LUKAS CUTLER
« C'est ça aussi, la maladie, le changement des rôles.
Obliger les faibles à devenir forts.
Les forts à devenir faibles.
Inverser l'équilibre des couples. »
✿ Nom : Cutler
✿ Prénom : Lukas
✿ Date & Lieu de naissance : 15 avril 1995, Auckland
✿ Âge : 27 ans
✿ Nationalité : Néo-zélandais
✿ Origines : anglaises
✿ Orientation sexuelle : bisexuelle
✿ Statut civil : en couple, on se demande encore comment vu sa capacité à tout ruiner.
✿ Statut social : autrefois plutôt pauvre, la famille ne roulait pas sur l'or et les frais médicaux de sa sœur coûtent toujours beaucoup ; va beaucoup mieux depuis qu'il s'est fait un petit nom à Auckland dans le milieu de la musique.
✿ Profession | Études : Pianiste à temps plein, photographe plus par passion.
✿ Groupe : Soulmates
✿ Nom de la fleur :digitale pourpre
✿ Ce qu'il préfère chez lui, physiquement ou non ? : Ses doigts, son outil de travail, source de toutes ses créations.
✿ Son moment de la journée préféré ? : Le soir, lorsqu'il se produit à ses concerts.
✿ Est-ce qu'il a une passion dont il ne parle pas ? : Les koalas. Il connaît tout sur eux et adorerait avoir un koala de compagnie...
✿ Plutôt du genre à s'endormir directement ou à se faire trois films dans sa tête avant ? : Se faire trois films dans sa tête avant – en général, pas des bons. Merci l'anxiété et la paranoïa.
✿ Comment est son écriture ? : Toute droite, comme celle d'un ordinateur.
✿ Gaucher, droitier, ambidextre ? : Droitier
✿ Quelque chose qu'il ne supporte pas ? : Qu'on bafoue ses droits ou ceux des autres – des personnes handicapées par exemple.
✿ Est-ce que sa vie actuelle lui plaît ? : Oui. Un peu trop même. Il a terriblement peur qu'elle change – et que ça soit de sa faute.
I can finally see you're as fucked up as me
M E L A N C H O L I A
Le regard toujours dirigé ailleurs,
l'esprit flottant
te voilà
du haut de tes vingt-sept ans sans trop savoir comment t'as pu tenir jusque là.
Tu te traînes et t'entraînes d'arrache-pied à tenir droit sur tes jambes mais comment être grand quand le monde te paraît encore si effrayant ?
Et tu aimerais souvent revenir en arrière, lorsque tout était beau, lorsque tout était simple
lorsqu'elle se tenait sur ses deux jambes
lorsque l'amour n'était qu'un jeu d'enfant.
I M O N F I R E
Et tu brûles, Lukas.
Tu brûles de colère pour ce monde injuste qui ne laisse pas d'accès aux handicapés comme ils le devraient
tu brûles de colère pou ce monde injuste qui ne laisse pas d'accès aux personnes LGBT+ comme ils le devraient
tu brûles de colère pour ce monde injuste qui ne te laisse pas aimer sans en être terrifié
tu brûles de colère pour ce monde injuste qui ne te laisse pas
pourrir
dans un coin
comme tu mériterais de le faire.
S E L F H A T E
Capacité à tout gâcher
tout brûler
tout envoyer valser.
Les amours qui vont et viennent et qui ne te laissent jamais indemne
Leslie sur tes lèvres souvent avec le sourire – mais pour combien de temps ?
Parce que tu es incapable de t'aimer, comment pourrais-tu aimer quelqu'un d'autre ?
Peut-être que tu devrais t'en aller, le laisser, le préserver mais
vous vous attirez
comme des aimants et
tu ne peux que vous regarder vous effriter.
Tu finiras, encore une fois
par tout ruiner.
cheveux longs, puis courts, puis de nouveau longs + yeux d'un vert émeraude envoûtants + rempli de tatouages pour s'empêcher de faire autre chose avec sa peau + Grand, 1m83 + porte souvent des docs martens + cicatrice au genou droit, il est tombé et n'a pas osé le dire avant de longues heures – ça a failli s'infecter.
PERFECT WORLD
Deux ans, c'est l'âge que tu avais lorsqu'elle est apparue dans votre vie. Du haut de tes trois pommes, tu avais dû te mettre sur la pointe des pieds pour atteindre le berceau de maternité et regarder à l'intérieur la petite crevette qui s'y trouvait avec curiosité. C'est ta petite sœur, elle s'appelle Layla qu'on t'a dit, tu dois la protéger. Tu n'as jamais cessé depuis lors. Cherchant à la faire rire à tout prix, la rendre heureuse, l'emmenant dans tes plus grosses bêtises dès qu'elle a eut l'âge de marcher. Layla, ça a toujours été ton petit rayon de soleil dans ta vie, que tu as cherché à protéger, à couver, à garder égoïstement au creux de ta paume comme un secret. Tes parents trouvaient cela adorable, autrefois. Ils ne roulaient pas sur l'or mais faisaient le plus possible pour vous offrir ce dont vous aviez besoin, et cela vous a toujours suffit ; vous n'aviez pas besoin de grand chose sinon de leur amour.
Dans tes moments de déprime, cette époque te manque. Où tout semblait briller au-dessus de vous, où le soleil rayonnait sur ses cheveux alors qu'elle courait à tes côtés. Tu sais que tu ne devrais pas, tu sais que c'est égoïste, que c'est mal – mais parfois, c'est la vérité, tu aimerais retourner en arrière et tout changer. Te défaire de toute cette culpabilité.
Vous couriez. Tout le temps. Partout. De vraies piles électriques, comme disaient vos parents. Ceux-ci passaient leur temps à vous répéter de ralentir, de ne pas courir dans les escaliers, que vous risquiez de glisser sur le carrelage de la cuisine, de vous tenir tranquilles. Mais les enfants n'écoutent pas toujours leurs parents, et vous étiez particulièrement têtus, toi et Layla. « On fait la course ? Le dernier arrivé à la chambre est une poule mouillée ! » Elle avait cinq ans, toi sept, et vos parents n'avaient pas assez d'argent pour vous offrir une chambre chacun, mais cela vous allait très bien – il t'était même arrivé de jouer avec ses barbies et elle avec tes voitures, vous vous prêtiez vos playmobils et parfois, quand l'un faisait un cauchemar, l'autre venait dans son lit pour le rassurer.
Layla a levé la tête vers toi, et un grand sourire est apparu sur ses lèvres. Alors, vous vous êtes mis à courir à travers le salon, direction le couloir et les escaliers. Vite, toujours plus vite. Tu la doubles, passes en premier sur les escaliers que tu grimpes à toute vitesse, les pieds touchant à peine les bords avant de voler jusqu'au prochain. Tu lui tournais le dos, tu n'as rien vu. Tu regretteras toujours de ne pas l'avoir laissée te dépasser, tu regretteras toujours de ne pas avoir été derrière elle pour la retenir. Tu es arrivé en haut, elle non. Elle bascula, et le craquement glaçant que tu entendis au moment de l'impact te hantera pour le restant de tes jours.
Chaque jour qui passe, tu as l'impression de mourir de culpabilité en la regardant.
C'était toi qui avait lancé le défi,
c'était toi qui l'avait doublé,
c'était à toi de la protéger.
Elle n'aurait jamais dû se retrouver dans ce fauteuil roulant. Tout ça par ta faute.
Les changements brutaux de votre mode de vie se sont fait d'un seul coup, du jour au lendemain, te ramenant un peu plus à l'horreur de ce que tu avais provoqué, tout cela pour une simple course. Votre situation financière est devenue plus instable pendant un temps, pour tous les frais médicaux engendrés, pour toutes les nouvelles installations à construire à la maison ; c'était comme si tout recommençait de zéro, et cela devait être encore pire pour ta sœur car toi, tu n'as toujours pu que regarder tout cela de loin, impuissant, lorsqu'elle s'effondrait sous les problèmes de santé et les nombreux passages à l'hôpital, incapable de comprendre et même si tu essaies toujours de la soutenir du mieux que tu peux, parfois toi aussi tu craques sous le poids de toute cette culpabilité. Tu es devenu surprotecteur avec elle, comme si cela suffisait à expier tes fautes, à soulager ta conscience. T'es pathétique ; tu le sais. Tu la colles trop, t'es chiant, t'es lourd. Elle a retrouvé le sourire, pourtant, elle te dit souvent : mais ça n'est pas une fatalité, ça n'est pas terminé, arrête d'en faire tout un drame.
Mais à chaque fois qu'elle se retrouve dans un lit d'hôpital, tu peux l'apercevoir regarder par la fenêtre, nostalgique, et tu te dis qu'autrefois, tout était beau, tout était simple, et que tu aimerais tant y revenir. Alors, pour te défaire de cette nostalgie, tu as commencé à jouer du vieux piano que ton père tenait lui-même de son père. On trouve souvent des prodiges, dans ces moments de l'histoire ; toi, il t'a fallut un moment avant d'arrêter de jouer faux, il t'a fallut des heures et des heures d'acharnement, jusqu'à ce que tes doigts te fassent mal, pour arriver à sortir de belles notes.
Et tu as continué, tu n'as jamais arrêté.
Layla s'est dirigée vers des études de biologie tandis que tu as construit ta carrière musicale. Pour trouver un moyen de remarcher, que tu te dis ; mais à ta plus grande surprise, elle s'est surtout penchée sur la maladie.
Cette maladie qui te terrifie, qui te donne l'envie de fuir l'amour mais ses yeux sont trop beaux, tu es tombé pour eux.
(Il a volé ton cœur et tu l'en remercies mais
si jamais
tu faisais tout chuter
comme tu as pu faire chuter ta sœur ?
Tu ne veux pas briser de cœur
une colonne vertébrale, c'est déjà bien assez
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COEUR PRIS
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DERRIÈRE L'ÉCRAN
Le temps passe comme pas possible wsh déjà ça fait 7 mois que je suis là mais en + la v1 de Lukas date de mes 18 ans... J'en ai 22 ans maintenant... Bref jraconte trop ma vie donc juste,,,, re par ici, vous êtes toujours aussi bio
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» <b>LUKAS CUTLER + HARRY STYLES (FANART)</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u72">Lukas Cutler</a>