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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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(terminé) gwen » apraclonidine

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Jeu 30 Juin - 13:06
apraclonidine
  • tell you you're the greatest but once you turn, they hate us  
  • i'm praying that somebody hope for me, i'm staying where nobody 'posed to be
  • Tu ne l’entends pas ; trop dans tes pensées, trop dans la stupide humaine.
    L’amour est roi ; personne n’y peut rien.
    Toujours à régir vos vies ; au centre de l’attention, à jamais.
    Et plus encore maintenant ; la maladie.
    La maladie, qui rend l’amour fou ; fait tourner les cœur ; un tue-l’amour à elle-seule.
    Ironie ; humour noir – la vie elle-même se gausse de sa propre infortune.
    Un passé amoureux inexistant ; cet homme mort – par ta faute.
    C’est ce qu’on dit ; c’est ce qu’on croit.
    Tout le monde croit.
    Personne ne sait vraiment.

    « je ne suis pas ici dans l’espoir de me faire des amis. Tant qu’il y a du travail, je resterais. Plus il y en aura, plus je serais là. »
    Pourquoi partir quand tu savais ; que tu y resterais
    Que t'y resterais ; un jour, toi-aussi, Gwen.
    Tu l’imagines ; ton cadavre, là.
    A la place de ceux qui meurt ; tu ne cracheras pas des fleurs – peut-être – sûrement – jamais.
    Ce sera juste un cadavre.
    Un cœur qui aura cessé de battre.
    Cesser d’émettre ; partout.
    Dans tout le corps.
    Pas que juste pour la belle folie que sont les sentiments, non.

    Un haussement de sourcil à son commentaire ; inattendu, surprenant.
    Tu n’avais pas vraiment eu l’impression que ça avait matché entre vous – personnellement parlant, en tout cas.  Médicalement – ça avait roulé, pour le peu de chose qu’il y avait eu.
    « ça éviterait tout le monde de la paperasse en plus, je ne peux que comprendre. »
    parce que c’était sûrement ça dont il s’agissait ; éviter les papiers, le plus possible.
    Éviter les commentaires ; les pourquoi du comment.
    Chercher quelqu’un qui accepterait – ça ne semblait pas gagner.

    Un souffle sec de compréhension ; tu connais, ça.
    Le respect inexistant – donner une excuse plus ou moins valable pour le changement de secteur – parce qu’une histoire personnelle a pris le pas sur le privé.
    Des histoires habituelles dans un hôpital – digne de celles de la télévision.
    Tu en avais connu – entendu. Un peu trop, peut-être.

    Et la question te fait te tourner vers lui ; moment de garde que tu baisses, dos face à la porte.
    Assez étonnée de cette question ; lui aussi, il doit essayer de faire tenir la conversation, à son tour.
    « Non, aucun. Je regrette une infirmière, par contre. »
    Un sourire faible ; attristée – Abi, ton Abi.
    Anglaise, comme toi ; tempérament de feu, tu ne la supportais pas.
    Vous ne vous supportiez pas ; chien comme cochon, vous étiez les pires, ensemble.
    « Une collègue que je croisais un petit peu trop. »
    Avec sa chevelure rousse sans fin ; ses yeux affamés de détermination et de réussite.
    Elle était repartie ; dans son pays, pour son frère, qu’elle chérissait tant.
    Tu t’étais attaché – malgré votre haine commune pour l’autre, ses injures te manquaient. Elle avait fait partie de ta vie ; un quotidien qui ne semblait pas si morose avec sa présence.

    Tu soupires un peu ; c’est trop de réminiscence pour ce soir.
    Trop de parlote ; tu en avais trop dit.
    Trop dévoilé.
    Ce n’était pas ton genre – pas du tout.
    « vous voulez que je vous aide pour que vous puissiez rentrer plus vite ? »
    Ne pas oublier son objectif ; ne pas se laisser dévier.
    Ne pas se laisser emporter par le moment ; tu avais une mission, ce soir.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
    Messages : 93
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    Jeu 30 Juin - 15:20
    Slam & Gwen
    apraclonidine
    rencontre
    Elle ne réagit pas. Les faits sont toujours là. Slam est toujours mort. Aux yeux des autres, aux yeux de lui, aux yeux du monde. Des mots qui dérivent en maux. C'est sûrement mieux ainsi, cela a toujours été le cas. Et peut-être que demain, une rumeur sera là. Celle qu'il fait semblant. Parce qu'elle fait peut-être semblant. Elle a peut-être tout entendu. Tout pris en compte. Un sourire pour mieux poignarder après.
    La croirait-on seulement ?

    Car il fait fort bien le mort. Des années maintenant qu'il se sent vide. Des mois qui ne cessent de durer. Une concentration pour le travail. Et le reste, les autres, qui passent à la trappe. Une vie sociale réduite à néant. Une vie, tout simplement. Qui écrase les rêves et espoirs.
    Elle devrait peut-être tout dire. Dévoiler cette supercherie.

    De mort, il deviendrait monstre. Celui qui n'a jamais perdu son amour. Celui qui fut incapable d'aimer. Qui n'était même pas aimé en retour.
    Les autres ne comprendraient pas.

    Dalia n'avait que faire de cela.
    Sur cela, ils étaient semblables.

    Et Gwendoline ressemble un peu à cela. Sur sa façon de voir les choses. Sur son approche professionnelle. Sur cette collègue qui fait sonner sa voix de la même manière que la sienne. Un deuil, peut-être. Une perte, sûrement.

    Et c'est un peu déstabilisant, comme découverte. Troublant de se rendre compte qu'on se retrouve à quelqu'un qui nous ressemble, mais vivant. Quelqu'un qui a de la hargne et ne la cache pas.
    De ne pas pouvoir la repousser.
    Savoir la future réaction.

    Têtue, après tout, elle ne s'était toujours pas assise.

    Alors il se permet d'accepter l'aide. Cela ne devrait pas durer trop longtemps, de toutes façons. A deux, les choses seraient terminées avant une demi-heure.

    Je ne connais pas les termes de votre contrat avec la direction ... mais si les heures supplémentaires payées en font parties, alors je ne dirais pas non.

    D'un geste de la main, il l'invite à s'installer en face. C'est plus aisé pour écrire ou trier les choses. Mais il en revient là. Le serpent qui se mort la queue. Alors aussitôt, cette même main revient vers le bois de son bureau, afin de prendre en mains quelques feuilles.

    Il faudrait vérifier les dosages de ces quelques cas. Leurs situations ont changé.

    Ces pauvres personnes qui aiment, désormais, mais qui ne font que tousser. Qui s'étoufferaient si on les surchargeaient. Alors faire prudence, adapter, alléger les doses. Pour ne pas réanimer les morts.
    Donner une tâche, mais ne pas créer le silence.
    Un bruit de fond - comme à la maison.
    Cette fois-ci, une discussion.

    Vous dîtes cela comme si c'était une mauvaise chose, mais elle semble vous manquer. Elle n'est pas d'ici, j'imagine.

    Calculer quelques choses de tête, puis le noter.
    Son temps semble peut-être un peu trop neutre. Il s'intéresse, pourtant. Il se demande pourquoi elle ne la voit plus; l'Angleterre, sûrement. Ou l'amour. La mort.
    Peut-être qu'à son contraire, elle avait aimé.
    Peut-être était-elle morte.

    Il ne connaissait aucune rumeur. Découvrait ce qu'il voyait. Comprenait ce qu'on lui disait.
    S'immiscer. Là où il n'a pas lieu d'être.
    Persuadé, au fond de lui, qu'il allait le regretter.
    Sachant pertinemment qu'elle risquait de l'envoyer chier.
    Que le vilain docteur ne devrait pas s'interroger.
    Mais se concentrer, encore.
    Toujours.
    Le travail.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
    Messages : 69
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    Jeu 30 Juin - 16:06
    apraclonidine
  • tell you you're the greatest but once you turn, they hate us  
  • i'm praying that somebody hope for me, i'm staying where nobody 'posed to be
  • « je ne serais pas là si les heures supp’ n’étaient pas payés, docteur. »
    Il y a une limite à ta bonté ; une limite à ce que tu peux faire pour les autres.
    Pour l’hôpital, encore plus.
    Aider ceux qui en ont les moyens est une chose ; aider ceux qui ne le peuvent pas, une autre.
    Alors tu passes de l’autre côté du bureau ; un regard vers la chaise.
    Tu pourrais travailler en face de lui – rendre ça plus confortable.
    La conversation de ce matin – ça sonne comme une défaite.
    Tu resteras debout ; il ne s’agit que d’observer les changements, voir quelle dose prescrire, à qui, pendant combien de temps.
    Il s’agit principalement d’anti-douleur – les médicaments classiques n’ont presque pas d’effet pour la toux.
    L’antipoison, lui, est le seul à être véritablement important.

    Un regard à l’horloge ; tes doigts qui démangent ; l’heure de la clope.
    L’heure de s’empoisonner, à ton tour ; l’heure de te tuer, à nouveau.
    D’une main tu prends les papiers qu’il te tend, de l’autre, tu prends une gorgée de café.
    (comme un remplaçant)
    (comme si le tabac était aussi amer)

    Tes yeux parcourent les feuilles ; notent les noms. Les dossiers à sortir ; les perfusions à préparer au cas où.
    On ne sait jamais quand ça va arriver ; quand les fleurs décideront qu’elles ne veulent plus rester.
    Quand elles prendront trop de places et s’étoufferont ; se feront mourir, en même temps que l’hôte.
    (et c’est un miracle, tu penses)
    (que ce ne soit que le cœur, en réalité)

    La tasse que tu poses ; remplacer par un crayon. Tu annotes ; réimprimeras la fiche patient une fois que tu auras tout ajusté.
    Dans les pages, un jardin botanique voit le jour – des fleurs dont tu n’as jamais entendu parler, des fleurs de l’autre bout du monde.
    Tu te demandes si vous percerez leur secret, un jour ; en comprendre leur origine. Pourquoi elles, et pas d’autres, sur ces personnes là, en particulier.
    Tu te demandes seulement si vous comprendrez la maladie, dans son entièreté, un jour.

    Un ricanement moqueur s’échappe ; te manquer, elle ? d’une certaine manière, tu supposes.
    Carlyle qui t’appelle, toi qui fait ta douce ; Abi en arrière plan qui n’en loupe pas une pour te faire des doigts, autant qu’elle peut. Jalouse de ta relation avec son propre frère ; si elle savait.
    Si elle avait su – que tu avais fait ça juste pour l’emmerder. Juste pour la faire râler.
    (elle le savait, sûrement)
    (te connaissait un peu trop pour ça)

    « elle me manque autant que j'apprécie la paix depuis qu'elle est partie. une vraie teigne. »
    Presque aussi têtue que toi, voire plus.
    Un enfer sur terre – qui te faisait passer des bons moments. Au moins, tu avais des raisons d’être en colère ; un but dans ta vie ; l’emmerder. Et faire tout pour qu’elle souffre, d’une certaine manière, n’allant jamais trop loin.
    Vous vous respectiez malgré tout – une amitié haineuse comme tu n’en avais jamais eu.
    « Peut-être avez-vous entendu des rumeurs sur elle, ou non. Elle n’est pas restée très longtemps. »
    Et tu parles ; tu parles ; comme si tu avais besoin de te décharger, comme si tu n’en avais jamais l’occasion.
    (tu ne l’avais pas)
    Personne ne connaissait Abi en dehors d’ici ; en dehors des murs blancs de l’hôpital.
    Peut-être te faisais-tu vieille ; la nostalgie envahissant ton esprit.
    Ou peut-être le manque de tabac et de sommeil t’adoucissaient.

    « vous avez déjà connu ça, docteur ? quelqu’un qui vous manque et que vous n’aimez pas ? »

    Dans le sens large du terme ; pas amoureux.
    Et tu gribouilles les dernières feuilles, terminant finalement ton paquet – tu resteras pour retaper tes corrections, réimprimer et remettre tout ça dans leur dossier respectif.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
    Messages : 93
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    Jeu 30 Juin - 16:34
    Slam & Gwen
    apraclonidine
    rencontre
    Une vraie teigne.
    Il ne sait pas si cela correspond plus à cette mystérieuse infirmière, ou à Gwendoline elle-même. Elle est toujours debout, cette jeune demoiselle. Et il sait pourquoi. Par défi. Par envie. Pour ne pas perdre, alors que rien n'est en jeu. Elle n'en démordra pas. Pendant combien de temps; il se de le demande. Il verra bien. Ce n'est pas lui qui s'use, pas ainsi en tout cas. Il ne dit rien, accepte sa façon d'être.

    Une vraie teigne.
    Une petite tête de mule blonde qui lui demande à lui s'il a bien entendu les rumeurs sur une de ces consœurs. Il se demande d'où l'idée peut venir. Hélas, non. Il n'écoute pas les bruits de couloirs. Il longe juste les murs, jusqu'à atteindre un point puis un autre. Elle le découvrira bien assez tôt. Juste une ombre de la mort qui se promène dans son domicile.

    Une vraie teigne.
    Qui semble l'avoir touché, marqué, apprécié. Qu'elle semble peut-être avoir aimé. Un mystère. Un de ceux qu'il n'a pas droit de résoudre. Cela ne le concerne pas. Chacun possède ses fantômes. Il ne se mêlera pas des siens. Il la laissera en paix, celle-là même qu'elle a retrouvé depuis ce départ. Il tiendra en compte ces paroles, respectueux.

    Je n'écoute pas les bruits de couloir, désolé.

    Un fait.

    Je ne les écoute plus.

    Un aveu.

    Les premières semaines, il l'avait fait. Les premiers mois, il avait continué. Pour essayer de vivre. Et il avait tout lâché. Il ne voulait pas faire semblant. Les regards de pitié. Les remarques acerbes. La jalouse, peut-être. La haine. Dalia avait un joli bouquet, sur son poignet. Les fleurs n'étaient pas de lui. Des admirateurs, par-ci, par-là. Mais pas lui. Parce qu'ils étaient sensés s'aimer. Ils étaient sensés se marier.

    On le haïssait.
    Il était supposé l'aimer.

    Et la question qui frappe. Qui le fait s'arrêter. Parce qu'il se sent nu, l'espace d'un instant. Il veut tout dire. Il veut murmurer l'horrible secret qu'ils s'étaient fait. Quelque chose que personne ne savait. Le dernier acte de leur pièce. Un seul être vous manque et tout dépeuplé. Le cœur gros, serré. Le ventre noué. On ne lui a jamais demandé. Jamais. Ses doigts se crispent sur son crayon. Il s'arrête. Trop longtemps, probablement. Il réfléchit. Une réponse sensé. Il ne réfléchit jamais, avant de répondre. Elle n'est pas obligée de le savoir. Elle n'a pas besoin de connaître ses façons d'être.

    Oui.

    Le mot qui se bloque dans un souffle, au creux de sa gorge. A moitié expulsé, à moitié gardé pour lui.
    Il sait que s'il parle, il se mettra peut-être à trembler.
    Peut-être à pleurer.
    Dévasté.

    Elle avait l'esprit d'une rare vivacité ...

    La mélancolie. Il ne sait pas quoi dire d'autres, si ce n'était qu'elle était ce qu'il voulait être. Qu'elle avait frôlé le rêve de certains. Et que maintenant, il n'y comprenait plus rien. Qu'il ne savait plus où mettre de la tête.
    Sa meilleure amie, perdue.

    Une lueur d'espoir qu'il avait découvert trop tard, qui était partie trop tôt. Qui n'avait laissé qu'une douleur fantôme, sentimentale, dans un genou trop frêle, qui ne se remettra jamais. Un moment de faiblesse, où il s'était laissé coulé. Où il avait refusé tout aide. Toute vie.
    Où on l'avait cru mort.

    Mais je ne la déteste pas.
    Je déteste le calme qu'elle a laissé derrière elle.


    Le fait qu'elle l'ai laissé.
    Avec parfois, une sacrée grosse envie de pleurer.
    Avec une envie de lui pardonner.
    Puis d'oublier.
    Pour enfin,
    enfin,
    (s')abandonner.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
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    Jeu 30 Juin - 16:51
    apraclonidine
  • tell you you're the greatest but once you turn, they hate us  
  • i'm praying that somebody hope for me, i'm staying where nobody 'posed to be
  • Il ne les écoute pas.
    Il se reprend ;
    Il ne les écoute plus.
    Haussement de sourcil ; curiosité trop pleine.
    Il était facile d’entendre – il était facile que les voix se mélangent et que les mots se forment.
    Il était facile d’écouter sans le vouloir ; de passer par là et de trébucher sur des phrases cinglantes.
    Il n’écoute plus.
    Par lassitude ou par fierté ; par blessure ou par tristesse ?
    La question sur la langue, tu la ravales ; ça ne te regarde pas, ça ne te concerne pas.
    Il doit savoir, ce qui se dit sur lui ; il doit savoir, que ça n’a pas changé, depuis tout ce temps.
    Mais ce ne sont que des rumeurs – la vérité est peut-être bien moins jolie que ça.

    Masi tu ne sais pas ; tu ne sauras pas.
    Ça ne te regarde pas ; ce n’est pas ton histoire.
    « il n’y a rien à y écouter, de toutes façons. »
    Que des blabla incessants fait pour faire jaser ; que des blabla pour être intéressant.
    Pour faire l’intéressant.
    Pour montrer que l’on sait, mieux que les autres.
    Alors qu’ils ne savent rien – jamais.
    Les rumeurs sur toi n’en sont que plus que grotesque – douce, gentille Gwendoline.
    A d’autre.
    N’importe qui qui te connaît un minimum sait.

    Les feuilles que tu déposes sur le bureau, dans un coin ; ce sont les tiennes, celle que tu dois retaper.
    La tasse de café que tu termines enfin ; le ‘oui’ murmuré, étouffé ; contrit – comme s’il avait été contrait à te répondre.
    Alors tu attends – silence parmi le silence ; ton seul battement d’yeux qui se pose sur la forme qui semblerait presque abattue, du docteur.
    Une fébrilité étrange – inconnue.
    Tu ne t’attendais pas à voir ça ; pas si tôt, pas vraiment.
    Jamais, à vrai dire.
    « Je suis désolée, Goldwin. Je ne voulais pas remuer de mauvais souvenir. »
    Ou de mauvais sentiment – qui sait ce qui s’était passé entre eux.
    Tu lâches le titre ; c’est devenu trop personnel pour ça. Trop sérieux, presque.
    « Ce n’est pas la moral que je vous fais, mais vous devriez essayer. »
    De lâcher prise ; de s’enfuir ; d’oublier.
    « essayer de combler ce calme que vous détestez. »
    Facile à dire – le faire est autre chose.
    Y arriver, encore moins.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
    Messages : 93
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    Jeu 30 Juin - 17:49
    Slam & Gwen
    apraclonidine
    rencontre
    Elle est désolée. Pour lui. Pour ces souvenirs.
    Elle ne sait rien. Elle ne se rend compte.

    Gwendoline ne voit pas qu'elle fait fasse à un fantôme. Une carcasse qui bouge sans conviction. Qu'elle n'y est pour rien, qu'il est toujours ainsi. Mais qu'elle est la seule, oui, la seule à avoir demandé ici. La seule à se rendre compte qu'il va mal. Qu'il est malade. Il le sent, au fond de lui. Pas ces fleurs dérisoires, mais le moral. A un pas. A se pousser dans un burn-out. A se détruire la santé. A se casser le corps. Une envie de marteler sa faiblesse.
    Se casser, puisqu'il est déjà fissuré.

    Ce n'est pas de sa faute à elle, c'est de la faute. Slam est une boule noire. Une tâche de suie. Quelque chose qui colle sa mauvaise humeur ici et là. Qui pique de son langage, pour éloigner les autres. Mais elle ne mange pas de ce pain là, la demoiselle.

    Elle lui propose une solution.
    Des solutions, il aimerait en trouver.

    Ce bruit sonore qu'il instaure sans cesse dans son appartement. Le silence qu'il déteste. Une chambre qu'il n'ose même plus ouvrir. Tout est encore comme avant. Figé dans le temps. Pendant que lui, se noie encore, depuis ce jour-là.

    Tout cela, il ne peut pas le dire. Il en a déjà trop dit. Il peut juste poser ce stylo et soupirer. Inspirer. Recommencer à faire semblant de ne plus exister. Trouver une vieille solution.

    Je m'excuse, mademoiselle Bowers. Il semblerait que je suis plus fatigué que ce qu'il me semblait ...

    La fatigue, lassitude mentale. Ils peuvent finir une autre fois. Ils peuvent partir. Il le doit. Pour retrouver une certaine solitude.
    Où il n'osera même pas se regarder en face.
    Où il se détruira le moral.
    Douleur au cœur.

    Où il s'oubliera, derrière quelque chose sans importance.
    Se noyer encore, toujours. Que ce soit ici, chez lui, ou là-bas.

    Là où la mort se noie.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
    Messages : 69
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    Jeu 30 Juin - 18:51
    apraclonidine
  • tell you you're the greatest but once you turn, they hate us  
  • i'm praying that somebody hope for me, i'm staying where nobody 'posed to be
  • L’huitre qui se ferme ; si elle a seulement été ouverte.
    Aussitôt les informations dévoilées ; aussitôt rien ne va plus.
    Un sujet sensible ; très sensible.
    Trop sensible.
    Si sensible qu’il ne peut finir le travail en cours ; si sensible qu’il se doit d’arrêter là.
    Tu ne pousses pas plus loin ; tu ne dis rien.
    Tu ne fais qu’acquiescer, t’apprêtant à lui dire que tu allais rester, que tu allais mettre à jour les dossiers – mais tu n’as pas le temps, il te met presque dehors, aussi vite qu’il le peut avec son handicap, aussi vite qu’il le peut comme s’il étouffait.
    Comme si la pièce était devenue trop étroite ; comme s’il ne pouvait plus respirer, ici.
    Comme si ta question l’avait éreinté ; fatigué.

    Tu sors du bureau, les papiers sous le bras et la tasse de café dans la main.
    Et là, alors que tu retournes à ton bureau ; arrange la table pour avoir accès autant à l’ordinateur qu’aux feuilles ; le bruit d’une clé.
    Une clé que l’on tourne ; une fois, deux fois.
    Le regard qui revient vers le docteur ; le bureau, fermé.
    Hors d’atteinte.
    Avec les médicaments.

    Il te salue ; prend ses affaires et il n’est plus là.
    Comme s’il ne pouvait supporter cet endroit plus longtemps ; il s’était évanoui dans les airs.
    Avec une clé.
    Pour fermer son bureau.
    Près de ton siège, tu t’affales.
    Désespérée ; essoufflée.
    Il avait fermé son bureau ; tu n’avais pas la clé universelle.
    Tu avais une barrette ; pour crocheter.
    Mais trop de temps.
    Il est trop tard.
    Affalé sur le siège, le coude sur le bureau ; un soupire, plus fort que jamais.
    Tu n’allais jamais y arriver.
    Tu n’aurais jamais du changer de secteur, finalement.
    Jawn pour EPICODE




    Rp terminé. (merci hii notre premier rp fini depuis 10 ans l'émotion)
    Gwendoline L. Bowers
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    Gwendoline L. Bowers
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