Seven Griffiths » l'amour, l'amour, l'amour ~

joyeux + taquin + blagueur + extravaguant + simplet + généreux + séducteur + bienveillant + confiant + débrouillard + courageux + volontaire + hyperactif + calculateur + manipulateur + rancunier

Il est canon, à vrai dire. Plutôt fier de son bronzage et de ses cheveux bruns coupés courts sur le dessus, il s'amuse à laisser pousser quelques mèches en dessous depuis un certain temps. Il teint uniquement les pointes de ses cheveux, qui lui arrivent à l'omoplate, d'une couleur rouge cerise. Seven tient beaucoup de sa mère pour son visage, il a vraiment les traits fins. Cela lui donne un côté très androgyne qu'il met en avant avec du maquillage, des bijoux de toutes sortes ou d'autres fantaisies qu'il utilise à sa guise. Le jeune homme possède également un regard qui peut intimider, d'un jaune comme on en voit peu, avec de longs cils noirs que beaucoup de femmes jalousent. Il a une silhouette élégante, finement musclée. Un large tatouage en forme de dragon lui recouvre toute la longueur du bras droit, ornant également son omoplate. Ses oreilles sont percées à plusieurs reprises, qu'il décore avec des anneaux dorés. Pour sa taille, il mesure 1m90. On lui a souvent proposé de devenir mannequin, ce qu'il a toujours refusé, ne se sentant pas vraiment à l'aise devant un objectif. Il prend soin de lui, fait très attention à son apparence. Parce qu'après tout, tout tourne autour du physique dans ce monde, non ?

Nous sommes nés un soir d'hiver glacial à Wellington, en 1998. Avoir des jumeaux, notre mère n'en croyait pas ses yeux. Elle qui pensait qu'un seul bambin allait sortir, ce fut une surprise de taille. J'aurais tellement aimé voir sa tête quand elle a compris qu'un autre s'était incrusté à la fête ! Je suis arrivé au monde après ma très chère sœur, d'une demi-heure. J'ai toujours été un retardataire. Nous ne connaissons pas notre père, mais apparemment ce n'était pas quelqu'un de bien. Nous n'étions pas des enfants désirés, mais notre mère était quand même très heureuse de nous avoir, finalement. Il faut la comprendre, c'est une femme qui n'a pas eu une vie facile. Une vie horrible qui l'a entrainé dans les profondeurs de la drogue et de la prostitution dès son plus jeune âge. Un cercle vicieux qui dura plusieurs années, jusqu'à aujourd'hui encore. Elle avait moins d'une vingtaine d'années à l'époque lorsqu'elle su pour sa grossesse. Elle était jeune, inconsciente des dégâts que ça allait causer à ses enfants. Nous sommes nés prématurément. Saviez-vous que lorsque la mère consomme des opioïdes pendant toute sa grossesse, elle met au monde un enfant atteint du syndrome de sevrage ? Ce n'est pas joli à voir. L'enfant vit une torture constante. À peine a-t-il ouvert les yeux qu'il ressent déjà le manque des opiacés. Hyperexcitation, trouble du sommeil, trémulations, hypertonie, convulsions, vomissements, diarrhées, accès de sueur... Nous sommes restés à l'hôpital plus d'une trentaine de jours. Ma mère s'en est beaucoup voulu pour ça. Elle voulait se défaire de sa dépendance, mais ce n'était pas si simple que cela. Ma sœur et moi avons grandi dans un appartement miteux, à Auckland. Les clients de ma mère ne faisaient que défilés, laissant  canettes, déchets, mégots et seringues usagées. Dix années passèrent, notre mère tomba malade. Au début, c'était seulement des feuilles, mais avec le temps ça a fini par s'aggraver. Un homme venait souvent nous voir à la maison, ma mère en était vraiment raide dingue. J'avais toujours été le seul "homme" de la maison, j'ai eu du mal à l'accepter lorsqu'il s'est mis à vivre chez nous. Avec du temps je me suis résigné, je n'aurais jamais dû. C'était un baratineur, qui ne voulait qu'une chose, se faire entretenir. Ma mère n'y voyait que du feu. Je n'avais pas encore compris que cet homme allait devenir la cause de tous nos maux. Puis un jour il est parti, ce qui brisa le coeur de ma mère à jamais. J'ai été témoin du début jusqu'à la fin de sa maladie "florale", j'imagine que ça m'a pas mal traumatisé en ce qui concerne l'amour. Après ça, ma mère est reparti dans ses travers, perdant à jamais l'envie d'aimer.



Dès l'âge de dix-sept ans, ma sœur est partie, je ne sais où. On avait l'habitude. Elle a toujours été très libre, a toujours fui le domicile avec son sac à dos qui contenait toute sa vie. Moi ? J'ai pris mon indépendance à dix-huit ans. J'ai veillé sur ma mère au maximum, mais ça devenait beaucoup trop lourd à la longue. Tendre la main à une personne qui ne souhaite pas être sauvée, c'est difficile à soutenir. J'aime ma mère et ma sœur, elles sont tout pour moi aujourd'hui encore. J'étais très protecteur envers elles déjà à l'époque, je les défendais dès que l'occasion se présentait. On en a eu des galères, comme tout le monde. J'ai eu ma période rebelle également, entre les cambriolages avec les copains, les bagarres en sortie de boîte, la drogue que j'ai finalement moi aussi consommée lors de soirées trop arrosées. Cocaïne, extasie, kétamine, LSD... Tout y passait. Ça a duré environ une année avant que je me rende compte que je commençais à suivre les traces de ma mère. Du jour au lendemain, j'ai arrêté. Dès que j'ai pris mon appartement, j'ai dû trouver un travail pour subvenir à mes besoins et continuer d'aider ma mère qui était toujours dans le besoin. Je ne voulais pas qu'elle continue de vendre son corps, même si j'ai toujours su que la majorité de l'argent qu'elle gagnait était dépensé dans l'héroïne qu'elle consommait du matin au soir en intraveineuse. Enchaînant les boulots de merde et les relations sans lendemain, j'ai fini par trouver un travail qui m'a plu tout de suite. Je pense que mon employeur l'a tout de suite compris également, puisqu'il m'a engagé aussitôt. Barman, c'était peut-être mon destin. Lorsqu'on voit dans quel milieu j'ai pu vivre jusqu'à maintenant, c'est pas plus mal. Je m'y sens comme un poisson dans l'eau. La sensation d'aider des personnes dans le besoin, le temps d'un instant, devenir une épaule, une oreille à qui on peut chuchoter tous ses secrets sans risque. Je me suis fait beaucoup d'amis, vous imaginez bien ! Connu comme le loup blanc, j'arpente la ville le cœur léger, sourire aux lèvres, en quête d'aventures en tous genres, embrassant la vie comme elle vient. La vie est un cadeau du ciel qu'il faut chérir à chaque instant.

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Je ne sais pas quoi dire ? Ah, oui ! Ça fait trèèès longtemps que je ne m'étais pas inscrite sur un forum à vrai dire, et ça m'avait terriblement manqué. Très hâte de pouvoir partager plein de rps avec vous, Seven est tout excité d'avance !

ouin seven est un personnage vrmnt intéressant, j'adore !!! je suis contente que tu aies choisi bloom pour t'inscrire de nouveau sur un forum. ça fait extrêmement plaisir. <3
bienvenue !! félicitations pour la validation !!

Et sans tarder je t'annonce que tu es validé !

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