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Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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Maxence » If i ever feel better remind me to spend some good time with you . TERMINÉ

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Jeu 25 Aoû - 22:03
and I meant it.
Sometimes, "better" is all you can ask for.
Sometimes, "better" is everything.

Des deux, c’est plutôt lui qui semble se faire ensorceler ce soir, le spectre de l’influence de Riley guidant ses actions plutôt que son bon sens. Mais il peut essayer, quand il aura descendu l’immonde mixture bicolore qui fond paresseusement maintenant qu’elle a été libérée de son tourbillon infini. Il trouvera bien un petit tour de passe-passe, de type je me défenestre dans mon sommeil.  “M’en fou, j’ai des années de jeunesse à revendre moi.” Ce genre de truc était prohibé à la maison, justement peut-être parce que trop de sucre le rendait absolument insupportable -ou alors juste la phobie du sirop de fructose de sa mère. L’un ou l’autre, maintenant que personne n’est là pour lui dire quoi faire, il peut faire une overdose d’additif chimique s’il veut, et le jugement du brun n’y changera rien.

Pourtant, pour un grand garçon émancipé de tout, il se laisse faire bien docilement par l’autre imbécile, riant stupidement à ses complaintes. Lui, lancé comme il est, il pourrait probablement s’amuser toute la soirée sans boire une goutte d’alcool de plus: suffit de voir comment il fait au revoir au caissier, penché à moitié à l’envers. Et ça le fait marrer en plus.

Mais ça lui va bien de retrouver l’intimité de l’appartement, le bon bol d’air frais donnant envie de s’y enfermer à nouveau. Sur le retour, il s’appuie contre le brun à la moindre occasion, un peu fatigué, un peu désireux de retrouver le contact.

Sur le seuil de la porte, en peinant à garder l’équilibre pour enlever ses grosses baskets après s’être débarrassé de sa veste, il s’arrête un instant. Hésite. Reste pensif en rejoignant le brun dans la cuisine, tellement qu’il ne paie qu’à peine attention à la concoction cauchemardesque qu’il est en train de réaliser. L’instant d’après, son cul est sur le divan, deux verres dans les mains, un un peu plus appétissant que l’autre, le projecteur affichant en boucle le menu du film terminé depuis un moment. Ça fait pareil dans son cerveau, une petite boucle d’animation qui recommence encore et toujours, une bande annonce qui s’arrête abruptement quand le brun vient encore lui pincer les côtes, lui fait renverser un peu plus de liquide sur ses pantalons. “‘Tin, et c’est moi qui a six ans ?” L’agacement est légèrement moins feint que d’habitude, peut-être un peu trop violemment sorti de sa propre tête, un peu à fleur de peau à cause de ce qui s’y trame. Et il s’en rend compte, se fait un peu plus petit en essayant de passer l’éponge dessus, de répondre à ses idioties. “Je crois que le truc qui va me faire gerber partout c’est plutôt ça.” Il soulève le cocktail des enfers. “Sérieux, on dirait de la vase.”

A la provocation, il répond d’un calme olympien, détournant le nez pour se pencher et poser les verres par terre afin de libérer les mains qu’il joint derrière la tête dans un geste répété sans cesse.

Après sa veste et ses chaussures, il enlève le masque, se cache un peu derrière les mèches colorées qui retombent devant son visage alors qu’il se penche pour attraper le tord-boyaux, en prend une grande gorgée en renversant la tête en arrière. Horrible idée car le cocktail laisse une traînée incandescente derrière lui dans son œsophage, réarrange tout son système digestif. “Putain quelle horreur-” Il tousse, son visage froissé dans toute sa splendeur alors qu’il se penche à nouveau pour attraper le slushie, manque de tomber du canapé à cause du vertige, geigne un pitoyable “J’te hais-” en s’agrippant à l’accoudoir. Le froid aide un peu à anesthésier sa bouche, mais ses papilles sentent à peine le goût du sirop pourtant sucré comme la pisse, irrémédiablement ruinée par ce truc.

Plutôt que de se battre, Maxence se glisse entre les jambes pour venir se laisser tomber sur le bide de l’auteur de l’abomination qui remue encore ses viscères, enfouissant son visage contre son torse. “M’en fou d’être un guerrier, fou-moi au bûcher, je flamberais bien.” C’est une bonne diversion à l’affolement de son palpitant et à ses paumes moites, ces conneries. Alors qu’au final il continue à se cacher, même s’il remonte tentativement les yeux vers lui. "Pourquoi me battre quand j'peux juste faire ça ?"

Maxence-Horace Zwyssig
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Maxence-Horace Zwyssig
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Jeu 25 Aoû - 23:10

They say an end can be a start
Feels like I've been buried yet I'm still alive
It's like a bad day that never ends i feel the chaos around me
A thing I don't try to deny i'd better learn to accept that
There are things in my life I can't control


La mâchoire tordue par les envies funestes de l'instant, Riley glisse la main contre la gorge le regard toujours par dessus la silhouette de Maxence, il garde le rire coincé au fond du gosier, parce que des années à revendre, il veut bien l'croire, les problèmes et les érosions sur le visage, ça a du en arracher, des minutes et des secondes.
Riley il a tout connu des aigreurs de jeunesse, de la jalousie malsaine à la colère abrasive, de l'ardeur qui calcine les boyaux pour un jour espérer à meilleur que le destin qu'on accorde aux enfants Kennedy. Le verre se secoue doucement entre les doigts, manque de le faire tomber et il le dépose finalement sur le sol, les tripes suffisamment infectées de l'ambroisie dégueulasse.
Les caresses sur le retour font encore frémir l'épiderme brûlante, celle qu'il voudrait arracher tout de suite tant ça fait mal, d'avoir aussi chaud. Les pieds s'agitent de la gauche à la droite, le regard scotché sur le dos qui s'arrondit, le masque qui se détache enfin du crâne et si dans le poitrail le cœur rate un battement, il ne peut s'empêcher de rire. Tu t'es pissé dessus du coup, donc oui, c'est toi le mec de six ans. Eeeerk.. La fausse grimace sur le visage, la langue qui se tire et Riley laisse tomber la nuque contre l'accoudoir en grognant, l'avant-bras qui vient s'appuyer contre les paupières, il appuie jusqu'à voir les éclats dorés se mouvoir dans le noir, les feux d'artifice qui s'agitent sans avoir à se déplacer par dessus les lacs. T'es pas un fragile Max, tu vas survivre. Si tu gerbes, j'te fais nettoyer avec la langue.

Doucement, le bras se soulève pour apercevoir la gorge se plier vers l'arrière, la rondeur sur celle-ci rouler et ça le fait marrer un poil trop fort, de le voir geindre et couiner des horreurs qu'il a créé. Parce qu'il a concocté le tout au pif, il a plongé un brin de soda pour beaucoup d'alcool et vice-versa, n'a pas pensé à allumer les lumières pour s'assurer que le bois ne s'engorge pas des flaques ambrées.
Et dans la pénombre qui persiste, les quelques éclats lumineux du film qui tourne en fond sur les angularités des épaules qu'il arrive à apercevoir, du dos qui s'aplati et du menton qui vient creuser le poitrail, Riley serre les dents, le regard qui s'abaisse.
Les pulsations dissonent, elles martèlent dans un tintamarre flagrant et la poitrine dans un rythme affolant, Riley tend les bras sous les épaules pour le remonter, loin de son bas-ventre où la fièvre cogne amèrement. La pâteuse ou les envies sales des nuits fauves, Riley préfère garder les dents scellées, le front qui vient cogner contre le sien et maintient le souffle chaud entre les lippes. On va flamber à deux, je sens. Riley qui tend la nuque vers l'arrière en grognant, essaie de calmer le rythme cardiaque, celui qui file raide dans les veines et le regard revient trouver le sien, à travers les mèches bleues et les stigmates d'un passé qu'il n'a toujours pas saisi. Tu veux qu'on regarde un autre film ?... Doit encore y avoir des cassettes qu'on a pas écrasé..
Le regard vacille entre les yeux et les lippes mordues jusqu'à fuir pour venir s'appuyer contre le cou, à l'abri des œillades et des pensées dégueulasses. Tu sens le sucré, comme ton slushie je sais pas quoi.. La grimace et Riley appuie le nez contre la chair, s'imprègne des odeurs dont il n'a pas l'habitude.  

 
@Maxence-Horace Zwyssig Appart. Kennedy Août 2022




Riley Kennedy
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Ven 26 Aoû - 0:17
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Les menaces, les moqueries, rien n'a changé. “J’vais te faire laver mon pantalon avec la langue.” siffle-t-il à travers son sourire, le regard plein de défiance rapidement supplanté par le rire.
Si ces enfantillages pourraient devenir lourd à la longue, ils le soulagent, le font se décontracter un peu plus, mal habitués au regard du brun sur son visage mais rassuré de la constance de son attitude. Être comme ça devant lui lui donne l’impression d’être à nu, chatouille la pudeur qui le pousse à continuer de jouer de ses cheveux trop longs pour éviter que son petit coeur ne lâche. Avec sa silhouette menue et ses vêtements ample, l’androgynie est totale, a des années lumières du physique du brun qui pourtant n’est pas non plus un modèle de virilité. Ça le fait rire doucement, ce contraste, lui donne envie de se redresser sur les coudes pour mieux l’observer, même si ça veut dire se dévoiler un peu plus.

Ça va, la pénombre garde un peu de mystère, fait se fondre la grimace qui découvre une partie de ses dents en permanence avec son sourire. “Après avoir bu ton truc ? Assurément.” Vu le taux d’alcool dans leur sang, ça partirait avec une seule étincelle, même s’il ne remarque pas celles qui s'échauffent sous lui, apprécie juste la chaleur brûlante d’un autre corps.
Il rit doucement à la proposition, se mord l’intérieur des joues pour ne pas lui reprocher d’avoir à peine regardé le précédent. “D’accord, mais c’est toi qui choisis." Il n’est pourtant pas pressé de se relever, essaie toujours de s’habituer à la sensation nouvelle d’être observé en détaillant le visage du brun, la tête penchée sur le côté. “Ça va ? Tu me gerbes pas dessus, hein.”

C’est Riley qui vient se cacher cette fois, son nez lui chatouillant le creux du cou en venant s’y nicher. Les épaules remontent instinctivement, les gloussements sur le bout de lèvre alors que le visage se met à chauffer; sans rien pour le cacher, c’est sa paume qui vient se poser dessus, étouffer l’hilarité grandissante et les rougissements. “T’es trop bizarre” Le slushie n’a apparemment pas laissé que la trace mauve sur sa langue derrière lui. Il le laisse pourtant faire, sent le coeur dessous lui frapper contre la poitrine du brun, faisant écho au sien derrière la cage thoracique. A travers le brouillard de l’alcool, son cerveau commence à saisir l’électricité dans l’air; se dit qu’il se fait des idées et pourtant laisse tout de même passer une question ambiguë, à peine murmurée. “Tu veux goûter, finalement ?”

Maxence-Horace Zwyssig
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Ven 26 Aoû - 1:02

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La cadence insoutenable des vrombissements dans les reins, dans le crâne jusqu'au ventre, ça fait remonter les envies et les désirs, ceux qu'on n'a pas envie de cracher sur les amis, parce qu'au réveil c'est toujours souillon et gênant, d'avoir en face des trous celui qu'on a chéri pour la nuit.
Alors dans le minuit de l'obscurité, la tête bleue sous la sienne qui ne cesse de s'agiter pour parvenir à discerner ce qu'il mijote, à arranger la ceinture autour du bassin et à regarder ailleurs, à chercher l'air pour lui permettre d'enfin respirer.
Ce n'est pas les fleurs qui empêchent de respirer de la sorte, ce n'est pas non plus les pensées à l'amant qui ne l'a jamais été, c'est le corps fébrile de Maxence par dessus le sien, le visage scindé par les crochets du passé qu'il a envie d'embrasser, les poignets qu'il crève de serrer.
Mais malgré tout, Riley revient à Maxence et en dépeint finalement le sourire qu'il affiche, les dents qui se dévoilent et à son tour, affiche les dents droites sous le rire rauque et presque glaireux. Ça va, c'est juste... Euh... Il fait chaud quoi. Mais si on prend feu ça va être pire tu vois.. Évidence, dans le brasier constant des passions, Riley glisse la main au dessus des reins de ce dernier, caresse la peau qu'il peut sentir, celle qui semble autant brûler que la sienne.
L'unique réponse est un mouvement négatif de la tête, parce qu'il n'a plus envie de vomir à ce moment-là, peut-être que si dans l'fond mais il retiendra la moindre bile perfide au fond du bide.

Les ongles remontent doucement la colonne, le nez toujours contre le cou et Maxence qui resserre l'étau, réflexe légèrement abrupt à enfoncer un peu plus le menton contre l'épaule pour la faire descendre et le miel des mots, il n'en faut pas vraiment plus à Riley pour venir comprimer la chair entre les lèvres puis les dents, la nuit fauve en devenir, celle qu'il aurait pensé voir mourir avec les étoiles.
Les baisers sans parcimonie, dévalent de la gorge jusqu'au menton, s'accrochent aux siennes tout en laissant les paumes serrer le bassin plus fin, qu'il a peur sous les à-coups trop brutaux, de finir par le dévisser. T'es vraiment un allumeur en fait. Riley pince un instant les lippes pour retenir l'énième rire de la nuit, revient s'amouracher de la gorge, soulève le tee-shirt de ce dernier pour glisser les paumes contre le ventre, appuie sur les côtes doucement. Le film de ce soir c'est toi et moi, j'espère que ça te va.
Riley et Maxence pour ce soir, l'ambroisie comme fil rouge et la langue qui n'a de cesse de se repaître de la chair sucrée.
 
@Maxence-Horace Zwyssig Appart. Kennedy Août 2022




Riley Kennedy
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Ven 26 Aoû - 9:30
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Quand les soupçons se confirment, son cerveau s'arrête un instant, le laisse en stand-by alors que les lèvres du brun lui donnent raison, arrachent des frissons qui viennent rejoindre la main dans son dos; un arc électrique qui lui coupe le souffle, si peu pour défaire toute sa contenance.

En parlant sans penser, il était si persuadé qu’il devait se fourvoyer qu’il n’a jamais réfléchi à la suite.

Il n’avait jamais pensé arriver aussi loin avec qui que ce soit, en fait, ne peut que froisser les vêtements sous lui, la respiration tremblante, pire qu’une biche prise dans les feux d’une voiture, submergé par le trop plein de sensations nouvelles et de questions désagréables. Beaucoup de premiers qui s’enchaînent à la vitesse de la lumière, s’entrechoquent et s’engourdissent dans l’ivresse, le dépassent complètement, les mots qui se perdent dans les oreilles et font brûler son visage comme s’il fallait encore confirmer que ce qui est en train de se passer est vraiment en train de se passer, pas un rêve comateux après avoir été achevé par le cocktail.

Il a besoin de remonter pour respirer, les muscles engourdis d’être resté en apnée trop longtemps, le souffle volé par Riley sous lui, bien réel si rendu trouble par les excès. Ses paumes brûlantes contre la peau de son ventre lui retournent l’estomac, sensation qu’il ne sait décider agréable ou insupportable, déchiré entre désir et angoisse, ses propres mains échouées sur l’abdomen du brun, perdues. Les pensées défiles à une vitesse telle qu’il ne reste plus que du bruit blanc qui lui fait ouvrir les lèvres sans jamais savoir ce qu’il veut exprimer, pourquoi il s’arrête en si bon chemin. Les envies se bousculent avec la peur qui prend des dimensions astronomiques dans la confusion.

Tu sais pas parler, Maxence ?

T’as peur de crever ?

Maxence-Horace Zwyssig
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Ven 26 Aoû - 14:06

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Et dans le chaos de la nuit, là où les souffles s'arrachent un peu plus fort des bronches, érodent les voies à l'en faire crever, Riley qui s'accroche au menton de Maxence avant de laisser tomber la nuque vers l'arrière sous l'absence d'une réaction, de l'épaule qui vient bloquer le visage contre la rondeur de la gorge, des lèvres qui se rattrapent ou des murmures filous.
La chaleur abrasive et les pommettes se revêtent du cramoisie transparent à la lueur nocturne, les dents qui se cognent les unes contre les autres, la sensation d'avoir probablement mal compris, d'avoir été trop gourmand.
Les doigts s'arrachent de l'épiderme frêle, reviennent se glisser sur la sienne plutôt pour éviter de ne toucher un peu plus Maxence, un peu trop, un peu mal. J'ai fait un truc de mal ? Si t'as pas envie on regarde un vrai film... Riley renifle et se redresse distraitement à l'aide des coudes, ravale les pétales qui cavalent dans l'œsophage et le sang qui s'agglutine, le dégoût de soi d'avoir été trop loin.
La tête encore embuée, il plisse les yeux et cherche du regard son propre verre et les cassettes, attrape le bassin de Maxence pour le faire descendre sur le canapé, là où la fièvre n'est pas abominable, là où le souffle brûlant n'ira pas enflammer la chair neuve. Je crois qu'il y a Massacre à la tronçonneuse.. Apparemment c'est un classique mais je l'ai jamais vu. Ça craint pour un mec qui fait du théâtre non ? Le rire entre les dents, Riley passe doucement la main sur le crâne de Maxence pour lui arranger les mèches azurées, se redresse pour s'assoir en serrant les paupières jusqu'à correctement les rouvrir.
Il ne sait plus vraiment si la situation doit être gênante ou plutôt drôle, en tailleur il se penche et dépose les paumes sur les genoux en souriant, veut être certain que tout va bien entre eux, que Maxence ne lui en veut pas pour s'être montré trop impatient, trop idiot, trop tout. T'es pas en colère, hein ? Ça me ferait chier, quand même.. Les lèvres se pincent et les yeux s'attardent sur les siens, le rythme cardiaque un peu plus lent, les nausées qui grondent dans l'estomac.
 
@Maxence-Horace Zwyssig Appart. Kennedy Août 2022




Riley Kennedy
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Ven 26 Aoû - 16:36
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C’est un comble, que lui, de toutes les personnes, se permettent de jouer à la princesse; de repousser qui que ce soit, sans même avoir besoin de faire un geste, toujours bien content d’être docile, de se laisser guider loin des bras du brun.

Qu’est-ce qu’il veut, en fait ? Qu’est-ce qu’il cherchait en le provoquant ?
Qu’est-ce qu’il pouvait chercher d’autre ?

Il n’arrive pas à dire, n’arrive pas à chasser l’amertume qu’il goûtait sur les lèvres de l’autre, la sale impression de le toucher pour toutes les mauvaises raisons, de jouer avec le feu en sentant venir la brûlure. Alors que ça pourrait être tout simple, non ? Pas besoin de se prendre la tête, pas besoin de se poser des questions, juste de suivre le courant et s’amuser, expérimenter un peu toutes ces choses qu’il a tellement jalousées. Mais il n’arrivait pas, et maintenant il se sent stupide et honteux d’avoir tout gâché.

La main sur sa tête lui fait enfin relever le menton, un simulacre de sourire essayant de se faufiler sur les lèvres, comme il le fait si souvent. Aller Max, ravale tes jérémiades et sourit, sourit comme si rien ne s’était passé, sourit comme si tu sentais pas les sanglots s’accumuler dans ta gorge. Sourit, parce que c’est vrai que ça craint un peu, de pas avoir vu Massacre à la tronçonneuse, même si c’est un pire pêché de ne pas avoir vu le premier Halloween. Sourit, parce que Riley fait des efforts pour ne pas laisser le malaise s’installer et que vous pouvez encore passer une bonne fin de soirée. Sourit pour que vous puissiez en rire en se rappelant qu’à cause de la mine que vous vous êtes mise, il a failli baiser avec toi.

Sourit, aller, putain.

Mais il y arrive pas, la tentative se désintègrant complètement face à la question, pulvérisé par la peur que le brun puisse se sentir responsable de ses caprices. “N-non ! Pas du tout, c’est ma faute, je-” C’est dur de réfléchir, dur quand le corps se crispe et les nausées remontent. Ses mains qui n’osent plus le toucher viennent agripper ses propres épaules, serrer fort comme si ça l’empêcherait de s’écrouler. “C’est juste- je comprend pas-” C’est pourtant pas sorcier. L’humain, ça marche à la pulsion, ça n’a pas besoin de se poser plus de question que ‘je veux’; c’est lui qui se prend la tête et qui maintenant prend la sienne. “-pourquoi tu voudrais- de moi.”

La fin de sa phrase s’étiole derrière ses paumes, venues cacher toutes ces déplaisantes émotions qu’il vomi sur son divan. "Parce que moi je- je-" Et voilà les hoquets qui font de nouveau sauter la bande, toute la cassette bonne a être foutue à la poubelle. "J'ai peur de-" Que son coeur s'emballe, que ces nouveaux médocs ne servent à rien comme tout ceux qu'il se bouffe au petit déjeuner. Parce qu'il l'aime bien, Riley, beaucoup même, qu'il veut continuer de passer du temps avec lui sans être empoisonné par la menace de sentiment sans issues, mais qu'il voulait aussi vraiment l'embrasser, vraiment ne pas se poser de question et simplement profiter de ce qu'il se passait.

Maxence-Horace Zwyssig
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Maxence-Horace Zwyssig
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Ven 26 Aoû - 18:09

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L'infamie en plein écran, la tragédie indélicate et les glaires dégueulasses qu'il ne cesse de ravaler, la culpabilité en plein dans l'cœur, ça tonne comme des foudroiements immondes, ça l'accable de ne jamais penser droit, de n'en avoir qu'après les tendresses factices de la nuit, de se plaire à briser les quelques liens qu'il arrive encore à tisser.
Parce que c'est trop facile de se saboter, de casser les hanses qui maintiennent encore son cœur à la surface pour ne pas qu'il coule, de maudire finalement les autres.
Les phalanges creusent la chair les unes sur les autres, grattent pour se débarrasser de la sensation horrible qui l'entoure, Maxence qui se referme et Riley qui ne comprend rien, se tourne et la mine déconfite, il observe le gamin s'enserrer lui-même pour éviter de le toucher.
Le poignard coupable qui martèle un peu plus au creux du poitrail, ça ne pardonne pas, jamais, ça saigne à cœur ouvert et entre les dents il a déjà le bassin d'hémoglobine qui coule. Il pose la main devant pour retenir les pétales, le goût du métal tous les jours, jamais habitué.
La paume vient s'essuyer contre le pantalon et Riley déglutit, hausse alors les éclanches et laisse l'échine accrocher le divan derrière-lui, qu'il a peur de revenir prendre Maxence contre lui. Parce que c'est sa faute, d'avoir commencé ça, d'avoir répondu comme un putain de crevard. C'est pas ta faute, j'aurais pas dû. Le souffle irrégulier et Riley bascule légèrement à côté de lui sans pour autant le toucher, le regard fatigué et le visage cerné, étire les doigts qu'il plaque contre le visage. Je t'aime bien, Max. Et je comprends pas pourquoi tu crois que je veux pas de toi. Si j'avais pas envie de toi, je t'aurais pas embrassé... La main vient doucement lui soulever la joue, l'incompréhension de la suite, il n'en saisi pas le sens et les glabelles se tordent au milieu des sourcils, le nez qui se tend vers lui pour l'entendre un peu mieux.

Riley dont les regrets inexistants n'ont jamais effleuré la peau, viennent pourtant là tout bouleverser, font gronder le chaos incessant et il essaie de tout oublier, entre le sang qui ne cesse d'immerger la gorge et les pétales en confettis violacés. T'as peur de quoi, Max ? Je comprends pas... Je suis désolé, je voulais pas te mettre dans des états pareils. J'peux ? Riley se redresse et tend les bras pour le serrer, l'attente d'une réponse et la toux qui désagrège le silence mortuaire, la peur de tout faire encore mal, parce qu'il n'a jamais eu l'occasion de dire pardon, d'être un peu plus clément, parce qu'il n'y a toujours eu que la violence et la solitude. Mais aujourd'hui c'est un peu différent, ce soir c'est un peu plus terne que d'ordinaire, d'entendre le chahut chagriné hors des babines de Maxence.
 
@Maxence-Horace Zwyssig Appart. Kennedy Août 2022




Riley Kennedy
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Riley Kennedy
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Sam 27 Aoû - 10:34
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Le poids sur le divan bouge à côté de lui, fait tanguer son petit corps ballotté par les flots tumultueux sans jamais rencontrer une bouée dans l’océan. L’air lui semble glacé et trop chaud à la fois, un horrible choc thermique qui le tient à la gorge alors qu’il essaie de ravaler ses sanglots, échoue lamentablement car l'oesophage ne veut rien entendre, continue de se tordre douloureusement et le force à recracher sa peine. C’est laid, si laid quand les angoisses irrationnelles viennent se faufiler hors de sa tête, semer la confusion et la panique en dehors de lui pour entraîner les autres dans ce bourbier incompréhensible; c’est pour ça qu’il veut le garder pour lui, préfère s’enfermer loin et attendre que l’envie de crever passe. Il aurait dû le sentir venir comme la nausée quand la limite est dépassée, aller s’épancher sur les toilettes plutôt que de se donner en spectacle devant le brun.

Il secoue la tête, renifle, essaie d’articuler mais est submergé à nouveau. Au coeur de la tempête, les paroles de Riley soulagent autant qu’elles piquent, le font se sentir idiot tout en pansant les plaies jamais cicatrisées. Même sorti du refuge de ses mains, il ne trouve aucune hypocrisie sur son visage, rien dans ses yeux qui justifieraient sa méfiance envers ses sentiments, aussi incompréhensibles soient-ils. Alors il essaie de se calmer un peu, de prendre de grandes inspirations tremblantes pendant que les pensées se bousculent; essuie les joues humides d’une main crispée même si les larmes continuent de se perdre le long des crevasses pour trop souvent finir leur course dans les commissures. Lui qui n’arrivait presque pas à sentir l’arôme du slushie, il ne peine pas à goûter le sel qui vient chasser le souvenir des lèvres du brun.

C’est pas comme ça qu’il imaginait le goût de son premier baiser. La pensée lui tire un rictus, une grimace plus douloureuse qu’amusante. Il aurait peut-être du s’y attendre, au fond, à ce que ce soit doux-amer, quelle que soit la personne en face. Il secoue la tête, la nervosité continuant d’essayer de plaquer un sourire sur son visage. “Non, non- ça m’a fait plaisir… Que t’aies envie…” Ce qui n’arrivait pas à sortir profite que les muscles se détendent, se fraient un chemin entre deux hoquets avortés qui voudraient être des gloussements. Le dire à haute voix menace de faire tout repartir, froisse le minois déjà défait alors que l’invitation lui fait relever les yeux vers l’instigateur de ces émotions.

Oh, tout au fond de lui, la partie tendre de son cœur ne veut que venir se réfugier dans ses bras, vite s’y cacher pour trouver ce réconfort qui lui fait défaut, mais ce qu’il voit l’arrête dans son élan. C’est peut-être l’alcool, l’insouciance des amitiés naissantes -ou peut-être qu’il était juste tellement dans sa tête qu’il n’a jamais fait attention, n’a jamais une seconde imaginé que le brun puisse avoir ses propres démons. Ignoré la toux et la mine pâlotte, tous les signes avant-coureur qu’il connaît pourtant si bien, craint de retrouver tôt ou tard. Machinalement, le pouce vient se poser au coin des commissures, essuyer la tâche écarlate qui s’y cache.

Le cœur agit avant que la réalisation n’ait tout à fait le temps de se cristalliser, le fait se relever pour prendre l’étreinte tendue, le serrer contre son cœur, une peur nouvelle commençant à s’y manifester. Elle colore vicieusement ses certitudes nouvelles, lui fait se douter et tordre les raisons du brun, mais plus encore, elle lui donne un avant-goût de la terreur d’apercevoir l’épée de Damoclès au-dessus de l’être aimé. “T’as rien fait de mal…” Son égoïsme lui tord les tripes, crispe ses doigts dans la chevelure qu’il aime tant caresser. Les questions restent sans réponse, aucune; comment pourrait-il se permettre de chouiner, d’étaler ses peurs devant quelqu’un qui les vit ? “J’suis là, ok… ?” Ses marmonnements se font de plus en plus incompréhensible, le force à essayer d’injecter un peu de cohérence dans ses propos décousus, mais ce n’est pas facile lorsque l’alcool s’y mêle. “Si t’as besoin… Moi aussi, je suis là…” Promis il ravalera sa faiblesse, promis il arrêtera de tout ramener à sa petite personne, mais il ne veut pas imaginer Riley naviguer ça tout seul. Il posera pas de questions, n’ira pas là où il ne veut pas qu’il s’aventure, mais il sait que c’est affreux, de garder ses tourments pour soit, alors si seulement il veut se reposer sur lui, même juste un instant, il veut être là.

“J’suis vraiment content de t’avoir rencontré…” La joue posée contre sa tête ébouriffe les cheveux qui lui chatouillent le nez, son étreinte se resserrant un peu plus; un peu trop, peut-être, il ne se rend plus bien compte de son corps, submergé par l’ouragan d’émotion qui fait rage. “Vraiment vraiment…” Et tant pis si ses sentiments finissent par lui pourrir le cœur, du moment que Riley ne perd pas le sien, c’est tout ce qu’il demande.  

Maxence-Horace Zwyssig
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Maxence-Horace Zwyssig
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Dim 28 Aoû - 17:03

They say an end can be a start
Feels like I've been buried yet I'm still alive
It's like a bad day that never ends i feel the chaos around me
A thing I don't try to deny i'd better learn to accept that
There are things in my life I can't control


Les émois houleux sur la peau, parure de diamants et manteau de fourrure, Riley pourrait s'en faire une entière panoplie, pourtant à l'instant, sous le carcan de l'alcool et des angoisses neuves.
Elles tâchent la peau de la souillure des regrets et Riley comprime les bronches, soutient le moment terrifiant des glaires en flaque sur le sol.
Le chahut des larmes sur les joues de Maxence ça enserre un peu plus l'étau maladroit dans le poitrail, l'arceau immonde qu'il voudrait décrocher pour arrêter d'en avoir mal au crâne, des flèches dans l'cœur qui ne rebondissent jamais contre ceux qu'il aime.
Le silence dévoré par les sanglots et le tintamarre mortel, Riley tousse et laisse l'air s'exhaler entre les dents, baisse la nuque pour éviter de ne tâcher Maxence de ses regrets.
Il aurait aimé comprendre un peu plus tôt la détresse qui l'anime, la sauvagerie infernale qui l'entoure comme des nébuleuses.
Riley entend ce que murmure Maxence, ça pulvérise l'ardeur et la fièvre dans des cassures insaisissables, brisées à jamais et le pouce vient écurer le rebord de la lèvre, là où le sang stagne en écusson rouillé, c'est amer le goût du métal et de la sauge.

La voix grésille dans les oreilles de Riley, le cœur tartine le visage du vermeil explosif et dans les bras de Maxence, le nez frotte contre le poitrail frêle, là où les os frappent le front et les tempes, les frissons qui grouillent sur la nuque lorsque les doigts s'emmêlent entre les mèches.
Riley qui n'en a jamais parlé à qui que ce soit du fardeau maladif, parce que ça n'a rien d'intéressant, parce que ça ne défini pas sa personne, que si un jour il crève, il préfère le faire en silence sans avoir à supporté les œillades dévastées. On devrait partager des bracelets de l'amitié... Le rire détonne lorsque la quinte de toux amorce le décompte funeste, la gorge se referme et les pétales en trombe contre le bide de Maxence, il souffle un instant et se relève pour attraper le visage de ce dernier, l'agite doucement en souriant. Moi aussi. Même si t'as des goûts affreux. Légère grimace sur le visage, les lèvres s'accolent au front et revient le serrer contre lui avec hargne, les phalanges qui glissent entre les fils azurs, tirent doucement dessus. Allez vient. On va taper un coma, je suis crevé. Riley relâche doucement la pression étouffante, lui lance une pichenette sur le menton avant de se relever du divan, patiente qu'il se joigne à lui, qu'il revienne se serrer contre la hanche et le poitrail, la chaleur brûlante qu'il apprécie tant.

 
@Maxence-Horace Zwyssig Appart. Kennedy Août 2022




Riley Kennedy
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Lun 29 Aoû - 11:24
and I meant it.
Sometimes, "better" is all you can ask for.
Sometimes, "better" is everything.
Maxence se souvient des pétales dans le couloir, de sa sœur accroupie les ramassant un à un pour les déposer dans sa paume, l’amont rose tendre souillé d’écarlate. Il se souvient avoir échangé des vannes horribles, pleines d'amertume, qu’elle avait dû suivre par empathie, chavirée entre la pitié pour l’amant passé et l’aigreur. Un retour du karma. Bien fait pour sa gueule, qu’il crache ses pivoines et crève, crève car elle ne lui pardonnera jamais sa connerie, crève parce que ce qui a fait est irréparable, irrévocable.

Quelle horrible maladie que la rancœur, exacerbée par la cruauté puérile de l’adolescence; comme elle sert la poitrine maintenant que les pétales jonchent à nouveau le sol à ses pieds.

Mais ce qui arrive à Riley, ce n’est pas un retour du sort qui vient le hanter. Ce n’est qu’un simple hasard qui n’en est pas vraiment un dans cette pandémie, son propre combat, complètement divorcé de sa roue karmique. Il se pare d’hilarité, et Max ne peut que le respecter, laisser les commissures remonter malgré lui tant le contraste est absurde, s’échapper un rire qui se bloque dans l’étaux de sa gorge et le fait tousser à son tour. C’est tout ce qu’il peut faire pour lui, n’est-ce pas ? Continuer de rire, de le distraire du mal qui le ronge en espérant que tout rentrera dans l’ordre, qu’il accepte de prendre la main tendue s’il en ressent le besoin.

L’amitié ne peut pas grand chose face à l’amour, mais si elle peut un peu anesthésier la douleur, il veut bien échanger toutes les niaiseries du monde avec lui qui arrive à le faire rire même depuis les tréfonds. “Tu peux parler-” L’auto-dérision se cache derrière l'ambiguïté, déride ses propres démons. Cette légèreté, c’est peut-être le masque du brun, alors qui est-il pour le lui enlever ? Il se contentera d’être heureux de pouvoir, peut-être, occasionnellement apercevoir ce qui s’y cache derrière, s’il se montre aussi bon ami, le met suffisamment en confiance pour que lui aussi se présente visage nu à lui.

Les petites attentions font fondre les tensions, fuir l’angoisse de ne plus jamais retrouver cette complicité. Elles le font glousser doucement comme un enfant gêné par les papouilles maternelles. Il acquiesce, complètement drainé; fini d’essuyer les ravages de l’alcool et des émotions sur son visage du dos de la main. Et tant-pis pour son slushie qui ne sera plus qu’un verre de sirop au petit matin, il ne veut que se laisser submerger par l’inconscient, hasardeusement lové dans les bras de Riley, affronter enfin la gueule de bois pour reprendre les droits sur son corps et ses pensées et se jurer de ne plus jamais, jamais boire autant.

En sachant pertinemment qu’ils n’ont pas fini de vivre avec excès.

Maxence-Horace Zwyssig
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Maxence-Horace Zwyssig
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