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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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A bit of your joy for me » Lawrence

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Jeu 9 Déc - 19:48


A bit of your joy for me

Feat. Lawrence Miller

Tu étais habitué aux longs appendices vermeils, aux pistils aiguisés et tendant vers le ciel, aux longues tiges filiformes qui n’en terminaient plus. Ces fleurs morbides s’étaient tout d’abord encrées dans ta peau, te narguant tous les jours juste sous le bracelet de cette montre qui ne parvenait jamais à en couvrir l’entièreté. Et elles t’avaient poursuivies jusqu’au fond de tes propres poumons, ternissant la peau d’un autre, remontant entre deux toux pour s’affaler tout au long de ta vie, çà et là, jusqu’à mourir un peu. Tu avais fini par ne plus pouvoir supporter les fleuristes, les bouquets, et la couleur rouge elle-même s’était aliénée tes faveurs. Et voilà que depuis peu, à nouveau, il te fallait affronter la douceur duveteuse de pétales traîtres, mensonges d’une beauté empoisonnée, puisqu’ils s’attaquaient à l’un de tes meilleurs amis: Lawrence. Au départ, tu aurais pu prendre ça pour une mauvaise farce, une plaisanterie un peu vaseuse mais pas méchante au fond, quelque chose d’innocemment déplacé... mais dans l’histoire il semblait que le seul blagueur malhabile ait été le destin. Ils n’avaient pas la même couleur, pas la même forme et tout jusqu’à leur texture était différente, mais les pétales faisaient à nouveau dans ta vie une entrée fracassante.  

C’était déjà la troisième fois cette semaine que tu prenais la voiture après le travail, le coffre garni de pain, baguettes et petits gâteaux concoctés spécialement pour son meilleur ami et son fils, Asher, et pourtant tu n’avais pas l’impression d’en faire suffisamment. Enfin, après tout, tu ne pouvais rien faire contre les sentiments qui tuaient ton ami à petit feu, tu n’étais pas en mesure de le détourner de celle qui lui avait donné un enfant et excepté être là pour lui, le soutenir et le distraire, tu ne pouvais pas faire grand-chose. Tu aurais voulu pouvoir l’extirper du destin qui avait été le tien il n’y avait pas si longtemps, le sentiment de vide qui occupait depuis ta poitrine te semblant un fardeau bien moins leste qu’il n’y paraissait. Dire que tu avais vécu toute la première moitié de ta vie à refuser obstinément l’amour et que désormais tu aurais tout donné pour le retrouver... L’appartement de l’officier choisit ce moment perdu dans tes songes pour débarquée au coin de ta vision et la lumière qui brille à la fenêtre apaise aussitôt tes angoisses, forçant un souffle de soulagement à dégringoler de tes lèvres. Tu gares la voiture dans la rue, attrape les sacs de provisions et ne perd pas un instant pour gagner le bâtiment.  

De mémoire, tu insères le code à l’entrée avant de monter les escaliers quatre à quatre, tes grandes jambes servant enfin à quelque chose, et ton souffle ne suit pas, si bien qu’en arrivant devant la porte, ton souffle est court. Quelques coups contre le bois et quelques instants plus tard, la porte s’ouvre sur le blond. Tu n’as pas la politesse qu’il t’invite à entrer, tu es presque plus souvent ici que chez toi. Tu te contentes de pousser dans ses mains les deux sacs de douceurs avant d’enlever tes chaussures. -Où est mon filleul préféré?- Tu souris et glisses un bras autour des épaules du blond, le serrant brièvement contre toi, tactile comme toujours, avant d’aller droit vers le salon de la petite famille, laissant une petite exclamation rauque échapper en apercevant le garçon. “Hé champ!” C’était sans doute dans cette demeure que tu parlais le plus, Gil. Ici, Asher était encore trop jeune que pour assimiler complètement les gestes étranges que tu faisais plutôt que de parler, mais tu t’assurais d’accompagner chaque mot d’un geste évocateur afin de lui apprendre à communiquer. Tu attrapes le jeune homme comme s’il ne pesait rien, le soulevant comme une plume, le faisant tourner un peu avant de coller ton front au sien. Un froncement de sourcils exagéré trouve sa place sur ton visage alors que tu le reposes “Hé... Tu as carrément pris du muscle depuis la dernière fois?! Aussi fort que papa bientôt!” Les intonations ne sont pas les bonnes et le tout semble un peu maladroit, mais l’enfant est loin de s’en offusquer, fier de se voir comparé à son père. Un sourire doux gagne enfin ta bouche tandis que tu te relâches un peu. Avec eux, ça n’est rien si tu es un peu plus comme toi.

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Ven 10 Déc - 22:33
A bit of your joy for me
"Une amitié à toutes épreuves"
ft. Gil

Qu’est-ce que tu avais fait pour mériter cela ? Tu te posais cette question un peu trop souvent depuis la naissance de ton enfant. Et cela n’a fait que raviver les mauvais souvenirs, le douloureux abandon dont tu as été victime, par la seule femme que tu n’as jamais aimée. Celle qui t’a donné un enfant, ce n’est pas rien tout de même… Tu n’as pas compris sur le moment que plus tu t’enfilais dans cette dépression, dans ce chagrin d’amour à sens unique, plus tu vomissais des fleurs de lotus. Ces lotus que tu aimais tant car ils signifient la pureté et que maintenant tu ne peux plus voir en pâture. Tu sais que tu dois te relever, que ça fait déjà cinq bonnes années à présent que tu élèves ton fils seul et que jamais ton premier amour ne fera l’effort de voir que son fils grandit bien. Mais… Même si ça fait cinq ans, le soir, dans ton lit, seul, tu ressasses encore et encore. Puis parfois ça passe, parce que tu sais au fond de toi que ce n’était sans doute pas la bonne.

Pour te rappeler les moments de légèreté, de bons souvenirs, des choses joyeuses, tu sais que tu peux compter sur ton meilleur ami : Gil. Tu avais d’ailleurs fait exprès d’apprendre le langage des signes quand tu as appris pour sa surdité, car tu voulais encore pouvoir communiquer avec lui. Mais parce que tu as l’égo assez grand, tu ne lui as jamais dit que tu l’avais appris uniquement pour lui. Tu t’es contenté de lui dire que tu savais le porter depuis ton jeune âge. En soit, ce n’est pas honteux de dire que l’on a appris un truc uniquement pour être plus proche de son best friend, mais… tu ne voulais pas non plus qu’il se sente pris en pitié par toi alors tu as fait ce choix de mentir un peu. Et… savoir parler le langage des signes est toujours un avantage, quand on aime aider son prochain, de quelque manière que ce soit. Heureusement qu’il est là pour te sortir de ces moments de déprime, alors que tu sais qu’il va falloir réellement la laisser partir. Mais tu as du mal, parce que tu vois ce bout de chou qui, malgré tout, a un air à elle. Il te ressemble beaucoup mais ses mimiques, il les tient bien de sa mère et parfois, ça te ramène quelques années plus tôt, avec elle.

Enfin, ce jour-là, tu ne travaillais pas. Non pas que tu n’aimais pas ton travail d’instructeur officier mais parfois, tu en avais marre de ces élèves qui ne t’écoutaient pas. Ça avait le don de t’agacer au plus haut point car tu sais plus que quiconque la dangerosité du métier de pilote de chasse, si tu n’es pas suffisamment bien préparé. Tu les revois encore tes élèves d’il y a quelques années en arrière ; tu les revois se crasher lamentablement. Ce n’était pas ta faute, tu avais fait ton boulot d’enseignant correctement mais malgré tout, une part de culpabilité subsiste en toi et tu as l’impression de ne pas arriver à remonter cette pente-là. Un cœur semi-brisé, une blessure de l’enfance ancrée et un chagrin d’amour qui ne cesse de te tourmenter…

Tu te dis qu’il serait temps de retourner chez le psy pour de nouveau travailler sur tout ce qui t’empêche d’avancer, de laisser une bonne fois pour toutes ton chagrin d’amour au vestiaire et avancer dans une meilleure direction. Enfin, tu es tout de même joyeux en présence de ton fils, quand tu t’occupes de lui parce que tu es un papa gâteau, un papa toujours aux petits soins pour son rejeton. Quand on frappa à ta porte, tu étais en train de jouer avec Asher et tu fus moyennement surpris. Tu savais bien que Gil viendrait te voir et t’apporter quelques viennoiseries et pains de sa boulangerie. Parce que ton pote, il te fait du bien au moral en venant te voir plusieurs fois dans la semaine. Tu laisses un moment le petit pour aller lui ouvrir et un grand sourire vient éclairer ton visage. Oui tu es heureux de le voir, comme à chaque fois parce que pour toi, c’est une bouffée d’oxygène. Tu le salues, une grande accolade entre potes et tu le laisses entrer chez toi. Tu aimes son petit accent quand il parle, même s’il ne peut plus s’entendre. Tu trouves ça mignon et ris alors que Gil te demande directement où est son filleul préféré. Car oui, tu trouvais ça normal qu’il soit le parrain de ton enfant. Tu faisais une confiance aveugle à ton meilleur ami pour lui demander d’être son parrain.

Tu n’as même pas le temps de lui préciser qu’il va arriver que Asher déboule, pendant que toi tu vas débarrasser les sacs que Gil vient de te donner. Le petit garçon regarde son parrain/tonton un peu bizarrement quand il lui parle mais est tout content de le voir et même s’il ne comprend pas encore tous les signes accompagnant sa parole, il fait de grands sourires.

« Tooontoooon Gil ! »

Il est tout content quand il se retrouve dans les bras du jeune homme tandis que toi, tu les regardes en te marrant, amusé de voir cette harmonie entre ces deux-là. Tu retranscris rapidement ce que Asher veut lui dire.

« Oui, t’as vu ! Je suis devenu un super héros trop fort ! Je vais arrêter tous les méchants de la terre ! »

« Il se prend pour Iron Man depuis quelques jours… Asher, tu dis à Gil ce que tu as fait aujourd’hui ? »

Tu continues de transcrire en langue des signes, pendant que tu parles pour que ton fils entende en même temps.

« Ha oui ! Et bah tonton, aujourd’hui avec papa, on est allés voir pleins d’avions puis ensuite on est allés à l’aquarium. C’était trop bien ! Y’avait pleins des requins et des poissons. Puis on a mangé dans un restaurant et on va adopter un chien ! »

« Je l’ai emmené à la base, j’avais des documents à récupérer pour le travail… J’espère tout de même bien qu’il ne voudra pas devenir aviateur haha… Oui enfin, je t'ai dis pour le chien, c'est en cours de réflexion Asher hein... Bon et toi alors ta journée Gil ? Encore merci pour le pain et les viennoiseries hein… Je vais finir par grossir si tu continues à autant me gâter ! »

Bon en vrai, tu fais suffisamment de sport tous les jours pour éliminer les potentielles calories en trop et tu ris un peu à ta propre connerie. Tu lui proposes ensuite une boisson et de se mettre à l’aise, de faire comme chez lui parce qu’après tout, ici, il sera toujours le bienvenu. Tu en profites pour donner le goûter à Asher vu l’heure et celui-ci est tout heureux d’avoir un pain au chocolat. Lui ayant appris quelques mots en langage des signes, tu lui demandes d’aller dire merci à Gil, ce qu’il exécute parfaitement. Puis le petit prend son goûter et file dans sa chambre tandis que tu fais couler du café, sert une boisson au jeune homme et que tu t’installes en face de lui à la table du salon.

« Toi, ça va comment ? »

Finalement, tu n’as même plus trop besoin de parler autrement que par le langage des signes avec ton ami et ce n’est pas plus mal car tu n’aimes pas qu’Asher puisse entendre des choses qui ne sont pas de son âge. Tu ne veux pas que ton enfant s’inquiète pour toi, même si tu sais que parfois c’est raté mais tu fais tout pour le préserver un maximum.


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Dim 12 Déc - 20:00


A bit of your joy for me

Feat. Lawrence Miller

Bien entendu, tu vois sur son visage la joie que lui procure ta présence, tu vois ses joues arrondies par l’enfance se fendre de fossettes alors qu’il rit et tu sens vibrer contre toi les éclats qu’il lance joyeusement... Mais tu regrettes de ne plus pouvoir l’écouter, ce son si clair auquel tu n’avais pas prêté assez attention lorsque tu entendais encore pour t’en souvenir aujourd’hui. Parfois, voir Asher rire ou simplement parler avec excitation de ses dernières aventures d’enfant te faisait regretter d’avoir refusé l’implant, puis tu te tournais vers son père et la fatigue qui dormait quelque part dans les iris clairs te rappelait une des raisons pour lesquelles tu l’avais fait. Tu prends soin de garder un œil sur les mains agiles de Lawrence pour t’assurer de bien comprendre les histoires du jeune homme car après tout, si ta lecture labiale était désormais proche d’être parfaite, un enfant de 5 ans était loin de posséder la diction d’un adulte et tu avais parfois du mal à comprendre toutes les phrases qu’il souhaitait te faire parvenir. Un léger rire dissonant t’échappe malgré tout alors qu’il tombe aisément dans ton jeu. “Un super héro, carrément? Woah! Tu devras quand même passer voir tonton Gil entre deux méchant pour pas que j’me sente seul.”

Tes yeux continuent à suivre discrètement les gestes du père alors que le fils raconte tout en panache son périple du jour. “Un chien?! Super! (Bien entendu, tu évinces totalement les réserves de Lawrence quant à l’adoption du compagnon à quatre pattes, presque aussi excité que l’enfant de cinq ans à l’idée d’une addition à l’appartement) Faudra lui apprendre des tours!” Tu te penches ensuite un peu plus près de l’oreille d’Asher pour parler un peu moins fort (ou du moins penses tu parler moins fort). “Les avions c’est bien, les poissons c’est mieux!” Bien sûr, tu n’avais rien contre l'armée ou l’aviation en elle-même, tu avais juste le désir égoïste de voir Asher faire un travail tranquille, classique, qui ne le mettrait pas en danger et te permettrait pendant encore de longues années de débarquer à l’improviste avec du pain maison et des viennoiseries encore chaudes. Tu suis du regard les gestes du bambin, sourire aux lèvres, et ébouriffe sa tignasse avant de le laisser filer pour échapper aux adultes et à leurs conversations épuisantes. A quel point avais-tu envie de faire ça, toi aussi? Echapper à la réalité inéluctable que ton meilleur ami allait bientôt pouvoir dire au revoir à une partie de ce qu’il était.  

“Tch!” -Comme si tu grossissais, toi!- Tu n’étais pas étranger au style de vie du blond et n’étais clairement pas dupe quant au mensonge joueur qui venait de quitter sa bouche ainsi que le bout de ses doigts. Tu glisses les tiens autour d’une tasse fumante, soufflant doucement à la chaleur qui se love contre ta paume alors que tu t’installes dans un fauteuil, tes iris désaccordés analysant la moindre ridule sur le visage de l’aîné. -Ca va. Je gère mieux les stocks à la boulangerie désormais. On a moins d’invendus et on recommence à faire des profits. Plus en plus de clients.- Tu récupères la tasse pour laisser le café rouler sur tes papilles, appréciant le goût du café chaud. Bien sûr, tu aurais pu avoir la politesse de retourner la question à ton ami, laissant l’inquiétude qui grondait dans le fond de tes tripes remonter un instant à la surface dans l’espoir qu’il t’avouerait vomir moins de fleurs, et peut-être même avoir soudain miraculeusement cessé de voir ces abominations fleurir quelque part dans ses poumons... Mais tu étais convaincu que si ça avait été le cas, Lawrence n’aurait pas perdu un instant pour te rassurer et t’aurais sûrement appelé. Alors...

-Tu devrais adopter. Le chien, je veux dire. Ca serait marrant d’en avoir un ici! Et tu pourrais me le laisser quand vous partez en vacances.- Détourner le sujet, éviter de parler de l’éléphant qui tentait désespérément de se cacher derrière les volutes qui montaient sans le moindre empressement par-dessus la surface de ton café. Ta voix reléguée à un souvenir en l’absence d’Asher, tu laissais à tes mains la mission d’articuler les songes et diversions que ton esprit parvenait à fournir. -Moi aussi je veux aller à la base! Laisse-moi rencontrer les aviateurs sexy et les ingénieures canons!- Tu avais peut-être perdu la capacité d’aimer, mais tu avais développé un intérêt pour les relations charnelles et tu ne pouvais pas passer à côté de l’opportunité qu’était celle d’avoir son meilleur ami dans l’armée de l’air, après tout, tu étais sûr de trouver plus d’une personne qui correspondrait à tes goûts là-bas. Et finalement, tu te sens un peu idiot, de demander à ton meilleur ami de t’aider à rencontrer des gens alors que lui-même luttait contre l’amour exclusif et sans partage. Tu baisses un instant les yeux, glissant une main sur ta nuque avant de demander, toujours sans le regarder. -C’est comment?- Bien sûr tu parles de la maladie, du stade auquel il en était, de s’il crachait plus ou moins de fleurs assassines, de quand il pensait que tout cela pourrait... Prendre fin? Mais tes mains étaient soudainement lourdes et tu n’avais aucune envie d’extrapoler. Alors ces deux mots devraient suffire.  

Tes yeux remontent à juste pour surveiller ses mains. Scruter les réponses qu’il pourrait te donner. L’espoir qu’il pourrait t’inspirer. Tout en essayant de garder un œil sur son visage, incapable de savoir si oui ou non ton meilleur ami pourrait te mentir afin de ne pas t’inquiéter outre mesure.  

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Mar 14 Déc - 20:53
A bit of your joy for me
"Une amitié à toutes épreuves"
ft. Gil

Tu es toujours en train d’observer l’échange entre ton fils et son parrain, et quand Gil rentre dans son jeu, tu sens bien aussi que tu devrais faire un peu plus d’efforts pour passer le voir plus souvent, au lieu que ce soit lui qui vienne à chaque fois. Tu te sens un peu honteux mais tu préfères ne rien dire. Asher, lui est enjoué et saute un peu de partout en disant qu’il viendra voir tonton Gil bientôt et qu’il le sauvera des méchants qui lui veulent du mal. Tu ris en expliquant en langages des signes à ton meilleur ami, ce que le petit vient de dire. Et comme tu pouvais t’y attendre, Gil est aussi excité que ton gosse quand il lui dit que vous allez adopter un chien, omettant bien au passage, le raisonnement raisonné du père que tu es. Enfin, tu ne peux pas trop leur en vouloir à tous les deux ; ce sont tes petits rayons de soleil dans cet amas de ténèbres et avoir un animal de compagnie aiderait aussi certainement à ton processus de guérison. Tu ne sais pas trop, tu y réfléchis et tu veux être aussi certain que ça ne posera pas de problème que tu l’emmènes à la base, quand tu travailles.

Pour sûr, Gil voudra à coup sûr prendre le futur chien en pension pour les vacances si tu l’adoptais et tu ne peux que lui être reconnaissant de sa grande disponibilité pour toi et ta famille. Lui apprendre des tours ? Bien sûr que tu avais prévu ça, tu comptais même faire en sorte qu’il soit parfaitement dressé et tu savais aussi bien qu’au niveau de la brigade cynophile, des chiens allaient partir à la retraite, et tu te disais que ça pouvait être une bonne idée d’en récupérer un car au moins il serait déjà dressé. Non pas que tu n’avais pas le temps pour le dresser toi, mais tant qu’à faire hein. Puis probablement le chien que tu récupérerais aurait trois voire quatre ans, pas plus. Quand Asher part, tu te dis enfin, je peux être un peu plus tranquille avec mon ami, car tu sais très bien sur quel sujet cette conversation va dévier. Tu n’en veux pas à ton ami car il s’inquiète réellement pour toi, et tu ne veux en aucun cas lui cacher des choses, même si tu sais très bien qu’il va continuer de s’inquiéter. Sauf que bah… tu n’as aucuns secrets pour lui car il est le seul en qui tu as une confiance aveugle. Et tu ne voudrais pas le décevoir non plus.

Tu esquisses un sourire car pour sûr, tu ne grossis pas mais la blague aura au moins fait son petit effet et c’était le plus important. Tu es content et rassuré de savoir que ton ami gère de mieux en mieux sa boutique et ses stocks. Content aussi qu’il y ait de plus en plus de clients ; ce n’est pas comme si déjà tu faisais la promotion de sa boulangerie à tous tes collègues de la base aérienne. En même temps, c’est vérifié ; pour toi, Gil fait les meilleurs pains et viennoiseries de tout Auckland alors si tu peux lui faire de la pub et lui ramener des clients, tu n’hésites pas une seule seconde. Et là, il te dit clairement que tu devrais adopter le chien. Comme tu le pensais, ton meilleur ami s’occuperait du chien si tu venais à partir en vacances avec le petit.

« C’est très gentil de ta part… Je me doutais bien que tu voudrais le prendre en pension chez toi et tu sais que je te laisserais même mon enfant. Je pensais adopter un des chiens retraités de la brigade cynophile car je veux être sûr qu’il soit bien dressé. Je dois avant tout régler des petits détails, savoir si je pourrais l’emmener avec moi sur la base pendant mon temps de travail. »

Et ça y est monsieur refait son petit numéro à vouloir draguer des aviateurs et autres ingénieurs présents sur la base. Tu ne peux t’empêcher de rire, quand tu repenses soudain au match de baseball auquel tu participes ce dimanche.

« Si tu veux venir à la base pour draguer tout ce qui bouge, dimanche on a un match de baseball contre la faction des renseignements de l’armée de terre. Tu n’as qu’à venir, il y a un barbecue de prévu après. Tu auras le temps de demander des numéros à pleins de beaux mecs. Mais t’inquiète, je surveillerais tes arrières et m’assurerait que personne ne t’importune. »

Tu lui fais un grand sourire avec un clin d’œil. T’es un peu surprotecteur avec Gil, parce que tu le considères comme de ta famille. Enfin, après ce temps de banalités échangées sur un ton plutôt joyeux, tu sais très bien que la discussion va tourner de manière plus sérieuse parce que forcément, ton best friend veut savoir comment tu vas, comment tu t’en sors. Et malheureusement, tu n’as pas spécialement de nouvelles réjouissantes à lui apporter.

« Je me doutais que tu me poserais la question… Je mentirais si je disais que ça allait mieux, que tout allait comme sur des roulettes. Il m’arrive parfois, la nuit quand je n’arrive pas à dormir, de vomir ces satanés lotus… Ou quand j’ai un moment de faiblesse et que je la revois dans les mimiques de mon gamin. C’est dur car je n’arrive pas à détourner mon regard de cette situation… Elle me manque et en même temps, je la hais pour nous avoir abandonné. Pour avoir abandonné son enfant. Je suis censé retourner chez le psy… Je ne veux plus vivre comme ça ; la maladie progresse et je ne donne pas cher de moi si je ne fais rien… »

Tu lui lances tout de but en blanc parce que tu sais que si tu n’en dis pas assez, il ira creuser. Et puis depuis hier, tu as reçu un courrier qui te mine également. Un truc que tu n’aurais pas cru capable. Tu continues d’agiter les mains pour lui expliquer.

« Hier j’ai reçu une lettre… Le truc dont je ne m’attendais absolument pas. Une lettre provenant de mes soi-disant parents biologiques. Ceux qui m’ont abandonné quand j’étais tout petit. Je suis un peu chamboulé, déboussolé… Je ne sais pas ce que je dois faire… »

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Mer 15 Déc - 20:25


A bit of your joy for me

Feat. Lawrence Miller

Savoir que Lawrence avait retourné la question de l’adoption suffisamment que pour envisager de reprendre un retraité de la brigade cynophile te soulageait un peu. Après tout, tu ne doutais véritablement pas qu’un ami à quatre pattes pourrait être l’addition idéale à leur foyer, tant pour Asher que pour Law lui-même. Peut-être même d’ailleurs plus pour Lawrence. Entre les récents évènements qui laissaient planer un constant et involontaire voile de solitude sur la vie du militaire et son passé tout de même quelque peu atypique, l’amour inconditionnel et sans borne du meilleur ami de l’homme ne pourrait qu’améliorer son état. -Si tu peux pas tu peux le déposer chez moi.- Après tout, tu vivais juste au-dessus de la boulangerie et prendre des pauses pour aller vérifier qu’il se portait bien ou même l’emmener se promener sur la plage juste à côté ne serait pas du tout un problème pour toi. Tu devrais même sans doute te battre pour ce droit avec les autres membres du perlim pain pain. Mais tu n’avais pas vraiment de doute quant au fait que ton meilleur ami saurait prendre la bonne décision. Et puis il fallait bien admettre que le sujet suivant était plus à ton goût.

“Hah!” -J’ai pas besoin que tu surveilles mes arrières! Surveille déjà les tiennes!- Malgré tout, un sourire affectueux occupait déjà tes lèvres, incapable d’en vouloir à Lawrence pour le simple fait de vouloir t’éviter des ennuis. -Mais tu as des collègues canons, donc je viendrai! J’en ai remarqué un, d’ailleurs la dernière fois que je suis passé te récupérer. Un roux, un peu plus grand que toi. Préviens-le!- Un clin d’oeil complice vient couvrir la honte que tu aurais dû ressentir à l’idée de draguer quelqu’un tout en sachant qu’il ne pourrait simplement rien se passer d’autre que du sexe. Pour toi, les relations, les matins langoureux, les mots doux et les caresses tendres dans le secret de la nuit, c’était fini. Tu n’avais pas la réputation d’être un horrible amant, du genre à ne porter aucun égard à ses victimes, mais tu n’étais pas non plus de ceux qui aimaient prendre le petit déjeuner avec leur conquête de la veille, échangeant des banalités sans queue ni tête simplement pour éviter d’éventrer directement cet ersatz de relation avortée. Enfin, tu étais généralement honnête dès le départ afin d’éviter les reproches, les cris et les claquements de porte lorsqu’éclatait la vérité. Un petit mouvement de tête parvient cependant à te remettre les idées en place tandis que le sujet perd en légèreté.  

Tu l’observes déballer toute ses faiblesses, toutes ses peines sans un doute, tu l’observes se confier et s’ouvrir, tu l’observes te faire confiance, lui tout entier, sans le moindre artifice, et une fois encore un pincement vient paralyser ta poitrine, t’arrachant un petit souffle douloureux. Tu aurais voulu avoir la solution, tu n’avais toi-même pu aider ton père quand il avait été dans la même situation et t’étais à nouveau trouvé inutile lorsque celui qui avait volé ton cœur avait perdu le sien. Alors pourquoi une fois encore tu devais assister pieds et poings liés à cette tragédie? -Un psy, oui. Tu dois sortir aussi. Tu dois rencontrer des gens. Des femmes. Des femmes bien.- Tu prends une gorgée de café et quand tu reposes la tasse, il y a un peu moins de douceur dans ton geste, un peu plus de violence. -Tu es un mec génial! Tu pourrais combler tellement de femmes! Il y a forcément quelqu’un à Auckland qui peut te faire oublier cette...- Ton poing se ferme tout sauf subtilement sur l’insulte qui aurait dû suivre, laissant à l’imagination tout ce que tu pouvais penser de cette lâche sans cœur qui laissait derrière elle deux hommes aux âmes définitivement trop douces pour elle.  

-Tes parents? Tu dois faire attention. Ils disent quoi?- Tes sourcils se froncent, déformant lourdement la cicatrice qui barrait ton œil droit. Puis tu réfléchis un peu, tes iris se déportant pour éviter de plonger dans ceux de ton meilleur ami. -En fait... On s’en fout, non? Ils t’ont abandonné. Tu as eu une autre famille, ceux qui t’ont donné ton ADN, ça compte pas.- Il y a une colère qui brille dans le fond de tes yeux qu’on pourrait prendre pour quelque chose de personnel, une tempête un peu timide d’abord qui semble prendre de l’ampleur derrière l’habituelle nonchalance qui rythmait ta vie. “Putain.” mais la voix, rendue rauque par le manque de pratique ne fait en aucun cas justice au tourment qui gronde en toi et tu te lèves soudainement. -T’es pas obligé de leur répondre! C’est pas le moment! Ils auraient pas pu choisir un pire moment pour essayer de revenir dans ta vie maintenant qu’ils se rendent compte que t’es un mec en or.- Ca t’énerve, tout, ça, et tu as bien du mal à garder le tout pour toi, malgré tout, tu sais qu’au cœur de la tourmente, taraudé de tous les côtés, il ne s’agit pas de toi.  

Tu t’avances vers lui alors, te retrouvant vite en face de son propre fauteuil pour te poser directement à ses pieds, tenté par la proximité dont tu avais bien trop besoin. Comme si l’apaisement que le contact t’apportait pouvait rejaillir sur ton ami. -Pardon. Tu vas faire quoi? Tu veux que j’aille leur casser la gueule?- Bien entendu, tu ne le penses pas vraiment, tu essaies juste de détendre l'atmosphère. Les parents biologiques de Lawrence devaient sans doute être deux vieux croutons du genre de ceux qui venaient payer leur baguette tout en petites pièces le lundi matin, tu te voyais mal lever la main sur eux. -Tu veux les rencontrer? Si tu veux je garde Asher? Ou on peut y aller ensemble.- La perspective de rencontrer des parents irresponsables qui ne s’étaient simplement pas assez intéressé au fruit de leur amour que pour se battre pour lui ne t’enchantait pas. Mais Lawrence méritait bien que tu fasses cet effort si ça pouvait l’aider. Et puis, avec un peu de chance, peut-être que ça le distrairait assez pour ralentir la progression des pétales qui s’épanouissaient dans ses poumons. Ta main droite qui vient de finir ses gesticulations se pose sur son genou alors que tu es assis en tailleurs près de lui désormais, décidé à lui prouver ton infaillible soutien.

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Sam 18 Déc - 21:02
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"Une amitié à toutes épreuves"
ft. Gil

Tu ris car tu sais bien que tu n’as pas besoin de surveiller les arrières de ton meilleur ami mais tu t’en fiches, tu aimes bien blaguer et montrer aussi que tu tiens à lui. D’ailleurs, tu tiens peut-être à trop de gens, tu es sans doute trop gentil et c’est aussi pour cela que tu perds facilement pied et que tu t’attaches trop vite à en souffrir. Enfin toujours est-il que ces lotus, tu aimerais bien les voir disparaitre une bonnes fois pour toutes. Avant tu les aimais, maintenant, tu les détestes au plus profond de ton être. Tu écoutes ce que te dit Gil et essaie de revenir dans tes souvenirs du beau gosse roux canon qui bosse avec toi. Ah oui… Heimai. C’est vrai que tu t’entends plutôt bien avec lui, tu pourrais du coup voir pour lui arranger le coup avec Gil mais à vrai dire, tu ne sais pas du tout s’il est plutôt homo, bisexuel ou plutôt hétéro. En fait, tu t’en fiches un peu car tu n’as jamais eu l’intention de le draguer un jour.

« Haha, si tu veux. Ouais, c’est Heimai. Il est sympa lui, mais je ne sais pas s’il est penché homme ou femme ! »

Après tout, est-ce que ça avait vraiment une importance capitale de savoir si untel était penché homme ou pas. Tu aimerais tellement être comme Gil, ton meilleur ami, celui que tu admires par sa détermination et sa force de caractère à surmonter des chagrins d’amour notamment. Toi, tu te sens terriblement faible et au fond de toi, tu aimerais être bien plus fort. Te dire que finalement, c’est quoi un amour perdu ? Ce n’est rien ; tu as un enfant génial même si tu aurais préféré parfois être célibataire sans l’étiquette du papa collé au dos. Un travail que tu aimes beaucoup, une vie sociale plutôt épanouie et des activités diverses et variées pour ne pas tomber dans l’ennui car t’es comme ça Lawrence.

T’as besoin d’être en permanence pris par quelque chose, d’avoir l’impression de contrôler un peu ta vie, ce que tu fais et de pouvoir oublier comme par magie les affres douloureux de l’amour perdu. T’hallucines légèrement quand le jeune homme te dit que tu devrais rencontrer des femmes, mais surtout des femmes bien. Ouais alors… comment lui dire que tu ne sais pas qui sont ces femmes dites bien et où les trouver. Comme tout homme, c’est vrai que niveau sexe, ça te manque et que tu aimerais de temps en temps te lâcher un peu mais comme toujours, quand tu veux faire un pas en avant, quelque chose te retient et tu refais deux pas en arrière. Tu penses à celle qui t’a abandonné et tu te dis que c’est mal. Alors ouais, le psy, ce n’est peut-être pas si mal d’aller le voir en urgence là. Tu te mets à rougir par tant de compliments. Tu te dis : « Moi un mec génial ? Oui enfin, je ne sais pas il exagère un peu quand même ». Forcément quelqu’un qui pourrait te faire oublier cette mécréante, c’est sans doute certain oui mais tu n’arrives pour l’instant pas à te projeter au-delà.

« T’exagères pas un peu quand même en disant que je suis un mec génial haha ? J’ai l’impression de ne pas me sentir encore prêt à laisser une femme entrer dans ma vie… Tu sais Gil, j’ai peur de m’attacher pour qu’ensuite on m’abandonne encore comme une merde, et je sais que je m’attache bien vite alors si c’est pour souffrir encore un peu plus, je ne sais pas si ça vaut la peine. J’aimerais être détaché, comme toi, arriver à faire fi et séduire toutes les femmes qui passent près de moi, quand j’étais plus jeune… Mais, ce temps me parait bien lointain à présent. »

Un constat pas des plus joyeux que tu es en train de faire et tu voudrais guérir pourtant. Quand tu évoques la lettre reçue par tes parents, forcément, ton ami ne voit pas tout ça d’un très bon œil et tu es finalement content de lui avoir tout dit car il est toujours de très bon conseil. Tu penses aussi que ça ne peut pas être un hasard si c’est maintenant et tu te demandes si ça ne vaut pas le coup d’essayer de les voir une fois, entendre leurs explications ou à voir. Peut-être que ça te permettrait de guérir cette blessure du passé qui est restée ouverte pendant toutes ces années. Tu sens la colère de ton ami s’exprimer dans ses paroles et tu ne peux pas lui en vouloir car tu as réagi de la même manière quand tu l’as ouverte. Tu te lèves pour aller chercher la lettre que tu as soigneusement rangé dans le tiroir des couteaux. Oui, le tiroir des couteaux, endroit parfait pour y mettre une lettre maudite pour le jour où tu auras envie de la hacher menu.

Tu reviens à ta place et t’apprêtes à lui répondre quand tu le vois se mettre à genoux devant toi. Une larme coule le long de ta joue mais de reconnaissance pour cet ami en or que tu as, à tes côtés dans ces moments qui sont difficiles et compliqués pour toi. Voyant le besoin peut-être de se rassurer, tu passes tes bras autour de ses épaules pour lui faire un câlin. Ça t’avait manqué et même si c’est étrange entre hommes, avec lui, tu te sens à l’aise bizarrement. Quoi faire ? Tu ricanes un peu à la proposition d’aller leur casser la figure. Non quand même, pas à ce point-là même si tu y as pensé pendant quelques secondes. Tu exploses presque en larmes quand il te propose de t’accompagner si tu venais à dire oui pour une rencontre et tu te sens con d’avoir laissé couler tes larmes pendant un instant. T’es à fleur de peau depuis quelques temps, depuis cette lettre reçue et tout se bouscule encore une fois dans ta tête. Bien sûr que tu aimes ton oncle et ta tante qui sont tes parents adoptifs mais au fond de toi, tu sais que tu manques de quelque chose et ce sont ces deux personnes qui ont osé t’abandonner quand tu étais petit.

« Désolé pour ces quelques larmes, je vais mieux grâce à toi. J’avoue que ce n’est pas le super bon moment mais je suis content de t’en avoir parlé. Il n’y a qu’à toi que je pouvais confier ça… Et je voulais avoir ton opinion avant de te dire ce que je comptais faire. En gros, ils ont dit qu’ils m’avaient retrouvé en faisant appel à un détective, qu’ils voulaient me rencontrer et s’excuser. Ils ont dit qu’ils voulaient nouer le contact avec moi et apprendre à me connaitre. »

Tu lui tends la lettre qui dit exactement ce que tu viens de lui expliquer, posément.

« Au départ, je voulais déchirer en dix mille morceaux ce papier, je voulais les affronter, leur dire leurs quatre vérités, j’avais la haine et c’est après une énième crise d’angoisse que je me suis dit que non… Je devrais la jouer autrement… ça n’excuse en rien qu’ils m’ont abandonné mais je crois que je veux bien essayer de leur donner une chance. Ce ne sera pas facile pour eux, ni pour moi mais je crois que je vais les rencontrer et entendre ce qu’ils ont à me dire. Ensuite j’aviserais. J’ose espérer qu’en faisant cela, la blessure béante présente dans mon cœur se refermera… Je n’ai pas encore averti mon oncle que j’ai reçu cette lettre, il la déchirerait à coup sûr et me dirait de ne surtout pas aller les voir. Je crois que pour lui, sa sœur n’existe plus… enfin voilà. Tu en penses quoi ? Tu voudras bien m’accompagner quand je leur aurais répondu et qu’on aura fixé le rendez-vous ? Si ça se passe mal, il vaut mieux qu’Asher reste chez ses grands-parents. »

En aucun cas, tu veux emmener ton enfant pour qu’il se retrouve dans un conflit entre adultes. Tu n’es pas spécialement confiant et savoir que ton ami de toujours, celui en qui tu as une confiance aveugle est là pour t’épauler et veut bien t’accompagner, te fait un bien fou au moral malgré tout. Tu ne fais d’ailleurs pas confiance à ces deux personnes que tu ne connais pas, dont tu n’as gardé aucuns souvenirs depuis le temps et tu sais qu’il faudra du temps pour vous apprivoiser, dans le cadre où tu veux bien les laisser venir dans ta vie.

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Lun 20 Déc - 0:28


A bit of your joy for me

Feat. Lawrence Miller

Tes doigts s’arrondissent sur les lettres du prénom de ta ‘proie’ de la rencontre de la base et tu acquiesces, un petit sourire jouant sur tes lèvres. Tu n’étais pas de ces dragueurs relous qui ne savaient pas lâcher l’affaire, non, toi, tu tentais habilement de tâter le terrain et s’il s’avérait que la personne qui attirait ton attention répondait à ton intérêt, alors tu te permettais d’entreprendre des avances. Tu n’étais ni moche, ni désagréable et tu avais assez de confiance en toi pour ne pas te transformer en ce mec lourd incapable de lâcher l’affaire. Et tu savais que Lawrence le savait aussi. -Comme si on pouvait me résister... Enfin, à part toi, mais tu es un mystère de l’humanité!- Bien entendu, c’est une plaisanterie, tu étais bien au fait que ton meilleur ami était un hétéro confirmé et puis il n’avait jamais été question, entre vous, d’attirance de quelque sorte. Tu aimais juste pouvoir plaisanter sur le fait que malgré ta mésaventure amoureuse et la perte te ton ouïe, tu n’avais pas plus de mal à séduire qu’avant. Au contraire, tu t’étais sans doute un peu désinhibé depuis la perte de Félyx. Certains diraient un peu trop sans doute.  

Les mots de Lawrence te font cependant froncer les sourcils, et même si quelque part, tu comprends qu’il s’attache aisément, il se trouve à présent dans une situation bien pire encore que celle qui l’attendait après un petit crush. -Law. Tu ne peux pas refuser de rencontrer des gens par peur de t’attacher? On a tous peur de s’attacher. Mais si tu ne distrais pas ton cœur de cette... Femme.- Toi, tu connaissais les conséquences, tu n’avais plus peur de t’attacher, tu n’en étais simplement plus capable. Tes sentiments se limitaient à l’attirance, à l’affection, tu n’avais plus le souffle coupé à la vue d’une personne, ne sentais plus ton cœur s’affoler dans ta poitrine à la mention de son nom, ne vibrerais simplement plus jamais à la perspective de te réveiller aux côtés d’une autre personne. -Tu risques de ne plus jamais pouvoir aimer quelqu’un d’autre.- Tu en parlais rarement, comme si ça t’importait peu de ne plus pouvoir envisager un avenir commun avec quelqu’un, et généralement, on ne t’ennuyait pas pour en savoir plus. Avant Félyx, tu n’avais jamais manifesté de sentiments à l’encontre de personne et avais compté plus de cœurs brisés que Dom Juan en personne. Mais il fallait avouer que tu regrettais ne plus pouvoir être normal dans ce sens.  

Voir Lawrence pleurer n’est pas fréquent, et la première perle translucide qui s’accroche à ses cils avant de glisser sur sa joue te surprend, te faisant presque sursauter. Ta main s’affirme contre ses genoux et tu lui rends son étreinte sans la moindre hésitation, appuyant contre les tiennes ses larges épaules, celles qui semblaient si bien pouvoir porter toutes les misères du monde. Tu le sens trembler contre toi, résultats de ses larmes si rares, et tu pourrais presque fondre à ton tour. Pourtant, tu te sais devoir faire preuve de force, de courage, d’empathie pour l’aider à surmonter cette nouvelle épreuve, et tu restes solide contre lui. Ta main prend le papier délicatement, mais tu attends qu’il ait fini de te parler pour pouvoir y jeter un œil. Bien sûr, la demande semble honnête, mais si loin d’être légitime à tes yeux. Comment une personne ayant abandonné son enfant des années auparavant trouve le courage de lui demander de le rencontrer trente ans après. Bien entendu, tu penses avoir suffisamment parlé de ton désaccord avec la demande et il est temps pour toi de faire preuve de douceur et d'empathie envers Lawrence, mettant ton égoïste ressentiment de côté.  

-Je vais venir avec toi. Je n’ai pas envie qu’ils te mènent en bateau, je serai plus objectif que toi.- Tu te redresses avant de finalement te lever, quittant ta place au sol, à ses pieds. Tu abandonnes la lettre sur la table du salon avant de le regarder. Tu sais que lorsque vous irez rencontrer ses parents, tu devras y aller sans à priori, pour lui, pour qu’il puisse entièrement te faire confiance, se concentrer uniquement sur lui et ses sentiments et te laisser le côté plus analytique de la rencontre. Mais tout de suite, tu as simplement envie de le protéger, de l’englober dans une bulle et de le préserver de tout ce qui aurait pu l’atteindre. -Tu es sûr que tu es assez fort pour ça, maintenant? Ca ne presse pas, tu sais? Ils on attendu trente ans alors un de plus ou un de moins...- Tu hausses une épaule, montrant que finalement, il n’y avait pas d’urgence en ce qui concernait ce problème-ci. Law était toujours malade et s’il te semblait qu’il pouvait guérir sous peu, il n’y avait aucune garantie que les pétales allaient cesser de s’extirper de ses poumons dès le lendemain.  

-Si tu dis que tu détestes cette femme... Si c’est vraiment vrai... Il y a une chance pour que tu guérisses bientôt, Law. Quand tu arrêteras complètement d’espérer au fond de toi qu’elle revienne, tu seras débarrassé de ça au moins... Tu ne veux pas... Attendre un peu?- A dire vrai, tu n’étais vraiment pas emballé à l’idée de laisser ton meilleur ami se surcharger mentalement. Tu glisses une main sur son épaule, serrant légèrement l’articulation avant de reculer légèrement. -Si tu penses que rencontrer tes parents peut t’aider, alors bien sûr qu’on y va. Mais tu dois aussi penser au fait qu’il y a une possibilité que ce soient de vrais enfoirés. Ma mère m’a abandonné, la maman d’Asher aussi, je sais ce que ça fait, mais envisages toutes les possibilités.- Tu plantes tes iris disparates dans son regard clair, lui prouvant de la sorte ton soutien infaillible tout en lui signifiant ton inquiétude, celle qui grignotait tranquillement tes tripes depuis que tu avais appris pour sa hanahaki. -Quoi qu’il se passe, je serai là. Je t’aiderai. Et Asher aussi, tu es presque mon frère, et Asher est comme mon propre fils, n’en doute pas, ok?-

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Mer 22 Déc - 20:48
A bit of your joy for me
"Une amitié à toutes épreuves"
ft. Gil

Tu rigoles car tu es sans doute oui un mystère de l’humanité pour beaucoup d’hommes qui te trouvent séduisants et qui aimeraient sans doute bien te mettre dans leur lit. Sauf que non, tu es un hétérosexuel affirmé et jamais tes convictions sur ta sexualité ne changeront. Enfin, bien entendu, tu respectes les gens et en fait, tu t’en fiches même s’ils aiment une personne du même sexe ou pas. T’es un peu dans un mood : faites ce que vous voulez, je vis ma vie et la vôtre je n’en ai rien à foutre. Ça résume plutôt bien la situation oui. Ne pas refuser de rencontrer des femmes uniquement parce que tu as peur de t’attacher… Oui ton ami résume bien le truc ; on ne peut jamais être certain mais ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas tenter. Rappelle-toi Law le tombeur que tu étais avant, rappelle-toi de toutes les têtes que tu faisais tourner quand tu étais jeune et coureur de jupons avant de n’entrer à l’armée. Ton ami a complètement raison et tu le sais bien ; tu sais très bien que si tu n’oublies pas cette femme, si tu ne distrais pas ton cœur, tu risques de ne plus jamais pouvoir aimer et ça, tu le refuses. Tu veux pouvoir aimer à nouveau, tu crains juste l’abandon et tu as peur que cette personne ne t’aime pas à ta juste valeur.

« Je sais et ce n’est pas non plus ce que je veux… J’aimerais arriver à aimer de nouveau… »

Tu soupires un instant car tu sais tout ça ; tu sais que tu dois guérir mais tout seul, tu n’y arrives pas. Tu n’en as pas la force, ni même la volonté peut-être. Il est vraiment grand temps d’aller voir quelqu’un qui pourra t’aider. Et tu sais pertinemment que ce n’est pas une bonne idée d’aller à la rencontre de tes parents maintenant. Mais tu t’en fiches, ce n’est pas comme si ton cœur était déjà au fond des abysses alors un peu plus, un peu moins. Comment ils s’appellent déjà ? Tu dois zieuter sur la lettre pour te rappeler de leurs noms : Elena Miller Straus et Harvey Straus. Des noms pourris, tu te dis. En fait, t’es content de t’appeler Miller. Tu remercies que Gil veuille bien t’accompagner à cette rencontre quand elle aura lieu. Tu as des tonnes de questions à leur poser, des tonnes de choses à leur dire à commencer par leurs quatre vérités. Mais tu sais aussi que tu dois rester calme et tu sais que tu ne seras pas objectif alors oui, c’est vraiment très bien que ton meilleur ami veuille t’accompagner.

« Oui, c’est pour ça que je te demande. On sait tous les deux que je ne serais certainement pas objectif alors bon… Autant avoir les conseils de son meilleur ami à ce moment-là. »

Tu lui fais un clin d’œil amical, écoutant ses recommandations, ses interrogations parce qu’il s’inquiète vraiment pour toi et tu sais bien qu’il ne veut pas que tu replonges dans une dépression pire que celle que tu vis presque en permanence. C’est vrai que ce n’est pas pressé ; après tout, ils ont attendu 30 ans alors ils peuvent bien attendre encore un peu. Sauf, que tu veux en savoir plus assez rapidement. Tu veux essayer de comprendre. Peut-être que ça t’aidera aussi à comprendre pourquoi ton ex a décidé de se barrer quand elle a donné naissance à ton fils.

« Je ne sais pas si je suis assez fort, et je sais que je pourrais encore attendre, mais je voudrais comprendre. Comprendre pourquoi en fait. Si quelqu’un était plutôt en droit de m’abandonner, c’était mon oncle pour la misère que je lui ai mis durant toute mon enfance… Peut-être que si je comprends leurs raisons, peut-être que j’accepterais mieux pourquoi elle m’a quitté. »

Enfin, tu dis ça tu n’en es pas certain mais c’est tout de même une piste à explorer. Tu la détestes et en même temps, tu as encore quelques sentiments pour elle. En fait, ce sont des sentiments d’incompréhension surtout qui ronge ton être. Mais quand tu penses à elle, tu ne peux t’empêcher de revoir ce visage, son sourire, les beaux souvenirs et c’est ce qui te fait souffrir finalement le plus au monde. Tu voudrais ne plus jamais penser à elle mais tu la revois dans les mimiques d’Asher et tu n’arrives pas à passer outre alors ça te rend malade, encore et encore.

« Si au moins, je ne la voyais pas en Asher… C’est ça qui me fait le plus de mal je crois Gil. Je revois ses mimiques, son sourire en mon fils et du coup je pense à elle… Je la déteste et pourtant, au fond de moi, je continue de souffrir car je me sens coupable de n’avoir pas avoir su la rattraper ou détecter ce qui ne pouvait plus aller entre nous. Et non, je dois faire ça maintenant. Je dois aller mieux maintenant, tout foutre à plat, même si je dois en passer par d’autres moments difficiles. Si mes vrais parents sont des enfoirés, quelque part au moins, je me dirais qu’heureusement, je n’ai pas grandi avec eux et que mon oncle aura eu raison de ne jamais me parler d’eux. »

De toute manière, tu sais très bien que si tu dis à ton oncle/père adoptif que tu as reçu une lettre de tes parents biologiques et que tu les as rencontrés, il risque de te faire la gueule pendant un petit moment en plus de scander que ces personnes ne font pas partie de ta famille. Tu aimerais tout de même savoir pourquoi il ne voulait jamais te parler de tes parents. Au fond de toi, tu penses te douter que ça a un lien avec la drogue ou quelque chose du genre car tu as déjà entendu des histoires pareilles.

« Tu vois, je me dis qu’il y a dû y avoir des histoires de drogue ou quoi et que c’est pour ça que mon oncle ne voulait jamais me parler d’eux. Mais je dois avoir confirmation. Et je te remercie d’être là pour Asher, et pour moi. Jamais je ne douterais de toi Gil, jamais. »

Tu savais oui que la maman de Gil l’avait abandonné et tu la détestais au fond de toi pour avoir osé faire ça à ton ami mais quand tu vois qu’il est un homme affirmé ne se prenant pas la tête, ça te donne un peu d’espoir pour Asher. Toi, tu as toujours vécu avec un manque flagrant que tu n’as pas réussi à combler, malgré tout l’amour que ton oncle et ta tante t’ont donné.

« Et tu sais aussi que tu peux tout me raconter, si tu as un coup de mou etc. hein ? Même si j’ai mes propres problèmes à gérer, je suis là aussi pour t’écouter Gil. »

Tu veux être certain que ton ami puisse tout te confier s’il a besoin, parce que tu seras toujours là pour lui.

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