Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
B L O O M into me
Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !
l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps. l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie. et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement. vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore. et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle. auckland. juillet 2023, hiver. Lire la suite
21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
Tu connais ce moment où tu ferme la porte de chez toi ? Ce moment où tu passes de l'écho de la cage d'escalier au silence de ton appartement. Ce moment où l'éclairage est celui extérieur. Je jette mon sac à dos dans le canapé, un canapé fatigué et laissé par l'ancien locataire des lieux qui se plaignait de ne pas avoir assez de bras pour seulement 70 dollars.
Autour de ce canapé, mes cartons, toujours les mêmes. Ceux dont je n'ai pas encore trouvé l'envie et la motivation de déballer. Cela commence presque à devenir normal. Mes vêtements tombe un à un pour créer un jeu de piste jusque la salle de bain. C'était bien mérité après le travail. Le soleil extérieur tapant m'avait fait un peu transpirer.
40°... 42°... Le bruit de l'eau brise le silence. Un pommeau de douche un peu défectueux, la pression de l'eau est forte. Je ne le remarque même pas. 43°...44°... Je reste en dessous bien que je pourrais sortir depuis déjà deux minutes, ce moment où tu penses sans savoir à quoi. Ce moment où j'observe mon poignet, il manque quelque chose dessus, est-ce que cela a toujours été ma main ? 45...°46...° La vapeur brûlante est comme un massage inhumain dans mon dos et les picotements sont d'étrange sentiments qui ne me déplaise point. 47°...48...° Il faut sortir. J'ouvre le rideau et sors de la pièce que laisse s'enfuir la vapeur avec elle. C'est toujours agréable ce genre de moment. Mais c'est quand tout est terminé que tu regrettes d'avoir laissé ton téléphone avec toi dans la salle de bain.
Serviette enroulée autour de la taille, je tente toutes les combinaisons de touche pour tenter de le réanimé, on dirait qu'il à prit l'eau... Il ne répond plus. C'est pas vraiment le genre de chose que j'avais prévu de racheter putain...
Un magasin ouvert ? Il va falloir croiser les doigts, je ne sais même pas s'il y en a un dans le quartier de K'Road. Je chercherais bien sur l'appli Maps, mais ce serait un peu ironique sans téléphone. Fouillant dans deux des cartons entrouverts, je récupère de quoi m'habiller. Débardeur blanc, jupe noire, sweat zippé, j'attache mes cheveux pour finalement quitter mon appartement et retrouver une nouvelle fois l'écho.
Les rues vont doucement commencer à se remplir, et bientôt, je devrais abandonner l'idée d'un téléphone. Peut-être que je devrais faire vite. Chercher une boutique de téléphonie avec mon téléphone étant impossible, il fallait communiquer avec l'inconnu. Marchant quelques minutes pour espérer trouver sans chercher, je finis par demander à une femme se trouvant non loin, l'interpellant un peu.
— Excusez-moi, je cherche une boutique pour acheter un téléphone, vous en connaissez une dans le coin ?
J'avais l'impression d'être une touriste, une étrangère. Si seulement j'habitais encore non loin de Queen Street, cela aurait été bien plus simple pour moi.
Stone Rosa
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige! Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige... Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!
Les doigts s'emmêlent lorsqu'ils viennent serrer les lacets des chaussures d'Anthéa. Le dos retrouve une droite durement cultivée et de son siège, la grande blonde s'élance pour récupérer le blouson qui décore le dossier. N'avait pas vraiment prévue de sortir aujourd'hui, jour de repos dont elle aurait aimé pleinement profiter pour simplement se reposer, laisser le bruit des vagues cogner contre la coque du bateau, écrire des mots un peu bancals dans ses journaux, découper des magazines, gribouiller sur des bouquins.
Oublier un instant l'extérieur et ses aigreurs. Mais pas aujourd'hui, Anthéa.
Promesse à son amie, qu'elle irait lui chercher de quoi s'abreuver, de quoi correctement manger, de quoi oublier un peu l'ivresse difficile du quotidien, du chagrin qui l'enivre jusqu'à la faire couler, que ça ne tient qu'à un doigt, que si elle le lâche, elle finira par se noyer. Alors Anthéa quitte son cottage, ne ferme pas derrière elle pour laisser l'âme qui s'y abrite se reposer, sortir si elle le décide et marche. Qu'elle marche un long moment, Anthéa. Que ça ne l'a jamais déranger, de fouler des kilomètres entiers, habituée, que ça travaille un peu plus les muscles qu'elle cherche à toujours entretenir.
Et après une heure de marche. Le souffle qui dissone légèrement, que de peu, parce que les pentes, les marches, la foule. Qu'il fallait tout affronter, qu'elle a néanmoins réussi. Enfin, presque. Une voix cogne à ses tympans, Anthéa se tourne, retire les mains de ses poches. Les sourcils se haussent légèrement, le nez se fronce un peu et elle essaie de réfléchir, à ce que lui demande cette femme. Alors la grande blonde ne sait pas tellement quoi dire, la bouche s'ouvre à peine, comme pour dire quelque chose, mais les lèvres se resserrent bien vite, Anthéa secoue alors la tête. Qu'elle ne connaît toujours pas tellement la ville, parce qu'elle ne quitte que rarement son coin de paradis, comme si le reste n'existait pas, que le Monde s'arrêtait à l'orée de la plage. Pas plus loin. Ni plus prêt.
Honnêtement, pas du tout. Je suis pas vraiment familière avec le coin...
Anthéa l'observe. Les yeux verts. La coupe carré au dessus des clavicules, s'arrête sous les oreilles. Puis elle se décide à sortir de la poche de son pantalon son propre téléphone, modèle un peu ancien, qui déconne et ne peut probablement pas avoir la majorité des applications à la mode, mais il reçoit les appels, les messages, on peut écrire des notes, ça lui suffit amplement. Ses doigts pianotent sur la clavier, recherche une boutique où l'on peut trouver un portable, que ça ne devrait pas être si compliqué. Mais les trajets différent, il y en a des tas, pas vraiment dans le coin, qu'il faudrait marcher. Alors Anthéa s'approche de cette inconnue, tend doucement l'avant-bras pour indiquer les magasins qui peuvent probablement l'aider à trouver ce qu'elle désire.
C'est pas la porte à côté, par contre. Je suis pas sûre que ce soit le meilleur quartier pour trouver un portable. Neuf en tout cas...
Recule. Laisse respirer. Ne s'impose pas. Anthéa laisse le choix à la brune de prendre son portable afin de regarder un peu mieux ce qu'elle voudrait, si elle ne le veut pas elle ira le ranger dans sa poche. Se questionne cependant. Check à nouveau l'écran et glisse le doigt sur une adresse qui ne semble pas vraiment loin, un magasin électronique qui semble vendre d'autres babioles en plus des cellulaires. Qu'elle trouverait bien un quelque chose pour son amie là-bas.
Si vous-voulez je peux vous accompagner là-bas. Je dois chercher quelque chose aussi.
Léger sourire qui font rebiquer les commissures des lèvres, arrondissent l'angle des joues. L'air plus tendre.
Invité
Invité
Mar 4 Jan - 7:51
Le Parfum du Soir
Nous sommes deux. Pour combien de temps ? Ma question avait pour but de m'aiguiller vers le trajet d'une simple boutique, et voilà que j'allais créer sans me rendre compte un lien social qui me fera, peut-être, grandir.
Deux étrangères au bout du monde, si différent. Elle ne connaît pas non plus le quartier, mais à l'aide de ses doigts qui danse sur son propre téléphone, elle sera capable de me confirmer que je ne suis pas dans le meilleur de lieu pour trouver mon bonheur. J'observe le téléphone qu'elle me tend, sans le prendre en main. En effet, il va falloir marcher un peu, mais je n'ai pas vraiment le choix.
Sans téléphone, comment joindre ma famille; Comment recevoir la notification de ce garçon d'un soir qui se pourrait être celui de deux soirs, mais pas trois, Comment gérer mes périodes d'astreinte, Comment savoir si l'on n'a pas besoin de moi,...
— Je pense qu'un téléphone d'occas' sera suffisant pour le moment, histoire d'être joignable avec le boulot pour le moment !
Deux téléphones, pour séparer les choses. Une idée qui me vient sur le fil. Avec un peu de chance, mon autre téléphone ressuscitera, et je n'aurais pas à faire de dépense excessive.
Un léger sourire se trouve sur mon visage quand elle me propose de m'accompagner, un peu de surprise aussi. C'est vrai, il va falloir apprendre le trajet par cœur sans son aide.
Un peu de compagnie, je ne pensais pas à cela en ce moment. Le travail et la chaleur d'un étranger me semblaient suffisants, mais étrangement, l'idée d'un compagnon de marche qui n'est rien à voir avec mon métier et qui ne désire que réaliser un bout de trajet avec moi.
— Honnêtement, je ne dis pas non, merci beaucoup !
Au premier regard, on pouvait le remarquer, c'est une femme qui semble fière, peut-être par sa carrure naturelle et ses bras qui semblent être ferme. Bien éloigné de moi. Un miroir qui montre l'opposé.
À cela, je vois que le monde est varié. À cela, je vois que je suis différente.
Normale, je me questionne sur les avantages d'avoir une apparence si fière, et ensuite, je cherche mes propres avantages, ... ... ...
— Et vous, qu'est-ce que vous êtes venu chercher dans le coin ?
Stone Rosa
C’est ainsi que les mers calmes et sans orages, Peuvent d’un flot d’azur bercer le voyageur ; Mais c’est le vent du nord, c’est le vent des naufrages, Qui jette sur la rive une perle au pêcheur.