B L O O M into me
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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Désiré » I'll never let you go again like I did (-18) TERMINÉ

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Ven 26 Aoû - 0:28
1
I want you in my arms
I'll never let you go again like I did
Oh, I used to say
"I would never fall in love again until I found him"
I said,
"I would never fall unless it's you I fall into"

 


Le rouge des lampadaires et le bleu de la nuit, osmose parfaite autour des deux carcasses et Riley étend les jambes, les phalanges imbriquées sur le bide, la tête qui menace de s'écrouler sur l'épaule moins épaisse sur la sienne. Désiré a parlé de son plan à deux balles, celui pou réparer le cœur brisé, plutôt celui en devenir, enrayer la mauvaise graine qui pullule dans les bronches et qui font verser les tonneaux d'hémoglobine à flots. Il ne perd pas une miette du film qui tourne sur la télévision, les mots à peine murmuré depuis le début de la séance, Riley s'accroche aux promesses et aux émois, ceux qui creusent le ventre des sensations délicates, qu'il n'a jamais connu dans la réalité.
Le regard empiète parfois sur la proximité évidente sur le divan, rapproche la main pour frapper Désiré tout en râlant, le coussin qu'il attrape pour le serrer contre la poitrine. Ça te plaît j'espère... Je voulais mettre Fight Club mais quand t'es arrivé, en fait non.
Le sourire est large, le plaisir encore plus grand et Riley se relève pour remonter correctement le futal en soie sur le bassin, le tee-shirt trop large pour les épaules et décapsule la bière avec le dos d'une cuillère. Tu vas m'en parler dans quinze jours, de ton plan de merde ? Tu vas me tuer ? Le regard en biais, le silence macabre et s'il n'a de cesse de le regarder, le plus grand recule lentement avant de se heurter à la table basse et par dépit, s'assoit dessus, rendant impossible la vue sur le film à en faire pleurer les plus vieilles aigries du quartier.

Désiré n'a rien prononcé de ce merdier qu'il a en tête, pas hier, ni aujourd'hui. Les ébauches des caresses n'ont pas non plus été à nouveau évoqué, peut-être parce que Riley ne s'est plus plaint comme hier, qu'il n'a pas sombré un peu plus dans le désespoir pathétique. Pourtant il aurait pu, se laisser aller, tomber pour ne plus jamais se rel'ver. Le verre entre les doigts, il fait des arabesques avec les ongles sur les écrits en relief avant de tendre le nectar ambré à Désiré. Non, en fait t'as payé des putes pour me faire découvrir ma sexualité cachée. Les yeux ronds et le rire en cascade, Riley revient se vautrer à côté de Désiré, la tempe qui s'accroche au bras, qu'il le veuille ou non, il ne pourra pas en redire quoique ce soit. Les pieds se posent sur la table, observe un instant les chaussettes dépariés jusqu'à croiser le regard de son camarade. Ce soir, Riley n'a pas envie de boire jusqu'à en avoir l'estomac tordu, s'il veut avoir mal, il aura l'mal d'amour, tant pis pour le reste. Tu vas me demander en mariage en fait ? J'suis une diva hein, je prends que l'or. Et les diamants, j'ai les doigts fins. La main se soulève, bouge l'annulaire devant son nez pour être sûr qu'il se rappelle de la taille de la phalange.  

 
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Riley Kennedy
étudiant
Riley Kennedy
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Ven 26 Aoû - 2:16
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It glows at night, it's just a start
I'm not surprised, it shook us up
We like to keep some places wild
Like battlefields where no one fights
Tartiné avec un parfum de musc, la peau est parcheminée des écailles des frasques brique, et le col trop large n’efface même pas la naissance des clavicules saillantes. Désiré, jambes écartées, remue le dépit de se taper Kate et Leo, à peine un éclair d'intérêt pour la main qui rampe de l’autre côté de la vitre, plan lascif et bancal, comme celui qu’il a planché, sûr, sûr de lui Désiré, et plutôt se faire sauter le caisson que de murmurer j’avais peut-être tort. Il mate Riley dont les gesticulations du divan à la table, de sa place à son bras, rappelle les balançoires interminables. Fight Club, il aurait préféré. Il aime qu’on puisse avoir la tête charcutée de démence et les poings toujours écorchés, qu’il a jamais capté  la morale, mais envie le sulfureux et le panache d’un Tyler. Les lèvres desserrent, acerbes, et le cul de la bouteille fini planté sur la surface du meuble, et de deux, la levure l’aide à diluer les orages assourdissant de l’étage. T’as vraiment des goûts de fiotte. Craché, parce que la pétasse du petit écran, faut qu’elle s’arrête de chialer sur sa vie de princesse, les flaques, Désiré marche dedans.

Les coudes embrassent dans les genoux pour reluquer, sans se détourner, le corps autour duquel les doigts se tordent, les hanches mordues par l’élastique du froc et le désordre des lignes qui se dessinent à chaque nouvelle convulsion de l’acteur. C’est pas dégueulasse. Ça ne donne pas envie de rendre tripes et boyaux dans la cuvette en céramique de l’appart miteux. C’est toujours dérangeant pourtant, ses œillades mûres qui s'abîment contre lui, comme si c'était interdit, et peut-être que ça l'est ?. C’est un plan qui marche mieux si je te le dis pas. Parce que s’il le dit à haute voix, il faudra supporter les concerts de crécelles, ou pire, les mirettes cousues et la bouche motus. Le pack ramené entre les cuisses, le verre qui se bouscule, et il glisse à nouveau le goulot entre les lèvres, pour soulever les capsules derrière les dents, le fil conducteur c’est toujours l’ivresse. J’ramène pas des putes dans un taudis pareil. T’es baisé un peu. C’est vrai que les chiottes d’un bordel c’est plus attrayant, quand c’est sale, que les ongles creusent les reins et les cris se tirent dans les gras. Désiré grogne, manque de s’en foutre plein les narines de la mousse remuée par Riley qui s’effondre à côté. Encore des valses, des sursauts et les orbes obscures s'engloutissent dans les détails, la forme des grains de beauté. Le môme la connaît déjà par coeur la physionomie du rival, il était fier de dire ça c’est moi qui l’ait pété. Dommage que l’amour ressemble à un accordéon défectueux, caché derrière les éventails des os.

Le mariage. Désiré il y pense quand le coeur s’emballe, pour faire plaisir ou par inconscience, puis il y renonce, Chanteloup, il faudra l’attacher à des générations, de ratés comme lui. C’est trop tôt pour se rendre responsable de la déchéance d’une autre gueule que la sienne. Le nez froncé, il hasarde les doigts sur ceux de Riley, pas pour casser, les jointures pourtant ça se déboîtent bien quand on tire un coup sec. Ça fait des plops et des hurlements déchirants et après on ne peut plus devenir pianiste.

Encore une rasade, Désiré manipule la chair tiède, anguleuse, mais pas comme les femmes, et appuie pour sentir si toutes les veloutés se ressemblent, tâtés. Si c’était Pretty Woman que tu voulais regarder fallait pas mettre l’autre épave là. L’attention fourche sur l’écran où la croisière prend fin, la binche écrase mollement près de ses sœurs, et de trois. Temps de sauter. L’héritier choppe le t-shirt, nerveux, encore trop brutal, soulève la carcasse vers lui en repliant l’avant bras, la chaîne coulisse dans un frisson glacé qui se prolonge dans l’échine. La respiration se raccourcit, y a les nez qui touchent, faut qu’il se tienne pour comprimer l’envie de lancer une baston, se soulager du fardeau de l'ambiguïté. Les obsidiennes pleine de tonnerres brûlent les tensions, au bord des pommettes des pastilles vermillon. J’en démord pas. T’es pas amoureux. T’as juste un putain de pète au casque et t’as tout inventé. Les mots agressifs, c'est pour gagner du temps, et le pouce de la main libre rase la ligne de la mâchoire d’ivoire jusqu’à ce que l’angle épouse le relief. C’est comme tes films de merde et à l’instant où ça va se réaliser, t’auras la gerbe juste de l’avoir fantasmé. Les deux paumes s’empalent sur l’épiderme des joues pleines, les cors infernaux de l’audace déchirent la cage dans le désordonné des battements, et Désiré s'écrabouille sur les lèvres, trop fort, et les incisives collisionnent, à en avoir un mal de chien et la caboche qui résonne, les pulpes broyées l'une contre l'autre. Qu’il ne saurait pas le faire comme avec les femmes, alors il fait comme il l’a toujours fait avec Riley, avec violence, en poussant le corps vers l’arrière, sans respirer, l’apnée fiévreuse, pour garder le dessus, le contrôle, être le plus fort, ce n'est pas les batailles dont ils ont l'habitude pourtant.



 
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désiré
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Désiré Chanteloup
étudiant
Désiré Chanteloup
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Ven 26 Aoû - 14:57
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I want you in my arms
I'll never let you go again like I did
Oh, I used to say
"I would never fall in love again until I found him"
I said,
"I would never fall unless it's you I fall into"

 


Désiré sent fort, plus que d'habitude, ça érode les parois nasales jusque la gorge, il se le demande de qui il va s'enticher pour ce soir, sur qui il va venir creuser les reins de ses doigts.
Le sonore à l'arrière du crâne, les plans larges et serrés, les mains qui s'attrapent et le bleu de la nuit, ça s'accorde toujours au teint de Riley, lui qui aime tous les films il faut croire, même ceux qu'il n'a jamais vu. La nuque bascule légèrement et la réponse fulgurante est un coup dans la cuisse, les yeux qui reviennent sur les silhouettes moins familières que celle avachit auprès de lui.
Le taudis entre les dents de Désiré, ça lui arrache une grimace de torpeur, l'air presque agacé et vexé, parce que c'est son taudis, qu'il a passé un temps fou à déposer les loupiotes au dessus du canapé, les posters vintages sur les murs et à détacher le vieux papier peint affreux. Les yeux roulent et l'échine se déploie pour en faire exploser les billes d'air, il se retourne et fait face à Désiré, les yeux qui se plissent, l'envie de lui coller tout de suite le goulot de sa bière au fond d'la gorge. En attendant tu t'plais bien à coller ton cul sur mon divan de merde. Alors tu respectes mon travail de décorateur d'intérieur, même sur les sims tu ferais pas mieux.
Le rire pourfend le sérieux du regard, la voix trop hautaine et les œillades en biais, celles qui se veulent mauvaises, qu'il grave au fer rouge dans sa tête qu'il peut bien critiquer tout ce qu'il veut mais certainement pas le taudis dans lequel il vit.

Les doigts toujours en l'air, Désiré qui empiète dessus et qui appuie sur les jointures qui maintiennent toutes les phalanges ensembles, Riley regarde à son tour les doigts longs et un brin étiques, ceux qu'il se plaît à voir s'écraser sous les mâchoires anguleuses, par dessus les épaules plus épaisses que les siennes et contre les bassins, peut-être parfois contre l'arcade de Désiré aussi, peut-être.
Pourtant il préfère se taire et rabat rapidement la main contre le ventre, Riley qui ne veut rien rater de la scène sur le ponton, à le sourire large et l'attention ancrée. Pourtant, ça souffle à côté, ça ramène les arêtes l'une en face de l'autre, les haleines ambres et les yeux ronds comme des soucoupes, Riley qui n'arrive à rien suivre de ce qu'il se passe, pas plus que dans l'film.
Il a les organes en charpie, le cœur qui manque de tomber au fond du bide et la gorge qui n'a de cesse de ravaler les millions de questions. Quoi ? La main glisse sous les os saillants qu'il n'a de cesse de serrer, les bronches qui n'ont de cesse de se gonfler puis se dégonfler, qu'il a l'impression de crever. T'es malade ou quoi..
Par réflexe dédaigneux, le menton essaie de se soulever dans les arabesques princières mais les paumes grasses rattrapent les pommettes charnues, les lèvres qui s'accrochent aux siennes et si les paupières se resserrent pour en oublier le cauchemar, ses phalanges viennent enserrer le cou, les ongles qui grippent la nuque, les deux pouces qui glissent sous le menton pour le forcer à relever la tête. Putain de merde Dez mais ça va pas ? T'essaies de me péter les dents ? Les halètements en assonance avec le rubis qui n'a de cesse de marteler à toute allure sous l'amas de chair brûlante, Riley à la renverse, le dos essaie de se décrocher du divan pour repousser Désiré, de s'amuser d'une situation pareille. Pourtant les extrémités restent comme des crochets sur sa peau et finalement revient appuyer la charnure vermeille contre la sienne, sans y mettre les dents, sans y mettre la violence pathétique et acerbe.
Les mèches brunes par dessus les doigts, Riley vient les enrouler en torsade entre les phalanges et accrochent, descend les lèvres sur le menton jusque la gorge.
Parce que c'est un peu plus certain qu'il n'y a rien qui le dégoûte chez Désiré, que ça n'a rien de factice les désirs qui s'échauffent au milieu des reins, de la sueur des rêves abominables la nuit. Les dents s'enfoncent dans la chair et Riley relâche l'étreinte pour déposer la nuque sur l'accoudoir, le sourire large et la langue coincée entre les incisives. C'était pour moi le parfum en fait. Non, franchement ça va, même si t'es vraiment nul pour embrasser, les meufs se contentent vraiment de peu.. La grimace légère et les doigts relâchent les mèches à la naissance de sa nuque, à la place il se redresse sur les coudes, revient chercher la peau sous la mâchoire.

 
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Riley Kennedy
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Ven 26 Aoû - 16:58
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It glows at night, it's just a start
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Chez Riley, les doigts pressés sur le verre, à resservir la bière, pour sentir les ébriétés familières, Désiré macère. Des errances tortueuses sous le crâne, les basses dans les tympans, que s’il y pense encore une seconde, à la flopée d'images, elles vont sortir par le nez, il va finir par se débiner. Les grincements teigneux des piques, des échardes infectées, se plantent et rappellent les jeux de fléchettes, c’est plus drôle les yeux bandés, où faut toujours attendre son tour bien gentiment pour donner le change. La ligne des vertèbres bascule dans le sofa, affaissée par l’aigreur, et le goulot se plaque aux lèvres, pour souffler des octaves naïves.

Riley, il est comme Jasmin, c’est sûr, il a une cartouche d’animal crossing qui traîne et il adore parler chiffon avec des hippopotames roses. Riley, c’est sûr, ils n'ont rien à se dire, parce que les sims c’était déjà à chier quand il avait dix ans alors ça a pas dû s'arranger. Désiré préférait les quads électriques, pour réduire en pâture les parterres de d'oeillets rose de sa mère, avant de se planquer sous l’évier des cuisines, attendre qu’elle hurle son prénom à travers toutes les cloisons, ce qu’il ne faut pas faire pour attirer l’attention de ses parents. Il ricane doucement, sans répondre, égaré un instant du fil rouge de sa venu, la distraction bienvenue. C’est pas le navire qui lui aurait changé les idées, parce que pour couler, faudrait qu’il est jamais été étanche Désiré.

Fuyant comme les eaux, à se presser pour s’évaporer, et c’est à se demander, si Riley a à peine conscience de la carcasse qu’il tord à chaque variation d’une attention, plus frivole encore que la tulle des filles. Les regards biasent le jeu et même ça l’acteur ne le voit pas. Il a encore toutes les articulations enfiévrées dans une nouvelle action, une énième provocation, et prive Désiré du droit d’avoir un signal. Il en faut toujours un, sinon il y a faute de timing et c’est une cacophonie au premier accord.

Un baiser comme une agression, qui fait plus de mal que bien, dommage pour les contes de fée, et l'embarquement dissonant des crocs sur le crocs. Désiré a déjà le bordel dans le thorax, les yeux allumés d’une fureur nerveuse, contre Riley, contre lui même, que la frayeur, tison ardent, brûle tout l’épiderme, là où les doigts du brun pourraient laisser des marques, un peu comme le bon vieux temps l’innocence perdu en chemin. Il étouffe. l’étuve perle en gouttes grasses, et des déserts arides nichent dans la gorge, sous les embrassades qui se multiplient le long de la jugulaire, sillons incandescents qui n’ont rien avoir avec les tâtons de la pudeur, vraie ou fausse, des filles de passage.

Le bordel creuse violemment le fossé de la raison, tous les compteurs s’emballent, et la chaleur fait fondre les fusibles, comme un devoir, de rendre coup pour coup. Désiré, mortifié d’être submergé, s’accroche aux passions rivales, qu’il ne voudrait pas finir tabasser sous les désirs de l’autre, et si c’est une surenchère il gagne. Tiré, mordu, enlacé, c’est comme d’habitude, mais ce n’est pas comme d’habitude. Le bassin brûlant à en avoir des râles étouffés, débordé par la frénésie abrupte des sensations qui tirent la toile du froc. Il cherche les poignets de Riley, des étaux terribles, pour se soustraire aux torrents sombres, et contraindre les ébats, émois libidineux.

On dirait un putain de crève la faim là. Tu vas exploser en plein vol. C’est un truc de pédale d’être aussi pressé ?

Parce qu’il est de mauvaise fois,
Désiré préfère l’accuser lui et les lèvres gloutonnes.
Parce qu’il est humilié d’excitation,
le môme plaque les fers des paumes de chaque côté du visage.
Parce qu’il ne sait rien faire avec le corps d’un homme,
l’héritier veut se donner le temps de l’apprivoiser.

L’oxygène irrigue le cerveau, une respiration salvatrice, et la rétine, pénible, lui montre les traits flous du brun dont les passions sont des incendies. C’est plus difficile qu’il ne le croyait, peut-être qu’il aurait dû se laisser faire, trop d'ego, Désiré, pour tolérer d'être soumis sur un ring ou dans les draps défaits. Il hésite à retourner la carcasse, à défaire la liaison des yeux, le contact étranger d’un torse qui n’est pas déformer par les rondeurs habituelles. Les cils clignent, le souffle chaotique, et la langue retrace ses propres lèvres, surpris de ne pas trouver des zébrure de fer, aussi abasourdi de ne pas être simplement dégouté.

...Doucement. Faut que j’prenne mes marques.

Lentement, et ça lui arrache la gueule de se comprimer, il appuie encore les lèvres contre les lèvres, apprend le relief de la chair autrement que derrière les jointures. Les mains desserrent la prise, juste assez pour être une invitation.




 
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Désiré Chanteloup
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Désiré Chanteloup
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Ven 26 Aoû - 17:45
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I want you in my arms
I'll never let you go again like I did
Oh, I used to say
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L'étreinte indélicate et les ambres chocolats qui s'amourachent des iris sarcelles au dessus de lui, la couleur qu'il peine à distingué entre les luminaires de l'extérieur et de la télévision, les glaires qui ne cessent de retomber en trombe au fond de l'estomac pour avoir la voix le plus claire possible, être certain d'avoir sur la langue toutes les sensations suaves, d'un Désiré qu'il ne connaît pas, inconnu par dessus le plexus, inconnu entre les lèvres.
La patience comme un étau autour du bas-ventre, l'arceau bestial qui retient les pulsions acharnées qui veulent tout avoir, de la gorge jusqu'aux épaules, des reins jusqu'aux phalanges entre les dents. Dans l'crâne ça bouscule les idées pas claires, les fantasmes étalés sur le divan comme un putain d'rêve duquel il voudrait pas se réveiller, pas tout d'suite, peut-être lorsque la fièvre au milieu des rognons sera descendue, qu'elle ne fera plus autant brûler les envies charnelles. Et s'il avait voulu reprendre la ligne concave des joues, Désiré reprend le dessus et enserre la rondeur des poignets, Riley dont la pomme roule bruyamment au fond du gosier, comme si elle était rouillée à tourner comme ça.
Un putain d'affamé et ça soustrait le rire entre les canines saillantes, les épaules qui craquent lorsqu'il dégage l'embrassade de la chair autour des manches.
Un putain d'crève faim et Riley n'en a pas honte, ce n'est pas lui qui a commencé ce jeu là, ça bouscule un peu plus fort le cœur et ça rallonge les tiges florales dans les bronches. Comme si tu prenais pas ton pied.

Les envies fauves empiètent sur la résonnance de la patience, ça ne veut pas s'arrêter d'embrasser la chair visible, celle qui ne l'est pas sous les fringues trop pédantes pour un type comme Désiré. L'irrégularité est constante, le poitrail se soulève de la même façon sans jamais suivre pourtant le même rythme, le cœur qui n'a de cesse de ralentir lorsqu'il s'éloigne pour battre un peu plus fort lorsqu'il s'approche. Pauvre chaton, t'es perdu ?
Parce que Désiré n'a connu des baisers que ceux des blondes pulpeuses, comme si c'était inscrit dans son crâne, qu'il ne pouvait qu'aimer les minettes aux crins solaires, à l'attitude désinvolte ou trop princesse.
Parce que Riley n'a connu des baisers que ceux des inconnus torchés, ceux dont la tendresse n'a jamais raflé un semblant de l'amas grenat, parce qu'il n'a toujours eu que Désiré dans l'bide et quand le déclic a sonné comme les horloges, ça a renversé les embrassades pour toujours, le besoin d'oublier les sentiments qui ne seront jamais semblables, jamais partagés.
Mais là tout de suite, Riley il en oublie la non-réciprocité des cœurs dissonants, il accroche doucement Désiré entre ses lippes, les paumes qui glissent sous le tissu pour venir galber la finesse de la taille, les ongles qui plongent dans la peau trop pâle. Y a rien qui change, j'vois pas pourquoi tu t'mets la pression comme ça, c'est pareil. Les glabelles se froncent et la voix s'affaisse, parce qu'il ne comprend rien, Riley, au besoin constant d'avoir le contrôle, d'avoir le dessus. Parce qu'il n'a pas besoin d'avoir l'ascendant ici, aucun d'eux.
La langue sous la sienne, Riley prolonge un peu plus le baiser jusqu'à briser la proximité des bassins, le besoin de conglutiner le corps au sien, la paume qui s'appuie fermement contre le coccyx en râlant.
Parce que même les songes n'ont jamais été aussi appétissants, Riley revient chercher la chaleur au creux du cou, entre les épaules, à embrasser et baiser, à couvrir toute la chair nue pour être certain de ne pas en oublier le goût.




 
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Riley Kennedy
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Riley Kennedy
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Ven 26 Aoû - 19:25
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Désiré est moite. La respiration se déforme, alourdie et altérée, et les pupilles s’élargissent, ellipses totales. Les dents, les lèvres, le corps précipitent des laves amarantes, le crépitement des artères, et grise les circuits, enraye la machine. Les ardeurs mordent la caboche, à condenser l’air et les pensées, sertir les muscles d’ondes électriques, que les spasmes pompent l’hémoglobine dans un unisson de tonnerre. Désiré broyé par le roulis des lippes mutines, subi, les organes contractés et les envies voraces qui vocifèrent de drôles de mélodies entre les tempes, qu’il pourrait écraser les reins avec fièvre, l’échine arquée. Il serre les dents, imbrique les ongles dans la chair des poignets de gonzesse, si étroit que s’il ferme les yeux, le doute existe. Le bordel cardiaque raidit la garde. Désiré, en nage, les iris étincelants de ravages, gronde en orage, le timbre aggravé de désir. La ferme. J’te jure si tu fais n’importe quoi j’t’en colle une. Parce que Désiré redoute la fougue dangereuse qui s'immisce, les mirettes lascives qui menacent et la facilité accablante avec laquelle les pores se hérissent.

La grimace s’élargit en encaissant la pique badine sur la désorientation des sens, les phalanges qui se heurtent sur des reliefs différents, et il aurait préféré détester, y mettre la hargne et pas le coeur, c’est une histoire d’habitude sans doute. Il ploie l’échine, les souffles érratiques embrassés, et s’aimante au visage où il a niché tant d’ecchymoses contre trois baisers, plus malhabiles que les crochets, c’est l’évidence. Ah ouais ? Et t’as tringler combien de meuf pour avoir autant d’assurance ? Aucune. Sinon, Riley, il saurait que les femmes ça ébulionne différemment, que les baisers se cueillent à la frontières des arcs dont leur corps sont fuselés. La haine, d’être en dehors de son territoire, se coltiner la suffisance de l’acteur qui joue à domicile en terrain connu.  Le cerceau des doigts défaits, l’exploration de l’acteur reprend et craque des foudres sous la maille du textile, que les battements ratent et le baiser s’enfonce plus durement, c’est pour oublier les sursauts qui chatouillent des grognements au fond des cordes.

La collision des bassins foudroie durement les résistances, creuse encore la virulence des marées de sensations incendiaires qui dévalent partout dans un chaos infernal, le laissent pantelant en équilibre sur l’accoudoir, comme un rempart. Désiré, à en avoir le souffle qui manque, oublier de respirer, s’arrache brusquement des lèvres des tambours exaltés dans les arpèges du timbre. Refais ça et j’t’éclate. Farouche, le môme déglutit douloureusement en écartant les genoux au-dessus du corps de Kennedy et décolle promptement les bassins, la distance qui soulage les nerfs calcinés. Si tu veux finir l’plus vite possible, t’as qu’à le dire. Je m’emmerderai pas à essayer de faire ça correctement au moins. Les phalanges s’enfouissent à l’arrière de la nuque, là où le duvet se raccourcit et donne de la prise pour renverser le crâne. Avec les lèvres, il trace des farandoles de l’impasse de la mâchoire à la naissance des clavicules, goûte avec la langue la peau crantée des ardeurs et crochent les incisives sur la chair élastique des lèvres. C’est une carthographie à redessiner. La paume écrase les caresses à la lisière du du t-shirt et s’échoue par dessous, modeler de la taille absente au torse, les bourgeons de chair. L’inconnu excite des envies plus sombres, étroitement, la voix qui devient rauque quand les lippes se blottissent sur la cartilage des oreilles. Comme ça ? Il étire le cordon du futal, indécis, un peu embrumé Désiré, des effluves mâles.



 
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Désiré Chanteloup
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Désiré Chanteloup
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Ven 26 Aoû - 20:29
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I said,
"I would never fall unless it's you I fall into"

 


Les envies cramponnées sur les lèvres et la chair, le tumulte vénérien dans l'pantalon de soie, ça fait mal à vouloir retenir les ardeurs pressantes, celles qui veulent s'imbiber des écumes buccales et des caresses passionnelles.  
Les plaintes à la télévision reviennent lui fulminer le crâne, les gémissements qui n'ont rien du plaisir et si le bras s'étend hors de l'embranchement houleux que fait le retord du bassin, force la boîte à images à faire cesser le bruit de fond, les orchestres et les symphonies, qu'il veut entendre toutes celles qui font l'opéra dans le milieu de l'encéphale.
Les mains sous l'tee-shirt ça le fait frémir, l'électricité déambule d'une vertèbre à l'autre, l'échine qui fléchie à ne faire qu'un avec le divan. Riley qui ne connaît rien des formes galbées, peut-être un jour, peut-être jamais, il n'a dans les souvenirs que la froideur du carrelage, l'odeur mentholé des déodorants et l'amertume dans la gorge lorsque les pétales éclosent comme lors du printemps. Alors il préfère se taire, murer le silence dans le galbe duveteux de la mâchoire, l'embrasse lentement jusqu'à mordre, aspire à peine la peau, les traces ce sont pour ceux qu'on est certain de ne jamais revoir, de ne jamais perdre.

Glabelles distordues par l'empressement au dessous du bide, Riley râle et pourtant ça s'écarte en trombe, les rotules qui se tournent et les paupières mi-closes, déverse le regard huileux entre le milieu des bassins renflés et la hargne en ficelle sur la gueule de l'inconnu. C'est pas parce que tu jutes dès qu'on te tripote que c'est mon cas. Le rire à peine salé, Riley se mord les lèvres pour en retenir l'assaut sauvage sur le visage de celui qu'il a longtemps détesté sous les veloutes amoureuses.
Entre les mots vaseux, l'halètement intempestif et les spasmes hors du cœur, Riley s'entiche un peu plus de la chair étoffée juste en haut du menton, les mains qui s'accommodent plutôt alors des côtes ondulées, caressent et remontent jusqu'aux omoplates où il s'accroche lorsque les soupirs tremblent contre la gorge et les clavicules, que les dents s'entichent de l'oreille et les doigts contre les bourgeons incarnadins, ça rompt le mental solide et la docilité de tout vouloir faire dans les règles que Désiré impose. Ouai mais j'préfère le cou.
Parce que les plaisirs, il a le droit de tous les énumérer et de les choisir, le cartilage comme apéritif ça le fait frissonner mais la langue juste là où les jugulaires rondissent sous les étirements des muscles et l'excitation, ça le fait bien plus bruire que n'importe où ailleurs.
La peau halitueuse sous le caleçon, ça fait tordre le visage lorsqu'il détache le lacet autour du bassin, qu'à son tour il tire à nouveau le bassin par l'anneau de la ceinture, sans pour autant faire se toucher les enflures, déjà averti du ton sec employé. Riley et la voix basse, un peu honteuse, un poil trop miel et trop envieuse. T'aimes bien ou pas ? Le regard qui cherche le sien, s'accroche sans jamais le lâcher, les phalanges qui glissent entre la chair brûlante de l'aine et le tissu du boxer sans aller plus bas.
La main libre des mouvements revient gripper la partie basse du visage, maintient les os entre les doigts et rend les baisers à maintes reprises, les bronches prêtes à s'asphyxier de la sauge en pleine effervescence, l'ébullition dans le ventre et les neurones déconnectés, comme si les souvenirs de la violence n'avaient jamais été, Riley prêt à tous les effacer pour ne se rappeler que de ceux-là, l'épiderme graver des baisers à jamais.

 
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Riley Kennedy
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Ven 26 Aoû - 22:18
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It glows at night, it's just a start
I'm not surprised, it shook us up
We like to keep some places wild
Like battlefields where no one fights
Intoxiqué, des saveurs et senteurs qui tapissent les parois du tarin et du palais, l’écume des désirs bordent les lippes, gonflées de baisers, et les expirations s’amenuisent en saccades brèves. Désire halète les révolutions solaires qui ébranlent ses convictions, préceptes sur limites, et s’égare dans le vulgaire des éclats sous les cils. Les brouillards effilochés de braises engouffrent la caboche à désarticuler toutes les pensées et en faire un vrac aussi décousu que le reste de sa vie. C’est rassurant qu’une fois encore le chaotique des souhaits prenne l’ascendant sur une ébauche de reproche. La vaisselle cassée des émois de Rose éteinte, il ne reste que le désaccordé des cages perforées par les arabesques tracées en étincelles et la sensation humide des babines apposées comme de l’alcool à brûler. Les yeux du Chanteloup remontent à hauteur des disques bruns où grouillent des abysses, les miroirs des siens, et croisent les éclairs lubriques qui y traversent. C’est mon idée, je fixe les limites où j’veux t’entends ?! La voix atone sursaute, Désiré ne se laissera pas imposer plus qu’il ne peut, il a déjà l’impression d’avoir perdu pied la gorge noué des inconnus attirants et le lien de cuir douloureux autour des hanches.

Les respirations de l’acteur s’éteignent en frissons glacés sur sa peau qui rendent les paupières plus lourdes. Désiré aime le poids plus lourd qui s’accroche à lui et imprime des reliefs denses près de l’échine. Il aime comme la chair ne se façonne pas comme de la pâte sous les doigts. Il aime les octaves bas qui ne transpercent pas le crâne comme les gémissements. Il aime et ça lui coûte, d’en vouloir plus, d’être le même adolescent insatiable que pour sa première baise, avec les gestes tremblants d’impatience. La langue vient briquer la pomme d’Adam et les phalanges croisées à l’intersection des attaches l’électrise, encore.

Les traits tendus, le geste suspendu et l’apnée au-dessus des cordes, Désiré serre les mâchoires. Le fourmillement agréable des tiédeurs qui parcourt le corps en vagues alimente l’incendie, que ça lui fait mal, les envies de réclamer et le froc déformé. Les poumons se dégonflent avant que les lèvres s’attachent et se détachent, dérobe l’oxygène dont il a désespérément besoin pour garder la lucidité intacte. Ouais. J’aime bien. N’importe qui aimerait bien. N’importe qui, ce n’est pas Désiré, pourtant il s’y accroche à l’ordinaire, y arrache des justifications pénibles, trop perdues pour ne pas céder une seconde à leur facilité. Les paumes relâchent le minois des fautes et dégringolent fiévreusement sur la boucle de métal qu’il dégrafe avidement pour en jeter le cadavre à terre. Le temps se compresse : l’écu du bouton et la fermeture cèdent, les cascades de baisers fiévreux s’arriment autour de la jugulaire, les caressent s’enracinent dans les cheveux pour tirer. L’abrupt d’un désir qui dévore plus bas que les côtés et le capiteux du charnel embaume les sens en fusion. Les phrases sont découpées dans l’erratique des souffles et les baisers deviennent impérieux. C’est …une putain de mauvaise idée.





 
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I want you in my arms
I'll never let you go again like I did
Oh, I used to say
"I would never fall in love again until I found him"
I said,
"I would never fall unless it's you I fall into"

 





 
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Sam 27 Aoû - 2:55
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Désiré Chanteloup
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"I would never fall unless it's you I fall into"

 

Riley est fracassé dans l'creux du divan, le poitrail qui s'essouffle des embruns lunaires, le parfum du musc dans l'nez et il laisse la nuque s'écraser sur le côté pour voir Désiré, le sourire large et les dents colorées du bordeaux.
Le clair de lune a tout à envier de la nuit fiévreuse, des crocs fondues sur la chair et des entailles perforées dans l'échine, celle qui s'est tordue maintes fois sous le supplice du plaisir. Désiré qui n'a plus rien des inconnus d'un soir, ceux qui pressent les reins contre le bassin, ceux qui forcent le passage entre les lèvres pour y glisser les relents hasardeux du charnel, celui qu'il accueille toujours les poings serrés et la nuque tendue.
Il a encore entre le palais et la muqueuse le goût amer de la levure, il en voudrait encore plus maintenant que ça s'est terminé, ça ne s'époumone pas là-dedans, ça cadence toujours les songes minuits. Tu fais quoi.. Le ton rauque et les lombaires se décollent du divan, il crève de chaud malgré le temps neige dehors, un œil à la fenêtre et l'immaculé contraste avec le maculé de l'intérieur, les fringues crades et les chairs suintantes des baisers farouches.

Désiré revient la bassine à la main, le torchon pour la porcelaine diaphane et les médicaments dégueulasses qu'il ne prend jamais, ceux qui laissent sur la table pour le paraître. Mh, nan.. Entre les doigts l'aspirine et il le balance de l'autre côté de la pièce, là où la boîte ne reverra jamais la lumière, entre les meubles qu'il n'a jamais décollé du mur.
Désiré en infirmière, les remous sales des fantasmes se désagrègent pourtant rapidement, il n'y a que Désiré, le compère, l'ami, pas Désiré l'amoureux ni l'amant. Et lorsqu'il y pense, les glabelles froissent et le sourire se tord en une grimace, il retire le menton pour essuyer avec les mains vulgairement l'embarras du cœur. Soulagé parce que j'me suis vidé ouai. Mais sinon.. Les sourcils se haussent, fausse surprise, que Désiré l'a prédit depuis le départ que c'était un plan de merde. Entre les paumes, les joues concaves de Désiré qu'il renverse vers l'arrière pour énumérer les morsures contre la gorge, écorchée sans le vouloir. C'est plus intéressant encore. Enfin, en tout cas, si t'as envie de recommencer... Le nez se rapproche et les lippes embrasent contre le menton avant de rapidement reculer pour éviter le coup sous le plexus. T'es pire qu'une fillette sur un poney, à geindre naaan, pas comme çaaaa...aaaaah... L'acteur dans toute sa splendeur, les bras qui se cognent contre la poitrine et il se laisse glisser sur le divan, allongé et le rire en décomposition sous la toux. C'est vraiment dommage que je ne sois pas blonde, hein ?

Les yeux fondent entre la fatigue et le chagrin qui s'amasse subitement, la tempe entichée de l'oreiller trop dur, le regard torve qui se dérobe de Désiré. Les nausées reviennent et il bascule par dessus le divan, la bile qui s'étale dans la bassine, entre le rouge et le parme.
Les halètements manquent de le faire s'étouffer dans son propre fiel ambré, il revient s'allonger en se roulant dos à Désiré, l'épiderme zébrée des ébats houleux. Et arrête de mettre les dents.

 
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