Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
B L O O M into me
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !
l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps. l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie. et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement. vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore. et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle. auckland. juillet 2023, hiver. Lire la suite
21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
Les coussinets éviscèrent la terre. Il cherche, Dandy. sous les flocons évaporés. Il est pire qu’une teigne. Le cordon de cuir à son cou tire Eden hors des sentiers. près des arbres morts. La doudoune blanche est remontée par-dessus le nez. Il y a ses iris noires et déconfites par la température, son cache-oreilles jaune moutarde et duveteux et le tic-tac a la grenadine sous sa langue qu’elle suçote assidument. Oh. Eh. Dandy. On rentre ? Même les vers de terre t’en trouveras pas avec ce temps.même si Dandy ne chercherait jamais un lombric grassouillet. C’est un tel gentleman. Un sourire ravit les lèvres gercées. Avec un soupir déterminé, nuage blanc, Eden s’enfonce plus loin dans le décor.
Les semelles déposent des empreintes fraiches. Les lampadaires ne réverbèrent plus grand-chose ici. Eden sait qu’elle a peur. Parce que ses yeux font des arcs, rasent les extrémités de la vue pour embrasser jusqu’au dernier centimètre carré de sa vision. Dandy ? La main revient au cœur. La laisse s’étire, un peu de mou, et une pluie de jappements sonnent l’assaut. Un pied dans les airs, Eden brasse hors de l’eau pour garder l’équilibre. trop grasse pour être une ballerine. Quand le roquet cabre et se prend pour un loup dans la nuit noire. Bonsoir ! Eden, enchantée ! Lui, c’est Dandy. C’est un vrai gentleman, faut pas avoir peur. Eden sourit avec toutes les dents. Avec le faible éclairage, ça ne sert à rien. Eden sourit pour elle. Pour ne pas trop s’inquiéter de rencontrer des inconnus la nuit. L’inconnu, c’est sa bonne étoile.
Les doigts tirent la laisse à l’envers, pour ramener Dandy à ses pieds et bientôt dans ses bras. En petits pas rapides, Eden serpente vers les bancs où les silhouettes se détachent de l’obscurité. embrasse la tête poilue du chiot. Elle murmure. Tu crois que c’est une petite chérie ?Oliveira inspire les odeurs nocturnes. Les joues sont brûlantes de curiosité bouillante. Le zip de la doudoune descend pour dégager la gorge et les trois grains de beauté remarquables qui y sont estampillés. Seulement, c’est trop tard pour faire la belle. Les cils qui ressemblent à des essuie-glaces balaient sa vision. C’est trop courageux de braver le froid comme ça ! Eden rit lumineux. Enterre les espoirs de voir une chipie ou une dame s’effeuillait sous les réverbérations. Sous ses doigts, le petit cœur de Dandy semble prêt à exploser d’excitation. Il est gentil votre chien ? Le genou se pose par terre. Le bichon s’agite en sentant la libération se rapprocher. Grand. Drôle de coupe. L’air débonnaire. Le nez fronce le visage d’Eden comme du papier brouillon. On s’est déjà vu non ? Et ses yeux s’illuminent comme si elle avait de nouveau cinq ans. Que l’océan lui avait rendu un jouet qu’elle avait trop pleuré.
I shall be telling this with a sigh somewhere ages and ages hence
Le crane à moitié tapissé par son épaisse écharpe, il se laisse embarqué par le canidé. Son museau vers le sol blanchâtre furète probablement la trace de ses prédécesseurs. Crocus, il n’a pas vraiment des allures de chasseur. Il se contente de courir un peu partout, meilleur ami du baroudeur. Bien qu’il ne passe pas tous les portiques : c’est une graine de voyageur. Quelques fois, il se roule dans les flocons, fardeau ou cadeau de la saison. Il trempe le harnais que le cinématographe a empalé contre sa fourrure protéger des potentielles gelures. C’est qu’il caille, il a sorti sa meilleure parka le garçon en quête d’un court séjour dans un parc à quelques rues de son habitation.
- Crocus, doucement….
Et bien qu’il le dise, Nolan n’y croit pas vraiment. Il se laisse emporté volontairement : il n’est un jeune homme qui survit en errant. Alors qu’il commence à s’installer à côté d’un banc pour refaire son lacet, il est perturbé par quelques aboiements. Il lève la tête alors que Crocus répond à son tour avec quelques jappements.
- Salut ! Moi c’est Nolan et celui qui répond c’est juste Crocus.
Il ne voit pas grand-chose dans la pénombre mais finit par se redresser le lacet doublement noué. Il attend que la lumière cogne contre le visage de l’inconnue : son visage lui dit quelque chose, mais le garçon se dit qu’il a vu tellement de personnes dans ce petit univers, qu’elle ne doit être que doublon similaire.
- Crocus, oh c’est une crème ! Il ferait pas de mal à une mouche… Peut-être à quelques paires de chaussures probablement.
Crocus, il porte un nom de végétal, mais il est tout sauf végétatif. Croqueur de souliers, il est un chenapan trop vif. Le garçon se baisse tranquillement pour lui donner quelques caresses et le faire rouler contre le sol pour choyer sa poitrine avec quelques gestes d'affection. Il leva les yeux après la remarque de la petite brunette avant de subir l’illumination : drôle de prophète. S'il se met à clamer la stupéfaction, Crocus calque dans l'aboiement l'ovation.
- AH MAIS OUI. A PEKIN.
Le visage se décompose ébaudi dans la surprise. S’il ne l’avait pas reconnue, l’idée de l’avoir déjà croisée n’est plus que parcelle de mémoire exquise. La joie s’accroche aux lippes, alors que les rires remontent le long de sa trachée : ils s’agrippent.
- C’est fou ! Que le monde est petit ! Comment ça va ?! Ne me dis rien, t’es encore un voyage je suis sûr !
Il garde le bras s’adressant à son portrait, il pointe du doigt l’inconnue, comme s’il la connaissait depuis toujours, depuis de longues années. Pourtant Nolan, il ne l’a vue qu’une seule fois, au détour d’un festival à l’étranger : au-delà du pays des kiwis. Nolan, ça l’amuse : les hasard des la vie. Les sourcils haussés, son regard pétille, explose en feux d’artifice : il la considère déjà comme une semblable, il considère déjà qu’ils ont le même vice. Est-elle une âme qui suit les continents comme une bouée gonflable, portée par le vent, portée par les flots, guidée par le renouveau ?
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