Perry Campbell » I've been drowning in these sheets

le vice exacerbé, ton arrogance que tu aboies à tout va, tes mots qui parfois dépassent tes pensées, toi qui pense tout savoir, tout avoir, ta vanité qui t’empêche de voir le mal en toi, ta fierté qui t’empêche même d’essayer. ta bouche de vipère qui débite la vérité sans prétention, sans exception, ton avis donné sans même avoir été demandé. tes mots qui déchirent le coeur, le tien comme celui des autres parce que tu ne prends pas la peine de les mâcher, quel intérêt après tout. la présomption à son paroxysme, à te dire que c’est le bien que tu transmet, les autres que tu aides, que ta franchise est un cadeau pour tous, dédaignant ceux qui osent dire le contraire.

(( honnête + franche + fière + vaniteuse + arrogante + présomptueuse ))

ton besoin de plus, toujours plus, qui t’en fait demander tant, qui fait que tu ne sais pas t’arrêter, trop fière pour t’arrêter de toute façon, trop têtue pour accepter tes tords. ta crainte qui l’emporte sur ta raison, qui te fait douter, te fait céder, pencher ta balance vers le mal plutôt que le bien. si peur d’être seule que tu fais abstraction de ton bon sens, de ton jugement, que tu es capable de voir plus, mais tu choisis de ne pas le faire, préfère te préparer à avoir mal, prendre les devants et faire mal avant que ça ne t’atteigne vraiment.

(( têtue + craintive + malfaisante + négative ))

ton exubérance amplifiée par ce besoin de plaire, d’être vue et entendue, qu’être seule ça te fait flipper, qu’être ignorée ça te fait pleurer, que t’as besoin qu’on te donne plus que ce que tu es prête à donner. que t’es pas capable de mieux pour l’instant, que tu vaut plus mais que tu sais pas, t’as pas envie. que pour l’instant, ça à toujours suffit, faire paraître plutôt qu’être. que ton apparence t’a toujours mené là où il fallait que tu ailles. que tes fréquentations ont toujours eu un sens, un but, que tu ne sais pas faire s’il ne faut rien derrière.

(( exubérante + autophobie + demandeuse + égocentrique + manipulatrice ))

tu vaux plus que tout ça pourtant, tu pourrais agir correctement, tu pourrais être quelqu’un d’incroyable. ton honnêteté pourrait se contenter d’être bienveillante si tu t’en donnais les moyens, ta sensibilité pourrait te pousser à la compassion si seulement tu n’avais pas si peur de l’avis des autres. ta bravoure pourrait t’amener loin, si seulement tu ne la mêlait pas de sarcasme, de faux semblants. ton autorité supportable si seulement tu n’étais pas si mauvaise, si capricieuse. que ta raison ne l’emporte pas sur ton coeur, au final, que tes émotions tourbillonnent et que tu ne sais pas quoi faire de tout ce que tu as dans tes mains.

(( sincère + bienveillante + sensible ))

éduquée par l’argent, l’affection achetée et les plaies pansées par des cadeaux aux prix exorbitant, tes caprices toujours satisfaits, tes désirs toujours exaucés. enfant pourrie gâtée, la jalousie dans le regard des autres et c’est compliqué pour toi de comprendre, d'apprendre, de t’intégrer, aussi. c’est dur de créer des liens, quand tout ce que tu sais faire c’est claquer des billets pour te faire aimer, c’est tout ce que tu connais, tout ce qu’on t’a jamais donné. le besoin irrationnel d’être appréciée qui te colle à la peau et quand ça marche pas, tu sens l’anxiété monter, s'agripper à toi, ne plus te lâcher.

les larmes aux yeux quand tu comprends qu’on t’apprécie pas comme ça, que ça marche pas, d’être toi, tant que tu changes pas. un premier pas de fait pour évoluer et tu te rends compte que ça non plus, ça marche pas, parce que les gens ne changent pas comme ça, alors tu finis par changer de côté, d’alliés. tu t’entoures de gens qui ont besoin de toi, de ton argent, évolue dans un monde où les gens sont comme toi et tu te révèles là dedans.

tu sais, viscéralement, que c’est pas vraiment toi non plus, que ça t’horripile de te complaire là dedans alors que tu sais que tu vaux mieux que ça, lutte interne qui ne s’arrête jamais. tu passes ton temps à prétendre que ça te va, d’être comme ça, parce que tu sais mentir, tu sais te mentir. tu sais faire semblant, le sourire au bout des lèvres, les larmes au bout des yeux, en quelques secondes, ça aussi tu l’as appris assez rapidement. utiliser tout ce que tu as, du mieux que tu peux et tu le fais très bien, trop bien.

bataille constante avec toi même que tu préfères ignorer et plutôt que d'assister à ta propre décadence, à ta propre misère, tu choisis d’assister à celle des autres, à les y mener, ton égoïsme qui te pousse à les rendre plus misérable que toi, parce que s’ils sont plus malheureux que toi, alors t’as pas à te soucier de toi même, à te pencher sur tes problèmes, que tu peux les balayer sous le tapis, les dissimuler sous des couches d’excuses.

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COEUR A PRENDRE
» <b>célibataire</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u37">Perry Campbell</a>

le dc de jasmin aka le reboot d’andromède