i grow flowers in my lungs 26 ans le vingt avril, à prague, république tchèque néo-zélandaise, a demandé la nationalité une fois qu'elle y habitait définitivement tchèque + russe lesbienne dans le déni célibataire dans la classe populaire psychologue médico-légale, études de psychologie à auckland sick and sad le lys araignée rouge, une fleur souvent utilisée pour les funérailles dans des pays asiatiques Ce qu'il préfère chez lui, physiquement ou non ?
son envie constante de se battre et de ne jamais abandonner, même si elle a l'impression de nager dans les méandres du styx. elle a sombré, il y a bien quelques mois, mais elle a repris du poil de la bête. même si elle plonge parfois dans la dépression la plus sombre, c'est contrebalancé par des humeurs assez hautes où elle est pleinement elle-même, quelqu'un qui se bat, quelqu'un qui n'arrête jamais d'avancer. la seule chose qui peut la faire flancher, c'est son nom, la mention des médicaments, et les pétales de fleurs. elle se bat jour et nuit pour banaliser ses triggers, mais ça ne marche pas toujours.
physiquement, elle aime sa droiture. le fait de ne jamais être bossue, yeux contre le sol. ça forçait le respect, il faut dire, de se tenir droite comme la justice. yeux vers l'horizon, c'est bien plus beau, c'est bien plus juste. être droite, ça lui donne l'impression qu'elle ne se flétrit par en dedans, là où le coeur est plus cabossé que droit comme sa colonne vertébrale. c'est comme ça, la nature. un coeur arraché n'empêche pas la droiture d'être conservée.
Son moment de la journée préféré ?
le coucher du soleil, elle aime se pâmer devant les couleurs rouges orangées gagnant peu à peu le ciel. en vrai, elle aime ça, se délecter de l'horizon où le soleil se pose tranquillement sur la mer calme et tranquille. ((elle aussi, elle aimait ça, surtout la nuit, à énumérer les constellations et les étoiles sans que jamais tu ne l'interrompes)) ((c'était ça l'amour, être plongé dans des mots jusqu'à s'en nourrir)) ((c'était comme ça jusqu'à ce qu'elle dise les mots tranchants, un non tonitruant))
Est-ce qu'il a une passion dont il ne parle pas ?
le patin à glace, danser sur des blocs de glace. elle n'en parle jamais, même à ses plus proches amis, elle se sent libre quand elle s'envole sur la piste. cela dit, elle l'avait mentionné à ophelia qui tenta de lui faire plaisir d'avoir un date sur la glace. c'est ce jour-là qu'ophelia lui avoua qu'elle voulait arrêter de se voir.
Plutôt du genre à s'endormir directement ou à se faire trois films dans sa tête avant ?
à se faire trois films dans sa tête avant. cecìlie pense trop, tout le temps. ça la rend malade. surtout au niveau des pensées intrusives: 'plante ce couteau dans ton oeil', 'et si tu mourrais de faim?', 'personne ne t'a jamais aimé et ça n'arrivera jamais', 'tu mérites tout ce que tu traverses', 'on t'a pas laissé mourir parce que tu ne mérites pas d'être tranquille et apaisée sur cette terre'.
Comment est son écriture ?
assez calligraphique, faite à l'encre avec une plume en verre. elle ne casse que très rarement ses plumes, par attachement. elle se souvient qu'elle écrivait des lettres d'amour à l'encre, entièrement calligraphiées. ophelia lui a rendu toutes ses lettres une fois qu'elles avaient rompu.
Gaucher, droitier, ambidextre ?
gauchère. a tenté de devenir ambidextre, mais elle n'a pas réussi.
Quelque chose qu'il ne supporte pas ?
l'injustice. l'abandon. les fleurs. les bouquets. il y a tellement de choses à mettre sur cette liste. le mariage de Mère et Père. les fouineurs. ceux qui fouillent dans ses valises pleines de choses qui ne leur appartiennent pas. tout ça, ça l'a met en colère. elle serre les poings. souffle. fusille du regard. d'habitude, elle masque bien sa colère, sa haine et son dédain. mais parfois, ça va trop loin pour être contrôlé. tellement qu'elle ne peut pas se contrôler elle-même.
Est-ce que sa vie actuelle lui plaît ?
non, elle se sent en proie à de nombreux démons et farfadets personnels. elle pense tout le temps à ophelia, sans cesse. elle en veut à Mère depuis des années, mais ces derniers temps elle l'accepte quand même à déjeuner chez elle. elle se débrouille bien dans son boulot, travaille souvent avec la police pour comprendre ce qui se passe dans la tête d'un criminel, pour ensuite écrire un rapport qu'elle lira le jour du tribunal, devant tous les jurés. elle aime son travail, elle s'y plonge avec brio. ça l'éloigne des pensées parasites. mais une fois de retour à l'appartement, elle fond, elle s'écroule, et tousse. elle n'avait pas toussé de la journée - ou alors elle le fait dans les toilettes, cachée aux yeux du Monde - et toutes les pétales dévalent sur son menton pour atterrir à ses pieds. la maladie est une douleur injuste.
 caractère cecìlie, c'est un mythe.
le visage oval, un teint pâle comme la neige de décembre.
de longs cheveux blonds tirant sur le blanc, virevoltant au gré du vent.
une petite stature, allongée par les vêtements portés, de rouge imbibés.
des yeux clairs aux teintes de thé à la lavande.
cecìlie, c'est un monstre.
c'est la longue tenue rouge, opulente, qui lui apporte droiture et une odeur de leader. qui lui offre, sur un plateau d'argent, la clé pour que chacun lui lèche les bottes.
c'est les coiffes portées délicatement dans ses cheveux, rayonnant au moindre rayon de soleil. c'est les yeux marqués par la fatigue constante de se battre, bec et ongle, pour survivre dans un Monde qui veut t'ensevelir.
cecìlie, c'est une divinité.
c'est les mains pleines de cicatrices qu'elle cache sous une paire de gants.
c'est le halo de lumière qui se forme derrière sa tête, brillant comme jamais.
c'est son aura qui impressionne, sa faculté de faire tomber le Monde à ses pieds, sauf les personnes qu'elle désire réellement.
((les lys rouges s'accumulent))
((désherbe vite avant de mourir))
FACTS
menton levé, toujours » a une aura qui inspire le respect » d'une thymie triste » se sabote elle-même » désespérée » aime à s'en ouvrir la peau » n'a que peu de respect pour elle-même » se bat en apparence, sombre dans le désespoir lorsqu'elle est seule » silencieuse » d'un naturel autoritaire » patiente » calme » placide, même » évite de s'attacher à autrui, mais parfois, c'est trop tard » quelques petits troubles de l'alimentation et passé de polyaddictions » fragile mais tente de ne pas le laisser paraître » reine du cache-cache » distante » rancunière » perspicace » il est très facile de la heurter » impulsive » quand elle se met en colère c'est mauvais signe parce qu'elle dit plus rien et te fusille du regard » évite de laisser passer les injustices pour les autres mais ne l'applique pas à elle-même » se retrouve souvent seule » quelque peu parano, lors de crises uniquement » les gens la voient comme une déité très peu approchable, et ceux qui s'avancent veulent absolument lui prouver leur amour factice » lorsqu'elle répond à la négative, elle est souvent vue comme une garce » se sent mise sur une piédestal et ça la met mal à l'aise » mais ne fait rien pour en descendre » beaucoup veulent la voir tomber comme beaucoup d'autres la veulent pour eux seuls » mentalement pas très stable ok
n'est absolument pas capable de tenir une plante en vie » même quand c'est un cactus » a toujours le trac quand elle passe devant le juge, a l'impression que son coeur va exploser » a quelques lacunes en tchèque, faute de n'être restée dans le pays que peu de temps » ne connaît que quelques phrases basiques et des insultes en russe » faute à sa famille de crier des insultes en russe depuis aussi loin qu'elle s'en souvienne » écoute du folk sibérien » petite, elle a mangé une plante vénéneuse en se disant que la feuille devait être aussi croquante qu'un morceau de salade » elle a fini aux urgences » rêvait de devenir pirate de l'espace à cause du film treasure's planet » connaît les répliques par coeur, tellement que c'est devenu son mantra pour éviter la crise d'angoisse » très douée pour sortir de chez les gens en douce » surtout après un coup d'un soir » le rouge est sa couleur favorite » son ancienne dealeuse, daniela ou dani, refuse de lui ouvrir depuis l'overdose » elle s'est vue obligée, à l'époque, de lui faire des paypals pour rembourser la valise » d'ailleurs la valise a été envoyé droit dans les combles de Mère » a du mal à tourner la page » parfois a envie d'un bon benzo pour se détendre » dirait pas non pour un joint » mais dira forcément non pour une clope » addict aux apérols, même si elle est pas sensée boire » a des rdv en addicto une fois tous les mois, suivi de rdv psy
histoire
TW : usage de drogues, tentative de suicide, dépression, TCA
— ouvre moi. ouvre moi. ouvre cette putain de porte.
tu avais bougé ta commode contre la porte de ta chambre. normalement, tu aurais du être seule à la Maison des Voeux - le mignon petit surnom que vous aviez donné à votre appartement parce que tous les voeux s'y réalisent - mais aujourd'hui, Mère s'est empressée de te suivre à la trace depuis l'Accident. rien de bien grave, l'habituel sabotage que tu opérais contre toi-même, rien qu'un simple rituel qui te gardait la tête hors de l'eau. Mère ne comprend pas. elle n'a pas souvent compris grand chose.
tu entendis Mère rouer la porte de coups, comme si avec son frêle corps, elle allait pouvoir pousser la porte ou même pire, la sortir de ses gonds. tu ne fis aucun bruit quand tu sortis une énorme valise de sous ton lit. ta petite cachette. le coffre aux trésors. des pleurs se firent ressentir depuis l'autre côté de la porte.
— je te promets, mon ange, qu'il ne t'arrivera rien si tu sors de cette pièce.
les coups s'arrêtèrent. tu sentis une quinte de toux arriver. quelques pétales rouges se frayèrent un chemin sur ta langue, et tu les recrachas non sans éjecter un peu de salive au passage. tu serras la valise entre tes mains, et tu sentis des torrents salés tomber de tes joues. mon oeil, oui. les mensonges de Mère sont mielleux, comme un appât pour attirer les poissons. or tu n'es ni un poisson, ni une idiote.
— bien sûr je vais te croire. je vais sortir de là et tu vas direct m'envoyer en désintox sans détour, puis quand je serais rentrée, tu ne me feras plus jamais confiance et je dirais bonjour aux traditionnels tests d'urine. je ne suis pas une imbécile tu sais.
tu ouvris la valise. les bonbons médocs bien alignés te sautèrent au visage. parfait. il te restait du fentanyl encore dans tes chaussettes, et le xanax te faisait de l'oeil. assez pour s'envoler, loin, au-delà de ce plan astral. tu avais toujours rêvé de voler, cheveux au vent. maintenant, c'était possible. voler loin de ce Monde. Monde morne qui associait amour et pétales de fleurs. un lys rouge entier sortir de ton gosier. le goût des pétales carmins te fit remonter de la bile dans ta bouche. les vomissements arrivaient souvent, ces temps-ci.
tu gobas plusieurs cachets, et tu fermas les yeux, oubliant les complaintes de Mère qui s'inquiétait. elle pouvait s'inquiéter. après toute son absence durant les années précédentes, (Mère personne ne vous croit quand vous dites que vous êtes allée faire du cheval. Mère le mensonge est un vilain défaut.) (Mère, vous n'êtes jamais resté aux côtés de Père quand il a perdu son job. perdu sa femme. perdu son éclat. jusqu'à perdre sa vie.) (Mère, votre alcoolisme ne vous sauvera pas de vos pêchés.)
c'était même un miracle qu'elle soit là, derrière cette porte, à crier de plus en plus fort. tu t'en fichais, tu te sentais déjà happer dans une autre dimension. comme si tu volais, là haut, au plus haut de la cime des arbres, libre des chaînes de la vie sur terre.
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que c’était répugnant.
la façon dont ils se repaîtraient de la nourriture.
avaler sans même prendre le temps de respirer.
fourchette de viande l’une après l’autre, dans un demi-ton saccadé.
ça te donnait envie de vomir la bile qui restait dans ton estomac, grimpant jusque dans ta gorge.
la douleur de la faim te faisait te sentir en vie.
tu agrippas avec hargne la fourchette qui se trouvait sur ta droite. le silence était rempli de bruits de bouches indélicats. tu serras plus fort l’ustensile. après un rot émis sur ta gauche, tu empoignas l’arme et la plantas avec force dans la main de ton voisin. un cri, mêlé de surprise et de douleur, se fit entendre. l’on pouvait même l’entendre en écho dans le couloir. la vie en désintox après avoir fait une overdose pouvait être pleine d'épines. pleine de dégoût et d'injustice. mais même après avoir traversé tout cela, tu l'aimais encore. sous toutes ses coutures, tous ses angles. même si elle n'avait plus aucun regard sur toi. même si elle t'avait laissé sur le bord de l'arrêt de train, seule, larmes coulant sur tes joues. même si c'était une sacrée garce, quand même. tu l'aimais encore, coeur encré dans ta cage thoracique, et les fleurs annonçant la mort te le rappelaient. chaque. jour.
cette action t’aura valu une semaine dans la chambre d’isolement.
la vie suivra ensuite son cours. des journées assise en tailleur au-dessus des couvertures miteuses. du zoloft en intraveineuse. le bruit des vagues provenant de la climatisation. un jardin de lys rouge cultivé sur ton balcon. un amour au goût de cyanure collé sur ta langue.
l'enfer était ici. l'enfer était ici, et c'est nous qui en sommes responsables.
((cecìlie et ophelia, xoxo))
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il y a quelqu'un derrière la porte.
ça n'a pas sonné, mais tu le sens, tu le sais.
tu serres tes genoux comme si ta vie en dépendait. il y a quelqu'un derrière la porte.
tu l'entends respirer. des plaintes essoufflées.
tu l'entends gratter sur la porte. comme un aliéné.
il y a quelqu'un derrière la porte.
et tu penses savoir qui c'est.
sauve toi. ne regarde pas derrière toi. elle est là, derrière la porte, et sauve toi. ne recule pas. elle est là, derrière la porte, et elle disparaîtra. en poussière lunaire. en une pile d'ossements. en un tas de souvenirs perdus.
bouche tes oreilles. tu ne dois pas entendre sa voix de succube. elle t'hypnotisera et fera de toi ce qu'elle voudra. bouche tes oreilles. tu ne dois pas entendre sa respiration haletante. elle est là pour te faire du mal. comme avant. quand elle se sentait de partir, mais que toi, tu te sentais de rester.
tu te grattes.
il y a comme des insectes grouillant sous ta peau.
c'est hypnotisant.
tu oublies la personne derrière la porte.
les insectes sont tes sauveurs.
RESUME
» Mère et Père ne s'aiment pas. c'est un fait. ils sont de très bons acteurs, cela dit.
» Mère et Père divorcent assez tôt. les disputes sont quotidiennes, les bruits de verres aussi. Père dort dans la voiture près du garage pendant que Mère reste à la maison. Père rentre en effraction dans la maison la nuit pour voler du mobiliers, mais tu le vois, et il s'en va bredouille. il recommence la nuit d'après et tu pris comme habitude de rester debout à trois heures du matin devant la porte du garage pour intercepter Père. Père est un imbécile. tu te dis que tu ne marierais jamais un imbécile comme Père.
» Mère n'est pas mieux. quand tu seras plus grande, tu auras quelqu'un qui saura faire des omelettes sans les cramer comme Mère. tu auras quelqu'un qui regarde sa fille dans les yeux sans passer son temps sur le portable. Mère est beaucoup trop occupée par le travail. tu te jures que dans le futur, toi, tu auras du temps pour les enfants.
» tes parents sont Livres, Silas, et TV. Silas, c'est ton doudou tout doux. il se cache sous ton lit parce que Père crie à travers tes volets des mots que tu ne comprends pas vraiment bien. Livres, c'est un Monde où le papier te raconte des histoires. ils te permettent de t'évader loin des cris, de la haine, de l'indifférence. tu lis des histoires où les petits héros trouvent leur Famille de Choix, des gens triés sur le volet pour former une famille qui ne se dissoudra jamais. tu n'y crois pas trop mais tu t'y attaches, à cette idée. le Monde de la TV, c'est plein de personnes qui n'existent pas vraiment, qui sont bloqués dans un petit écran. tu essaies de leur passer des messages pour qu'ils s'enfuient, mais tu crois que tu ne hurles pas assez fort.
» tu grandis. Père vient de moins en moins à la Maison. il a lancé une pierre à travers la fenêtre de ta chambre et ça a heurté ta tête. tu l'as gardé, parce que quelque part c'est un cadeau de Père, même s'il y a ton sang séché dessus. tu l'appelles Patrick. Mère se dissout dans un liquide rouge et a déjà fait tomber son ancienne alliance dans le pot au feu. tu as croqué dedans.
» tu grandis encore plus et Père ne vient plus du tout. il y a encore sa voiture amochée, mais tu crois qu'elle ne répond plus, elle aussi. Mère a des problèmes d'argent, et tu te dis qu'elle devrait vendre son alliance. bizarrement, elle n'écoute pas. les adultes ont beaucoup de problèmes d'audition, tu crois.
» à l'école, ça se passe bien. tu as pris ta pierre avant pour le premier jour, et Monsieur le Professeur t'a demandé de rester après les cours. tu avais le temps parce que Mère ne donne pas d'horaires pour rentrer, tu piques juste les clés et tu te débrouilles. Monsieur le Professeur demande à voir Mère. Mère ne peut pas. Mère ne peut jamais.
» tu as trébuché sur le corps de Mère quelques années plus tard. tu débutais le lycée, et tu savais faire la position latérale de sécurité. elle avait probablement trop bu. tu t'es dit que jamais tu ne goûterais à l'alcool, mais le jour venu où tu seras devant une pinte, tu ne diras pas non. tu es bien la fille de ta Mère.
» Mère n'a pas l'argent pour l'université. tu vas te débrouiller, encore, trouver un appart, travailler à côté dans un cinéma. tu fais dans la psychologie, parce que la psyché humaine t'intéresse. les Hommes sont si atteints que tu veux tout en savoir. tu décroches ton diplôme. tu ne sais pas vraiment si Mère est fière. on va dire que oui.
» tu as rencontré une fille au cinéma. tu secoues la tête. jamais tu n'aimerais une fille voyons.
» merde. tu t'es trompée. les femmes sont des déesses contrairement aux hommes.
» tu l'invites à dîner. qu'est-ce qui pourrait arriver de mal. tu ne parles presque plus à Mère. Père a disparu de la circulation même s'il est venu pour la remise des diplômes, tu l'as vu derrière un sapin. tu as un job. tout roule dans ta vie.
» vous sortez ensemble.
» vous sortez toujours ensemble. mais quelque chose cloche.
» elle ne te mentirait pas, si ? elle ne profitait pas de tes revenus, si ? elle est toute la journée dans la Maison des Voeux. elle ne travaille pas. tu vois des affaires disparaître parfois. mais tu l'aimes. tu aimes son rire, ses blagues et son déhanché. tu aimes son esprit critique, sa passion pour les films et pour les analyser. sa haine du popcorn. son amour pour les biscuits à la cannelle. tu aimes son visage si facile à embrasser. tu aimes le goût qu'elle a, même si elle pue la cigarette, parfois autre chose. tu es sûre qu'elle pense pareil pour toi. elle t'aime, ne te manipule pas.
» de l'argent manque dans ton porte-monnaie. tu penses que tu l'as fait tombé.
» tu deviens dépendante affectivement de cette personne. tu la suis partout dans l'appartement. tu as besoin de tout savoir sur sa journée. à la moindre disparition insensée, tu te mets dans tous tes états. elle prend quelques minutes de plus pour faire les courses ? ton esprit part si vite pour faire des conclusions, et au fur et à mesure que ta santé mentale parte en vrille, tu te mis à faire des crises de paranoia. les crises n'arrivent que très peu souvent, tu sais très bien ce que c'est, tu es psychologue après tout.
» elle est distante. part souvent le soir. te parle très vite de ses escapades nocturnes. des gens qu'elle rencontre. mais le problème, c'est que tu réalises, qu'elle ne t'a jamais dit les mots. je t'aime.
» 'cette fille, je l'aime'. ton coeur se brise.
» tu fais une tentative de suicide avec les médocs pris chez un dealer, une valise entière juste pour mettre fin à cette vie qui n'a aucun sens. tu l'aimes si fort que tu en viens à recracher tout un jardin. tu le réalises, tu es malade. une maladie de l'amour. tu as tellement envie de mourir que tu craches dans des plantes liées à la mort. ironique, n'est-ce pas.
» les pompiers et le Samu ont cassé ta fenêtre. tu finis en désintox, après être passée par la case hôpital.
» tu continues de cracher des pétales. tu ne peux pas effacer son visage d'ange quand tu fermes les yeux. sa silhouette est encrée dans ton cerveau, et tu ne sais que faire.
» tu finis par retourner au travail et travailler comme un forcené. tu recroises Ophelia. elle s'excuse. (elle est si belle) (je voulais fonder une famille avec toi) (je voulais voir des millions de coucher de soleil avec toi). tu ne la pardonnes pas. elle te rend ta bague. 'je ne t'ai jamais vraiment aimé. tu devrais faire de même.' ça heurte dans ton petit coeur.
» elle est toxique mais tu continues à l'aimer. elle s'est jouée de toi. pourtant tu ne peux pas t'empêcher de lui courir après. de l'appeler. comme Père avant elle, elle s'éloigna de toi.
» tu gardes la tête haute. tu ne dois pas te laisser abattre. tu vas vaincre tes sentiments. tu vas vaincre ce fantôme que tu chasses, même si parfois c'est dur, même si parfois tu as envie de mourir sur le chemin. tu alternes entre les deux, et tu te dis qu'il est temps pour toi de rester droite comme la justice.
» tu te mets à fond dans ton travail. tu as entendu parler des médicaments. tu es un peu réfractaire à l'idée d'avaler des cachets. la dernière fois que tu l'as fait, tu as flirté avec la mort.
» tu prends finalement les cachets. ils coûtent légèrement chers, mais le prix vaut bien ta santé. il faut que tu oublies.
» bien que tu sois toi-même psychologue, tu décidas d'avoir ton propre thérapeute tous les mois. ta santé mentale n'est pas au beau fixe. les maladies mentales tombent sur un plateau d'argent, visiblement. il y a les rares crises de paranoia, l'anxiété chronique, les tca, les addictions, tout ça tombe brusquement sur toi et ça te pèse.
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» <b>EDELGARD VON HRESVELG</b> + FIRE EMBLEM: THREE HOUSE ✿ <a href="www">Cecìlie Leszczyński</a> Merci de remplir ce champ uniquement si vous avez envie d'être mis dans la liste des coeurs pour être contacté pendant les intrigues, les lancers de dés ou par les autres membres pour des futurs liens, tout en gardant à l'esprit que votre coeur, donc, peut changer à tout instant grâce à la science : - Code:
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» <b>coeur à prendre ✿ <a href="www">Cecìlie Leszczyński</a> derrière l'écran je suis stern enchantée! | Evangeline Halloway psychologue médico-légale  | |
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