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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
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27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
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27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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TERMINE -Andromède » Just the two of us

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Sam 20 Nov - 18:09
I'm down on my hands and knees
Beggin' you please, baby
Show me your world

Sa nuque craque lorsqu'il le penche vers l'avant puis l'arrière, remue ses épaules comme si le poids du monde venait de s'y abattre. Et finalement, pose sa main contre la nuque de la blonde à ses côtes, passe son pouce contre sa peau puis se penche vers elle, susurre. Comme s'il partageait un secret autour de la foule. Comme des enfants qui se tiennent parfois la main. Puis qui se la lâche, parce que devant les copains, c'est pas terrible. C'est la honte.
Ses phalanges descendent de l'occiput vers la naissance de son échine. Lui embrasse la joue, brièvement, légèrement. Juste effleurer sa peau.

T'as envie d'acheter quoi ? On aurait pu rester chez toi là. C'est mon seul jour de repos...



Presque à geindre comme un môme. Presque. Parce qu'Artiome relève les éclanches, ajuste le blouson afin qu'il tombe correctement et passe un bras autour de celles de la jeune femme, la serre contre lui et pointe avec son index une boutique de bijoux. Un truc un peu vintage, probablement nouveau, il ne l'a jamais vu auparavant. Ou alors il n'y a pas fait attention, mais entre Astrid et Andromède, il y aurait mis les pieds déjà si le magasin existait depuis un moment. Puis ses prunelles foncées s'abaissent à nouveau vers elle. La regarde. Il pense. Un peu.
Entre Andromède et lui c'est pas sérieux. Parce que pour Artiome ça ne l'est jamais, de toute façon. Qu'il ne s'éprend jamais des lèvres de ses concubines, ne laisse jamais personne pénétrer suffisamment le fond de sa poitrine pour y piétiner son cœur, y laisser une marque. Et lorsque ça se resserre, que les mains s'accrochent un peu trop à lui, étreignent si fort qu'il préfère s'en aller. Parce qu'il aime qu'on l'aime, Artiome. Mais parfois c'est trop lourd, ça tord l'estomac, de devoir dire non, moi c'est pas comme ça, je ressens pas ça, je veux juste ça, pas comme ça.
 Mais avec Andromède c'est facile. C'est doux. C'est mielleux. C'est une histoire qui n'a pas de fin parce qu'elle n'a pas de début, qu'entre eux, il n'y a que la légèreté de l'instant, les baisers du moment. Et Artiome, il aime, que ce soit  enfantin comme sensation. Pas d'obligation. Qu'ils ne se doivent rien.

On va voir là-bas ? Une Boutique de bijoux. J'vais en prendre quelques uns.


Artiome se poste en face d'elle, vient poser sa paume sous le menton de la jeune femme avant de glisser le long de sa gorge jusque la rondeur des os qui se dessinent sous ses doigts, le creux qui s'y instaure. La fraîcheur légère mêlée au soleil qui cogne. Temps idéal pour une journée au lit. Enfin, il aurait vraiment espéré, l'y passer. Sous les draps, déjeuner au lit, entre deux embrassades, une tendresse.
Alterne le regard entre l'ossature sous sa poigne et son visage, Artiome lui sourit.

Tu veux qu'on aille dans un café après ? Hyper tendance, pour que tes fans puissent savoir ce que tu fais aujourd'hui ?



Retenir un rire, se moquer un peu d'elle. Rien de méchant. Juste amusant. Lui il n'est pas réseaux sociaux, ça ne l'intéresse pas, il n'a rien à y faire. Ne trouve pas d'intérêt. Alors voir Andromède toujours prendre des photos, alimenter ce monde fictif, ce monde qui semble si loin, ça lui paraît toujours un peu bizarre, un peu fou. Un peu trop. Too much peut-être. Mais il ne lui reproche pas, ça ne le regarde pas, au fond.
Ses doigts viennent se mêler à ceux de sa belle du jour, l'attire vers lui à nouveau. Besoin incessant de toucher ceux qu'Artiome trouve attirant. Besoin indéfectible, obligatoire.

Alfie Lewis
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Alfie Lewis
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Mar 23 Nov - 2:35


ç
a te fait vibrer, quand on te touche comme ça. désir charnel plus qu’autre chose, tu te sens désirée et tu aimes ça. ta peau chauffe là où il te touche et tu savoures l’instant, ce moment qui n’appartient qu’à toi, qui te rappelle que tu es là. les pieds bien ancrés dans cette réalité qui t'échappe parfois.

« peu importe » parce que tu te moques bien de ce que tu vas acheter. parce que c’est n’est qu’un prétexte. parce que tu sais qu’artiome, il n’est pas là pour toi, pas vraiment. parce qu’il n’y a pas de vous, entre vous, alors tu en profites pour faire ce que tu as envie de faire. tu fais des caprices et il t’écoute, te suis. parce que tu sais que quelques détours ne changeront rien, que l’objectif, c’est toujours le même.
— luxure de l’âme humaine

t
u souris. « pourquoi pas » parce que ça le fait patienter un peu plus. que pour toi, il y a quelque chose de jouissif à l'idée de voir artiome se plier en quatre pour te faire plaisir. de le voir patienter alors qu’au final, tu sais qu’il n’a qu’un mot à dire et vous rentrez chez toi, chez lui, peu importe. au plus près.

tu te laisses emporter par ses bras, sans trop résister, parce que tu te languis de ce contact que tu aimes tant.  pas longtemps, juste le temps d’une caresse et tu t’éloignes, le tires par le bras. « allons voir ça de plus près maintenant »

notesft. artiome — j’avance pas dsl
KAERU – EPICODE


Perry Campbell
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Mar 23 Nov - 20:31
Su sonrisa, su carita, sus manitas
Ay qué delicia, ay qué bonita está tu carita


Et ça lui colle à la peau, à Artiome. Ce désir de toucher, de sentir, d'étreindre, de chauffer pour ne pas mourir. Rattraper les flammes entre ses doigts, les laisser s'embraser jusqu'à lui brûler la peau. Lui faire oublier le froid sibérien qui lui mord le cœur.
Se languit déjà des bras d'Andromède qui s'éloignent, de sa langue qui ne se montre que pour déblatérer, se faire désirer, montrer que c'est elle qui dirige et qu'Artiome, lui, se contentera d'acquiescer. De suivre le mouvement de son index, parce qu'Artiome se plaît à faire plaisir, que sur les lèvres se dessinent les sourires et les envies.
Alors d'un revers de main balaie les mèches qui tombent sur ses sourcils, approche de la boutique tout en laissant Andromède revenir se pendre à ses muscles qui se dérobent sous son haut.

Très bien, capitaine.


Sourit et se dirige vers la petite boutique, ouvre la porte pour laisser d'abord entrer Andromède, suit le pas derrière elle. La décoration lui rappelle drôlement quelqu'un dont il préfère taire le nom, s'attarde sur les guirlandes qui s'étalent sur les poutres en bois soutenant l'édifice, les plantes murales et celles à même le sol dans des pots joliment décorés, les bijoux sur les socles et les différents sachets de perles proposés. Instinctivement, Artiome s'approche d'une étale avec plusieurs pierres, touche, essaie de se souvenir de ce qu'elle lui a dit, des différentes énergies ressenties. Mais à l'instant T, Artiome ne sent que le poids du cristal pesé dans sa main qu'il vient reposer après les autres, recule pour retrouver la blonde.

T'aimes bien toi non, ce genre de bijoux ?


Artiome lève un bras par dessus la silhouette d'Andromède pour descendre un collier affublé de petites perles, d'une planète en son centre, qu'il dirait à vue d'oeil qu'il s'agit de Saturne, qu'il n'en est pas si certain en réalité. C'est mignon, le voit bien pendre sur ses clavicules. Et avec son autre main il attrape un autre bijou pour le cou, un plus serré cette fois dont des myriades d'étoiles semblent s'effiler pour s'agiter à même le vent, cogner contre la peau même. Artiome ne dit rien pour celui-ci, patiente simplement d'une réponse pour l'autre. Qu'il pourrait le lui offrir, s'il lui plaît, que ça lui fait plaisir, que c'est un cadeau. Que même si avec Andromède ce n'est rien , qu'elle reste malgré tout l'une des étoiles qui fait briller son univers, l'espace d'une journée seulement, d'une nuit uniquement.
Alfie Lewis
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Mar 23 Nov - 22:36


e
lles sont mignonnes, les perles, délicates même. ça te touche, qu’il les associe à toi d’une façon ou d’une autre. que ce soit celles-ci qu’il ai choisi de te montrer plutôt que d’autres. tu acquiesces, un petit oui de la tête, un oui un peu timide par rapport à d’habitude mais c’est le oui de la toi de dix neuf ans qui essaye de ne pas en faire trop pour une fois. ça te donne de l’importance et tu aimes ça alors tu l'essaies, te pavane un peu en rigolant et tu le lui remet dans les mains.

présence extravagante, tu fais le tour de la boutique en parlant fort, trop fort. tu tires artiome dans un coin puis dans un autre, pointant du doigt bijoux après bijoux. t’essayes les boucles et tu laisses les pendants glisser dramatiquement le long de ton cou, métal froid contre ta peau. contraste avec les touchers échangés quelques secondes avant. tu passes ta main dans tes cheveux, les retires et elles viennent rejoindre le fond de ton sac.

« et toi, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? »

c’est mesquin de ta part de proposer ça, comme si tu savais pas ce qu’il voulait. mais tu fais semblant, tu fais comme ci tu parlais des bijoux qui vous font face, comme si il y avait là dedans quelque chose qui pourrait plaire à l’homme adulte qu’il est. comme si la boutique dans laquelle vous êtes n'était pas aux antipodes de sa personne. br>
— Some nights I drown in the wade of the things that I think I need

i
l fait chaud alors tu retires ta veste, la fourre dans ses bras, à défaut d’y être toi. tes cheveux tombent sur tes épaules, cascade dorée sur ta peau nue, alors tu les attaches histoire de ne pas être gênée. la journée va être longue, tu le sais. tu l’avais prévue comme ça. « on va voir ailleurs ? » et tout à l’air ambigu quand tu le dis, aujourd’hui.

notesft. artiome
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Perry Campbell
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Mer 24 Nov - 2:04
she was my heart
I don't know the tribe or the fall
But by default she don't think of me


Poitrine qui s'écrase à chaque souffle qui se meurt, poitrine qui s'exalte à chaque souffle qui revit. Artiome laisse Andromède tournoyer, arborer la parure de façon presque théâtrale, observe l'éclat du bijou se refléter à travers la lumière cognant de par les vitres.
S'abandonne à elle, suit les pas qu'elle lui demande de suivre, à l'allure qu'elle souhaite. Qu'il connaît cette sensation, de pouvoir faire tourner le monde en bourrique, de l'avoir à ses pieds. Que lui aussi, à son âge, il l'a eu, qu'encore aujourd'hui, parfois, c'est comme si en claquant des doigts il pouvait avoir l'attention qu'il pense mériter.  Docile mais pourtant pas enchaîner, continuera malgré tout de laisser Andromède penser comme ça. Agir ainsi. Parce qu'au final, ce n'est pas important. Pas tellement.

comme si l'armée le suivait toujours
que les ordres devaient être exécutés
pilote automatique


Suit le mouvement de ses épaules, de la légèreté avec laquelle son corps se pavane et doucement. Délicatesse qu'il aurait presque peur de briser, entre ses doigts. Qu'il aurait peur de serrer trop fort, ne pas lui laisser assez d'espace. Alors il se tient là, Artiome. Ni trop loin, ni trop près. De quoi suffisamment avoir un contact contre sa peau de temps à autre. Un revers de main, un coude qui se frôle, une épaule qui cogne.
Sentir la fièvre lui monter à la tête.
à peine
légèrement
Artiome sourit, lui lance un léger clin d'oeil et passe ses mains sur ses propres bras, la climatisation du magasin le faisant frissonner.

Je suis pas branché bijou.



Hormis ceux à son poignet, recouvrant l'ignoble trace là depuis trop longtemps à son goût. Qu'il ne prend plus la peine de regarder, que ça remonte toujours amèrement dans sa gorge, qu'il ne comprend pas, de qui ça vient. N'a jamais songé à Andromède, n'a jamais effleuré son esprit. Et que lorsqu'il pose ses yeux sur elle, ça ne bat pas dans sa poitrine. Pas de la façon dont les gens parlent.
Son cœur ne bat pas plus que d'ordinaire, ne feint pas l'arythmie, ne ressent pas le tonnerre vrombir dans son estomac, comme si l'électricité le faisait frémir dès que les yeux de la blonde s'attardait sur lui.
 Non. Rien de tout ça. Lui demande d'attendre, à Andromède. Cette fois-ci, Artiome allait la faire patienter, va à la caisse, achète le cadeau pour son amie et le fourre dans sa poche, la veste de la blonde toujours accroché à son bras tandis que celui pour elle, le lui glisse dans la main, qu'elle en fasse ce qu'elle veut. Que c'est juste une pacotille probablement, pour Andromède. Qu'elle le laissera au fond de son sac, que ça restera un souvenir, un fragment d'une époque qui sera révolue.

On va faire un tour dans la boutique de musique à côté. J'ai besoin de nouvelles cordes.


Laisse Andromède quitter la boutique en première, s'accroche à elle et regarde autour de lui, cherche le magasin qu'il a pourtant déjà visité, peut-être c'était dans le centre commercial. Mais la bâtisse se dessine, on peut voir les grandes vitres et les vinyles à travers, les instruments fièrement exposés.

T'as déjà appris à jouer d'un instrument ? Même de la flûte.

Alfie Lewis
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Dim 28 Nov - 20:54


t
ant pis, si’il aime pas ça, au fond. t’es là pour te faire plaisir toi. tu continues de faire des tours, encore et encore, au point de connaître la boutique par cœur et ça t’amuses plus vraiment, d’être là, alors t’es plutôt contente quand c’est lui qui te dit d’attendre, qui te dit que vous allez ailleurs. ta main se fait plus lourde et tu souris quand tu vois le collier qu’il t’avait montré juste avant. avant, ça t’aurait peut-être réchauffé le coeur, rougit les joues et battre ton coeur. là, tu trouves l’attention mignonne et tu le met. par politesse, pour faire semblant.

« y a longtemps oui. à l’école. comme tout le monde. » la flûte à bec, de longues leçons passées à essayer de jouer, où tu soufflais dans ta flûte yamaha sans qu’aucun son n’en sorte vraiment. t’avais essayé à la maison après et c’est pollux qui était venu te crier dans les oreilles pour que t’arrête le massacre. « un jour, j’apprendrais à jouer de la flûte traversière. » parce que t’as vu des vidéos sur youtube, des tiktok d’une nana qui en joue vraiment, vraiment bien et ça te fait un peu rêver comme instrument.
— that is the reason i long for you, again

t
u jouerai de la guitare, pour moi ? » tu demandes. par curiosité, pour savoir. parce que dans les films les beaux mecs jouent toujours pour les belles demoiselles. que t’es quand même pas mal comme nana, tu mérites bien ça. « pourquoi tu t’es mis à la guitare, toi ? »

tu poses pas autant de question d’habitude, mais quand t’y penses c’est vrai qu’en général, vous êtes trop occupés pour parler. d’habitude, l’ambiance est plus chaude entre vous, quand vous jouez à un autre jeu que celui auquel vous jouez aujourd’hui.

notesft. artiome
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Perry Campbell
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Mar 30 Nov - 18:38
ça mousse entre toi et moi
ça m'éclabousse, comme de la soie


Fossé qui se creuse entre Andromède et lui. Comme tout le monde.
Tout le monde. C o m me.
Et Artiome fronce légèrement le nez, lève les yeux devant lui, le menton droit. Ne répond pas. Renvoie à une adolescence qu'Artiome n'a jamais vraiment eu le temps d'avoir. Comme un tas de gens. Comme tout le monde.
Ses mains se frottent doucement l'une contre l'autre, la veste d'Andromède toujours dans le creux de son coude et il regarde un instant le pendentif à son cou. Stoïque dans le cœur, stoïque dans l'âme.
La marche continue vers le magasin en question, feu rouge soudain, Artiome s'arrête, s'appuie au lampadaire et sourit légèrement. Il n'est pas vraiment branché instrument, ne s'y intéresse pas particulièrement, c'était plutôt un sujet de conversation jeté sur le tas, auquel on réfléchit pas, comme des amis en balade. Qu'il ne sait pas vraiment, si en dehors de la relation bancale qui ne s'arrête qu'à la tendresse des étreintes le soir, il s'entendrait réellement, avec la blonde.

Je connais pas vraiment cet instrument. Tu pourras regarder dans la boutique et demander conseil.


La main dans la poche, fait tinter la pierre entre ses doigts, passe ses ongles dessus avant de s'arrêter pour revenir près de la jeune femme, la garder contre lui lorsqu'il avance jusque la boutique un peu plus loin.

Bien-sûr. Et il n'y a pas eu de raison particulière. J'ai juste eu envie.


Que la raison, c'est de rattraper ce qu'il n'a jamais pu faire gamin. Ce qu'il n'avait pas le droit de faire. Entre les pompes, les tours de terrain, les entraînements, l'école. Astrid. Qu'il n'a jamais vraiment eu du temps pour lui, Artiome. Qu'il s'approche des modèles de guitares acoustiques, glisse des doigts sur le bois vernis, les finitions, les cordes. Cherche dans un des rayons des cordes, les garde entre ses doigts pour se diriger vers le rayon des vinyles. Laisse Andromède découvrir le magasin, qu'elle reviendra vers lui, que lui ira à elle.
Alfie Lewis
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Dim 12 Déc - 17:53


ç
a fini par plus trop t'intéresser, plus vraiment t’amuser. quand il s’arrête brutalement, que tu te cognes contre lui et que tu te rappelles que votre relation, elle est plus sexuelle qu’affective. tu te dis que tu pourrais, vous pourriez, être ailleurs, occupés par quelque chose qui vous tient plus à coeur que ça. mais tu continues de faire semblant parce que tu es comme ça et que tu as besoin de ça aussi, des journées à faire comme si tu t’amusais, comme si tu t’intéressais réellement.

« super » tu dis parce que t’es contente qu’il dise oui quand même. tu sais pas vraiment si c’est de la politesse ou si c’est sincère mais c’est l’intention qui compte. tu le laisses seul, faire le tour du magasin et toi t’attends. tu t’attardes pas sur les différents instruments, t’esquives la personne qui vient te demander si t’as besoin d’aide, si tu cherches quelque chose en particulier. tu dis non histoire de et tu t’en vas ailleurs histoire d’être tranquille.
— that is the reason i long for you, again

t
u ressortirais direct, si c’était pas pour artiome. artiome qui t’as laissé faire le tour de la boutique précédente. qui a supporté tes caprices, ta manie de faire le tour un milliard de fois histoire d’être sûre. qui a acheté un truc pour toi alors qu’il était pas obligé. alors tu le rejoins, tu te colles contre lui de nouveau, profites de la chaleur humaine d’autrui.

« alors, t’as trouvé ? »

notesft. artiome
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Dim 19 Déc - 23:01
ça mousse entre toi et moi
ça m'éclabousse, comme de la soie


Soudainement un peu las, sans trop savoir pourquoi. Doigts qui s'agitent en permanence dans la poche, s'amusent du bijou qui va finir par s'emmêler jusqu'à faire des nœuds indémêlables.
Les yeux pivotent du bas vers le haut sur les étales, dans les rayons qui surplombent l'endroit et finalement aperçoit les cordes dont il a besoin, vérifie que ce sont les bonnes, qu'il n'aura pas à revenir ici, parce qu'il n'aura probablement pas le temps de toute manière, qu'il aura l'une ou l'autre dans les pattes.
Alors Artiome recule, observe du coin de l'oeil Andromède faire le tour du magasin, ne pas répondre à celui qui veut aider, ça ne le fait pas sourciller, ça ne l'étonne pas, alors il lui tourne le dos, laisse les phalanges attraper des médiators, des protèges-doigts qu'il trouve inutile, qu'il faut s'armer de patience, laisser la corne amenuiser la peau.
Puis c'est la silhouette de la blonde qui revient à lui, s'accole pour ne plus partir et Artiome bronche légèrement. Bruit rauque qui cogne hors de sa gorge, un peu surpris, qu'il ne s'y attendait pas tellement. Alors qu'il aurait probablement dû. Trop perdu dans ses pensées. Qu'il vrille un peu, là, tout de suite.
Sourire qui font s'arrondir les angles de ses joues, qu'on peut dessiner les yeux fermés les fossettes qui décorent le visage d'Artiome, les yeux qui se plantent sur Andromède.


Ouai c'est bon.


Glisse sa paume vers sa nuque, étreint légèrement pour lui embrasser le front et s'éloigne, se sépare d'elle. Qu'Artiome retourne jouer avec le collier dans la poche, glisse les billets sur le comptoir avant de sortir de la boutique avec sa concubine du moment. Qu'elle ne le restera pas éternellement. Qu'Artiome sent le fossé se creuser. Qu'il aurait pu s'en douter. Mais peut-être pas aussi vite.
Que peut-être il est pas vraiment doué pour aimer, Artiome. Pas doué pour garder les gens dans ses bras.


Tu veux faire un truc sympa avant qu'on rentre ?

Arque légèrement un sourcil, rictus qui lui donne l'air taquin et il prend doucement la main d'Andromède qu'il attire avec lui, l'entraîne à travers la grande avenue avant de s'arrêter à un café, café dont il connait le patron et les musiciens qui s'y produisent.


Tu m'as demandé si je jouerai pour toi, j'ai qu'à.


Lui tapote doucement le dos pour la faire entrer avec lui, va saluer ses amis avec qui il discute brièvement, demande s'il peut jouer avec eux pour le midi. Café musical qu'il aime fréquenter, où il a parfois jouer pour dépanner, pas si souvent, mais à force il connait un ou deux morceaux.
Que c'est pour impressionner une fille, en réalité pas vraiment, mais ça fait toujours plus chevaleresque de le dire de cette manière. Alors on le laisse s'installer sur la petite scène tandis que les clients discutent et profitent du spectacle.
Toi Artiome t'en fais toujours un peu trop. Tu fais toujours plus qu'il ne faut pour rendre les gens autour de toi heureux, assez pour qu'on garde un assez bon souvenir de l'enflure que t'es.
Puis la musique s'adoucit, se coupe et le russe dépose la guitare sur la chaise derrière lui avant de rejoindre Andromède à sa table, le menton dans la paume de la main.


J'ai pas joué depuis un petit moment mais ça va, je suis pas trop rouillé. Dommage que tu saches pas faire de la flûte traversière, t'aurais pu m'accompagner.

Souffle du nez pour rire. Rire léger qui broie à peine les bronches. Yeux qui se perdent dans les saphirs d'Andromède avant de se tourner pour jeter un coup d'œil aux musiciens qui retournent sur scène, prêt à enchaîner.
Alfie Lewis
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Dim 26 Déc - 20:13


c
est presque mignon, d'avoir artiome à tes côtés. artiome qui prend ta main dans un semblant d'affection que tu sais feint. d'avoir quelqu'un s'occuper d'elle le temps d'un instant, comme si vous partagiez plus qu'une relation charnelle. comme s'il y avait plus derrière vos regards, derrière vos paroles.

dans un coin de ta tête tu te dis que vous faites quand même super bien semblant. t'as envie de te rire au nez, face à la situation dans laquelle vous êtes. vous faites quand même super bien semblant, tu te dis quand vous rentrez dans le café. vous jouez bien le jeu et tu te demandes pourquoi vous faites ça. pourquoi tu t'obstines tant, pourquoi t'essayes de maîtriser une situation qui te file entre les doigts. c'est pas toi l'adulte de la situation, tu le sais.


tu applaudis quand artiome fini de jouer, tu joues la fille flattée quand il te rejoint. tu lâche un petit merci qui se veut timide, fragile. tu joues à ce jeu que tu connais si bien et tu sais pas vraiment si t'essaies de te convaincre toi ou bien les autres.

« une prochaine fois alors » tu dis alors que tu sais bien qu'il n'y en aura pas.

— that is the reason i long for you, again

c
'est trop, tu te dis. alors que tout ça, tu te le dois à toi même. c'est toi qui à préféré te balader au lieu de te contenter de ce qu'artiome avait à t'offrir. toi qui avait lancé le jeu, toi qui t'étais dit que ce serait une bonne idée de changer vos petites habitudes.  « je rentre» tu lui dis. d'un côté t'as envie qu'il te suive, de l'autre tu te dis que c'est pas plus mal si ça s'arrête. au moins pour aujourd'hui. peut-être que demain, tu pourrais mieux faire semblant.

notesft. artiome
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