Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
B L O O M into me
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !
l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps. l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie. et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement. vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore. et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle. auckland. juillet 2023, hiver. Lire la suite
21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
J'aurais dû sauver le jour pour t'offrir la nuit Tes yeux regards hagards, essaye j'ai ma part
J'aurais pu, j'aurais dû Oublier voir l'été Entre tes doigts Moi je les vois Les couleurs d'autrefois
euh sex ?:
Souffles abrasifs qui consument les bronches, s'accrochent aux lèvres, se mélangent et deviennent amers lorsqu'ils creusent la gorge. Les phalanges d'Artiome viennent serrer les hanches de la jeune femme, remonte la robe légèrement pour avoir accès à l'épiderme suintante dessous, profiter de la douceur qui fait tâche contre la peau plus rugueuse du russe. Peau usée au travail. Peau usée par l'armée. Peau usée par les hobbies. Chair presque morte, pourtant toujours en vie. Qui viennent s'enivrer du corps plus angulaire sous le sien, terriblement plus fin. Qu'il a peur de briser lorsqu'il la bouscule dans la rue pour rejoindre son appartement, les lèvres qui ne parviennent pas à se délier. Comme si le monde était silencieux. Vide de toute vie. Qu'il n'y avait que deux étoiles prêtes à mourir pour une nuit sous les feux de la Lune.
Halète, enfonce les ongles pour éviter que Leina'ala ne parvienne à s'échapper de ses mains, doit lui aussi enjamber les vêtements qui parsèment le sol, ne pas cogner la hanche contre le canapé, contre les meubles, faire taire les échos de voix qui tiraillent dans l'air. Accole sa bouche contre celle de sa belle pour que les rires ne tonnent plus à travers la pièce, qu'il n'a pas envie d'avoir ses colocataires sur le dos. Qu'elle n'a pas parlé d'eux mais qu'il peut sentir flotter dans l'air les différentes flagrances, probablement parce qu'il n'en a pas vraiment l'habitude, que même avec la dose d'alcool dans le sang il parvient à distinguer un peu trop les odeurs qui lui font froncer brièvement le nez.
Puis c'est Leina'ala qui mène la danse. Retire le haut du jeune homme, lui qui passe ses doigts au dessus de ses sourcils pour se débarrasser de la frange qui lui colle au front à cause de la sueur, pince ses lèvres avec ses dents pour se calmer un peu. Qu'il a le pouls qui accélère, instable presque. Alors Artiome il se laisse couvrir de baiser sur le collier d'os qui entoure le cou, sur les éclanches larges et costaudes avant de saisir la jeune femme de ses bras, clairsemer son cou de baiser, mordre et faire glisser de ses épaules les bretelles de la robe. Avoir accès un peu plus au reste de chair, en profiter jusqu'à ne plus avoir d'appétit. Jusqu'à que la chaleur ne parvienne plus à le brûler. Jusqu'à le faire flancher. Et sans plus demander, bascule Leina'ala sur le lit à même la couette, les doigts qui viennent caresser les côtes, s'y attardent pour creuser les sillons que laissent paraître les os, remontent finalement sur la rondeur des seins tandis que ses lèvres ne cessent de s'abattre sur la volupté des hanches. L'échine qui se recourbe pour l'embrasser à nouveau, délier les langues pour mieux se lier encore.
Si ça va pas t'hésites pas..
En haleine, retourne plier le dos pour s'abaisser au sternum, le couvrir de baiser jusqu'à venir perdre sa langue contre les rubis, l'avant-bras droit qui s'abaisse jusqu'entre ses jambes, la jointure du poignet qui se retourne pour avoir accès librement au tissu qui le sépare de Vénus. Laisse ses doigts se promener à travers, continue les rondes sur sa poitrine, plus désireux de sentir l'épiderme de sa douce frissonner, entendre la voix geindre dans la plénitude de la nuit, entre les étoiles qui errent dans le ciel, la lune qui se veut clémente, agrémente la nuit de rayons presque féeriques. Qu'Artiome relève brièvement les yeux vers Leina'ala avant d'arrêter les gestes en bas, la fait remonter, s'abaisse pour orner l'intérieur des cuisses de baisers, les tenir fermement aux creux des coudes, les mains qui serrent la mollesse des chairs. Mordille un peu, laisse de légères traces qui finiront par mourir d'ici deux jours ou trois, s'imprègne de la chaleur jusqu'à en crever. Emmène la charnure de ses lèvres contre la dentelle de son dessous, se glisse finalement dessous en tenant le textile de deux doigts. Lève le regard, cherche à croiser celui de Leina'ala, que ses doigts s'entichent de sa chevelure, que ses muscles se tendent, que la mâchoire se crispe, les jambes cherchent à sangler Artiome.
le temps d'un souffle coupé par un soir tardif d'été, les anges partirent avant et leurs visages tachés de blanc. je crois qu'il est trop tard pour t'avouer que j'ai mal à mon cœur mourant et mes souvenirs tachés de blanc
XXX:
posée sur le lit, comme sur un nuage, un ange prêt à être dévoré. le grand méchant loup au dessus de toi, prêt à te dévorer. tes joues rougies par l'excitation, l'attente du moment, par les mains qui touchent ta peau, par les baisers qui tâchent l'épiderme, par les lèvres qui enrobent les tiennes.
découverte
aventure
l'interdit, goûté du bout des lèvres, croqué à pleine dents. ton sourire, tes doigts sur ses joues, oui oui, mais tout ira. parce que tu as l'habitude de bien pire, parce que tu as l'habitude de ton corps porté contre les murs froid, parce que tu as l'habitude des odeurs désagréables, des prénoms que tu ne connais pas.
artiome, douce litanie, pour ne pas que tu l'oublies. pour qu'il roule sur ta langue, comme tu roules sous la sienne, ton corps à sa merci ; et pour une fois, tu ne mènes pas la danse, tu n'es pas maîtresse de tes mouvements.
ta voix, en soupir, entre tes lèvres, doux chant, harmonieux, ton bassin qui ondule sous ses doigts, qui s'appuie, pour gémir un peu plus, pour frissonner un peu plus, princesse, tu en réclames un peu plus encore, tu n'es pas patiente non plus.
tes doigts entre ses cheveux bouclés, qui appuie légèrement sur sa nuque, qui cherche, les muscles de son dos, ses bras, son torse, qui marquent, du bout des ongles, la peau, tes doigts qui voudraient aller plus loin, qui voudraient toucher plus, mais ton corps renversé contre la couette, collé, tes cuisses entre ses doigts, entre ses lèvres, ton corps qui se contracte sous le souffle chaud, l'attente qui te fait geindre.
plus, ton regard, brûlant, dans le sien, comme un ordre.
princesse.
les gémissements qui remplissent la pièce, ta main sur tes lèvres pour étouffer le bruit, pour étouffer le plaisr, une jambe qui se serre autour de sa nuque, pour la rapprocher, encore, encore, pour qu'il se perde en toi.
humide, l'atmosphère autour de vous, ton sous-vêtement qui se fait de trop, qui devrait voler, partir, qu'il te le retire,
« artiome » sur tes lèvres gonflées, et tes mains qui tirent sur ses cheveux, pour qu'il se redresse, pour que tu gouttes à toi-même sur ses lèvres, pour l'embrasser, effacer son nom, rappeler qui tu es, pour ne pas qu'il se noie.
tes doigts, sur sa ceinture, pour la déboucler, pour la retirer, tes doigts, agiles, sur le bouton, tes doigts doigts contre le jean enflé, le sourire sur tes lèvres, et tu caresses du bout des ongles, les frissons provoqués dans son corps.
les chaussures envolées, la robe virée, à moitié-nue devant lui encore trop habillé, ta main qui glisse, là, dans l'interdit, la chaleur humide, l'attente des ébats, les caresses qui ne s'arrêtent jamais, sur le tissu embêtant, gênant, taquine, comme toujours, à le toucher sans jamais trop le faire, à l'ennuyer, à jouer.
parce que tu ne sais faire que ça, des hommes, qui sont venus ici, des jouets, parmi tant d'autres. débraillé, la main sous les barrières, à vif, sensible, la main qui longe, qui trace toutes les courbes, et le regard, dans le sien, plein de désir, plein de passion, excitation.
pour une nuit, pour un souvenir.
c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
Messages : 240
Lun 27 Déc - 0:47
J'aurais dû sauver le jour pour t'offrir la nuit Tes yeux regards hagards, essaye j'ai ma part
J'aurais pu, j'aurais dû Oublier voir l'été Entre tes doigts Moi je les vois Les couleurs d'autrefois
euh sex ?:
Les souffles dissonent bruyamment. Les ongles s'enfoncent fermement dans la chair pour être sûre que les cuisses ne s'enroulent pas trop autour de sa nuque, qu'elles ne cherchent pas à l'étouffer, l'asphyxier un peu plus par dessus le mont de Vénus. L'échine se plie un peu, se recourbe finalement lorsque les doigts de Leina'ala s'accrochent dans les boucles brunes, se relève pour venir s'enticher une nouvelle fois de ses lèvres, partager un peu plus d'elle contre lui, en lui. L'air passe un peu difficilement, s'encombre dans la gorge, s'échappe grossièrement lorsque les lèvres se détachent puis reviennent se trouver. Puis les frissons électrisent la peau, font frémir les poils sur les bras, font vrombir l'épiderme, donne presque la chair de poule. Qu'elle s'attarde sans trop le faire, Leina'ala, qu'il baisse un peu les yeux sur les doigts qui parcourent les contours de son corps, s'attardent sur les côtés plus carrés, plus anguleux, plus ronds. Et Artiome se penche par dessus la jeune femme, laisse glisser le pantalon à terre, la main droite qui caresse la cuisse, s'attarde sur les détails de la peau un peu granuleux par endroits, doux sur d'autres, zébrés parfois. Avec l'autre, il soutient sa nuque pour l'emmener à lui, l'embrasser encore et se décolle, pas de beaucoup, juste assez pour murmurer, que la lune n'entende rien ce soir. Comme un secret.
T'as une capote ?
Léger sourire sur les lèvres, Artiome laisse un peu d'espace à Leina'ala pour lui permettre de se mouvoir à sa convenance tout en restant assez proche pour embrasser les épaules, les phalanges qui se referment contre elle, s'entichent un peu plus. Parfum exotique qui chatouilles les narines, mélange âcre saupoudré de sueur. Parce qu'il fait trop chaud, que les peaux ne veulent plus se lâcher, que les mains se perdent dans les boucles mièvres de la jeune femme, qu'Artiome finit enfin par la relâcher comme s'il avait peur qu'elle ne s'en aille, comme si elle lui appartenait. Et lorsqu'il s'en rend compte, Artiome sent la pression du cœur s'emballer, bascule sur le côté et la fait remonter sur lui, le fessier contre son bassin, le regard qui perce à travers le sien. Qu'il a la cage thoracique qui gonfle et dégonfle, un peu fébrile, un peu impatient. Qu'il ne sait plus quoi faire de ses mains, qu'il parcoure inlassablement la peau plus claire que la sienne, moins sinueuses. Le caleçon toujours sur les hanches, tissu qui sépare le moment où le plaisir ne sera plus qu'unique. Que les mains iront se serrer, les fronts s'entrechoquer et que les corps plieront.
le temps d'un souffle coupé par un soir tardif d'été, les anges partirent avant et leurs visages tachés de blanc. je crois qu'il est trop tard pour t'avouer que j'ai mal à mon cœur mourant et mes souvenirs tachés de blanc
XXX:
esprit embué, la fumée de tes envies, contre ses lèvres, contre son corps, la tension de vos désirs. l'empressement qui te fait oublier les choses, et ton corps qui s'extirpe de son emprise pour chercher de quoi continuer sans que tu n'aies vraiment le temps d'y réfléchir, ton corps de nouveau sur le sien, soudainement au-dessus, et un rire qui s'échappe d'entre tes lèvres sous l'inattendu du mouvement, sous le contact chaud contre tes fesses, et un souffle, contre son cou, « doucement... » as-tu alors soufflé, sa peau sous tes dents. et tu t'es redressé, lentement, ton bassin contre le sien, tissu contre tissu, geste langoureux, taquin, de ta culotte mouillée de ses lèvres, de ton impatience, contre son empressement. et tu souris, un peu trop peut-être, de ton corps qui le surplombe, de ta poitrine qui effleure son visage, de la capote que tu prends finalement, que tu récupères, pour un peu plus tard encore. et te voilà rassise sur lui, tes hanches en mouvement, toujours. tu t'amuses de lui, comme des autres hommes, tu le fais attendre, encore, peut-être un peu trop, tu gémis contre son oreille, parce que c'est beaucoup pour toi aussi, parce que tu te rends impatiente, parce que tu es exécrable, parce qu'il est dur d'attendre, parce que tu présumes de tes forces. mais tu n'es pas vraiment forte, leina, tu craques, facilement, tu te laisses avoir, leina, parce que sinon tu ne serais pas là, dans ses bras, tu ne serais pas là, soufflante, respirante, vivante.
tu descends, sur son torse, tu descends, tu le longues, toute sa longueur contre toi, toute sa longueur dans tes doigts, le tissu tombé, finalement, la chaleur libérée, enfermée dans le plastique que tu as pris soin de faire glisser, doucement, lentement, une plume contre toute sa force. le soulagement, peut-être. tes doigts, doucement, contre la peau, caresses tendres, contre son lui tout entier, ton regard qui se relève vers lui, son corps, à ta merci. oh artiome, entre les doigts du mal te voilà tombée, entre les doigts de l'enfer te voilà enfermé, et tu n'aurais jamais du essayer mais il était trop tard maintenant quand tes lèvres ont goûté à l'interdit, quand ta langue s'est jouée de lui, taquine, comme toujours, à l'en faire frémir, à lui en faire perdre la tête, tourne, tourne, contre lui, tourne, pour lui, et le feu au creux de ton ventre qui n'a de cesse de te tendre, « artiome » soufflé contre son corps, de nouveau à le surplomber, ton regard brumeux, et ton bassin posé sur le sien, à nouveau. c'est toi qui décide, c'est toi la reine ; c'est toi, depuis le début, leina. ta mauvaise idée. cette mauvaise idée. en toi, doucement, qui glisse, sous ton bassin, sous tes gémissements, sous ton dos qui se cambre, ta chevelure qui caresse son torse. ô artiome, prisonnier, oui, pour un soir, de toi, pour un rien.
c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
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Dim 27 Fév - 23:47
J'aurais dû sauver le jour pour t'offrir la nuit Tes yeux regards hagards, essaye j'ai ma part
J'aurais pu, j'aurais dû Oublier voir l'été Entre tes doigts Moi je les vois Les couleurs d'autrefois
euh sex ?:
Douceur au creux des mains, entre les lèvres, partout sur lui. L'esprit complètement embrumé, s'envenime un peu plus des odeurs de Leina. Comme si elle n'existait pas, que pour ce soir, elle n'était plus. Le visage se relève, lui sur le dos, elle sur lui. Les dents qui viennent scinder la peau, comme apprivoiser.
pour une nuit c'est promis ça n'ira pas plus loin il n'y aura pas mots c'est juré
Les frissons lui font serrer la mâchoire lorsqu'elle s'abaisse vers le bas ventre, les doigts qui serrent le drap. L'un pour l'autre. Pour une histoire. Une histoire qui n'a pas de début, ni de fin. Une histoire qui se ternira avec le temps, dont on ne remettra probablement jamais les bribes. Alors Artiome râle un peu, la laisse l'entourer de la protection jusqu'à qu'elle vienne s'assoir sur lui. Rien que pour lui, qu'il a envie de lui dire, à Leina. Que ce soir, c'est elle pour lui et lui pour elle, rien d'autre. L'exaltation, Artiome qui s'imprègne d'elle un peu plus, les bassins qui s'enchaînent l'un à l'autre, les phalanges remontent jusque sa poitrine qu'il serre, caresse et vient les déposer sur les hanches de sa compagne afin de maintenir le rythme. Les mèches qui chatouillent son épiderme, qui le font frissonner un peu plus, à chaque coups de reins plus brusques à chaque fois. Le plaisir à son paroxysme. Toujours plus. Mais. Pas comme ça. Artiome lève les prunelles vers la jeune femme, redresse l'échine afin de venir baiser ses seins, remontent jusqu'aux colliers d'os avant de la faire basculer, le dos qui s'écorche contre les draps, lui au dessus d'elle. Presque prédateur. Parce qu'il ne sera pas prisonnier Artiome. Qu'il ne l'a jamais vraiment été. De personne.
C'est ce qu'il se dit comme un mensonge qui lui semble cohérent un mensonge reste un mensonge
Au dessus d'elle, le visage se niche dans le cou qu'il embrasse, couvre de baisers, le coude qui se soutient sur le matelas et l'autre bras tendu, se maintient sur le sommier du lit. Souffle qui s'échancre presque, qui s'alimente de l'excitation, des gémissements, des corps qui se collent et s'assemblent. Un peu plus.
le temps d'un souffle coupé par un soir tardif d'été, les anges partirent avant et leurs visages tachés de blanc. je crois qu'il est trop tard pour t'avouer que j'ai mal à mon cœur mourant et mes souvenirs tachés de blanc
XXX:
extasie, exaltante, folie, redondante, ta voix dans la chambre que tu ne retiens pas, qui remplit ces murs, les souffles, encore, encore, encore, que tu ne tais pas, plus, que tu plantes, contre ses lèvres, que tu plantes, contre sa peau, que tu plantes, dans son dos.
encore, encore, encore, à t'en faire perdre la tête, qui tourne, tourne, tourne, en rond, qui tourne, qui ne pense plus, qui se vide, qui ne répond qu'aux reins qui t'assènent,
artiome, artiome, artiome, qui résonne.
la mort au bort de tes lèvres. là, juste là, artiome, qui porte les traces de vos ébats, ses hanches qui te façonnent, encore, encore, encore, qui n'en fait plus.
la mort au bort de tes lèvres, qui tremblent, tes jambes, qui se tendent, ton regard, ailleurs, plaisir fugace qui passe, un ange, qui se dessine, un mensonge, qui se tait.
silence.
tu n'as pas pris la peine de remettre quoi que ce soit sur ton corps quand tu t'es rallongée dans le lit, à côté de lui, tu n'as pas pris la peine de ta cacher quand tu l'as regardé, détaillé, maintenant que tu le vois mieux, maintenant que les lumières ne sont plus des flashs, maintenant que tes idées sont presque claires. « tu n'as pas menti... » dis-tu alors, à moitié sur son torse, tes ongles traçant sa mâchoire, « t'es pas trop mal. » tu ne sais pas vraiment faire, après. est-ce qu'il va prendre ses affaires ? partir ? ne rien dire de plus ? t'oublier ? comme les autres. tu as l'habitude, ce n'est pas grave, les amours d'un soir.
« tu me donnes ton numéro ? » tu t'es penchées sur lui pour retrouver ton portable tombé quelque part. tu ne t'accroches pas, tu te dis que ça peut être utile, peut-être. « enfin, si tu veux... » soudainement incertaine, l'assurance qui s'effrite, tu flanches. ne pars pas encore que l'on lit sur ton visage, aime-moi encore un peu que ton coeur crie, celui qui ne bat plus.
c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
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Mer 9 Mar - 18:36
J'aurais dû sauver le jour pour t'offrir la nuit Tes yeux regards hagards, essaye j'ai ma part
J'aurais pu, j'aurais dû Oublier voir l'été Entre tes doigts Moi je les vois Les couleurs d'autrefois
Les doigts se serrent. Le dos s'arrondit et les corps s'embrasent. C'est terminé. Elle et toi. Toi et elle. C'était comme un jeu auquel on ne s'accroche pas, qu'on laisse se terminer sans regret. Artiome soulève sa carcasse, retire la protection tout en la nouant avant de la poser par terre, elle ira droit à la poubelle, c'est promis. Pour le moment, il essaie de reprendre son souffle, de calmer l'ardeur qui tabasse encore son estomac, l'adrénaline qui fait battre la chamade au cœur. Les yeux suivent la silhouette fine qui s'élance, qui se colle afin de retrouver son téléphone et Artiome ne bronche pas, appuie l'arrière de la nuque au sommier. Puis il sourit, légèrement, pas de trop. Parce qu'il sait, Artiome. Il sait. C'est peut-être l'unique chose dont il a jamais douté. Sa belle gueule. Le corps sculpté. Il plaît. Hier. Aujourd'hui. Demain. Pour toujours, c'est certain. Contrairement au reste. Contrairement à elle.
Si tu veux. Tu veux aller faire du shopping, c'est ça ?
Doucement, Artiome attrape le portable et ouvre l'application des contacts -la seule qu'il arrive à repérer, honnêtement, y inscrit son numéro et son prénom avant de le glisser sur elle. À son tour, le brun se penche sur le côté pour récupérer une clope qu'il allume, inhale la fumée, s'enivre. Toujours plus. Et l'alcool n'est plus. L'esprit s'y retrouve et toutes les émotions un peu accrues avec. Celles qu'il aurait aimé faire taire un peu plus longtemps, celles qu'ils n'a plus envie de sentir contre sa peau jusqu'aux organes. Mais elles sont là, pourtant.
T'as combien de coloc'n
Artiome s'intéresse. C'est rare. Parce qu'il ne reste jamais. Pour des nuits d'ivresse, il préfère s'en aller mais, pour cette nuit, cela ressemblera à une nuit plus tendre. Pour de vrai et pour de faux. Les deux à la fois. Le drap jusqu'au nombril, Artiome s'amuse du tissu puis tourne les yeux vers Leina. En profite pour remonter son caleçon. Histoire de ne pas être totalement nu. Histoire de préférence.
Je peux dormir ici ou tu veux que je parte ? Ça m'arrangerait, si je pouvais rester honnêtement.
Avec sa paume Artiome retient les cendres, finit par se lever pour les expulser par la fenêtre, s'y attarde quelques instants. Qu'il ne désire pas retrouver la solitude de l'appartement. Presque nostalgique. Ça lui serre trop fort le cœur, qu'en retour, il aimerait serrer ceux des autres encore plus fort. Qu'ils saignent à leur tour.
le temps d'un souffle coupé par un soir tardif d'été, les anges partirent avant et leurs visages tachés de blanc. je crois qu'il est trop tard pour t'avouer que j'ai mal à mon cœur mourant et mes souvenirs tachés de blanc
aller faire du shopping, l'idée t'amuse. il n'a pas la tête de celui qui irait faire du shopping. et pourtant le voilà qu'il accepte sans réellement savoir où il met les pieds. faire du shopping, te dit-il, pourquoi pas, superficielle, l'excuse passe. du shopping, oui, tu n'en fais pas assez.
« tu m'accompagnerais si c'était le cas ? » c'est Charlie qui serait probablement content de ne plus avoir à faire toutes les frippes d'Auckland, c'est Artiome qui s'en mordra les doigts.
il te rend le téléphone, et tu observes le numéro, tu l'observe lui. il allume une cigarette, l'odeur te pique la gorge, c'est une sensation un peu étrange, une odeur à laquelle tu n'as pas goûté depuis un moment, ça gratte, ça pique les yeux, mais ça te fait sourire. et sa ta chambre en fleur qui va sentir la mort, petite, grande, qui va sentir ta mort (à nouveau).
tes colocs, auxquels tu n'as pas pensé jusqu'à maintenant, ton regard sur le plafond, c'est un peu bizarre entée eux en ce moment, quand tu y penses, « officiellement, deux. officiseumeent, trois, quatre... ça dépend de qui vient squatter » tu ris. « c'est un peu la maison de tout le monde, ici... » ça peut être un peu la sienne s'il le veut aussi, vous n'en avez que faire.
tu l'observes bouger, gesticuler, il n'a pas vraiment l'air à l'aise, tu remontés le drap sur ta poitrine lorsqu'il s'en va à la fenêtre, tu te redresses, tu voudrais rire à nouveau mais il risque de croire que tu te moques, un peu perdu, un peu étrange, un peu mélancolique, Artiome, un peu comme un enfant,
« tu peux même prendre le petit déjeuner avec nous, si tu veux. je te garantis pas que tu restes en vie aprss un de nos pancakes mais ça, à tes risques et périls...» un nouveau rire, léger. c'est qu'ici, vous n'êtes pas doué pour grand chose si ce n'est pour le bordel ambiant. comme dans ta chambre, si l'on regarde bien. comme dans le salon que vous avez traversé haletant.
« Artiome ? Regarde-moi ! » et quand il se retourne, c'est l'appareil photo de ton téléphone qui fait un bruit. « toujours besoin d'une photo de contact » expliques-tu en faisant claquer tes doigts contre le cellulaire pour installer la photo. étrange photo, d'un homme à demi nu fumant à ta fenêtre, démon. « ça fait un peu peinture, tu vois ce que je veux dire ? » non, il ne voit pas vraiment, enfin tu ne crois pas, ou peut-être que si, peut-être que tu n'es pas là seule à faire cela, (si tu savais).
« dis tu me fais fumer ? » comme une enfant, parce que ça fait longtemps.
c. 雲
Leina'ala Kalili
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