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Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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staffeux
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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Désiré » I'll never let you go again like I did (-18) TERMINÉ

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Dim 28 Aoû - 20:48
1
It glows at night, it's just a start
I'm not surprised, it shook us up
We like to keep some places wild
Like battlefields where no one fights
Une kitchenette, sans cet orgueil français d’avoir autant de poêles qu’on peut décliner de friture, et Désiré reste désorienté. Il passe de l’eau sur le froc, baigner dans son jus ça l’angoisse, et cadenasse les boutons. Agacé par la lenteur des recherches, bazar qui n’est pas le sien, le môme grince, c’est la soif, ça rend tout pénible. J’me branle ? Ah bah non, c’est déjà fait. Le rire canaille qui fait mal, Désiré brasse les remèdes contre le torse, le froid hérisse la peau nue, et aligne la démarche en sens inverse. Le tamisé découpe des faisceaux sur les minois bariolés, la confiture des ébats, et Désiré fixe les médicaments qui s’écrasent sur les plinthes avec un rictus désabusé. T’as cinq ans d’âge mental Riley. Ca a grillé ta putain de cervelle ou bien ? Ca. Pour ne pas dire cette baise, c’est le mauvais mot, peut-être qu’il faut arrêter avec les mots. Ca. Parce que plus c’est évident moins il veut en parler.

Riley se dérobe, que ça doit le faire chier d’avoir encore les paluches du brun qui s’écrasent sur lui, sûrement, il préfère être seul maintenant qu’il est vulnérable, les traits congestionnés par la chaotique d’une toux de misère. Désire écarte les genoux, presque tranquille, par égard pour le condamné, et exhale un bâillement ennuyé en rattrapant le carton des mahlbacs. Bah c’est déjà ça écoute. L’étau des phalanges craque un grognement mauvais et Désiré sent revenir les envies de tabasser, pas de baisers cette fois, quand c’est les lèvres qu’on lui impose. Lui, ne veut plus qu’on le touche, il y a un néant irrité qui creuse ses tripes, chaque contact devenu nauséeux, qui nichent des éclairs mauvais dans les yeux. Les molaires serrent, que ce n’est pas la faute de Riley, s’il est comme ça après, même si ça serait plus facile qu’il le prenne de cette manière. Quelle tête de pioche, j’ai juré… Désiré marmonne les yeux plantés sur la tige, la flamme qu’il fait danser autour, piqué par les imitations douteuses, humiliantes qui donnent envie de se barrer, d’aller déverser l’orgueil piétiné ailleurs. Tu m’emmerdes. Machinalement, pour avoir quelque chose à rétorquer, parce que ne rien dire c’est consentir.

Le môme replace la clope dans le paquet, pour ne pas se donner une raison de traîner, et balance les épaules en arrière à en avoir les lombaires bien étirées, le plafond, c’est encore plus supportable que les reproches qui reviennent, amers. Et ouais c’est con Riley. On pourrait te réinventer ensemble et se lamenter sur tout ce que t’es pas et après tu chialerais c’est ça ? L’échine bascule à nouveau, Désiré, les mots durs et le regard sérieux, quand des filets sirupeux de fleurs embrassent à nouveau le plastique. Sans dec’. T’es très bien comme ça. Moi, ça m’allait très bien pour te détester. J’étais… satisfait d’la relation qu’on avait. Les mots s’interrompent, parce que le choix du passé lui déplaît, à en faire froncer le nez et les doigts à l’arrière de la nuque, un peu comme pour remettre de l’ordre dans le bordel crânien. Désiré se sent naze, qu’on lui tourne le dos, ça lui rappelle les nénettes qui couinent quand il part, finissent par dormir avec leur fierté, et lui, les déambulations dans les quartiers malfamés, les oublie, pinte à la main, c’est vrai. Eho. Tête de nœud. Tu chiales pas j’espère. Faut qu’tu te laves, t’es dégueulasse. J’vais y aller en plus. Parce que lui aussi, faut qu’il se lave et s’engloutisse dans les limbes d’un sommeil de plomb. Mais pas ici. Pas chez Riley, où de la bassine au canapé taché de semence, il y a encore trop à digérer.


 
1
désiré
riley





Désiré Chanteloup
étudiant
Désiré Chanteloup
Messages : 72
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Dim 28 Aoû - 21:51
1
I want you in my arms
I'll never let you go again like I did
Oh, I used to say
"I would never fall in love again until I found him"
I said,
"I would never fall unless it's you I fall into"

 

L'amour éreinte un peu plus la coordination que parvient à avoir le cœur, celle de rester stable malgré les circonstances, celle de ne pas fléchir au fond du bide, à macérer dans le fiel dégueulasse qui n'a de cesse de remonter par le nez.
Riley ne meut pas le dos, reste le flanc briqué dans l'divan aqueux, les phalanges qui se serrent contre la chair crépie des baisers déjà oubliés.
L'orgueil et l'acerbité qui découlent des babines crochues heurtent un peu plus la maille de fer autour des épaules, qu'elle n'a de cesse de se décrocher, de former des plaies jusqu'à gire sur le sol. Le regret survient, là où pourtant, la vérité glane qu'il ne faut pas mais, la contrition opère, le besoin de se repentir pour le gamin qu'il était, qui n'aurait jamais laissé quoique ce soit l'abattre de la sorte, l'irriter aussi aisément.
Les vertiges giflent violemment, la sensation de danser sans bouger, les remous dans la tête sans le rythme entraînant des fêtes, ça consume lentement et entre les cils le monde s'écroule, les chances tombées pour un jour ravoir Désiré entre les bras.
Mais Riley n'y arrive plus. Supporter le frottement qui fait mal, les pétales ébrouées sans les cacher, les laisse tomber en amas dégueulasses sur la joue. ... T'as raison, Dez'.

Doucement et la grimace en plein milieu du visage, Riley usé des combats pas encore commencé, dépose les pieds à terre et les poings se délient sans jamais déposer le regard sur Désiré.
Parce que ça ne servirait à rien de continuer à geindre, à vouloir se faire entendre devant les sourds.
La paume grippe machinalement le poignet, se lève avec lui et lui tend le manteau et le tee-shirt, tire la porte pour s'y caler, le menton qui pointe la sortie.
Le silence sans fioriture, Riley veut en profiter sans que Désiré ne soit là. Il veut n'entendre que le babillement dans la poitrine, la sauge qui pousse et les sentiments délavés. Va t'en.
Les glaires grondent lorsqu'ils se font ravaler, dernier œillade amer, la solitude plus déchirante que jamais et le dos se tourne, qu'il ferme la porte de lui-même, qu'il ne remette jamais les pieds ici, pas tant que le mal n'est pas passé.

 
1
désiré
riley



Riley Kennedy
étudiant
Riley Kennedy
Messages : 66
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Dim 28 Aoû - 23:23
1
It glows at night, it's just a start
I'm not surprised, it shook us up
We like to keep some places wild
Like battlefields where no one fights
Désiré dodeline le visage, droite et gauche, la mare des clichés trop frais chavire.
Riley, comme paralysé, ressemble aux poupées qui s’arrêtent sans le coup de clé pour les ranimer, qu’il n’y a même pas la secousse d’un chagrin pour en soutirer des convulsions. C’est inquiétant. Parce que Riley gesticule en permanence, rit en contretemps, blague avec insolence, surtout dans les silences. Les points de suspension lui vont mal. Les bruits assourdis de la circulation enveniment le malaise au fond des tripes, un nœud serré, et rendent plus dérangeant le tableau des amants cassés autour de la cuve inondée de dégueulis amarante. Il a raison. Pourquoi se sentir mal alors ?

Désiré devrait se réjouir. Autant de souffrance, c’est bien la preuve que le plan a marché, que les fantasmes basculent en désillusions pénibles, que les penchants s’usent sur le réel. Désiré, les convictions étiolées, s’étonne, comme si le film allait trop vite, peut-être, pour une fois, se sent à la ramasse des sapes qu’on lui flanque dans les bras, un temps de retard, lui qui vit seulement pour le suivant. Il repasse les manches, tonne un peu, pour se soulager du mutisme accablant de Kennedy. Pas la peine de tirer une gueule de trois pieds de long. J’me serai cassé sans. Et ça sonne faux de parler, que l’absence dans le regard de l’autre pèse une chape de plomb, le couvercle trop lourd, même pour l’héritier. Les boutons du manteau d’hiver agrafés jusqu’au col, parce qu’il ne souhaite pas l’exhiber comme un trophée, la dernière conquête, que c’est trop personnel, bien qu’il serait en peine d’expliquer pourquoi, Désiré ravale la distance jusqu’au seuil.

La tête haute, c’est pour garder la face.
Les mains au fond des poches, parce qu’il ne saurait quoi en faire.
Les mirettes harponnent dans les omoplates du némésis, on peut encore le dire, pas vrai ?

Rien.
Alors, Désiré grogne à une prochaine, tire le panneau de bois et referme avec une douceur qui ne lui ressemble pas, une pointe de remords, avant de se taper les escaliers.

Il dévale pas. Il rugit pas contre l’absence d'ascenseur. Il peste pas contre le caleçon collant. Il se marre pas de l’éclate vulgaire. Il insulte pas la voisine qui prend tout l’espace du couloir avec son chariot. Il enfonce pas la porte avec le pied. Il lâche pas un rot dégueulasse sur l’avenue. Il commande pas de taxi. Il regarde pas les culs qui dépassent des mini-jupes. Il allume pas la mahlbac. Il crache pas sur le bitume. Il suit pas l’itinéraire le plus court. Il suit pas d’itinéraire tout court.

Juste il marche.
Même pas vite, même pas droit, même pas sur les passages piétons.
Juste il marche et il pense.
Même pas dans le bon ordre, même pas avec de la cohérence, même pas des trucs qui lui font du bien.
Juste il marche, il pense et il tousse.
Au milieu du reste, pas une quinte, essuyé sur le revers de la manche, le noir ça boit les couleurs, et il s’en est même pas rendu compte, obnubilé par la fresque vivide du corps de l'acteur sous les projecteurs d’une lumière lunaire lézardée des néons urbains.
Riley.
Et il marche.



 
1
désiré
riley





Désiré Chanteloup
étudiant
Désiré Chanteloup
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