Ce qu'il préfère chez lui, physiquement ou non ?
Il déteste sa voix, en revanche il aime beaucoup ses mains, si il devait protéger quelque chose chez lui, ce serait ses mains.
Son moment de la journée préféré ?
La nuit car les étoiles sont belles à observer, le calme règle, il apprécie et la nuit est propice à l'inspiration.
Est-ce qu'il a une passion dont il ne parle pas ?
Aucune passion est secrète car sa passion pour la musique est toute sa vie.
Plutôt du genre à s'endormir directement ou à se faire trois films dans sa tête avant ?
Du genre à se faire des films, à réfléchir, à trouver l'inspiration, à se lever pour écrire, pour pas oublier, à se retourner encore et encore dans son lit.
Comment est son écriture ?
Son écriture est plutôt soignée, très carré, ca semble même parfois trop soigné, s u r e a l i s t e sur certain aspect tant il s'applique.
Gaucher, droitier, ambidextre ?
Ambidextre pour son plus grand bonheur.
Quelque chose qu'il ne supporte pas ?
Il a un peu du mal avec la foule et le brouhaha.
Est-ce que sa vie actuelle lui plaît ?
Il ne sait pas trop, il aime ce qu'il fait, mais certaine chose le dérange, il est mitigé.
hypersensible – rêveur – idéaliste – imprudent – sociable à sa façon – doux – créatif – justicier – réfléchi.
Le vent tourne, toujours les yeux en l’air le garçon regarde le ciel, fixement.
Ces filles là-bas le regardent en pensant qu’il doit probablement dérailler… En même temps, ça fait au moins 30 minutes qu’il est comme ça a regarder le ciel.
Il sera bon pour un torticolis.
C’est pourtant pas la première fois, il devait le savoir qu’il ne fait pas se perdre dans la contemplation de ces couleurs bleutées. Et pourtant, il recommence jour après jour …
Et puis.
Si c’est pas le ciel qui l’intéresse on ne va pas se mentir, il se perdra dans la contemplation d’un cours d’eau, d’une rose ou d’un paysage entier même.
Il est comme ça, tout peut le fasciner, tout peut le faire partir dans ses songes.
Car oui, les songes c’est bien quelques choses qui animent son quotidien. Pas spécialement attaché à son image, il préfère rêver seul que de chercher le contact.
Mais il n’est pas associable, il est juste b l o q u é.
Bloqué au travers de ses propres démons, ca le tourmente. Il ne parle plus mais il ne s’exprime pas pour autant.
Il sait s’exprimer.
Il a toujours son carnet.
Il dessine quand il a l’impression que le contact ne va pas passer : alors on pourra lui dire qu’on ne le comprend pas et on arrêtera de lui parler.
Tant mieux.
Et il écrit quand il a besoin de se faire comprendre, quand il vous aime bien.
Il est comme ca, il a choisi de se taire pour se protéger.
Et a côté, les émotions le transperce.
Esper a du mal à les contenir si quelque chose le touche, il pleurera sans retenue, si quelque chose le fait rire alors il rira aux éclats.
Et comme dit, ça reste avant tout un grand rêveur et cette façon de faire montreront de lui un côté particulièrement optimiste, tant optimiste que beaucoup le trouve trop idéaliste pour ce monde.
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Facts : asthmatique – santé fragile, il tombe facilement malade – admiration devant les sportifs – car lui peut pas faire grand-chose pour se dépenser tant sa santé ne lui permet pas – se perd souvent – facilement émue devant une jolie mélodie – fascination pour le ciel allez savoir pourquoi – du coup il a souvent le nez en l’air – a un mauvais sens du timing – genre pro pour arriver en retard – dort beaucoup – adore rêver en même temps – et se perds souvent dans ses pensées – adore le sucré – pas étonnant de le voir fixer une personne sans gêne car en réalité il est porté en pleine réflexion sur ladite personne – mais en général c’est pas négatif – joue de beaucoup d’instrument mais se spécialise dans le piano et le violon – part du principe que tout le monde est utile dans ce monde – idéaliste dans l’âme oui.
1m75 – 60 kilos – les cheveux décolorés par choix – pro dans le domaine de la décoloration d'ailleurs – ils sont court et soyeux – les yeux vert : merci les gênes du père – pas très musclé – est plutôt de l'ordre de la brindille a ce stade – fait pas vraiment attention à ce qu’il porte – du coup pas étonnant de le voir commettre des fautes de gouts – ne porte pas ou très rarement des accessoires – seul accessoire notable qu'on pourra le voir sera des gants pour protéger ses mains – car les mains c'est précieux.
Tw : tentative de suicide« J’écris peu pour moi, la plupart de mes écrits sont destinés aux autres maintenant.
C’est un choix que j’ai fait.
Car je sais, je sais que
les mots blessent.
Mais quel rapport avec le fait que j’ai décidé de plus prononcer un mot pour les autres ?
Quel rapport avec mon propre passé ?
Vous avez bien raison de vous poser ce genre de questions.
Le début de ma vie est en tout point des plus banal, mes parents en roule pas sur l’or mais ils sont gentils et ils m’apprennent de bonnes valeurs.
Très vite, la musique rejoint ma vie.
Ca commencera par le piano.
Grace a la musique je m’évade.
Je n’ai pas beaucoup d’amis mais le peu d’amis que j’ai eu m’ont dit qu’avec moi c’était plutôt intense, je vivais et je vis toujours a 200% l’instant présent.
Car tout ce qui m’entour peut être une source d’inspiration.
Mon premier ami le sait car lui aussi était un artiste, dans le domaine du dessin.
Ah.
A partir de mes 13 ans je n’ai plus eu de nouvelle de lui : il a déménagé.
Mais c’est là que j’ai
subi ma première amitié.
C’était une fille, elle était seule, comme moi.
On s’est rapidement rapproché : apprenant que je jouais de la musique, elle aimé m’entendre parler de cette passion qui m’animais.
J’en parlais b e a u c o u p.
Et j’étais jeune à l’époque, je ne me rendais pas compte que je parlais pour deux.
Elle s’imprégnait de ma passion, elle la faisait sienne, allant jusqu’à m’accompagner à mes cours de musique.
Elle restait là en spectatrice à savourer le moment.
Au début tout va bien.
Au début
tout est beau.Et puis, elle a voulu en avoir
p l u s.
Ca commençait par m’accompagner a des cours de musique, puis ca venait m’appeler à des heures improbable pour que je lui raconte pour la énième fois ma journée.
Et enfin elle venait jusqu’à chez moi, elle venait manger avec moi, mes parents.
Et personne ne se rendait compte du véritable problème.
Moi je commençais a ressentir
ce petit p o i d s au cœur.
Mais c’est pas bien grave n’est-ce pas ?
Ca passera.C’est ce que je me disais à l’époque.
Les années passent, et de plus en plus, elle est là.
Elle est présente dans ma vie, elle va jusqu’à se mettre elle-même à la musique.
Mais elle préfère écouter que faire.
Et puis un jour, je rencontre cet autre ami, lui, il aime réellement la musique tout autant que moi.
Un jour il m’invitera a une de ses sorties avec ses amis.
Et un jour je vais devoir dire «
non » à cette fille quand elle voudra absolument m’accompagner.
Car je sais.
Je sais que j’ai besoin de me détacher.
Elle le prend mal.
Mais elle reviendra.
Plus terrible que jamais.
Et elle me dira qu’elle a très mal vécu d’être seule, qu’elle ne veut plus que je l’abandonne de la sorte, elle en a pleuré, elle va bien, elle s’excusera d’avoir insisté et en même temps elle dira qu’elle était bien.
La c u l p a b i l i t é.C’est ce que j’ai ressenti.
Rien ne va plus.
J’en parle à ma mère.
Je cherche un soutient, je cherche a comprendre ce qui ne va pas.
Est-ce que c’est mal de sortir avec d’autre amis ?
Non me dira t-elle.
Vous pouvez tracer votre chemin chacun de votre côté.
Vous n’êtes même pas en couple.
C’est vrai.
Je n’étais pas amoureux d’elle.
Et elle non plus.
A l'époque l'amour était bien loin de mes préoccupations.
Je vivais au jour le jour, de manière insouciante.
Et c'était surement ça le problème.
C’est surement ça qui m’a conduit vers mon erreur fatale.
Je suis donc venu la voir du haut de mes 16 ans.
Et lui ai expliqué que j’avais besoin de me détacher.
Que ce serait mieux qu’on se sépare un temps.
Ce n’était pas définitif mais elle, elle l’a ressenti comme.
Elle s’est accrochée à moi.
Je l’ai forcé à me lâcher.
Et j’ai fais ma vie.
Sauf qu’elle est revenue.
Elle s’est représenté devant moi le lendemain.
Comme si de rien n’était.J’étais pas b i e n ce jour là.
Je me suis énervé.
Je l’ai forcé à me lâcher.
Et je lui ai dit de disparaitre, je ne voulais plus la voir.
J’étais à b o u t.Je ne l’ai plus jamais revu.
Suite à mes propos, elle est partie.
Et elle a terminé dans un lit d’hôpital.
Je me suis senti horriblement coupable.
J’y pense encore aujourd’hui.
Si j’avais un peu plus réfléchi.
Si j’avais été un peu intelligent.
Si je n’avais pas prononcé ces mots trop vite.Elle n’aurait pas fait ce qu’elle a fait.
Les mots sont cruels quand ils sont mal utilisés.
Alors je tairais ces mots.Je me forcerai a réfléchir en écrivant.
Je n’ai plus prononcé un mot à partir de là.
On m’a envoyé chez le psy, on m’a fait consulter différente personne pour m’aider.
Rien n’y fait.
Ma décision était prise.
Elle ne m’a pas empêché de continuer la musique.
Et d’en faire mon métier.
J’ai voulu m’éloigner, alors je suis partie loin.
Aussi loin que j’ai pu.
La Nouvelle-Zélande est mon nouveau pays.
Ce pays dans lequel je peux prendre un nouveau départ.
Sans jugement, juste la musique et moi. »
Résumé :
1 – 13 ans : une vie plutôt tranquille avec des parents qui le soutiennent, il est plutôt solitaire mais il commencera la musique et en fera une passion. Il aura néanmoins un ami, le seul avec qui il arrivera à passer ses premières années.
13 – 16 ans : son ami déménage, et entre dans sa vie une deuxième personne, une fille qui aura un impact significatif sur son avenir. Elle est aussi une solitaire de base et quand Esper viendra sympathiser avec elle, elle le verra comme un véritable héros. Un héros qui la sort de sa solitude. Elle s’accrochera (trop) à lui et en viendra a avoir une véritable obsession pour Esper : le suivant partout. C’est comme ca que vers ses 16 ans en sentant qu’il étouffe de plus en plus avec cette présente tout le temps à ses côtés, il décidera de s’éloigner d’elle : problème, elle paniquera et s’accrochera encore plus, ce qui aura pour effet de provoquer une réaction mauvaise de la part de Esper qui finira par la repousser sans ménagement, prononçant des mots durs a son encontre : dans son désespoir suite à cela, elle finira a l’hôpital.
16 – 25 ans : savoir une fille a l’hôpital à cause de ses mots est un véritable choc pour Esper qui se taira a jamais : il dit que c’est un choix mais en réalité c’est du a un traumatisme pour lui. Il consultera plusieurs psys sans réellement de succès : on l’encouragera quand il prendra sa décision de s’éloigner et de déménager en Nouvelle Zélande, pensant que de nouveaux horizons ne pourront que l’aider. C’est comme ca qu’il intégrera un orchestre et continuera sa vie en Nouvelle-Zélande.