Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
B L O O M into me
Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !
l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps. l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie. et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement. vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore. et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle. auckland. juillet 2023, hiver. Lire la suite
21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
I can't deny my thoughts were undefined, but i can't help it melting on you
Tu détestes les fleurs.
Toi qui en a craché pendant une année entière, tu as appris à les détester, les haïr de tout ton être. Chaque toux était synonyme d'agonie, d'un rappel de la nature que tu ne pouvais faire autrement que l'aimer, aussi douloureux que ce soit.
Même maintenant que tu es guéri, maintenant que les fleurs sont loin derrière toi, que tu vis le parfait idylle, tu n'arrives pas à ne pas leur en vouloir, tu n'arrives pas à ne pas souhaiter qu'elles disparaissent, ces fichues fleurs.
Pourquoi est-ce que cela vous arrivait ? Parmi toutes les horreurs du monde, pourquoi est-ce l'amour qui devait être puni ?
« Oh, allez, accompagne-moi, il me faut un nouveau cactus ! » Tu soupires, dans ton esprit tu as déjà cédé, déjà craqué. Dans ton esprit, et le sien aussi, tu sais que tu as perdu, parce que tu perds toujours face à ta sœur. Elle est ton point faible, elle le sait pertinemment.
C'est ainsi que vous vous êtes retrouvés à pousser la porte de son fleuriste favori, pour la deuxième fois de la semaine – rien que ça.
Layla roule tranquillement à travers les petits étalages, s'arrêtant presque à chaque variété de fleurs pour l'admirer avec extase. Toi, tu traînes des pieds derrière elle, le nez penché vers le sol, jusqu'à ce qu'Achilles débarque et couine pour monter sur les genoux de ta sœur. Tu l'attrapes alors d'un geste habitué et le déposes dans les bras de Layla pour ensuite rejoindre Simon, le propriétaire du chien – et de la boutique. « 'Lut. J'espère qu'on dérange pas. » Layla fait un grand signe en guise de bonjour mais repart aussitôt à l'aventure, le chien toujours sur les genoux qui semble apprécier la balade. « C'est pas contre toi hein, mais je me demande vraiment ce qu'elle trouve à cet endroit pour venir aussi souvent. » Peut-être avait-elle un crush sur Simon ?
Cette pensée te fait grimacer – non, tu ne veux pas y penser.
C'est une belle journée. À l'intérieur de la boutique, on oublie l'hiver. Il n'y a que le soleil qui perce à travers les baies vitrées, la verdure et les couleurs florales plus attrayantes les unes que les autres. Simon fredonne un air en préparant un bouquet de fleurs séchées. Achilles, quant à lui, vaque à ses occupations canines (dormir) quand la porte s'ouvre dans le tintement chaleureux de la clochette. Simon lève brièvement la tête de son travail.
« Oh, bonjour vous deux ! Ça fait plaisir de vous revoir ! »
Grand sourire doux comme le cachemire. Il les laisse aller, sachant que si on a besoin de lui on n'hésitera pas à le sonner. Achilles, son assistant, semble de toute façon bien disposé à les accompagner là où ils iront.
Sauf que Lukas s'approche déjà. Il ne regarde pas les fleurs ? Simon dépose sa branche d'eucalyptus et penche la tête, attendant de savoir comment il peut l'aider aujourd'hui.
Ou pas.
Le commentaire est… moyen. Le fleuriste ignore comment réagir, alors il rit, tout bêtement. Lukas n'est pas un client, c'est assez clair, mais voilà le jeune homme a tant horreur de déplaire qu'on ne peut pas espérer une remarque avec du mordant pour défendre son établissement. Non, plutôt il se contente d'une platitude générique :
« Chacun a ses goûts. »
Statu quo bien établi. Il devrait avoir honte de ne pas défendre sa profession et sa cliente avec un peu plus de conviction. Et peut-être est-ce cet étrange sentiment (ou la seule volonté d'être sympathique, de propager la bonne humeur) qui lui fait reprendre la parole, plus « affirmé ».
« Peut-être qu'elle se sent bien tout simplement. Les plantes sont tellement relaxantes et pleines de bénéfices. Une aloès pour purifier l'air, ça ne t'a jamais tenté ? »
Le tout délivré dans ce même sourire calme et pacifique. Cela ressemble presque à du prosélytisme. Ou à du marketing. (Le gars a quand même étudié quelques années en droit, c'était pas pour rien.) Mais plus que la volonté de faire une vente supplémentaire, c'est la curiosité qui l'anime.
I can't deny my thoughts were undefined, but i can't help it melting on you
Ce n'était vraiment pas contre lui. A dire vrai, tu te rends compte après coup que ça a pu passer pour une remarque vraiment désobligeante, alors que tu es surtout perplexe de cette passion que tu ne comprends pas du tout. « Merde, je sonne vraiment comme un connard là... Désolé, c'était pas voulu. » Que tu grommelles alors, avant de lui offrir un sourire sincèrement désolé. Heureusement, Simon n'a pas l'air de le prendre si mal que ça, te déclarant simplement que chacun ses goûts.
Certes. C'est un bon point pour lui. Mais sérieux, qui avait besoin de venir aussi souvent – en dehors de ta sœur ?
Elle est pourtant bien au courant de ton dégoût, et, travaillant sur la maladie, elle devrait être la première à les détester de vous mener la vie aussi dure. Enfin, Layla est quelqu'un de passionné ; sûrement que ces difficultés ne font qu'en rajouter à son envie de comprendre, de découvrir la vérité sur ces fleurs qui sortent de vos poumons. Tu en as craché trop longtemps à ton goût déjà, et pourtant, tu sais que certaines personnes se la traînent pendant des années.
Tout ça pour vous punir d'aimer plutôt que de vous punir de vous détester.
Simon reprend la parole, un peu plus affirmée cette fois, et ça te fait sourire. Oui, sourire, car il te parle des fleurs qui rendent bien, qui font sentir bien et tu ne comprends pas ces mots. Toi, les fleurs ont tout fait sauf te rendre bien. Elles t'ont rendu malade, malade d'amour, et même si tu es aujourd'hui très heureux, tu as quand même failli perdre tes sentiments pour toujours à cause d'elles.
En vérité, elles t'effraient terriblement. La maladie t'effraie ce pouvoir presque magique t'effraie tout ce que tu ne comprends pas t'effraie.
« Je t'avoue que... Non, vraiment, ça ne me tente pas. » Layla brandit un cactus en ta direction et tu lui fais un geste évasif, qui veut sûrement dire quelque chose du genre : tu fais ce que tu veux, c'est toi qui t'en occupe. « J'ai été malade » Avoues-tu alors, de but en blanc. « Depuis... j'ai vraiment du mal avec les odeurs. » Tu parcours le magasin du regard et grimaces de nouveau devant la vision de toutes ces fleurs, partout, tout le temps.
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