camille blanc » you haven't been dreaming, you overflow

il est une fleur qui s’épanouit dans la douceur, sous les rayons de lunes ; sous les nuages. Il est une fleur qui a besoin de cette liberté dont il s’est privé ; de cet amour dont il s’est interdit.
Il est cette fleur qui remue au grès du vent mais qui reste fermement planter dans la terre ; cette fleur qui malgré la pluie et les éclairs reste debout et fière. Celle-là même qui, alors qu’elle perd ses pétales tente de garder espoir, que tout s’arrangera ; que ça ira, l’avenir lui sourira, le soleil reviendra.
Il est cette fleur qui, même si elle est sait que tout est perdu, même si elle se fait dévorer par les insectes, même si elle n’est plus que nutriment pour les autres êtres, veut continuer à avoir foi en la vie.

Sensible – soucieux – ne comprend pas le 2nd degrès – sérieux – secret – honnête – imprudent – impulsif – impatient – obstiné (trop).

cheveux mi-long & blancs (canitie) ✿ cicatrice au niveau de l'oeil et tout son bras gauche ✿ blanc comme un linge & mince ✿ le muscle c'est pas trop trop ça ✿ quelques grains de beautés très petits disséminés ça et là ✿ des lèvres fines et roses ✿ il a toujours des bleus quelque part, maladroit comme il est ✿ il se coupe les ongles très régulièrement car déteste les avoir longs ✿ il n'est pas rare qu'il se fasse une tresse ou une queue de cheval ✿ ses yeux sont bleus, un peu trop clair pour lui ✿ ça fait qu'il est ultra sensible au soleil, et être en nouvelle-zélande pour lui c'est quand même le pompom niveau soleil ✿ il attrape, du coup, des coups de soleil et bronze ainsi très (trop) rarement.

Tu te souviens de ce rouge ; si rouge, si fort, si brûlant – la sensation du feu, la sensation de la douleur, pure, dure, sur ta peau, dans tout ton corps ; ton esprit qui brûle et il n’y a pas de fin à la douleur, il n’y a pas de fin à tes cris, à tes pleurs.
Tu te souviens du regard désolé de ton père qui t’a dit qu’il ne partirait pas, jamais, il ne t’abandonnerait pas après cette épreuve ; c’était sa faute après tout, il était si maladroit, faisait si peu attention aux choses ; le lendemain, ses valises avaient disparu, son amour pour toi avec lui.
Tu te souviens de ta mère qui a pansé ton bras, ta joue ; tu te souviens de ses mains douces sur ta peau rugueuses et enflammée, tu te souviens de son doux sourire alors qu’elle remplaçait tes bandages et te donnait les médicaments contre la douleur ; jamais tu n’aurais cru qu’elle aussi, bien plus tard, une fois que tu aurais compris ce qu’était la vie et la mort, elle disparaîtrait sans laisser de nouvelle.
La France ; oh si beau pays culturel que voilà. La Tour Eiffel ; tour de ton cœur, tour de ton âme – elle illumine et défait ta peur, tes démons ; et, tout comme ton père, elle disparaîtra aussi vite que tu l’aimeras.
La Nouvelle-Zélande ; oh, si beau pays ensoleillé que voilà. Perdu dans la chaleur et les hauts – si hauts immeubles qui cache le ciel ; aucune tour à l’horizon. Une langue que tu ne connais pas ; et toi qui est jeté dans cette nouvelle école, si tôt sur pied, si tôt tes cicatrices accordés à ton teint blafard. Tu n’es pas d’ici, et ça se voit – ça se sait.
Le garçon à la peau rouge.
Parce que la moitié de ce qu’ils peuvent voir n’est que du rouge, n’est que de la peau blessée ; lésée, que tu ne peux que montrer tant il fait chaud, tant le soleil tape. Et tes cheveux ; tes cheveux qui changent avec toutes ces nouveautés, tous ces regards sur toi, cette langue que tu ne comprends pas, leur mot et leur accent étrange – tout ça est trop pour toi, trop pour un enfant qui vient de vivre plusieurs jours à l’hôpital, plusieurs semaines enfermé chez lui à être réparé, à essayer de guérir ; trop pour un enfant qui voulait juste faire un pique-nique au sein des jardins qui bordent la Tour Eiffel.
Tes racines qui poussent ne sont plus brunes, non ; c’est la blancheur qui arrive, dure et sans appel. Et ce sont les visites à l’hôpital qui reprennent ; on te parle de stresse, on te parle de choc émotionnel. Et tu vis seul avec ta mère ; et tu ne veux pas sortir, tu ne veux pas aller à l’école. On va encore te trouver bizarre, maintenant, avec tes cheveux blancs et bruns. On va encore se moquer de toi.
Alors elle t’enseigne – elle travaille la nuit, dort et cuisine le jour, mais elle est toujours là pour toi pour te donner une éducation, t’apprendre la langue, la culture. Le soleil est toujours trop fort, dehors. Et tes cheveux blancs ne s’arrêtent pas.
L’argent manque, parfois ; tu le vois quand elle ne fait qu’une portion de nourriture – pour toi. Tu le vois quand elle est au bord des larmes alors qu’elle fait ses comptes ; tu le vois quand elle te demande si tu ne voudrais pas aller à l’école.
Alors tu y vas. Tu y vas, le visage haut et le cœur qui palpite ; tu n’as plus aucun cheveux brun, maintenant. Tu en es âge de te débrouiller seul ; pas tout à fait un adulte, mais plus un enfant. Tu comprends ce qu’ils disent ; tu comprends leur regard. Tu le sais ; tu es étrange. Un peu un alien dans ce lycée, mais tu n’as pas le choix.
Et ta mère travaille aussi le matin, maintenant. Elle ne rentre qu’en début d’après-midi – tu la vois à peine pour manger, et elle repart aussitôt le soir. Mais l’argent ne manque plus.
Parfois, même, elle est à la maison toute la journée. Et tu adores ça. Tu lui racontes ta vie, dans ces salles de classes où les regards t’évitent ou te poursuivent ; tu vas bien. Tu n’as pas d’ami, mais tu vas bien. Le soleil tape trop sur tes cicatrices, tu portes parfois des t-shirts à manche longues pour éviter ça, mais tu vas bien. Ils te lancent des insultes, les professeurs s’inquiètent pour toi, certaines filles te lancent des regards que tu ne comprends pas, mais tu vas bien.
Car il le faut, tu n’as pas le choix ; pour elle, pour toi. Il faut que ça aille, que la vie continue son avance.
Et puis, alors que tu es enfin un adulte, alors que tu peux finalement entrer dans la cours des grands, là où tout le monde est plus libre, là où peut-être tu seras moins jugé ; ta mère disparaît.
Et tu dois vivre. Vivre sans elle, vivre avec ce qu’elle a laissé, vivre. Tu abandonnes l’université ; tu ne peux pas te permettre de ‘perdre’ du temps ; il faut que tu travailles, à ton tour. Et là, quelque part, dans son bureau, un numéro de téléphone – tu reconnais les chiffres. Les mêmes qu’elle appelait pour dire qu’elle arrivait ; qu’elle serait en retard. Son travail, sûrement.
Là-bas, cet endroit, c’est une maison close qui t’attend. Et un homme aux cheveux longs et noirs dont tu tomberas éperdument amoureux, hélas.

s’il avait réellement voulu il aurait peut-être pu chercher un autre travail, mais la paie est plus haute que les autres car le proprio connaissait sa mère ✿ si sa mère pouvait faire ce travail, pourquoi pas lui ? ✿ les premières années ont été très dures pour lui mais le propriétaire lui a toujours sélectionné les clients avec soin pour être sûr qu’il s’y fasse  ✿ Maksymilian est la pire personne dont il pouvait tomber amoureux, mais promis il ne l’a pas fait exprès  ✿ il aime boire du schwepps quand il rentre chez lui l’après-midi  ✿ il arrive tant bien que mal à payer l’appartement dans lequel il vivait avec sa mère  ✿ après plusieurs années le proprio l’a prévenu qu’il allait devoir apprendre de nouvelles « techniques » et dieu sait que cela n’a pas forcément plus à Camille  ✿ il rêve toujours de pouvoir aller à l’université et de faire des études en art  ✿ il a demandé la nationalité néo-zélandaise quelques années après la mort de sa mère, étant certain de rester ici, pour elle.

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COEUR PRIS
» <b>célibataire</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u5">Camille Blanc</a>

ah bah c tjs la fonda hein vous savez, les dc, toussa toussa