savoir où cela.

    A demain, oui. Et n'oubliez pas d'aller faire vérifier l'état de votre nez ...

    Une excuse cachée. Mais pas de regret. Cette journée était tout, oui, tout sauf désagréable. Voir même déplaisante. Son seul regret, c'était cette horrible blessure sur le visage de Gwendoline. Qui lui avait fait prendre consciences que ses yeux étaient incroyables. Vivants.

    Et il aurait aimé comprendre.
    Découvrir.

    Mais Slam se tait. Il se contente d'accompagner à la porte celle qui désire partir. La salue poliment. Sans comprendre ce qui l'attend demain.
    Ni dans l'avenir.


    Un petit pincement, là,
    discrétement.

    Slam Goldwin
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