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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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tout le monde veut devenir un cat — geronimo

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Lun 15 Aoû - 0:18
geronimo.

le soleil avait presque entièrement disparu quand tu sortis du travail ce soir là. la lune avait commencé son ascension tandis que l’astre solaire se couchait, laissant derrière lui un ciel moucheté de rose, de blanc et de violet, encore quelques heures et les étoiles apparaîtraient, amenant avec elles leur lot d’angoisse qui te prenait l’estomac depuis quelques jours. encore une fois tu étais sortie bien plus tard que prévu, travaillant sur toutes sortes de préparations que l’on t’a demandé de faire alors que la liste des ingrédients s’allongeait de plus en plus. c’était une journée difficile, plus que d’habitude en tout cas. et ce soir, alors que tu étais a peine sortie, tu te réjouissais déjà de pouvoir rentrer chez toi.

enfin, c’était avant ça. avant qu’une petite boule de poils ne se soit faufilée entre tes jambes alors que tu attendais pour traverser. t’as pas pu t’en empêcher calliope, tu l’as vue, si petite, si douce si mignonne que tu lui as couru après, sifflant doucement pour attirer son attention quelques instants, pour que cette dernière daigne te regarder avant de partir de nouveau. tu ne sais pas ou tu allais, mais une chose est sûre, tu y allais. les rues tournaient, encore et encore, tu ne faisais même plus attention à ou tu mettais les pieds, et manqua plus d’une fois de tomber tête la première sur le sol (c’est dangereux de ne pas regarder ou on marche tu sais).

et enfin, la petite bête ralentit. tu souris a toi même, replaçant une mèche corbeau qui te barrait la vue derrière ton oreille, tes bracelets tintant doucement avec le mouvement. et ce n'est que là que tu décidas de regarder autour de toi.

et tu n'étais pas seule,
et tu le connaissais,
enfin, connaitre est un bien grand mot après tout

Oh, tu commences doucement, te stoppant net dans ta course alors que tes yeux fixent l'homme face à toi, bonjour, enfin bonsoir. je euh... Contente de vous rencontrer enfin, je présume ?

maladroite, un peu bête,
comme toujours.
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Lun 15 Aoû - 14:58
un cat
Il n'y a qu'à jouer en d'autres clefs, moduler, oh oui ça m'plait
Plus de cœur et d'abandon, habiller de couleurs cette chanson
Tout le monde veut devenir un cat
Parce qu'un chat quand il est cat, retombe sur ses pattes
Les ombres dansent sur les murs du quartier, où le sifflet a résonné pour sonner la fin du labeur, les silhouettes nouées d’être restées comme des i sont descendues, une par une, défaire le zip de la combi, puis celui du sac, avant d’écraser un dernier mégot pour retarder le retour au bercail où commencera une deuxième journée pour certains. Gero, il voulait faire pareil, sans la clope, il a arrêté, mais trois pas après s’être séparé de Vincent, un miaulement a interrompu son retour, la tête dans un ciel lavande. Ténu, tellement faible, que s’il portait des écouteurs, il ne l’aurait jamais su, qu’un bout de carton criait à l’aide dans l’impasse à sa droite. Il est déjà trop tard, y aller ou rater le dernier transport, le choix est vite vu, le Di rajuste les bretelles du sac, pour rien faire tomber, en accélérant le pas, et jette une oeillade en arrière, il aimerait pas qu’un collègue lui fasse une morale moqueuse, saurait pas trop quoi répondre aux piques sur une virilité superficielle.

La boîte est moins large que la plat à gratin d’Alma, tassée contre la façade pour échapper à la pluie, et à l’écart du seuil de l'immeuble, sûrement que ça dérangeait les résidents, cette portée de gouttière, aux fourrures aussi dépareillées qu’un jeu de mikado. La scène creuse un sourire de travers dans les lèvres gercées du Di, déjà un genou par terre, le sourcil haussé d’inquiétude, il sait, trop nombreux pour tous passer l’hiver, et ça lui serre la gorge, c'est pas le rhume cette fois.

Bah alors. T’es à la bourre toi. T’avais pas prévu des petiots aussi tard dans l’année, hein ? Quelle fille courageuse, six. Vraiment.

Gero parle, en notes chaudes, chaleureuses, les mains déjà occupées à décrocher les petits morceaux de thon restés accrochés à la conserve de ce midi, rit avec les yeux, pour pas déranger les iris vertes et farouches qui le dévisagent, étalée sur le flanc, elle a la queue qui bat avec l’arrogance d’une diva. Il est dans son monde Gero, à se demander s’il a la place, chez lui, en pensant que c’est pas très grave, la place on en trouve toujours, tout en restant vigilant à ne toucher aucun des minets qui l’approchent, dans le doute. Il est dans son monde, alors, il ne percute pas quand le bruit des breloques et les petits pas pressés s’approchent, se retient de sursauter quand elle débarque le souffle court.

Il la connaît. A travers du verre ou du plexiglas, le petit geste de main par-dessus les paillasses ou le sourire léger avant de quitter la salle, depuis des années, chacun de leur côté de l’aquarium. C’est vrai que c’est bizarre, qu’elle soit aussi familière et si étrangère à la fois, l’odeur des infusions d’Alma qu’il ne soupçonnait pas sur elle par exemple, mais tout de même ce sourire mystique et doux, à partir duquel il lui avait construit une histoire. Gero peut pas lui serrer la mains, les siennes puent le poisson et sont gluantes des restes d’huile de tournesol, mécaniquement, il frotte quand même les doigts sur le froc, on sait jamais, si elle esquissait un geste, il pourrait pas refuser, ça l'embarrasserait. En prenant appuie sur les genoux, il se relève, la trouve moins grande vue de face, sans l’encadrement des fenêtres pour la raboter.

Eh. Salut. La fille du labo, c’est ça ? Il demande, pour être sûr et pas avoir l'air ridicule, même si c'est déjà la cas, à causer à la madone féline comme si elle allait répondre. Soigneusement, le Di cherche des mots en enfonçant les doigts dans les poches pour s'affaisser, paraître moins grand et ne pas lui faire peur, sensible à la nervosité qui se dégage des balbutiements. Moi aussi. Ca me fait plaisir. J’ai … J’ai quoi ? inventé cette rencontre ? l’imaginer parfois, dans les draps avant de plonger dans un sommeil de plomb, chercher un prénom qui collerait à son élégance, peut-être, ou bien une voix plus maternelle que fillette, parce que c'est ce qu'elle dégage. Ca se dit pas, alors, Gero pince les mots dans les lèvres, préfère éviter de passer pour un dingue, les pommettes légèrement colorées. Il racle la gorge et pointe l'index sur les chatons bientôt sevrés, agglutinés sur leur mère, ou autour de la boîte de thon abandonné sur le pavé. T’es venue pour eux ? Ce serait bien, elle est en petite forme la grosse…

C y a l a n a


Geronimo Diavolo
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Geronimo Diavolo
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Mar 16 Aoû - 21:30
geronimo.

un sourire se dessine doucement sur ton visage alors que tu continues de fixer le jeune homme face a toi. ses traits te semblaient moins dur maintenant qu'il se trouvait face a toi et pas derrière ce morceau de verre épais qui vous séparais, plus doux, plus chaleureux. tu t’étais imaginée cette rencontre des centaines de fois sans doutes, a te dire qu’un jour tu risquerais de quitter le travail en même temps, qu’en faisant tes courses tu le croiserais ou que sais-je je encore ; t’as une imagination débordante Calliope. Mais tu ne t’attendais certainement pas à ça, c’est a dire que des chatons, même dans tes rêves les plus fous, t’y aurais pas pensé, et pourtant tu penses a tout un tas de truc (tellement que parfois t’as carrément l’impression d’avoir la tête qui tourne)

il ouvre la bouche, et sa voix est plus grave que ce a quoi tu ne t'attendais. tu t'étais imaginé tout un tas de truc, une voix chantante, un peu nasillarde et que sais-je encore. mais tu l'aimes bien, sa voix, mieux que toutes celles auxquelles tu avais pensées. et la chaleur qui se dégage de cette dernière te fait doucement sourire, alors que tes yeux passent de son visage aux petites boules de poils qui miaulent à vos pieds.

C'est bien moi ! Plein d'entrain, un peu trop jovial, dégoulinant de douceur et de sympathie envers le (pas si) inconnu face à toi. J'ai suivi cette petite boule de poils là, tu pointes du doigt le petit chaton, roux et blanc, les yeux bleus dans lequel se reflète le ciel au dessus de vous, avant de t'accroupir et de laisser ce dernier sentir ta main. J'avais peur qu'il lui arrive quelque chose. Les pauvres....
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Mer 17 Aoû - 13:29
un cat
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Parce qu'un chat quand il est cat, retombe sur ses pattes
Elle a des cheveux qui caressent le creux des reins et une frange régulière au-dessus des yeux, peut-être pour travailler, penchée sur les microscopes comme il l’a déjà aperçu faire. Toujours concentrée. La fille du labo. Avec des sourires qui semblent avoir adopté son visage pour répondre à toutes les situations, et, franchement, ça lui donne un charme, la sort du lot des anonymes qu’il voit passer derrière la vitre. Les mains coincées dans le froc, où il a à peine de quoi payer un spectacle de rue, au cas où, Gero se tait et suit son index, une commissure arquée, attendri, et c'est surement la légèreté de la confession naïve ou bien l’idée que la fille du labo a une vie une fois le portique passé, une vie qu’il comprend mieux que ses tableaux d’équations, si c'est aider les plus petits.

...T’es un peu comme Alice en quelque sorte.

D’un pays moins merveilleux où les chatons vivent dans des boîtes à chaussures et lapent l’eau de pluie tombée de la gouttière, au moins, ils se posent pas la question de savoir si c’est bien ou mal, Geronimo, ça lui aurait plus d’être un chat, enroulé autour des chevilles des filles, les yeux à demi-plissé de sommeil et les moustaches dégoulinante de lait tiède. Les genoux cassent dans un bruit de rotule contrarié, pas trop vite, la journée l'a raidit, faut pas forcer sinon demain ce sera compliqué, avant d’aspirer les lèvres en faisant des sons de caoutchouc, pour s'annoncer en quelque sorte.

Lui ? Il a une tête de San Pancho. La portée gesticule du carton à lui, qui tient les doigts enlacés derrière la nuque, pour pas laisser son odeur traîner n’importe où, n’importe comment, qu’il veut juste voir de plus prêt les grandes billes qui le dévisagent en poussant une caocphonie de miaulements. Gero craque, le cœur trop tendre, et le soupir las glisse de ses lèvres, il a jamais su dire non à la bouille des minots, sur quatre ou deux pattes. Il va falloir les remplumer là… J’ai vu des fils de fer plus costaud. Ouais. la peau sur les os, ils sont pas très jolis, franchement, des chatons comme ça on en voit pas dans les vitrines, les touffes manquantes et une ou deux queues en biais, Gero interroge la brune avec les yeux, il a même pas un prénom, la langue rase les dents, faudrait demander, si elle compte rester, ce serait mieux. Geronimo, mais appelle moi Gero si tu veux


C y a l a n a


Geronimo Diavolo
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Geronimo Diavolo
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Mer 17 Aoû - 14:23
geronimo.

Tu ris, d'un rire si clair et cristallin. Tu ris pas beaucoup de cette façon, c'est un mélange entre un pouffement et un vrai rire, mais qui veut dire tant de choses. Un rire vrai et franc, comme t'as plus l'habitude de faire, entre les blagues pas drôle que l'on te sort au travail et les fou rires qui se font de plus en plus rare.

J'aurais bien envie de te répondre Alice, mais malheureusement moi c'est Callie. Calliope, mais Callie c'est plus facile.

tu souris de nouveau, penche la tête un peu bêtement alors que ton attention se reporte sur les petits face a toi. décharnés ; t'as jamais vu des chatons avec une aussi mauvaise mine. t'as jamais eu d'animaux callie, même pas quand t'étais petite, mais qu'est-ce que tu donnerais pour en avoir un maintenant. et les billes bleues qui te fixent te ne font rien pour calmer cette envie grandissante qui nait dans ta poitrine. ton cœur semble gonfler d'amour pour eux a chaque miaulement, chaque pas maladroit. non tu le sais callie, tu vas repartir avec eux. parce que t'as le cœur bien trop grand pour les laisser dehors et les promettre a une mort certaine.

Bah alors Pancho, tu fais a l'animal face a toi qui renifle tes doigts du bout de la truffe, tu vis ici depuis longtemps minou ? Et ton regard de se reporter vers Geronimo a tes côtés avant de lui adresser la parole. Ils sont la depuis longtemps ? Enfin, je ne sais pas si tu sais, on peut peut-être les aider ?

enfin, peut-être peut tu apporter ton aide au jeune homme, donner un paquet de croquettes, une petite visite chez le vétérinaire pourquoi pas, après tout tu as du temps devant toi callie, personne ne t'attend a la maison.  
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Mer 17 Aoû - 19:05
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Parce qu'un chat quand il est cat, retombe sur ses pattes
Le joli tableau déroutant d’un duo sur la pointe des pieds, pourvu que ses talons ne la gênent pas, à s’échanger les noms dans le décor urbain, où les klaxons s'assourdissent enfin. Il a de la chance d’être tombé sur Callie, ou Alice, ça se ressemble, et la simplicité de son rire, la même innocence que les gommettes qu’on colle sur les dessins. C’est beau une fille qui rit. Pas pour satisfaire, un collègue, un homme ou un blanc, au milieu d'un conversation, à la moitié d'un verre. Juste pour déployer la gorge sans imiter les sons du petit écran, moins authentiques.

C’est pas malheureux, les deux te vont bien. Si je t’appelle Call, c’est que je suis vraiment feignant c'est ça ? Il échappe un sourire joueur, taquin, pour qu’elle reste détendue, rit encore, peut-être. En quelque sorte, il est rassuré de savoir qu’elle a aussi du souci pour la portée, ça l’aurait mis mal à l'aise de devoir choisir vers qui diriger son attention, là, il peut rouvrir son sac, sortir le pull de Jude, même s’il se sent un peu coupable, mais de toute manière l’odeur s’est effacée, alors, autant que ça serve. Geronimo l’écoute, son babillage doux qui tombent dans les oreilles touffues et les siennes, des arpèges douces, un jour, c’est sûr, elle chantera des belles berceuses, Callie. Non… Je viens d’arriver comme toi. Sept c’est beaucoup… La dernière fois, il a dit c’est la dernière fois, et pourtant, il est là à réfléchir, peut-être qu’en vidant les t-shirts de la commode, au moins le temps que le sevrage soit terminé. La langue frotte sur le palais et il plonge la main pour soulever la mère, indifférent aux crochets qui se referment sur le pouce, des points brique, pour tasser le sweat au fond de la boîte en soufflant entre les dents sch sch,  chatouillé par les museaux humides qui se collent sur les phalanges. Il faut les adopter. Avec le temps qu’il fait, celui là. Gero montre le corps recroquevillé isabelle dont les yeux rougies sont plein de croûtes sèches. c’est même pas sûr qu’il passe la nuit.

Il sait Gero, trop de chats, plein à foison, depuis qu’il a un espace dédié à lui, chez soi, et personne pour le sermonner que ça met de poils dans les rainures du sofa et vole les restes du poulet, qu'on garde pour faire des hachis. Le Di ramène les paumes sur les genoux, pour avoir plus d'équilibre, et, incertain, se laisse persuader par ce qui ressemble à une compassion sincère, du moins, c'est ce qu'il espère. T’habites loin ? Si t’as des cotons-tiges et du désinfectant, je peux regarder pour son oeil. Le sourire biaise son visage, timidement, ça se fait pas trop, elle s’imagine peut-être qu’il veut aller chez elle, sans trop savoir quoi dire, quoi faire, pour s’innocenter de mauvaises intentions, il attend.

C y a l a n a


Geronimo Diavolo
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Geronimo Diavolo
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Mer 17 Aoû - 21:13
geronimo.

ton regard se fait malicieux alors que tu ris de nouveau aux mots de ton nouvel ami. c'est vrai que personne ne t'a encore jamais appelé Call, t'aimes bien, c'est doux ça roule sur la longue c'est facile a prononcer. ca change de callie, c'est frais, nouveau, c'est le début d'une belle amitié tu l'espères.

va pour Call !

ton attention se reporte vers les petits chatons a tes pieds où une autre petite boule de poil est venue s'installer, glissant sur le cuir verni de tes talons hauts alors qu'elle esssaye d'attirer ton attention. tu ne peux t'empêcher de sourire - a vrai dire, tu ne fais que sourire depuis que tu es là. tu as toujours adoré les animaux calliope, et voir ces petites bêtes a tes pieds te rend heureuse, peut-être que si tu t'écoutais tu les adopterais tous.
tu le vois soulever la petite mère alors que ta main vient doucement caresser le dos osseux du chaton a tes pieds, qui se frotte contre tes mollets. sept chats ; six bébés. non vraiment callie t'as pas le cœur de les laisser là, t'es pas ce genre de personne.

pauvres bébés on peut pas les laisser là...

et a ton coeur de gonfler a chaque pulsation, grandissant a chaque battement, s'emplissant d'amour pour ces petites bêtes que tu connais a peine.

J'habite quelques rues au dessus, c'est un peu long a pied mais faisable. ils méritent au moins de passer la nuit au chaud, les pauvres.

enfin, c'est ce que tu te dis. que demain tu contacteras une association, qu'ils seront prit en charge par quelqu'un de plus compétent que toi. la vérité callie, c'est que tu es déjà amoureuses de ces bébés, et qu'il te sera impossible de les laisser a qui que ce soit d'autre.    
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Ven 19 Aoû - 15:52
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Parce qu'un chat quand il est cat, retombe sur ses pattes
Call, il aurait pas pu faire plus court, Gero, seulement il aime bien, alors, si elle aussi, c’est adopté comme les frimousses dont les moustaches chatouillent les cheville de la brune. C’est drôle. Il l'imaginait plus sérieuse, drapée dans des trenchs élégants et les narines qui s’agitent au-dessus des outils de mesure, à vrai dire, c’est presque gênant, cette idée qu’il s’en était faite, des préjugés de classe finalement, un peu bête Gero sur ce coup là.

Ça la rend important qu’elle se mette à son niveau, elle, la grande dame en blouse, pour lui, un laveur de carreaux, alors, Gero, le coin de lippes grattent timidement dans les joues, et il s’efface dans un silence attendri pour les mimiques douces, les pauvres bébés, comme si c’était déjà les siens. Oui. Une apprentie maman si c'est pas déjà le cas. Les mains appuient sur ses cuisses et il déplie le dos, vraiment, le coeur sur la main, cette nana, pas méfiante pour deux sous et il espère qu’elle n’aura jamais d’ennui, se demande s'il pourrait la protéger mais c'est pas comme ça que les choses marchent, autant renoncer, après tout, ils se reverront de chaque côté de la vitre la prochaine fois.

Lentement, pour ne pas effrayer la chatte dont les oreilles ont cessé de tournoyer, il place les paumes sous la boîte et tire près du torse. Les miaulements contrariés et les coussinets chevauchés de griffes s'agrippent dans le textile, sans qu’il cherche à les retenir, déjà trop de trous, un peu plus, un peu moins, Gero ne s’en soucie pas, plus ?

Allons y Call alors. Je resterai pas longtemps promis. L’hésitation colle la langue derrière les incisives, choisir les mots, une curiosité déplacée ça jetterait un froid, lui, il veut juste lui témoigner sa gratitude, sans avoir l’air de mimer une politesse. T’es une chic fille je pense Call. J’espère que ça te dérange vraiment pas.

Il doute, et si elle change d’avis à mi-chemin, réalise le nombre, la responsabilité, ou bien soit retenu par un truc de femme mûre, le coup de fil d’un mari, une urgence au laboratoire, si ça existe, Gero, il comprend pas bien la science, c'est pas évident. Les rues défilent et les yeux se perdent sur les façades des jolies avenues, si un flic les voit, il aura l’air suspect, et ça lui foutrait vraiment la honte, un contrôle devant Call, il vient à peine de rencontrer, il saurait pas où se mettre. Pour chasser la nervosité, Geronimo racle un peu la gorge, et murmure, se sent encore trop cracra avec ses guenilles et ses manières rudes dans le policé des résidences.

Faut qu’on leur trouve des prénoms maintenant. Le petit fragile là, il lui faut pas un prénom de miskine, sinon les autres vont se moquer de lui. Le sourire taquin en travers du visage, il guette, aimerait bien la faire rire Call, si elle rit c’est rassurant, et lui il a besoin de pommade pour oublier que les bagnoles garées le long du trottoir valent plus cher que son appart. C’est quoi ta ville préférée Call ?
C y a l a n a


Geronimo Diavolo
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Geronimo Diavolo
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Dim 21 Aoû - 12:57
geronimo.

les secondes passent lentement dans ta tête et ton cœur, et plus elles passent, plus tu tombes amoureuse de ces petits bestioles poilues.
t'as jamais eu d'animaux Calliope, mais toujours eu l'envie d'en avoir.
c'est l'occasion tu penses pas ?
tu te sens bête de penser a ça, de penser que tu pourrais devenir la maman de sept petites créatures que tu ne connais pas. mais tu te plais a imaginer une vie avec eux, ou chaque soirs lorsque tu rentre du travail, leurs miaulements se font entendre et un sourire se peint sur tes lèvres.

ce serait une chouette vie ça.

Ne t'en fais pas, c'est pas comme si j'avais quelque part ou être de toutes façons !

t'as jamais été douée avec les gens calliope, tantôt trop douce, tantôt trop froide ; tu ne mesures pas le danger, le cœur bien trop gros pour penser que l'homme face a toi puisse te faire du mal. après tout, il aime les chats, non ?
vous tournez au coin de la rue, tu enfonces tes mains dans les poches de ton trench alors que le vent s'engouffre dans ce dernier, le faisant voler derrière toi. encore quelques rues et vous serez bientôt arrivés, t'espère juste avoir suffisamment bien rangé ton appartement pour accueillir quelqu'un dignement.

tu ris doucement a l'idée de lui trouver un nom, a vrai dire t'avais pas trop pensé a comment les appeler, si ce n'est san Pancho, t'aimes bien comment ça sonne, roule sur la lange.

Saint-Petersburg ? enfin, j'aime beaucoup le mot. ça lui irait bien au petit bout de chou. on pourrait le surnommer Peter.
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Dim 21 Aoû - 14:22
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Dans le dédale de pierres claires, un architecte mieux payé que celui du tierquar, Gero surveille les mimiques qui creusent dans le minois mûr, un peu comme les poupées, la même démarche étirée par des fils gracieux, d’ailleurs. La tête balance, incertain, Gero, d’avoir le droit de demander, pourquoi personne l’attend, si ça veut dire qu’elle est seule, et lui, sincèrement, ça l’inquiète, les femmes-enfants avec leur naïveté acidulée, qui n’ont personne pour jeter les coups d’oeil par-dessus l’épaule, ce qu’il fait en tordant le cou. Les mirettes balayent la rue où les lampadaires ne laissent aucun répit à l’obscurité depuis que le soleil s’est enfoncé de l’autre côté de la Terre. Engourdi, il roule les épaules pour changer la prise, maintenir le carton où des concerts de ronrons ont déjà commencé à le bercer, distinguer les plus calmes des plus vifs.

Peter j'aime bien. Ca vient d’Europe c’est ça ? Il en sait rien Gero, ça fait longtemps que les cours de géographie il a oublié, en plus, sa soeur elle rêve que de pays où il fait chaud et on peut passer la journée en maillot de bain en parlant aux coquillages. Tu dois connaître des tas de noms de ville toi. Tu voudras bien me les écrire ?

Alma a perdu sa carte de médiathèque et elle veut pas payer les frais pour s’en refaire une, du coup Gero, il a plus accès à l’atlas qu’il aime bien, celui avec des cartographies à l’encre de chine et des pictogrammes qui lui donnent des idées pour ses graffitis. La promenade s’interrompt devant un immeuble qui ressemble un peu à Call, joli sans le savoir, et à l’écart de l’agitation avec quand même un pied dedans. Évidemment, Gero, il est encore plus gêné maintenant qu’il est dans une cage d'ascenseur qui sent pas la pisse, y a même un miroir pour lui rappeler que son pull est plein de trous, et qu’il a un cicatrice qui lézarde en travers de l’arcade, franchement, il a rien à faire ici, ça se voit. De l’autre côté du seuil, il attend que la porte claque pour mettre le carton par terre, et la marée des fourrures par en exploration avec des miaulements plaintifs.

Sa langue essuie des mots mots au bord de la lèvre supérieure, Gero préfère détailler comme c’est beau chez Call, avec la grande cuisine ouverte, ça donne envie de cuisiner autre chose que des boîtes de thon. Le mobilier ressemble à celui du Pinterest d’Alma, un nuancier de couleurs sépia, très sérieux, finalement, il a peur que le blanc devienne bizarre, Gero, il racle la gorge et la toux en tapant avec le revers des jointures sur le plexus, pour que ça passe.

T’as un bel appart. C'est plat, il aurait du se taire, ça va finir par se voir qu'il se sent étranger à tout ça. En plus, à force de lorgner sur les objets de valeur, Call va le prendre pour un voleur, mais c’est pas sûr, peut-être que ça la dépasse, de prendre les gens pour des voleurs, des voyous, des petites frappes, qu'elle, elle s'intéresse qu'aux chats. Je reste là si tu veux comme ça je salis pas. J’vais juste m’occuper de Peter, et aussi, je crois que c’est une fille… Tu crois qu’elle va se faire moquer si elle a un prénom de mec ?

C y a l a n a


Geronimo Diavolo
laveur de vitres
Geronimo Diavolo
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Dim 21 Aoû - 15:29
geronimo.

Un peu des deux ; c'est russe, et la Russie c'est sur deux continent, c'est plus asiatique qu'européen mais bon, je crois que St. Petersburg c'est sur la partie européenne

et tu parles, tu parles, tu parles. tu étales tes connaissances sans trop faire attention a ce que tu dis. t'aimes bien parler de ce que tu sais Calliope, mais des fois tu fais pas attention, tu te retiens pas quand tu devrais et tu ne t'arrête pas de parler.
la question te surprend un peu, mais calliope tu es bien trop bonne pour dire quoi que ce soit, alors tu te contentes de sourire et d'acquiescer. après tout qui es-tu pour faire une réflexion

avec grand plaisir ! je dois même avoir quelques livres si tu veux y jeter un coup d'oeil.

la façade de ton immeuble, un sourire alors que tu guides le jeune homme a travers les couloirs et recoins et ton chez toi. il est mal à l'aise, tu l'as senti ; à la manière dont il s'est raidit dans l'ascenseur face a son reflet, à la façon dont il a oeillé le bâtiment de pierre blanche. mais t'essayes de faire de ton mieux alors que tu ouvres en grand la porte et que vous rentrez tous les deux.

trop bonne callie, trop douce. t'es sans doutes un peu naïve mais t'es loin d'être bête, parce que même si on te dit pas les choses clairement, tu les comprends.
tu sais pas trop quoi dire, t'aimerais pouvoir l'aider (lui et les chatons) mais tu sais pas trop comment faire, quoi faire. t'arrive pas trop a comprendre les gens, c 'est pas de ta faute, t'essayes de faire de ton mieux mais des fois c'est juste trop compliqué.

ton sac a main posé a terre, de manière bien disgracieuse pour quelqu'un qui vit dans un si bel endroit. tu ferai presque tâche dans ton propre appartement callie. tap tap sur le sol, tes talons résonnent dans l'endroit trop vide alors que tu prends le temps de les retirer, tes pieds endoloris sur le parquet froid. a tes pieds, les petites boules de poils s'empressent déjà de faire le tour de l'appartement et tu ne peux t'empêcher de sourire en voyant leurs pas patauds et maladroits.

Merci, tu souffles, presqu'inaudible, t'es un peu mal a l'aise devant ton appart, face a l'opulence de richesse. tu sais pas ou te mettre. Non ne t'en fais pas, vadrouille comme tu le sens. (après tout, c'est pas toi qui fait le ménage ici, mais ça t'oses pas le dire) tu veux quelque chose a boire ?

tu ris a la mention de peter ; c'est vrai que t'avais pas fait attention jusqu'à ce qu'on te le dise. Peter ; c'est un joli prénom, ça roule sur la langue et ça fait de jolis sons. t'aimes bien

Ca la rendra plus forte face aux autres ! C'est elle la chef de la fratrie, elle a bien besoin d'un prénom fort cette poupette.

les genoux qui craquent alors que tu t'accroupis au niveau de la petite chatte avant de l'attraper dans tes bras, les griffes s'agrippant corps et âmes a tes vêtements (tu n'en as que faire) alors que les yeux cherchent de droite a gauche un moyen de s'échapper de tes bras.

Je te suis, je vais essayer de t'aider du mieux que je peux !
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Dim 21 Aoû - 16:23
un cat
Il n'y a qu'à jouer en d'autres clefs, moduler, oh oui ça m'plait
Plus de cœur et d'abandon, habiller de couleurs cette chanson
Tout le monde veut devenir un cat
Parce qu'un chat quand il est cat, retombe sur ses pattes
Les explications embarrassantes à demi, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, Gero, qu’il en sait rien, qu’il faudrait tout réapprendre et c’est sans doute trop tard, l’école publique et les minots qui déchirent les pages des manuels pour allumer des feux de joie derrière le collège. Alors le nez tombe sur les pieds, les grosses baskets cracra avec les tâches de jus de tomates, quand ce n’est pas de la bière, il aurait peut-être dû les laver. Geronimo frotte l’arrière du crâne, les ongles bien limés pour décoller l’ébauche d’un rougissement, en surveillant que le carton ne lui échappe pas, c’est pas sa faute après tout, s’il fait négliger et un chouille à la ramasse.

Ah ouais. La Russie… Merci Call, je ferais bien mes devoirs promis.

Les lippes jettent un arc rieur, les yeux argentés brillant d’une espièglerie tendre, pour faire passer le malaise sous le tapis, avancer en imaginant comment c’est la bibliothèque d’une scientifique, beaucoup de chiffres en des pages jaunis, ou bien, des romans d’amour mièvres, où les femmes sont prisonnière de leurs émois.

Que c’est presque comique, la manière dont sa nervosité est devenue contagieuse, la voix de la Call’ s’amenuise, et, Gero les deux pieds sur le paillasson, s’affole d’en comprendre la cause, et si elle avait changé d’avis. La sensation du zippo au fond de poche le rassure, alors il tripote le couvercle du métal et balance la tête à la négative, un môme pour son premier jour d’école, vraiment, et ça le fait presque rire. Le Di fléchit les genoux pour défaire les lacets, tire sur les ficelles doucement, avant de rire, des éclats discrets en écoutant Call raconter l’histoire de Peter, l’aînée de la fratrie.

Avec un prénom russe, elle va faire peur à tout le monde t’as raison. Planque ta vodka, quand même, j’ai peur que ça la rende mélancolique toutes ces responsabilités. Comme Alma qu’aime bien se faire un petit khir lorsque que son môme ferme les yeux, pour attendre son mari dans le noir, avec les yeux qui brillent, elle lui a dit une fois comme ça, à Gero, et depuis ça le travaille. La boule de poil rugit des refus, les petits rasoirs esquintent la fille du labo, mais ça n’a pas l’air de la gêner, lui, attend, parce qu’elle va bien se rendre compte Call, qu’il est pas chez lui. La brune et lui se regardent, chaque seconde pèse, sans le déclic, et le rire nerveux secoue les épaules. Call. Je suis désolé de te le dire à haute voix mais je ne sais pas où elle est ta salle de bain.


C y a l a n a


Geronimo Diavolo
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Geronimo Diavolo
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Dim 21 Aoû - 21:53
geronimo.

un instant de flottement
qui te semble beaucoup trop long
tu comprends pas trop callie
pourquoi geronimo te regarde comme ça, les yeux grand ouvert comme des billes. tu dois avoir l'air fine toi aussi, la bouche entrouverte comme un poisson qu'on aurait sorti hors de l'eau un peu trop longtemps, un enfant qu'on aurait prit la main dans  un sac de bonbon

tu te sens bien bête

Oh non.... tu soupires, les joues rougies par la gêne. Pardon, oh non je suis désolée c'est l'habitude. Une main qui recouvre ta bouche, comme si tu venais de dire la plus grosse connerie de l'univers. Pardon, viens suis moi c'est par là.

t'es toute honteuse callie, les yeux rivés sur le sol alors que tes joues restent cramoisies. tu sais pas ou te mettre ; t'as vraiment, vraiment, l'air bête. sur la pointe des pieds tu guides ton nouvel ami vers la salle d'eau, prenant soin de ne pas faire tomber la petite peter que tu tiens fermement contre toi. elle a cessé de se débattre la puce, force est de gratouille entre les oreilles.

Pardon, voilà c'est ici. Tu installes la petite dans la baignoire, et laisse a geronimo le soin de s'installer comme bon lui semble. J'ai du shampoing pour bébé, j'ai lu quelque part que c'était bien pour les animaux si on a pas de shampoing spécialisé...

tu espères qu'il oubliera ta bêtise de tout a l'heure si tu lui montres que t'es pas si bête que t'en as l'air. mais bon, tu te fais pas trop d'illusion, t'as déjà l'air vachement conne, tu ne peut qu'empirer ton cas désormais.
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Mar 23 Aoû - 21:27
un cat
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Parce qu'un chat quand il est cat, retombe sur ses pattes
Il a jamais eu de montre Gero, c’est pas sa génération, et franchement, ça lui a jamais traversé l’esprit comme fantaisie, pourtant, il aime bien ça les bijoux, même si c’est des alliages vulgaires et qu’il faut les retirer pour rentrer dans la cage de douche, sinon ça rouille. Il a jamais eu de montre, alors, il sait pas bien ce que ça fait le bruit d’un tic-tac, l’aiguille qui mord au cadran dans un détente régulière, mais c’est sûrement le son de ce silence, pesant, qui plane lorsque le coin de ses lèvres grattant nerveusement des fossettes. Non. Faut pas qu’elle s’excuse.

Ça le rend pivoine, un peu cuit, là, juste en dessous des yeux, comme les mômes, et évidemment, le rire commence à grincer une panique, involontairement. Les doigts se détachent dans les airs, pour faire quoi, lui attraper l’épaule et la soulager, Gero doit rêver debout, craintivement, la paume se resserre et tombe le long du froc, les pieds imbriqués dans l’empreinte des siens, avec le bout des lèvres qui murmurent ...c’est pas grave.

Peter dans la grande cuve de porcelaine, on dirait une peluche oubliée, qui couine par à-coups et jette ses gros yeux globuleux un peu partout comme une prière. C’est tellement attendrissant que les embarras se diluent, la jolie voix de Call qui fait de la petite musique, à vrai dire, Gero il sait pas trop, même quand il était môme, il est pas sûre d’avoir jamais eu un shampoing pour bébé. Sauf qu'il ne peut pas le dire, paumé, Gero, dans cette salle de bain qui sent les lotions de meilleure qualité qu’Alma et dont la céramique n’est pas croûtée par dix ans d’âge. Le minois hoche, les genoux plantés dans le tapis de bain, Gero improvise, se demande si Call se fait des bains moussants, en rentrant chez elle, avec des bougies et des livres comme il a vu au petit écran.

Ok Call. Bonne idée. Tu peux me sortir du désinfectant et des coton-tiges aussi ? Peter, faut lui retirée la pâte jaune et puante au coin de la cornée, ou elle va devenir aveugle, une russkov c’est un peu effrayant, mais une russkov borgne, ça doit être pire, enfin, d’après lui. La petite silhouette rapetisse sous l’eau tiède, ridicule maintenant que les poils sont un rideau mouillé et franchement, le rire lui échappe tout seul, une main contre la pelote outrée et l’autre sur le pommeau de douche. Eh beh Peter. On est pas contente d’être propre comme un sous neuf ?

En gestes méticuleux, il détache le gros de l’infection, et explique, de son mieux, ça l’ennuie de demander, qu’il faudrait des antibiotiques pour pas que ça revienne et aussi que c’est contagieux, alors les autres vont peut-être le chopper, si c’est pas déjà trop tard. Ca lui prend un peu de temps, se demande si c’est utile, toutes ses précisions qu’il essayent de donner sur la crème à acheter et que, s’ils ne sont pas encore propre, elle peut mettre du vingraire blanc sur les pieds de meubles et les plintes. Ça doit lui venir de Jude, les manies de mère poule, un rire discret s’écrase dans sa gorge, et, bien sûr, le goût de fer colle le palais.

Dans l’entrée, Gero balance le poids d’un pied à l’autre, la gratitude sur le bout de langue et la timidité lovée dans la paume à l'arrière du crâne. Merci. C’est peu. Il aimerait bien trouver mieux. Le dilemme mâchouille les mots hésitants, pas juste poli, Gero, sincère, avec les mirettes fermes et la voix sûre.

...Merci encore Call. T’as mon numéro alors… si y a un truc tu m’apelles. Pour les chats, ou pour autre chose. Je t’en dois une.

C y a l a n a


Geronimo Diavolo
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