aspen h. richard » silence, n.m. (latin silentium) : absence de bruit

les cartes étalées, la flamme de ta bougie qui vacille, menace de s’éteindre - c’est qu’il ne reste pas beaucoup de cire. le cœur qui palpite, l’émotion qui te gagne, c’est la main gauche qui choisit - la plus proche de ton cœur. tu tires - une carte, une taff, la cendre qui finit dans le cendrier à côté de toi, y a rien de sain dans tes rites. un semblant d’application, de dédication. le prélude de tes journées, coutumier.

tu puises tes forces dans celle du destin, compte sur les étoiles pour guider ton chemin, la face voilée par l’allure de la confiance, de l’indépendance. les pas assurés, ta luxure assumée, ton identité affirmée par tes actions (in)certaines. la fièvre de l’envie qui te désoriente, qui te pousse à briser la routine, à briser les tabous, à t’exposer sans retenue, ton corps qui se plie sous le vice, ta morale éconduite.

tu t’acharnes dans la représentation de ta propre personne, poussée par le besoin d’être reconnue, entendue, de cacher tes lacunes sous le masque de l’audace. les gestes trop brusques, les frontières traversées, trop proches des autres, sans respect pour les limites, dans la démesure, toujours. c’est trop, toujours trop, excitée par le goût du risque, celui du vice, l’euphorie de l’adrénaline dans les veines.


un chat noir, que t’as appelé nicotine + toujours un briquet électrique dans la poche + table de chevet abimée, bougies, tarot et oracle + studio désordoné , incapable de le garder bien rangé + toujours en train de tapoter quelque chose + des paquets de clope éparpillés + jamais de musique, l’accent sur les odeurs + des chargeurs absolument partout + un compte instagram, pour tes tirages + des lampes torches dans le placard, quand tu fais de l’urbex + hazel pour deuxième prénom + les cheveux souvent attachés, pour pas qu’on les tire + du thé en vrac à ne plus savoir quoi en faire + une étonnante passion pour les concerts + des réactions douteuses aux médicaments + éduquée par une famille d’accueil + végétarienne par choix + n’as jamais touché une planche de ouija + des bleus partout, à force de se cogner + aucuns diplômes, aucunes études, parce que t’as pas prit le temps pour


les cheveux abîmés par les teintures violettes + le regard noir, inexpressif + witchcore fashion, dentelle qui cache pas grand chose + la taille découverte, la poitrine révélée, tes atouts mis en valeur + bas en résilles et jean déchirés, une touche grunge pour te complimenter + une garde robe sans couleur, tu portes presque que du noir + les ongles limés, très souvent vernis, l’attention sur les détails, tu prends soin de ton apparence + des bijoux pleins les tiroirs, des chaînes qui jonchent ton corps,  les oreilles percées + des appareils auditif trop discrets, cachés derrière tes oreilles + le cou tatoué, serpent parmi les roses + grain de beauté sous l’oeil gauche + un 13 entre les deux seins, arcane sans nom +

aspen c’est le silence,
c’est l’odeur des bougies qu’on vient d’éteindre,
c’est un moment éphémère,
l’illusion d’une nuit,
c’est des souvenirs,
un instant passé dont on n’arrive pas à se lasser,

c’est une bataille,
un combat contre elle même,
en permanence,
pour entendre,
pour se faire entendre,
parce qu’il faut que les mots dépassent la pensée,

c’est jouer avec le feu,
c’est le goût du risque,
la roulette russe,
toujours,
l’excitation qui prend le dessus,
le vice,

encore et encore,
luxure sous la lune,
arcane sous le soleil,
fumée qui glisse entre les mains,

c’est les cartes qui guident ses journées,
elle n’écoute qu’elles,
depuis longtemps maintenant,
parce qu’elles sont sûres,
elles,
elles lui mentent pas,
elles ne changent pas,
invariable.

elle veut se sentir vivre,
aspen,
à travers des moments dérangeants,
des gens dérangés,
le corps qui se plie,
les pensées qui s’effacent,
instable.

elle fuit,
en réalité,
ses traumatismes,
ses douleurs,
le coeur marqué par l’abandon,
papa et maman,
y a longtemps,

quand elle était trop jeune
pour comprendre,
pour entendre,
pour lire sur leurs lèvres,
pour voir l’émotion sur leurs visages,

elle est sourde,
depuis longtemps,
depuis toujours.

Code:

» <b>RAIDEN SHOGUN</b> + Genshin Impact ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u103">Aspen H. Richard</a>

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Code:

» <b>coeur à prendre</b> ✿ <a href="https://bloomintome.forumactif.com/u103">Aspen H. Richard</a>

c’est fouilli
mais j’ai réussi à écrire!!!!!

le tc de jasperry, le reboot de gabi (rip mon bb)

Citation :

c’est jouer avec le feu,
c’est le goût du risque,
la roulette russe,
toujours,
l’excitation qui prend le dessus,
le vice,

qu'est-ce que j'aime purée.
ta plume m'avait tellement manqué.
aspen est électrique, je l'adore. j'ai hâte de la voir évoluer, maintenant. c'est une petite folie douce.
rebienvenue.  

Et sans tarder je t'annonce que tu es validé !

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