il n'y a que deux manières d'être malheureux : ou désirer ce qu'on n'a pas, ou posséder ce qu'on désirait
26 ans
wellington, 5 mai
néo-zélandaise
algérien.ne.s
pan
célibataire
classe moyenne
propriétaire d'une boutique ésotérique
shooting stars
(s'il tombe malade, il crachera de la lavande)
Ce qu'il préfère chez lui, physiquement ou non ?
(pas de superficialité) il préfère son altruisme (qu'il est bon) je préfère mes piercings
Son moment de la journée préféré ?
L'heure des sorcier.e.s.
Est-ce qu'il a une passion dont il ne parle pas ?
Il parle de toutes ses passions, aucune n'est source de honte ...
Plutôt du genre à s'endormir directement ou à se faire trois films dans sa tête avant ?
Sommeil lourd grâce à l'améthyste sous son oreiller mais les cauchemars grouillent
Comment est son écriture ?
Soignée sans même un effort
Gaucher, droitier, ambidextre ?
Droitier
Quelque chose qu'il ne supporte pas ?
Il est sensible au bruit, n'est pas à l'aise lorsqu'il y en a trop. Il ne supporte donc pas les grands rassemblements, ni ce qui le stimulerait trop (une personne à la fois)
Est-ce que sa vie actuelle lui plaît ?
Beaucoup (c'est vrai) c'est faux
caractère
Anis est bon, généreux, agréable à vivre. Même ses traits sont doux.
Le grigri le plus rassurant, son rire comme le tintement d'une cloche, sa présence est familière comme si on l'avait toujours connu.
Iel a le sourire facile et naturel, rien de ce qu'il dégage ne semble faux, on a l'impression de pouvoir le lire comme un livre ouvert.
Aucune malice dans le regard, parfois juste cet azur lointain lorsqu’il est prit dans ses propres pensées.
“Dans sa bulle”, iel connaît bien l’expression, iel n’est pourtant pas inaccessible.
Il vous viendra en aide avec joie, c’est un des sens de sa vie.
Un peu plus qu’altruiste, ses bonnes intentions l’empêchent d’être traité de manipulateur et pourtant il aime forcer le destin. Pour votre bien, et sans vous le dire.
Iel se mêle de ce qui ne le regarde pas, innocemment, sans aucun vice.
Il veut que vous soyez heureux soyez le pour lui
- Cheveux bruns, boucles dorées, peut-être que c’est le reflet de tes colliers
- Yeux ébène, sombre peine
- Teint hâlé, peau plus colorée que certain.e.s néo-zélandais.e
- Sourcils marqués, broussailleux et foncés
- Tatoué au cou : “karma”, son tatouage le plus visible
- Piercing à la lèvre et aux oreilles
histoire
Un rayon de soleil luit au travers de sa fenêtre manquant de volets. Ses rideaux transparents ne suffisent pas à le couper entièrement de l’extérieur.
Anis en est ébloui mais reste immobile entre ses murs aussi épais que trois morceaux de carton. Il entend déjà la douche de sa voisine comme tous les matins, le bruit des gouttes s’écrasant au sol le sort doucement de ses songes de plus en plus diffus, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se rappeler avoir rêvé.
L’odeur de l’encens flotte encore dans l’air mais son odorat y est à présent insensible.
Le rideau de perle faisant guise de porte joue d'une mélodie presque inaudible jusqu’à ce qu’iel bouge finalement ses pieds pour le faire tinter.
Iel regarde l’écran de son téléphone pour vérifier l’heure; il doit ouvrir la boutique dans 1 heure et 12 minutes.
Le temps pour lui de se préparer de la même façon qu’il le fait chaque matin. Sa routine débute lorsqu’il retire l’améthyste de sous son oreiller, celle-ci a bougée jusqu’au rebord du lit cette nuit mais elle lui a encore une fois garantie un sommeil sans réminiscences.
Ensuite, iel se redresse, décide du regard laquelle de ses tenues il portera aujourd’hui, puis se lève.
Ses doigts écarte le mur de couleurs pour passer jusqu’à son lieu de vie principal.
Contrairement à certain.e.s Anis amène son travail à la maison, ce job qui est aussi sa plus grande passion; l'ésotérique.
Ça a commencé très tôt, son oncle connaissait le rudimentaire de certains arts, ou science pour certains, dont il offrait les connaissances aux gens qui voulaient bien l’écouter. Anis était son plus grand fan, ou disciple en quelque sorte.
Il acceptait avec grande joie ses concoctions lorsqu’il n’allait pas bien, que ce soit un sigil sur la paume de sa main ou un thé aux secrets inconnus pour lui à l’époque.
Ses parents ne voyaient pas cet intérêt d’un mauvais œil. Lae petit.e Anis ne faisait que rapporter des plantes intrigantes de chez son oncle et du moment que ça le rendait heureux ça ne les dérange pas plus que ça. Cependant c’est son aîné qui aimait en plaisanter.
C’est tantôt “bizarre” selon lui, puis “chelou” jusqu’à ce qu’il le traite un jour de “sorcière”, ce qui ne plaira pas du tout à ses parents.
Sans cet événement, peut-être qu’Anis aurait une photo encadré de sa famille chez lui comme beaucoup de personnes. Mais la peur est maître de ses émotions, elle l’a éloigné de sa famille, l’a convaincu qu’iels ne l’accepteraient jamais dans ses hobbies puis dans sa sexualité, et finalement dans toutes ces choses qui le représente aux yeux de la société.
Il s’est installé à Auckland à ses 18 ans, dès l’obtention de son permis. Sans un mot, sans diplôme, sans un sous.
Il y pense tous les soirs sur ce canapé décoloré, et s’iels n’étaient pas aussi fermé.e.s d'esprit qu’il les avait dépeints ?
Ses souvenirs se font de plus en plus flous du haut de ses 26 ans.
Ces murs, ce sont les premiers qui l’ont entourés, à K’road; le meilleur endroit pour un jeune business sortant de l’ordinaire.
C’est le début de ses rêves, ceux qui l’ont protégé lorsqu’il rentrait de ses journées à faire un travail qui ne lui plaisait pas pour un jour ouvrir sa propre boutique.
Son seul rêve en somme, et il s’est réalisé.
Son business a fleuri avec le temps, jusqu’à ce que la population porte intérêt à sa médecine alternative, à ses moyens de ne pas s’attirer les foudres d’Aphrodite, comme il le décrit si bien. La maladie des fleurs, elle lui a apporté plus de clients, beaucoup plus désespérés que réellement fervent de ses méthodes.
Qu’il les comprend, c’est à cause d’elle qu’il n’a pas emmené son amour d’enfance avec lui dans sa fuite, il voulait que la distance brise leur lien, il avait peur.
Anis ne veut plus aimer, plus jamais, il s’en assure en entretenant son autel à Aphrodite dans un coin de l’appartement.
Il pense contrôler ses sentiments comme personne n’a jamais su le faire, s’il a pu tout abandonner il aura la force de ne pas retomber dans les bras de qui que ce soit.
Tel un faisceau de lumière chatoyant et chaleureux pourtant intangible.
Son sourire est sincère, mais il n'ose pas affirmer qu’il ne s’envolera pas au moindre souffle.
A la seconde où vous vous y attendrez le moins, Anis ne sera déjà plus dans votre vie.
La porte claque laissant derrière elle seulement des bruits de pas résonnant dans le couloir. L’odeur d'encens demeure toujours mais l’appartement est vide à présent.
recensement
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derrière l'écran
yo je suis monkiie j'aime écrire des histoires et faire des dessins. L'ambiance de bim avait l'air douce donc je tente ma chance