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Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
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Ivo (Que tu me souilles malgré toi)

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Mer 14 Déc - 23:18
Je rêve d'une aventure où il te prendrait tout nu dans ses bras
Que tu me souilles malgré toi
A toujours me demander si avec ce petit jeu l'amour nous reviendra
C'était censé être une soirée normale, dans votre appartement.

Une soirée normale, idyllique.

Un couple normal, la maladie évaporée, loin, très loin de vous.

Ca aurait pu être parfait, hein, Seb ?

Mais ça ne l'était pas (ça ne l'est jamais). Tout ce qui est simple devient compliqué, tout ce qui est compliqué devient presque impossible à résoudre. Tu t'enfonces, t'engouffres dans les prises de tête, les questionnements, les doutes et les méfiances. Tu le sais, pourtant, au fond, qu'il ne peut pas t'offrir plus. Que c'est déjà bien plus que tout ce que tu aurais pu imaginer.

Mais il a toujours
toujours
cette petite bête, là, bien ancrée en toi
celle qui te dit que c'est trop beau pour durer.

Et tu sais, qu'il touche d'autres corps que le tien ; et tu aimerais que ça te soit égal, au fond. Tu aimerais pouvoir t'en ficher, mais c'est encore plus complexe que ça. Tu t'en sers pour t'auto-mutiler, pour te torturer, pour te tordre et te plier. Ca te hante et tu n'arrives pas à lui en vouloir à lui, seulement à toi. Tu sais qu'il a un problème – comment pourrait-on ne pas le voir ? - et tu n'oses pourtant pas lui en parler.

Ton portable vibre alors que tu es en train de jouer à un jeu dessus, te faisant perdre aussitôt. Tu râles et te redresses du canapé, curieux du sms que tu viens de recevoir de la part d'un numéro inconnu.

Salut Ivo... C'était bien hier soir. On remet ça quand tu veux.

Suivi de... « Oh putain ! » Tu balances ton portable à l'autre bout du canapé comme s'il t'avait brûlé, complètement éberlué de ce que tu viens de voir. Tu n'es pas vraiment choqué de la nudité des uns et des autres, tu as vu beaucoup de corps dans ta vie – mais en voir un quand on ne s'y attend pas, c'est autre chose.

Tu te tournes vers ton petit ami, lentement, très lentement.

« Ivo... » Silence de quelques instants, le temps que tu reprennes tes esprits et que tu rassembles des mots cohérents. « T'as donné mon numéro au mec avec qui t'a couché hier soir ? » Autant y aller de but en blanc, tu sais à quel point il déteste qu'on tourne autour du pot mille ans.

cactus
Sebastien Masson
conducteur de trains
Sebastien Masson
Messages : 66
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Jeu 15 Déc - 0:32
006
Ça m'ferait du bien d'avoir un peu plus mal Que tout se courbe dans la douleur
Que tu me souilles malgré toi
feat. Sebastien
Les contes de fée n’existe pas, mais à ce point-là alors peut-être
que tu ne mérites que les mauvaises fins.

Tes poumons étaient libres grâce à lui (et comment tu le remerciais ?). Ta vie avait repris (un peu trop comme avant). En mourant, tu avais été abstinent, mais la vie te remettait
dans tes anciens travers.

Sur le canapé, tu lisais un livre de droit barbant pour l’une de tes affaires, une journée monotone comme des dizaines depuis que vous vous étiez retrouvés. Mais sa voix, tu l’entendais (tu en raterais presque un battement.). Seb te posait une question, et cette question, tu n’en étais qu’à moitié surpris (tu avais encore consommé). Pourtant, tu ne levais pas le nez de ton bouquin. Peut-être qu’ainsi, on pourrait croire à de la
normalité.

« Pas que je sache. » Égale, mais tu ne niais pas. À quoi bon ? Les corps avaient toujours glissé entre tes doigts (mais cette fois, tu pouvais presque sentir que c’était anormal.). Tu t’interrogeais, parce que depuis que tu avais connu les fleurs, tu avais fait attention à ne plus utiliser ce stratagème de faux numéro. Tu tentas de te souvenir du visage d’hier, mais les formes se floutaient, il ne restait que cette
odeur nauséabonde et essentielle.

Tu finissais par poser ton ouvrage et tes phalanges glissaient entre sa paume pour voir la pièce à conviction, sur son portable. C’était bien lui. « Merde. » Cela t’échappait. T’avais couché avec la même vermine sans même t’en souvenir. Tu devrais n’en avoir rien à faire, cela avait été ta normalité. A présent, tu le sentais, tu le voyais (parce que tu le savais). Dans le regard de ton homme, tu le voyais.
Souffrir.

Tu n’avais jamais voulu cela (et pourtant, tu avais goûté à un autre, encore.). Tu étais impassible et tu commençais à sourire (esquivant son regard accusateur). « Je ne pensais pas que j’aurais fait un one-shot deux fois. » Tu l’enfonçais davantage (tu allais créer encore ce voile dans ses yeux.). C’était plus fort que toi, L’illusion était fragile, tu avais espoir que si tu faisais semblant alors peut-être que
le sort ne se briserait pas.

Vous auriez dû vivre heureux jusqu’à la fin des temps, mais tu as un
problème.

Tu avais dit qu’une fois, ragoûter une fois à la
pomme.

La deuxième, tu t’étais dit que ce n’était qu’à cause de l’odeur
délectable.

Encore et encore, tu t’enivrais des autres, mais à force petit à petit, tu détestas l’odeur du

Péché.

C’était peut-être le jour, le jour où tu devais faire face à tes actes, à le blesser encore une fois. Parce que tu aimais, il fallait qu’il souffre, il fallait toucher cette peau avec tes mains souillées, à lui susurrer avec cet air vicié.

Tu as un problème Ivo. Tu devrais t’excuser, mais tu ne le fais pas. Tu te détachais encore plus loin pour ne pas sentir.

« T’as des questions, j’imagine ? »


Tu méritais ta mauvaise fin, alors autant s’incinérer en beauté. Qu'il t'insulte, qu'il te maudisse alors peut-être que tu pourrais
arrêter.

Ivo Kley
avocat
Ivo Kley
Messages : 52
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Dim 18 Déc - 21:49
Je rêve d'une aventure où il te prendrait tout nu dans ses bras
Que tu me souilles malgré toi
A toujours me demander si avec ce petit jeu l'amour nous reviendra
Tu aurais voulu que
ça ne te fasse pas mal.
Tu aurais voulu garder tes distances, réussir à être détaché de tout ça, c'est normal que tu te dirais, on a rien dit à ce propos que tu te répéterais, et puis, c'est Ivo.
Voilà.
C'est Ivo.
Ivo, le tombeur de ces messieurs, le tombeur de ces dames.
Il n'allait pas tout laisser tomber pour toi, n'est-ce pas ?

Oui mais voilà – ça te fait mal. C'est plus fort que toi, c'est là, dans ta poitrine, ça te tire ça te tord, ça te griffe ça te mord. Tu les imagines, corps nu contre corps nu, tu imagines Ivo pousser ces sons qu'il pousse avec toi, tu l'imagines avec le même sourire que celui qu'il a quand il te touche, tu imagines et ça te fait tellement mal.

Ton regard se voile, bien malgré toi
parce que tu es incapable de cacher la vérité, cette sombre vérité qui est que
tu n'arrives pas à accepter ça.

Tu voudrais, pourtant. Tu voudrais, parce que vous seriez bien plus heureux comme ça, s'il ne te faisait pas souffrir, s'il pouvait continuer ses parties sans se soucier de toi derrière.

Il pose son livre et vérifie le méfait sur ton téléphone, poussant un juron qui te ferait bien rire si vous n'étiez pas ensemble. Mais voilà – vous l'êtes, et maintenant, ça t'est plus douloureux que ça ne t'est drôle. Il enfonce le clou, en plus, en parlant d'un one-shot deux fois. « Tu aurais pu éviter de lui passer mon num, que ça soit la première ou deuxième fois... » Que tu marmonnes dans une volonté de te rebeller qui se meure aussitôt, tellement tu y mets peu de vivacité.

Tes yeux se ferment un instant lorsqu'il te demande si tu as des questions. Oui, des millions ; elles tournent en boucle dans ton esprit, et l'une d'entre elles revient régulièrement. La plus idiote d'entre toutes, la plus niaise aussi. Est-ce que tu t'en veux ? Mais tu as encore trop peur de la réponse – parce que tu aimerais qu'elle soit oui alors qu'elle sera probablement non.

« Pourquoi tu ne me regardes pas ? »

Ca, en revanche, tu ne le comprends pas. Ca ne fait que nourrir ton espoir, celui qui te dit qu'il y a quelque chose d'autre, qu'il se force de faire ça, que c'est plus fort que lui ; celui qui te dit qu'il n'est pas responsable, pas complètement en tout cas.

Qu'il s'en veut, peut-être, de te faire ça.

cactus

Sebastien Masson
conducteur de trains
Sebastien Masson
Messages : 66
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Sam 22 Juil - 23:47
006
Ça m'ferait du bien d'avoir un peu plus mal Que tout se courbe dans la douleur
Que tu me souilles malgré toi
feat. Sebastien
A vrai dire, aurais-tu fait exprès d’avoir redonner son numéro ? (peut-être voulais-tu que tu sois découvert). Parce que tu respirais, tu cherchais à l’asphyxier (ou était-ce toi que tu voulais étouffer). Tes mains se perdaient toujours sur des corps (mais tu commences à vouloir les laver à chaque étranger.). Ton regard était lointain pour ne pas voir le

Problème.

« Pourquoi le devrais-je ? », lâchais-tu comme pour esquiver la véritable question. Tu étais meilleur pour les interrogatoires que pour les subir, et Seb, d’une question si innocente avait pointé là où il ne fallait pas (tu ne pouvais pas le nier.). Si tu levais les yeux, tu le verrais se tordre (et par la même occasion te donner la nausée.). Toi qui avais contrôlé la douleur, toi qui avais joué avec les limites encore et encore, cela t’échappait. Quand les fleurs étaient ton quotidien, tu avais diminué la cadence, malgré tout, tu succombais à suavité de la chair. Pour la première fois (ou plutôt sans te mentir), tu sentais bien que tu n’avais aucune

Emprise.

« Je crois que... » Tu hésitais, et cela ne te ressemblait pas. Tu déglutis, mais tu finis par soupirer. A quoi bon ? Tu cassais tout ce qui comptait  alors pourquoi s’en vouloir ?). Le contrat était clair, le bonheur d’autrui n’avait jamais été ta priorité. (tu étais une supernova qui annihilait tout sur son passage.)

« Ca me fait chier, un peu. »

Vague et si précis pour toi. Le nœud du problème était là. Tu goûtais les corps depuis si longtemps et tu ne t’étais encore jamais rendu compte que dans le sucre, il y avait cette

Amertume.

Il n’y avait rien à ajouter, de cet aveu d’échec, tu voulais remettre de tes œillères. Seb, tu l’avais malmené, tu l’avais brisé un peu plus à chaque fois, à dépasser les limites une à une.


Mais cette fois, cette fois, cela n’avait pas été de ton ressort, du moins totalement. Peut-être avais-tu le même regard que ta mère avec ses âmes masculines. Tu voulais croire être un peu plus que cela, alors tu ne voulais pas voir.

Tu détruisais vraiment tout.

L’amour aurait dû être mort.

Ivo Kley
avocat
Ivo Kley
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Dim 23 Juil - 0:55
Je rêve d'une aventure où il te prendrait tout nu dans ses bras
Que tu me souilles malgré toi
A toujours me demander si avec ce petit jeu l'amour nous reviendra
Ca bug, dans ton esprit. Le contraste entre ce qu'il a fait, ce qu'il vous a fait, et ses agissements, est trop important pour que tu ne te poses pas de questions. C'est étrange, de le voir fuyant comme ça. Presque comme s'il avait... Honte. Mais Ivo n'a jamais honte. Tout ce qu'il fait, tout ce qu'il dit, il tend l'échine et l'assume entièrement, de bout en bout, il en montre même sa fierté. Vraiment, ça ne passe pas. Tu le fixes intensément et ce n'est même pas par colère. Tu es juste perdu. Blessé, mais surtout perdu. Tu essaies vraiment de comprendre et tu finis par lui poser la fameuse question. Pourquoi est-ce qu'il ne te regarde pas ? Pourquoi son regard n'affronte pas le tien, comme il l'a toujours fait, surtout lorsqu'il balançait sa bombe pour tenter de détruire votre relation, quelle qu'elle soit.

Il détourne le sujet en te demandant pourquoi il devrait te regarder et tu es complètement sur le cul de cette répartie molle. Ce n'est vraiment pas le Ivo que tu connais habituellement et ça ne fait qu'accentuer ton malaise. Il y a anguille sous roche et tu en es désormais certain. « Parce que tu regardes toujours ceux que tu poignardes Ivo. » Il les observe remuer dans leur souffrance, lutter pour leur survie, puis finalement capituler, et il se délecte du spectacle. Ce n'est pas ce qu'il est en train de faire et tu ne comprends pas. Ne veux pas comprendre. Tu ne veux pas te faire de fausses idées. De faux espoirs. Encore. Tu devrais te satisfaire de ce qu'il t'offre déjà, qui est déjà bien plus que tout ce qu'il n'a jamais donné jusqu'à présent.

Tu devrais.

Mais Ivo fait un pas en avant sans que tu ne t'y attendes et ne puisses t'y préparer. Un pas tellement grand que tu as l'impression qu'il vient de traverser un océan en une seule seconde. Tes yeux s'écarquillent en grand et ton souffle se coupe sous l'impact. Tu es obligé de reprendre une grande inspiration pour ne pas te noyer. Et soudain, comme ça, ta douleur est moindre (naïf). Parce que tu ne t'es pas pris la tête sur un rien ; parce qu'Ivo a bel et bien un problème plus gros que de coucher à droite et à gauche. Et sur le coup, tu as bien du mal à savoir quoi dire, quoi faire, surtout comment dire, comment faire. Pourtant, tu pourrais te demander ce qui le fait chier. D'avoir été grillé ? Ou bien d'avoir fait ça sans réellement le vouloir ? Le doute reste un peu présent – mais si peu. Parce que tu le connais suffisamment pour savoir qu'avoir été pris la main dans le sac ne l'avait jamais gêné jusqu'à présent.

Mais maintenant – maintenant, tout a changé. Et tu te rends compte à quel point Ivo aussi.

Tu finis donc par te rapprocher de lui sur le canapé. Etablir un contact physique est devenu ta priorité. Tu poses ta main sur sa hanche, par-dessus son haut que tu accroches, et ta tête s'approche un peu de la sienne pour venir chercher son regard. « Hey... » Ta voix est surtout teintée d'inquiétude, bien malgré toi. « … Qu'est-ce que je peux faire pour arranger ça ? » Parce que si tu ne sais pas, la meilleure manière est encore de lui demander. Vous avancez désormais main dans la main et s'il a besoin d'être guidé, surveillé, rassuré, alors tu le feras sans hésiter. Parce qu'il n'y a toujours eu que lui et ce, malgré la boue dans laquelle il t'a roulé maintes et maintes fois. C'est toujours toi qui a réparé ses conneries et tu le referas une fois de plus.
cactus
Sebastien Masson
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Sebastien Masson
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