Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
B L O O M into me
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !
l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps. l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie. et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement. vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore. et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle. auckland. juillet 2023, hiver. Lire la suite
21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
Vient à peine de quitter l'armée, n'a pas vraiment eu le temps de prendre le repos qu'il mérite, on entend encore son accent russe lorsqu'il s'exprime en anglais, qu'il essaie de s'intégrer entre les silhouettes inconnues, celles qu'il ne parvient pas à vraiment bien distinguer, qui se ressemblent un peu toutes. Que s'il n'y avait pas eu Astrid pour partir en Nouvelle-Zélande, il aurait probablement refuser la proposition de Matthew, aurait préféré continuer de servir au combat. Mais le cosmos en a voulu autrement. Le destin a changé de chemin, lui a laissé un semblant de choix. Comme s'il l'avait vraiment eu. Que tout n'avait pas été décidé depuis des millénaires. Du haut de ses 23 ans, essaie de se construire un avenir auquel il n'avait probablement pas réfléchi, qui ne lui importait pas tellement il y a quelques mois. Quelques années. Puis il tourne un peu en rond près de la plage, les prunelles qui s'émerveillent des vagues naissantes, celles qui s'abattent et qui repartent pour revenir frapper le sable à nouveau, l'écume qui s'y forme, le sel qui lui fait se racler la gorge. Puis il recule Artiome, va s'engouffrer entre les rues et à l'aide de son téléphone, fronce un peu les sourcils, cherche le musée du Mémorial de Guerre mais ne le trouve pas, n'arrive pas vraiment à se repérer sur le portable qu'on lui a donné. Alors il soulève sa nuque, regarde un peu autour de lui, s'approche d'une tête plus basse que la sienne.
He, j'veux pas te déranger, mais tu sais où il est ce musée ? Je le trouve pas. J'viens à peine d'arriver.
Et il est sûr que ça se remarque, qu'il vient à peine d'arriver, Artiome. Sourit un peu, essaie d'avoir l'air aimable.
☾☾ Il avait toujours ressenti cette fibre particulièrement, lorsqu’il laissait ses doigts glisser le long des cordes musicales, lorsqu’il ressentait chaque sensation à travers une mélodie. Le hasard a fait que la musique est venue s'installer à un moment de sa vie, une connexion tardive, mais une alchimie particulièrement puissante. Azriel avait fini par s’investir à travers quelque cours que lui payait cette famille qui l’avait recueilli au sein de leurs maisons. La vie était loin d’être facile, l’attachement s’est fait de manière progressive, les liens qu’il tente de nouer reste instable. Pourtant, elle est bien présente, elle persévère malgré les nombreux refus qu’éprouve Azriel sur les sentiments qu’il découvre lentement, il refuse les faux espoirs qui s'avèrent invisibles et inutiles. Sa mère adoptive était une femme bienveillante, elle avait cette patience à revendre, elle n’avait aucune limite à ce sourire qui s’affichait sur son visage à chaque fois qu’il rentrait à la maison. Son père adoptif était un homme solide, mais loyal, il avait le sens de la famille sur le cœur, il était un roc, un Pilier pour sa femme et cette manière qu’il avait d’apaiser les autres le renversait émotionnellement.
Les semaines s’écoulèrent, sa passion pour la musique s'intensifie jusqu’ à devenir une partie de lui, un moment inoubliable où il parvenait à tout oublier. La musique était devenue son refuge, un monde intérieur où il était impossible de l’en séparer et sa famille comprenait bien plus qu’il l’aurait espéré. Azriel était donc l’un des meilleurs de sa classe, il ne s’en ventait guère, encore devait-il s’en préoccuper. Azriel avait laissé tomber les regards après toute ces années, il n’aimait pas prendre en compte le talent des autres. Azriel s’inquiétait toujours de ne pas être à la hauteur, même après cette longue journée ou il s’amusait à se plonger dans un morceau qui n’avait plus aucun secret. Azriel se laissait transporter vers les rues où la population se faisait rare, il aimait prendre le temps d’observer au loin tous ces gens qui avaient quelque chose à offrir. Azriel aurait aimé que les choses soient différentes, il se demandait parfois ce que la vie avait à lui offrir, mais il n’aurait jamais de réponse. Pourtant, une voix parvient à le tirer à nouveau vers la lumière, cette présence masculine qu’il ne connaissait pas, instinctivement il laissa son corps s'éloigner de quelques pas. Azriel réalise finalement erreur, l’embarra colora son visage comme pour lui prouver qu’il avait bien raison de ressentir cette gêne par une simple question.
- Oh.. Hmm.. Il faut prendre le quartier Est.. Je pourrais peut-être vous accompagner?
On pouvait percevoir ce regard intrigué face aux recherches de l‘inconnu, Azriel prit en compte les mots de l‘inconnu, il pouvait facilement reconnaître l’aspect étrange dans le timbre de sa voix.
-Vous êtes étranger? Je.. Vous n’avez pas l’accent du pays.. Je m’appelle Azriel Sinclair
CODAGE PAR AMATIS
Invité
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Mar 30 Nov - 19:37
Oh, Lord! What have I become?
I'm the face of God, I'm my father's son
Soulagement dans les yeux d'Artiome, redresse la silhouette, passe une main pour venir écraser les bouclettes sur son front vers l'arrière et regarde le blond. Semble être perdu dans ses pensées, qu'Artiome l'en a tiré, sans même vérifier qu'il n'était pas occupé. Pince ses lèvres avec ses dents, reste les épaules droites. N'arrive pas vraiment à se détendre, la fatigue s'accumule toujours sur son visage et qu'il lui tarde de se remettre en service, ne supporte pas de ne rien faire. Qu'aujourd'hui, il s'est décidé à visiter les coins de la ville, sans Astrid, parce qu'elle tenait à refaire la décoration de l'appartement, des chambres, de la salle de bain. Que trois salaires entier vont passer pour des plantes, des guirlandes, des trucs bizarres auxquels Artiome n'accroche pas du tout, que c'est pas son truc, les babioles. Mais finalement la solitude ne pèsera pas sur l'échine, ne le fera pas crouler, qu'il aura une compagnie à peine découverte. Mais Artiome n'est pas compliqué, vient à peine de fouler le pays, ne peut pas se permettre d'être absolument aigre avec tous les gens qu'il croise, même ceux se montrant désagréable avec lui.
Ouai, bien-sûr.
Le russe s'attarde sur la peau blanche du type. Peau qui tourne au rouge, sûrement par gêne. Qu'il se demande Artiome s'il a déjà rougit de cette façon. Semble le tarauder un peu, avec ses sourcils légèrement froncés, le coin des lèvres qui remontent.
Artiome Jeglov. Effectivement. Je viens de Russie, c'est pas vraiment le même accent.
Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir travaillé dessus. Des années. Mais il y a toujours des mots avec lesquels il a du mal le jeune homme, qu'il mâche sans le vouloir, donc les sons semblent plus crus, parfois pas assez. Alors il se met en route, Artiome, suit son compagnon du jour et prête attention aux structures autour de lui. Aux briques. Au bois. Aux arbres dont les feuilles recouvrent des murets entier, le ciment parfois fissuré sur le sol, les silhouettes autour d'eux. Le monde vit à nouveau, et Artiome avec. Il ne sait pas s'il a toujours besoin du téléphone, alors dans le doute, Artiome le garde dans sa main gauche près de la cuisse et pose à nouveau les yeux sur la tête plus basse que la sienne.
C'est sympa ici. D'avoir la mer comme ça à portée de main.
C'est ce qui en premier, à surtout attiré Artiome. Que les quais de Volgograd lui manque, malgré tout.
☾☾ Il arpentait les rues, violon à la main, se réconfortant face à l’ambiance silencieuse du monde extérieur, un sentiment de plénitude qui éveilla bien rapidement le chaos de ses pensées. Son corps bien droit alors que son regard semblait absent, les pensées qui se bousculaient à travers une longue réflexion, quelque simple mélodie volait de milles éclat. Le musicien qui sommeillait en lui appréciait pouvoir s’épanouir dans un environnement sain et lumineux, il laissait graduellement tomber ses barrières. Azriel avait la certitude que son âme musicale pouvait changer beaucoup de chose, il devait encore bosser afin de parvenir à un niveau qui lui permettrait de s'éloigner davantage. Azriel n’appréciait pas sa vie, il n’a jamais eu sa place en ce monde, son seul réconfort demeurait ces moments où il laissait son âme vibrer au rythme d’une mélodie.
Azriel avait beaucoup accompli, entre les fréquences musicales qu’il apprenait à un rythme régulier ou encore quelques créations qui s'inspiraient de plusieurs aspects personnels de sa vie. Pourtant, il n’avait réalisé à quel point le monde réel pouvait être imprévisible, jamais il n’aurait eu le privilège de faire face à quelques rencontres. Azriel ne pouvait plus reculer, il faisait face à cet homme qui lui proposait son aide. Il connaissait assez bien la ville, maintenant qu’il avait eu la chance de pouvoir vivre enfin une vie normale, loin de tout ce chaos. Alors il ne pouvait reculer, il se surprend lui-même à le guider à travers cette ville en quête de sa nouvelle destination.
- Bienvenue en Nouvelle-Zélande Alors... je n’ai jamais eu l’occasion de quitter ce pays... La Russie doit être un endroit vraiment beau.
Azriel connaissait peu de choses du monde extérieur, autant il avait conscience de ses origines, autant ont ne lui a jamais offert l’opportunité de vivre pleinement. Il se souvenait encore de cette conversation, cette idée scolaire qu’il appréhendait, hésitant devant autant de décisions et de choix. Il se laissa entraîner au côté de son nouveau partenaire le temps d’une journée, lui faire découvrir les endroits auxquels il appréciait se rendre, il l'entraînait vers des chemins familiers qu’il côtoyait au quotidien avec une facilité déconcertante.
- Vous n’avez pas de plage en Russie? Je connais certaines choses grâce au cours d’histoire et géographie... Un pays froid et recouvert de neige, ça doit être magnifique.
Azriel observait cet étendu océanique, la toile saphir qui recouvrait en bordure de l‘étendu de sable et les vagues qui s’écrasaient. Azriel ne se lassait pas de ce genre de spectacle, il appréciait particulièrement l’air marin l’envahir, le bruit des vagues se mélanger à celui des goélands.
- Alors pourquoi avoir choisi Auckland? Enfin il y a aucune raison de ne pas venir en Nouvelle-Zélande
CODAGE PAR AMATIS
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Jeu 2 Déc - 21:25
Oh, Lord! What have I become?
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Foule le sol. Libre. Plus que jamais. Comme s'il ne l'avait été. Parce que c'est le cas. Qu'en y réfléchissant un peu, Artiome, il n'a jamais vraiment eu l'occasion de pouvoir faire ce qu'il désirait. Ce qu'il voulait vraiment. Si ce n'est qu'obéir aux ordres. A six ans, puis à neuf ans, à treize ans et à dix-sept ans. Jusqu'à aujourd'hui. Parce qu'aujourd'hui, il n'y a plus personne pour lui faire plier genou à terre. Plus personne pour le faire basculer vers l'avant, lui incomber de crier sergent, de crier chef, pas papa. Les épaules droites, le dos qui suit, habitudes qui ne se perdent pas. Les yeux à l'affût, regarde autour de lui puis retrouve le chemin de la lumière. Commissures qui relèvent le sourire, hoche la tête pour répondre à son affirmation. La Russie est un beau pays. Sa ville encore plus. En connaît les principaux problèmes, les choses qui clochent, qui déconnent. N'en reste pas moins un bel endroit à visiter. Tout en dépendant de qui on est, Artiome suppose. Artiome est un peu silencieux. Use de son corps pour répondre, de la nuque qui se lève et s'abaisse pour dire oui, des épaules qui tressautent légèrement, du souffle qui s'échappe des narines. L'océan qui se déploie en face. Paysage dont Artiome ne se lassera jamais. Ni de l'odeur marine. Ni des vents abrasifs, du sel qui esquinte la peau et les boucles sur sa tête. Jamais.
Oh si, on en a. J'avais pas vraiment l'occasion d'y aller surtout. Et c'est vrai qu'il faut pas être frileux.
En dire suffisamment pour ne pas en dévoiler trop. Qu'Artiome n'a pas vraiment envie de s'exposer, de dévoiler sa vie. Qu'il n'en ressent pas le besoin. Que c'est probablement trop tôt, pour y penser à nouveau. Encore. Et enfin les yeux bruns d'Artiome suivent le mouvement de l'articulation du poignet d'Azriel. Semble tenir un instrument, ne saurait néanmoins pas dire lequel. Lui qui vient d'acheter une guitare. Sa propre guitare. Pourra enfin s'y mettre sans être interrompu.
Un ami voulait s'installer ici, il vient d'ici à la base. Donc je l'ai suivi. C'est sympa, ça change de là d'où je viens. Et toi, tu joues de quel instrument ?
Son index pointe l'étau entre ses doigts, le regard un peu inquisiteur.
☾☾ Ariel n’en impose pas, il n’aime pas se mettre en avant, d’être perçu comme celui qui profite de la situation pour se faire valoir. Cette vibration qu’il ressent, il l’apprécie, il lui fait comprendre que l’homme n’est pas seulement là pour s’imposer. Cette discussion lui fait un bien immense, il lui permet d’oublier un instant son quotidien, d’oublier qu’il y a encore des gens bons en ce monde. Il ressent chaque sensation, il observe le moindre changement dans son regard, il observe cet instant où il finira par se lasser de sa présence. Ariel doute toujours de lui, il ne voit pas ce côté qui fait de lui un homme qui peut surprendre, mais il ne dit rien, il se contente de répondre aux questions.
Azriel rêve de pouvoir vivre de sa passion, ces débuts son prometteur, il aspire à découvrir davantage que ce paysage familier. Azriel apprécie chaque moment de son quotidien, de cette vie qu’il considère maintenant comme sien, il est reconnaissant de ce couple qui est entrer dans sa vie, ce couple qui s’est dresser sur son chemin afin de lui offrir de la lumière. Jamais il n’oserait dévoiler quoi que ce soit, jamais il ne pourra se confier aussi facilement, il doit encore apprendre à faire confiance, à se laisser aller. Alors le simple fait d’entendre parler du monde extérieur, de cet instant où il pourrait presque croire en cette possibilité de toucher ce ciel inconnu, de ces images qui défile dans son esprit.
-Le climat est particulièrement invitant à Auckland... Si on ne prend pas conscience du paysage montagneux et de ces quelques volcans... Les gens se plaisent ici et c’est la saison du tourisme... Ça vaut le coup de tenté les plages, on se plait rapidement.
Azriel connait bien son pays, il n’est pas très à l’aise de discuter de la pluie et du beau temps, il n’a jamais été le plus doué en géographie, mais il fait de son mieux. Azriel n’est pas de ceux qui soit à l’aise pour expliquer, il a souvent l’impression de s’emmêler et de ne pas être à sa place, l’inconfort prendre bien souvent trop de place. Il déteste avoir cette sensation désagréable de ne pas parvenir à dire correctement les choses. Toutefois, la musique demeure son sujet le plus précieux, ce sentiment de plénitude qui l’envahi lorsqu’on évoque sa matière première. Un sourire s’accroche sur son visage, il n’a pas lâcher son violon depuis leur rencontre.
- Je suis violoniste... Enfin je perce tranquillement dans le milieu, mais j‘aimerais voyager afin de faire connaître ma passion et ce que je peux accomplir... J'aime aussi crée, c’est ma plus grande passion... Mais peu de gens comprennent..
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